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Ecole supérieure des technologies industrielles

-Annaba-

Spécialité : Production Electrique et Energies


Renouvelables.
4 eme année Cycle Ingénieur (Deuxième Année Second
Cycle).
Module : Commande des machines électriques
Responsable du module : Mr A. Djellad.

Fait par :
-BOUKHECHIMA KHOULOUD
-BELGUIDOUM HADIL
TP01 : Démarrage d’un moteur à courant continu
1/OBJECTIF DU TP :
1-Simulation d’un moteur à courant continu
2-Etudier le comportement d’un moteur à courant continu lors de phase de démarrage
(détermination d’un rhéostat de démarrage)

PARTIE THEORIQUE :
2/CONSTITUTION :
Machines à courant continu couramment utilisées dans les systèmes et applications autonomes, telles que les
perceuses de voiture. Ces engins sont :

・Stator: Un circuit magnétique avec une partie fixe.

・Rotor: la partie qui tourne.


- Entrefer : espace entre le stator et le rotor.

- Inducteur (Stator) : La source du champ magnétique produit par des enroulements ou des aimants permanents.

. - Induit (rotor) : C'est le circuit électrique affecté par ce champ magnétique. - Collecteur et balais : permettent
l'accès au circuit électrique du rotor.

1-LES DIFFERENTS TYPES D’EXCITATION DE MCC :

a)- MCC à excitation séparée ou indépendante :

Comme dans le cas des génératrices à excitation indépendante, le bobinage inducteur des moteurs à excitation
indépendante est raccordé à une alimentation à courant continu séparée.
Par conséquent, le courant qui alimente l'inducteur est indépendant de celui qui alimente l'induit.
Caractéristique mécanique :
Lorsque le courant d'induit augmente, le couple qui lui est proportionnel augmente, ainsi que la chute de tension aux
bornes de l'induit. Cette dernière fait chuter la force contre-électromotrice. Par conséquent, la vitesse diminue
puisqu'elle est proportionnelle à la f.c.é.m.

Ce type d'excitation est fréquemment utilisé lorsqu'on désire faire varier la vitesse entre de larges limites avec un
couple moteur constant. Dans ce cas, le flux étant maintenu constant, on fait varier la tension d'alimentation de
l'induit à l'aide d'une génératrice à tension réglable.

La vitesse étant inversement proportionnelle au flux, si le flux s'annule (ce qui peut se produire, par exemple, par
rupture du circuit d'excitation), la vitesse prendra des valeurs très élevées et le moteur aura tendance à s'emballer.

On doit donc prévoir un dispositif de protection du circuit inducteur.

b)- Moteur à excitation en dérivation ou shunt :


Dans un moteur à excitation en dérivation, le circuit inducteur est branché en parallèle avec l'induit et, de ce fait,
alimenté sous la même tension.
Ce moteur a les mêmes caractéristiques que le moteur à excitation indépendante.

Il est utilisé sur des machines-outils démarrant à vide et sur des pompes de circulation. La figure suivante vous
montre le schéma d'un moteur à excitation en dérivation.

c)-Moteur à excitation en série :


Dans un moteur à excitation en série, le circuit inducteur qui produit le champ est raccordé en série avec l'induit.

Caractéristique mécanique :

Le couple est proportionnel au flux et au courant d'induit, il devient proportionnel au carré du courant
d'induit.

Si l'on augmente la charge, le flux augmente proportionnellement. Quant au couple, il augmente selon le
carré du courant d'induit. Comme la vitesse est inversement proportionnelle au flux, elle diminue.

La figure suivante représente le schéma de branchement et la caractéristique mécanique d'un moteur à


excitation en série.

3-PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
Un moteur à courant continu comporte deux parties : le stator, partie fixe, constitué par un aimant ou un
électroaimant appelé également inducteur qui crée un champ magnétique dirigé vers l'axe du rotor. - 2 - Le
rotor, partie mobile, appelé également induit, constitué par un cylindre d'acier doux à la périphérie duquel
sont disposés des conducteurs reliés aux lames du collecteur sur lesquelles frottent deux charbons, ou
balais, qui assurent la liaison avec les bornes du moteur. Lorsque les conducteurs sont parcourus par un
courant, ils sont soumis à des forces F1 et F2 qui tendent à faire tourner le rotor. Le collecteur permet
d'inverser le sens du courant dans les conducteurs lorsque ceux-ci passent le plan vertical. Ainsi le sens du
couple des forces F1 et F2 et donc le sens de rotation du moteur est conservé.

-SCHEMA EQUIVALENT D’UN MOTEUR A COURANT CONTINU :

2)-MODELISATION DU MOTEUR A COURANT CONTINU :


-Modéliser un moteur à courant continu (MCC) suppose établir la relation entre sa vitesse de rotation et la
tension appliquée à ses bornes. Le système d'équations du MCC est un système d'équations différentielles
couplées .

- Les trois groupes d’équations nous permettrons de mieux appréhender le moteur à courant continu
dans son fonctionnement réel

Equation Electrique :U(t)=e(t)+Ri(t) U(p)=E(p)+(R+Lp)*I(p)


e(t)=KΦΩ(t) E(p)=KΦΩ(p)
T.de Laplace
Equation électromécanique :Cem= KΦi(t) Cem= KΦI(p)

Equation mécanique :Cem-Cr(t)-fΩ(t)=jΩ(t) Ce(p)-Cem(p)-fΩ(p)=JpΩ(p).

PARTIE SIMULATION :
1/ le schéma en blocs du modèle du moteur a courant continu :

2/ les courbes ( à vide ) :


2.1/ la courbe de vitesse :

2.2/ la courbe de couple élecromagnétique :


2.3/la courbe de courant :

CONCLUSION :
1-Au démarrage, la consommation de courant augmente. La valeur du courant au démarrage est d'environ 400 A
puis chute à 20 A et se stabilise.
2--Cem et le courant est proportionnel d’après la relation Cem=KΦi(t), si i diminue Cem aussi
diminue
3-Quand I diminue la vitesse augmente et c’est logique d’après la relation de moteur
E=U-Ri(t)
E(t)=KΦΩ(t)
i(t)=U−KΦΩ

Démarage rhéostatique :
On ajoute dans le circuit de puissance un rhéostat de démarrage :
1-Simmulation :
-on souhaite limiter le courant de 1.5 a 2.5*In :
1/la valeur du rhéostat de démarrage
Rd=(U/Id)=(240/400)=0.6 ohm
1/les résistances intermédiaires pour trois plots :
R1=KR2
K=rapport Idd/In=54/36=1.5
R2=KR3 avec
R3=Kr r=0.6Ω
R3=Kr=1.5*0.6=0.9Ω
R2=KR3=1.5*0.9=1.35Ω
R1=KR2=1.5*1.35=2.025Ω

3.1/ La courbe de vitesse :


1.2la courbe de couple électromagnétique :

1.3/la courbe du courant :


COMMENTAIRE : on remarque que la valeur du courant est diminuée par rapport au première manipulation et ce
qui est logiquement à cause de l’ajout des rhéostats.

Imax=37A

A chaque fois on augmente la valeur du rhéostat une diminution remarquable sur la valeur du courant jusqu’à la
stabilisation.

On remarque aussi une diminution sur la valeur du couple.

CONCLUSION :Le démarrage rhéostatique est basé sur la variation de la résistance totale. cela implique que le
courant peut être réduit en utilisant un rhéostat en série avec l'armature pour augmenter la résistance de l'armature.
Ce type de réglage est facile à réaliser, mais le rhéostat consomme autant d'énergie que le moteur, il est donc
techniquement et économiquement mauvais.
.

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