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ROYAUME DU MAROC ‫الممـلكـــة المـغـــربــيــة‬

Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la ‫وزارة التعليم العالي‬


Formation ‫و تكوين األطر و البحت العلمي‬
des Cadres et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE CADI AYYAD ‫جــامـعــة الــقـــــاضـــــي عـــيـــــاض‬
Ecole Nationale des Sciences Appliquées ‫المدرسة الوطـنـية للعــلوم التطـبيـقية‬
Marrakech ‫مراكش‬

Machines Electriques

Rapport TP

Réalisé par :
QATAOUI Imane Encadré par :
SAIAOUD Otmane M. Abdellah OUKASSI
SALHI Nohaila
TP1 : Machine Asynchrone
Description :
Un moteur asynchrone triphasé se compose de deux parties principales :
un stator (inducteur) et un rotor (induit).
 Le stator : C’est la partie fixe du moteur (Figure 3). Une carcasse
en fonte ou en alliage léger renferme une couronne de tôles
minces (de l'ordre de 0,5 mm d'épaisseur) en acier au silicium. Les
tôles sont isolées entre elles par oxydation ou par un vernis isolant.
 Le rotor : C’est l’élément mobile du moteur. Comme le circuit
magnétique du stator, il est constitué d'un empilage de tôles
minces isolées entre elles et formant un cylindre claveté sur l'arbre
du moteur.

1- Machine asynchrone à cage d’écureuil:

L’enroulement du rotor à cage


d’écureuil est constitué de barres
de cuivre nues introduites dans les
encoches ; ces barres sont
soudées ou rivées à chaque
extrémité à deux anneaux qui les
court-circuitent. L’ensemble ressemble à une cage d’écureuil d’où le nom
de rotor à cage d’écureuil. Dans les moteurs de petite moyenne
puissance, les barres et les anneaux sont formés d’un seul bloc
d’aluminium coulé.

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Montage:

Mode opératoire :

-Alimenter la machine avec sa tension nominale indiquée sur la plaque


signalétique.
-Plaçons les appareilles de mesure (2 wattmètres, 1 ampèremètre et 1
voltmètre) afin de relever les grandeurs physiques.
-Couplage :
Le branchement des bobines sur le réseau se
fait au niveau de la boite à borne située sur le
dessus du moteur. On dispose ainsi de six (6)
connexions, une pour chacune des extrémités

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des trois bobines. Les bornes sont reliées aux bobines selon le
schéma.
Les bobines sont logées dans les encoches du stator. Le moteur
asynchrone peut être couplé de deux façons au réseau électrique : soit
en triangle soit en étoile. Dans notre cas, on a couplé les bobines en
étoile, puisqu’il est
mentionné dans la
plaque signalétique
que sa tension
simple est 230V.

Bilan de puissance :

Puissance active : P0= P1+P2


Puissance réactive : Q0=√3*( P1-P2)
p0 2∗π∗n
Couple de pertes : Cp= ; Ω=
Ω 60

2- Machine asynchrone à rotor bobiné:

Le rotor bobiné comprend un


bobinage triphasé, semblable à
celui du stator, placé dans les
encoches. Il est composé de
trois enroulements raccordés en
étoile ; l’extrémité libre de
chaque enroulement est reliée à
une bague tournant avec l’arbre. Ces bagues permettent, par
l’intermédiaire de trois balais, d’insérer une résistance extérieure en

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série avec chacun des trois enroulements lors du démarrage du
moteur. En fonctionnement normal, les trois balais sont court-circuités.

Montage :

Mode opératoire :

-On alimente le stator de la machine par sa tension nominale.


-On court-circuite le rotor avec le rhéostat progressivement
-Couplage : Le couplage de cet enroulement est toujours en étoile, le
centre de l’étoile n’est pas accessible mais les 3 extrémités libres sont
reliées à 3 bagues calées sur l’arbre (bobinage triphasé) sur laquelle
appuyant 3 balais (charbon) pour avoir accès aux phases rotoriques
par l’intermédiaire d’un rhéostat qui est utilisé pour assurer les
meilleures conditions du démarrage.

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TP2 : Machine Synchrone
Description :
Autrefois utilisés quasi exclusivement en
alternateur, le développement de l'électronique de
puissance et la généralisation des aimants comme
inducteur permettent aujourd'hui d'employer les
machines synchrones en tant que moteurs dans
une large gamme de puissance. La machine
synchrone dans la très grande majorité des cas est utilisé en triphasé.

Constitution :
L'alternateur possède deux parties principales :
 L'inducteur porté le plus souvent par le rotor.
 L'induit porté par le stator parcouru par des courants alternatifs.

Principe :
Le synchronisme des champs magnétiques induit et inducteur impose
une procédure spécifique de démarrage.
- En mode alternateur : avant de connecter la machine synchrone au
réseau, il faut lancer le rotor à la vitesse de synchronisme par un
moteur annexe, puis en modulant le courant d'induction, amener la
fem crée par l'alternateur à la même valeur que la tension du
réseau.
- En mode moteur : un moteur synchrone ne peut démarrer
directement à pleine tension depuis le réseau. Pour une
alimentation directe, il faudrait donc au préalable amener la charge
à la vitesse nominale par un moteur auxiliaire puis connecter

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l'alimentation. C’est ce qu’on a choisi d’adapter dans cette
manipulation.

Montage :

Mode opératoire :

- Le but de ce TP est de déterminer les caractéristiques d'une


Machine Synchrone et son comportement en alternateur.

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- La machine synchrone en génératrice est entrainée par un moteur
à courant continu MCC à excitation séparée.
- L'inducteur est monté en parallèle avec l'induit, la tension aux
bornes du rotor est la même que celle aux bornes du stator, il s’agit
donc d’un moteur Shunt.

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TP3 : Machine à Courant Continu
Description :
Une machine à courant continu est une machine
électrique. Il s'agit d'un convertisseur électromécanique
permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre
une installation électrique parcourue par un courant
continu et un dispositif mécanique. Elle est aussi
appelée dynamo.
- En fonctionnement moteur ; l'énergie électrique
est transformée en énergie mécanique.
- En fonctionnement génératrice ; l'énergie
mécanique est transformée en énergie électrique. La machine se
comporte comme un frein.

Mode opératoire :

Le but de ce TP est de déterminer les caractéristiques de la machine à


courant continu dans les fonctionnements suivants :

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- Fonctionnement moteur : à excitation shunt, essai à vide et en
charge.
- Fonctionnement génératrice : à excitation shunt, essai à vide et en
charge.

1- Fonctionnement moteur :

Essai à vide :

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 Pour éviter l’emballement, on utilise un rhéostat de démarrage. Il
permet ainsi de protéger le moteur contre toute coupure de courant
aux bornes de l’inducteur.
 On alimente l’induit par une tension U et on relève la valeur du
courant I de l’induit.

Essai en charge :

 Dans cette partie on alimente le moteur par sa tension nominale U,


alors qu’au niveau de la génératrice, on alimente son inducteur par
son courant nominal J.

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2- Fonctionnement génératrice
Essai à vide :

 La vérification de l’amorçage de la génératrice à excitation shunt est


déjà faite lors du fonctionnement moteur à excitation séparée.
 On entraine la génératrice à vitesse nominale.
 A vide, l’induit n’est parcouru que par le courant inducteur, la chute
de tension interne est négligeable, la tension aux bornes d’induit
n’est rien autre que E.
 On relève dans cet essai le courant I et la tension E aux bornes de
l’induit de la génératrice.

Essai en charge :

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 On détermine la tension aux bornes de l’induit en fonction du
courant induitI = f(FEM)

TP4 : Transformateur triphasé


Description :

Un transformateur électrique est un convertisseur permettant de


modifier les valeurs de tension et d'intensité du courant délivrées par une
source d'énergie électrique alternative, en un système de tension et de
courant de valeurs différentes, mais de même fréquence et de même
forme. Il effectue cette transformation avec un excellent rendement.
Le réseau électrique compte plusieurs dizaines de milliers de
transformateurs. Certains ont pour fonction
d'élever la tension (transformateurs élévateurs
de tension), d'autre de l'abaisser
(transformateurs abaisseurs de tension).

 Les transformateurs élévateurs de tension


Le rôle de ces transformateurs est d'élever la tension électrique à la
sortie des centrales électriques. En effet, le passage d'un courant
électrique dans un câble occasionne des pertes d'énergie, une partie
de l'énergie électrique est dissipée en chaleur par effet joule.
Afin de limiter ces pertes d'énergie, il est nécessaire de diminuer
l'intensité du courant donc d'augmenter la tension aux bornes de la
ligne.
 Les transformateurs abaisseurs de tension
Au bord des zones de consommation, la tension est
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progressivement abaissée jusqu'à obtenir des valeurs basses de
tension (230 volts ou 380 volts), c'est le rôle des transformateurs
abaisseurs de tension.

Mode opératoire :

Essai à vide :

 L’essai du transformateur triphasé à vide a pour objectifs la


détermination des paramètres équivalents et les pertes fer de la
machine.
 Pour réaliser cet essai on alimentera le transformateur avec un
variateur de tension triphasé.

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 Etant donné qu’il s’agit de tensions triphasées qui sont
évidemment identiques, il est suffisant d’insérer un voltmètre entre
deux fils pour mesurer la valeur de la tension enchaînée.

Essai en court-circuit :

 L’essai en court-circuit d’un transformateur a pour but d’évaluer les


pertes dans le cuivre et de déterminer les paramètres équivalents
série.
 En court-circuit, on doit fermer les bornes d’un côté de la machine
et alimenter le transformateur sur l’autre côté.

TP5 : Redresseur
Description :
Le redressement commandé est la
conversion d'une tension alternative en
une tension continue de valeur
moyenne réglable, il permet d’obtenir
un courant unidirectionnel à partir d’une
source alternative, monophasé ou triphasé. Les redresseurs sont à
simple alternance ou à double alternance.

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Montage:
On alimente par un système triphasé équilibré de tensions sinusoïdales
le système à 3 diodes disposées de la façon suivante :

Mode opératoire:

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Le but de ce TP est d’étudier le fonctionnement d’un montage
redresseur triphasé à diode simple alternance du point de vue de la
commande et des commutations des semi-conducteurs, durant cette
manipulation on va visualiser la forme de la tension redressée et aussi
mesurer la valeur efficace aux bornes de cette charge.

 L’oscilloscope montre la forme de la tension redressée qui


ressemble à la forme théorique :

 On remarque une petite chute lors de la commutation des diodes qui


est due au phénomène d’empiétement

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