Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
:
Machine asynchrone
Machine tournante à courant alternatif/Machine asynchrone
< Machine tournante à courant alternatif
Chapitre no 2
Leçon : Machine tournante à courant
alternatif
Chap. préc. : Champs tournants
Sommaire
Les trois bobines fixes seront appelées stator et la partie mobile (disque) rotor
Le stator crée un champ tournant à la vitesse de synchronisation
Le rotor ne tournant pas à la vitesse du champ tournant, la machine est appelée
asynchrone
Une machine asynchrone est aussi dite machine à induction car elle ne fonctionne
que par la création de courants induits. Enfin il est important de se rappeler qu'un
moteur ne fonctionne que si les deux champs tournent à la même vitesse.
Construction[modifier | modifier le wikicode]
Nombre de pôles d'une machine[modifier | modifier le wikicode]
Définition
Le nombre de paires de pôles noté p (soit 2p pôles) correspond au nombre de
bobines qui constituent une phase de la machine.
Exemple
Pour une machine à 4 pôles, p = 2 , c'est-à-dire qu'une phase de la machine est
constituée de deux enroulements.
l'entrefer est la partie d'air entre le stator et le rotor et doit être très étroit
pour éviter les pertes de flux.
Voir la constitution du moteur asynchrone sur wikipédia
Principe[modifier | modifier le wikicode]
Le glissement[modifier | modifier le wikicode]
Les courants statoriques de fréquence f ou de pulsation , créent un flux
tournant à la vitesse synchrone : (s : stator)
C'est bien évidemment une grandeur sans dimension que l’on exprimera
en %
Remarque : On trouve parfois les relations suivantes :
Remarque : À l'arrêt, les bobines rotoriques sont balayées par le flux tournant
à , donc les f.e.m. induites et courants rotoriques ont la même pulsation que
les courants statoriques. À l'arrêt .
Démonstration
Calculons :
Son facteur de puissance à vide (v : vide):
Démonstration
Calculons :
Son facteur de puissance :
Remarque :
Elle est mesurée au stator quel que soit le couplage (exemple : par la
méthode des 2 wattmètres).
2. Pertes statoriques :
Le stator est le siège de deux types de pertes : pertes dans le fer et les pertes
joules.
Les pertes fer () (fs : fer stator) dépendent notamment de la valeur
efficace de la tension aux bornes des enroulements et de la fréquence du
réseau. Nous pouvons donc considérer ces pertes comme constantes.
pour les pertes par effet joule au stator () (js : joule stator), on a comme
pour le transformateur :
Définition
Par Boucherot, on détermine la puissance électromagnétique transmise
au rotor comme :
Définition
on la définit donc par :
Avec :
le couple électromagnétique en (Newton-mètre)
la pulsation des champs tournants :