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‫ الرباط‬- ‫المدرسة العليا ألساتذة التعليم التقني‬

Ecole Normale Supérieure de


l’Enseignement Technique - Rabat

Machine Synchrone
achraf.benba@um5s.net.ma
Classeroom: achraf.benba@gmail.com
1EEIN 2019/2020

Source :
Génie Électrique Cours Complet Illustré les Grandes Fonctions de la Chaîne d'Énergie
Electrotechnique Theodore WILDI
Aide-mémoire Electrotechnique Pierre Mayé
Machine électrique à courant alternatif Pr Kerboua

A.BENBA 1
Constitution
La machine synchrone est constituée de deux parties
séparées par un entrefer.
• Rotor: 3 types de rotor possible
• Stator: Similaire à celui de la machine asynchrone
tôles feuilletées

NB : Du point de vue électrique, l'inducteur a pour rôle de


produire le champ magnétique. Il est donc constitué d'électro-
aimants disposés de manière à créer des pôles nord et sud.
L'induit est constitué de l'ensemble des enroulements dans
lesquels la tension est induite. Du point de vue mécanique, le
stator est la partie fixe tandis que le rotor est la partie
tournante
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Partie Tournante
ROTOR
(INDUCTEUR)

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Rotor
C’est la partie tournante de la machine (appelé aussi roue
polaire) ayant pour rôle de générer le champ d’induction
(inducteur). Il doit porter le même nombre de pair de pôle
que le stator. Le rotor est composé d'un empilement de
disques ferromagnétiques. A l’extérieur du rotor, on trouve
des enroulements qui doit être alimentés par une source de
tension continue dans le cas de machines de moyenne et
grande puissance ou des aimants permanant dans le cas de
machines de faible puissance pour créer le champ inducteur.
On distingue donc trois grandes familles de machine
synchrone : Les rotors bobinés à pôles lisses, les rotors
bobinés à pôles saillants ainsi que les rotors à aimant
permanant.
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Rotor à aiment permanant

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Rotor à aiment permanant
Les aimants permanents sont disposés directement
sur la périphérie du rotor. Les machines à aimant
permanent sont disponibles depuis une vingtaine
d’années, mais ce n’est que récemment que le faible
prix des composants et une meilleure technologie les
ont rendus accessibles à une large gamme
d’applications.

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Rotor bobiné à pôles saillants
Le rotor bobiné à pôles saillants est presque de
même constitution que le rotor bobiné à pôles lisses
dont les bobines sont enroulées sur les pôles laissant
un vide entre un pôle et l’autre qui le succède
(entrefer variable). Vue l’inertie importante de ce
type de rotor, la machine à rotor bobiné à pôles
saillants est souvent utilisée à basse vitesse ou à
basse puissance.

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Rotor bobiné à pôles lisses
Dans le cas de machines à rotor bobiné à pôles lisses,
le rotor est un cylindre plein (entrefer constant). Il
possède le plus souvent deux pôles pour s’adapter
aux grandes vitesses. Les enroulements sont logés
dans des encoches pratiquées sur le rotor.
L'alimentation en courant continu s'effectue via
l'ensemble bagues-balais aux bagues de bout
d'arbre.

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Rotor pole lisse

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Rotor à réluctance variable
Pour ce type de machines, le rotor ne comporte ni
aimants permanents, ni enroulements d'excitation

Rotor à réluctance variable

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Collecteur à bague rotatif
En électrotechnique, un collecteur à bague rotatif
(slip ring en anglais) ou C.E.T. (collecteur électrique
tournant) est un organe permettant de créer une
connexion électrique entre une partie fixe (stator) et
une partie tournante (rotor). On trouve ce genre de
collecteurs en particulier dans les alternateurs ainsi
que certaines machines synchrones et asynchrones à
rotor bobiné.

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Partie Fixe
STATOR
(INDUIT)
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Stator
C’est la partie fixe, sous forme d’une carcasse
ferromagnétique feuilletée comportant un bobinage
triphasé qui, parcouru par des courants triphasés
équilibrés génère un champ tournant à répartition
quasi-sinusoïdale de même nombre de pôles qu’au
rotor. Les enroulements peuvent être couplés en
étoile (cas le plus fréquent) ou en triangle.

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Création du champ tournant
par le stator

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Dû à l’attraction et la répulsion entre les deux
champs au démarrage, le moteur e démarre
pas seul

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Dû à l’attraction et la répulsion entre les deux
champs au démarrage, le moteur e démarre
= pas seul

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Un petit entrainement du rotor
pour que le moteur démarre

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Pour palier au problème de démarrage, on ajout la
cage d’écureil, ainsi le moteur démarre comme la
MAS.Le rotor ainsi tourne à la même vitesse du
champs statorique, alors plus d’induction dans la
cage.

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Pour palier au problème de démarrage, on ajout la
cage d’écureil, ainsi le moteur démarre comme la
MAS.Le rotor ainsi tourne à la même vitesse du
champs statorique, alors plus d’induction dans la
cage.

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Principe de fonctionnement en moteur

Les bobinages statoriques, alimentés par des


courants triphasés de pulsation ω=2πf créent un
champ magnétique tournant à la vitesse de ωs en
rad/s ou ns en tr/min définie par:

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Principe de fonctionnement en moteur

Le courant continue qui circule dans le rotor de la


machine (qui est soit en électroaimant ou bien aimants
permanant) crée un champ magnétique qui est fixe par
rapport au rotor.
Alors, l'interaction entre les deux champs , et crée un
couple électromagnétique Cem:

puisque le champ Bs est proportionnel au courant


statorique Is, on peut écrire l’équation du couple
électromagnétique comme suite

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Principe de fonctionnement en moteur

Puisque le rotor de la machine synchrone tourne à la


même vitesse du champs statorique, il n y aura pas
d’induction dans le rotor, ainsi pas de pertes fer dans
le rotor. C’est pour cette raison qu’on peut créer un
rotor massif sans tôles laminées et feuilletées.
Dans le cas où le rotor ne tourne pas à la même
vitesse du champs statorique, le couple change sans
caisse de signe résultant à une valeur moyenne nulle
du Cem.

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Principe de fonctionnement en moteur

A vide, (Cem=0) l'angle entre et est nul (=0).


En charge les champs vont se décaler par mais
toujours le rotor tourne à le même vitesse que le
champs statorique.
Le couple maximal est obtenue lorsque =90˚.
Si la charge oppose un couple résistant supérieur au
couple maximal, le moteur décroche et il s'arrête.

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Etablissement du schema equivalent
simplifié pour une phase
Expression de la FEM induite:
Chaque enroulement statorique est le siège d’une force
électromotrice induite (par le champ rotorique) sinusoïdale e(t)
dont la valeur efficace E est donnée par:
E=K.N.фmax. f
K: coefficient de Kapp qui dépend de la machine 2,22<K<2,6
N: Nombre des conducteur actifs par enroulement (ou phase)
фmax: flux maximal embrassé par une spire (soit deux conducteurs
actifs) en Wb
f: frequence des courants statoriques en Hz

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​Caractéristique à vide
Dans le cas d'un inducteur bobiné, on étudie
l'évolution de la tension à vide Ev aux bornes d'une
phase du stator en fonction du courant d'excitation
Ie.
La vitesse de la machine étant maintenue constante
(vitesse nominale) et le stator n'étant parcouru par
aucun courant.
La caractéristique à vide Ev(Ie) présente la même
allure que (Ie) (courbe d'aimantation).
On distingue 3 zones :
faible: Ev augmente linéairement avec Ie.
moyen : Ev augmente de moins en moins vite. C'est
le coude de saturation.
élevé : Ev tend vers un maximum. C'est la saturation
du matériau.
En réalité, il y a un léger hystérésis dû au matériau
ferromagnétique constituant la machine.
La courbe ne passe pas par l'origine et on a une force
électromotrice rémanente Erem.
On utilise souvent la caractéristique moyenne
comme caractéristique de référence. Le point de
fonctionnement nominal P se situe dans la coude de
saturation.
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Modèle électrique pour une phase en convention moteur
Il existe en fait quatre schémas équivalents pour une phase, qui
correspondent aux cas suivants:
1. Machine non saturée et à pôles lisses (modèle synchrone dit de Behn
Eschenburg):
2. Machine saturée et à pôles lisses;
3. Machine non saturée à pôles saillants ;
4. Machine saturée et à pôles saillants.
on ​développera seulement le premier modèle qui, même s'il est imprécis
quantitativement, permet une description qualitative acceptable de la
machine synchrone en régime sinusoïdal. Ce modèle s'applique bien aux
machines à aimants en surface et à celles à rotor bobiné à pôles lisses.

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Modèle électrique pour une phase en convention moteur

Ainsi, outre la FEM sinusoïdale e(t), chaque phase du
stator peut être caractérisée par:
Rs: résistance d'une phase en Ω
Ls: Inductance synchrone en H
On note фv(t) le flux généralisé créé par le rotor.
Les pertes magnétiques ne sont pas représentées car on
juge qu'elles influent peu sur les formes d'ondes, ce qui ne
signifie pas ​pour autant qu'elles soient négligeables
devant les pertes Joules.
Si on néglige les pertes Joules et si on suppose
les grandeurs sinusoïdales, on se ramène alors au schéma
simplifié suivant dans lequel Xs = Lsω est la réactance
synchrone en Ω.
Si ω varie, Ωs varie et Xs, varie.
On a E = Ev = ωфv,
On pourra utiliser le même schéma en couplage  à
condition de remplacer le courant en ligne I par
celui de phase J et la tension simple V par la
tension composée U.
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Diagramme synchrone

​D'après le modèle précédent, on a:

Le diagramme de Fresnel est représenté ci-


contre,
Il fait apparaître les angles suivants :

: Angle entre les champs rotorique


(ou inducteur) et statorique (ou induit).
Angle d'autopilotage
: Angle essentiel pour l'expression du
couple de la machine et son contrôle.
8 = V, E) : Angle interne de la machine
Il représente le décalage du rotor entre les
fonctionnements à vide et en charge de
machine : 8 = pe où est l'angle mécanique.
o= (1, V) : Déphasage entre le courant en ligne
et la tension simple.

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Diagramme synchrone

II est possible sur ce diagramme de faire


apparaître les images des champs
statorique champ induit) et rotorique
(inducteur). L'image du champ statorique
est en phase avec le courant alors que celle
du champ rotorique est en phase avec le
flux.

Nota: Ce modèle n'est pas le seul, ni le


plus exact. On peut citer notamment le
modèle de Potler, qui tient compte de la
saturation, et le modèle de Blondel pour
les machines à pôles saillants.

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Diagramme synchrone (Moteur)

Une des particularités de la machine synchrone à rotor bobiné est de la rendre à volonté inductive
ou capacitive, que ce soit en fonctionnement moteur ou générateur. Il suffit pour cela de jouer sur
l'amplitude de E donc sur le courant d'excitation rotorique le.

Fonctionnement moteur P>0


Machine sous-excité E<V Machine sur-excité E>V

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Diagramme synchrone (Alternateur)

Diagramme après simplification

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Diagramme synchrone (Alternateur)

Diagramme d’un altérateur qui alimente un récepteur inductif, l’objectif est de garder
la tension V constante. Pour cela on augmente le courant d’excitation ainsi on
augmente la tension Ev

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Diagramme synchrone (Alternateur)

Diagramme d’un altérateur qui alimente un récepteur capacitif, l’objectif est de garder
la tension V constante. Pour cela on diminue le courant d’excitation ainsi on diminue
la tension Ev

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Diagramme synchrone (Alternateur)

De même pour un récepteur résistif. L’objectif toujours est de garder la tension V
constante. Pour prévoir l'intensité du courant d'excitation nécessaire à un
fonctionnement donné, on trace le réseau des caractéristiques de réglage: ce sont les
courbes qui représentent le courant d'excitation Ie en fonction de l'intensité efficace I
du courant d'induit avec le déphasage ϕ (ou le facteur de puissance) en paramètres, la
fréquence et la valeur efficace de la tension étant imposés

On remarque que si la charge est inductive jXsI


(ϕ>0) augmente rapidement. Alors Ev doit
augmenter rapidement pour garder V
constante. Ce qui implique que le courant
d’excitation doit augmenter rapidement
On remarque que si la charge est capacitive
jXsI change de sens (ϕ<0). Alors Ev doit
diminuer garder V constante. Ce qui implique
que le courant d’excitation doit diminuer

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Bilan de puissance Moteur
La puissance électrique Pa absorbée par le moteur est:
Les pertes sont négligés ce qui implique que Pa = Pem qui donne naissance au
couple Cem ce qui donne:

On a projection de E sur le vecteur I

Puisque Alors Cem devient

Avec alors Cem devient

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Bilan de puissance Moteur

Courbe du couple
électromagnétique
en fonction de ξ

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Bilan de puissance Moteur
Puissance électrique Puissance mécanique

Puissance
Puissance utile
absorbé
Pu=Cu.Ω

Pertes joules induit Pertes fer et Pertes


Pertes joules
mécaniques
inducteur
Pfer+Pmec=Cp.Ω
u

Pexc Puissance absorbé par


l’inducteur, sauf s’il est à
aimant permanent
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Bilan de puissance Moteur
Puissance électrique Puissance mécanique

Puissance
Puissance utile
absorbé
Pu=Cu.Ω

Pertes joules induit Pertes fer et Pertes


Pertes joules
mécaniques
inducteur

Remarque: Pertes joules inducteur (au rotor) sont négligeable, mais on peut les
calculer par avec r est la résistance du bobinage de l’inducteur.

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Bilan de puissance Alternateur
Puissance mécanique Puissance électrique

Puissance
Puissance utile
absorbé
Pu=

Pertes joules Pertes joules induit


Pertes fer et Pertes inducteur
mécaniques

Remarque: Pertes joules inducteur (au rotor) sont négligeable, mais on peut les
calculer par avec r est la résistance du bobinage de l’inducteur.
Le rendement de l’alternateur est excellent presque 95%
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