Vous êtes sur la page 1sur 24

Université Cadi Ayyad

Ecole Supérieure de Technologie – Safi


Département : Maintenance industrielle

Compte rendu du TP de :

MACHINES ELECTRIQUES

Réalisé par :

BARACH Aymen Sous la supervision de :

HACHM Ayoub Mr. DIOURI

ELHAIMER Aymen

ARKHIS M’hammed

KHOUCHA Douae

BENSELTANA Hiba

Année universitaire : 2023/2024

1
SOMMAIRE :

• LES MACHINES SYNCHRONES ……………………………2

• LES MACHINES ASYNCHRONES…………………………...10

• LES MACHINES A COURANT CONTINU……………………17

• CONCLUSION………………………………………………..24

2
<

Les machines synchrones

1. Introduction
Les machines synchrones, également connues sous le nom de générateurs synchrones, sont des
dispositifs électromécaniques cruciaux dans la production d'électricité et la conversion
d'énergie. Ce rapport vise à explorer en détail leur fonctionnement, leur conception, leurs
applications diverses, ainsi que leurs avantages et inconvénients.

2. Fonctionnement des Machines Synchrones :


2.1 Structure Fondamentale
Une machine synchrone se compose de deux parties principales : le stator et le rotor. Le stator
est composé de bobines fixes connectées à une source de courant alternatif (CA), générant ainsi
un champ magnétique rotatif. Le rotor, lui, est constitué de bobines montées sur un axe rotatif.
Lorsque la machine est en marche, le rotor tourne à une vitesse synchronisée avec la fréquence
du courant alternatif appliqué.

Figure : Structure d’une machine synchrone

2.2 Synchronisation

3
La synchronisation est un aspect crucial du fonctionnement des machines synchrones. Elle se
produit lorsque la vitesse angulaire du rotor correspond à la fréquence du courant alternatif,
assurant ainsi un suivi parfait du champ magnétique rotatif du stator.
2.3 Principe de fonctionnement
Le moteur synchrone se compose, comme le moteur asynchrone, d’un stator et
d’un rotor séparés par un entrefer. La seule différence se situe au niveau de la conception du
rotor. La figure ci-dessous montre un rotor à pôles saillants constitués d’aimants permanents ou
d’électro-aimants alimentés en courant continu.

Après le démarrage, le moteur tourne en synchronisme avec le champ


tournant. A vide les axes des pôles du champ tournant et du rotor sont
confondus. En charge, les axes sont légèrement décalés. La vitesse du moteur
synchrone est constante quelle que soit la charge. On notera aussi que :

• La charge (le système d’ascenseur) ne doit pas dépasser l’effort de


démarrage entre le rotor et le champ tournant.

• Le couple moteur est proportionnel à la tension à ses bornes.

2.4 Stator
Le stator d’un moteur triphasé (le plus courant en moyenne et grosse puissance), comme son
nom l’indique, est la partie statique du moteur synchrone. Il s’apparente fort au stator
des moteurs asynchrones. Il se compose principalement :
• De la carcasse,
• Des paliers,
• Des flasques de palier,
• Du ventilateur refroidissant le moteur,
• Le capot protégeant le ventilateur

4
Figure : Stator
L’intérieur du stator comprend essentiellement :
• Un noyau en fer feuilleté de manière à canaliser le flux magnétique,
• Les enroulements (ou bobinage en cuivre) des trois phases logées dans les encoches du
noyau.
Dans un moteur triphasé les enroulements sont au nombre minimum de trois décalés l’un de
l’autre de 120° comme le montre le schéma ci-dessous.

Figure : Variation de la vitesse en fonction du nombre de paires de pôles.


Lorsque les enroulements du stator sont parcourus par un courant triphasé, ceux-ci produisent
un champs magnétique tournant à la vitesse de synchronisme. La vitesse de synchronisme est
fonction de la fréquence du réseau d’alimentation (50 Hz en Europe) et du nombre de paire de
pôles. Vu que la fréquence est fixe, la vitesse du moteur peut varier en fonction du nombre de
paires de pôles.
Nombre de paires de pôles Nombre de pôles Vitesse de rotation (tr/min)
1 2 3000
2 4 1500
3 6 1000
4 8 750
5 10 600
6 12 500

5
2.5 Le rotor
Le rotor est la partie mobile du moteur synchrone. Couplé mécaniquement à un treuil
d’ascenseur par exemple, il va créer un couple moteur capable de fournir un travail de montée
et de descente de la cabine d’ascenseur. Il se compose essentiellement d’une succession de pôles
Nord et Sud intercalés sous forme d’aimants permanents ou de bobines d’excitation parcourues
par un courant continu. On distingue donc deux types de moteurs :
• à aimants permanents,
• à rotor bobinés.
Rotor à aimant permanent
Ce sont des moteurs qui peuvent accepter des courants de surcharge importants pour démarrer
rapidement. Associés à des variateurs de vitesse électronique, ils trouvent leur place dans
certaines applications de motorisation d’ascenseurs lorsque l’on cherche une certaine compacité
et une accélération rapide (immeuble de grande hauteur par exemple).
Rotor bobiné
Ce type de machines est réversible car elles peuvent fonctionner en régime moteur comme en
régime alternateur. Pour les moyennes et grosses puissances, les moteurs synchrones à rotor
bobiné, associé avec un variateur de vitesse, sont des machines performantes.
Comme le montre la figure ci-dessous, le rotor est composé d’un empilement de disques
ferromagnétiques. Comme dans le stator du moteur, des enroulements sont logés dans des
encoches pratiquées sur le rotor et reliés électriquement aux bagues de bout d’arbre.
L’alimentation en courant continu s’effectue via l’ensemble bagues-balais.

6
Le contrôle de la vitesse de rotation d'un moteur synchrone revêt une importance cruciale dans
de nombreuses applications. La relation fondamentale permettant d'appréhender les paramètres
influençant la vitesse de rotation est exprimée par l'équation suivante :
n0=n
Où :
• n0 est la vitesse du champ tournant (en tr/min)
• n est la vitesse de rotation de l'arbre du moteur (en tr/min)
Cette relation peut être décomposée davantage en utilisant la formule :
𝑓𝑓
n=𝑝𝑝 . 60

Où :
• f est la fréquence du réseau (en Hz),
• p est le nombre de paires de pôles du stator.
Ainsi, il est possible de réguler la vitesse de rotation en agissant sur deux paramètres principaux
:
1. Le nombre de paires de pôles, ce qui est réalisable dans le cas de moteurs à nombre de
pôles variable.
2. La fréquence du réseau.
Le contrôle de la fréquence est la méthode la plus courante dans la régulation électronique de
la vitesse des moteurs synchrones, notamment grâce à l'utilisation de variateurs de vitesse. Il
convient de noter que, pour démarrer un moteur synchrone, il est souvent nécessaire de recourir
à un système auxiliaire, car le rotor ne peut pas "accrocher" un champ tournant statorique trop
rapide, notamment à des vitesses de l'ordre de 3 000 tr/min.
L'utilisation d'un variateur de fréquence associé au moteur synchrone permet de démarrer le
moteur avec une fréquence statorique initialement faible, voire nulle. En ajustant la fréquence
et la tension sans perte significative de puissance, il devient possible de piloter efficacement la
vitesse de rotation du moteur, étant donné que la vitesse du champ tournant au niveau du stator
évolue en conséquence.
3. Applications Spécifiques
Dans le domaine de la production d'électricité, les machines synchrones se prêtent
particulièrement bien aux grandes centrales électriques. Leur capacité à maintenir une
fréquence constante, essentielle pour la stabilité du réseau, en fait des choix privilégiés pour la
production d'électricité à grande échelle. De plus, les générateurs synchrones sont souvent
utilisés dans des systèmes de secours, assurant une alimentation électrique continue en cas de
défaillance du réseau principal.

7
Les moteurs synchrones, en raison de leur aptitude à maintenir une vitesse constante, sont
couramment utilisés dans des applications industrielles où une précision de contrôle est
cruciale. Cela inclut des domaines tels que la production chimique, l'industrie pétrolière et
gazière, ainsi que la fabrication de papier.

4. Avantages des machines synchrones


4.1 Stabilité de Fréquence
L'un des principaux avantages des machines synchrones est leur capacité à maintenir une
fréquence constante, ce qui contribue à la stabilité des réseaux électriques.
4.2 Efficacité Énergétique
Les machines synchrones offrent un rendement élevé, contribuant ainsi à une conversion
d'énergie efficace et économique.
4.3 Contrôle Précis
Elles permettent un contrôle précis de la vitesse et de la puissance, ce qui est essentiel dans de
nombreuses applications industrielles.
5. Inconvénients des Machines synchrones
5.1 Coût Initial
Malgré leurs avantages, les machines synchrones peuvent avoir un coût initial élevé d'achat et
d'installation, ce qui peut être un facteur limitant dans certaines applications.
5.2 Maintenance
Certaines machines synchrones nécessitent une maintenance régulière, ce qui peut augmenter
les coûts opérationnels.
6. Relations et bilan de puissance :

8
a) Mode alternateur :

L’expression du rendement d’un alternateur :

𝑃𝑃𝑃𝑃
Ƞ=
𝑃𝑃𝑃𝑃

9
Les machines asynchrones

I.Généralement :

Les moteurs asynchrones représentent au moins 80% des moteurs électriques ; cela est
dû à leur simplicité de construction et à la facilité de démarrage.

Figure 1 : un moteur asynchrone triphasé à 260 kw

Définition :

Les Moteur Asynchrone triphasé est largement utilisé dans l'industrie, sa simplicité de
construction en fait un matériel très fiable et qui demande peu d'entretien.
Il est constitué d'une partie fixe, le stator qui comporte le bobinage, et d'une partie
rotative, le rotor qui est bobiné en cage d'écureuil. Les circuits magnétiques du rotor et du stator
sont constitués d'un empilage de fines tôles métalliques pour éviter la circulation de courants
de Foucault.Le moteur asynchrone est constitué de deux parties : le stator et le rotor.

10
Figure 2 :

vue en coupe d’un MAS

Principe de fonctionnement :
Création d’un champ tournant :
Le fonctionnement d’un moteur asynchrone s’explique par la loi de LENZ, un champ
tournant produit la rotation d’un disque de cuivre ce disque tourne à une vitesse inférieure à
celle du champ tournant. Si on alimente 3 bobines, identiques placées à 120° par une tension
alternative triphasée :
Une aiguille aimantée, placée au centre, est entraînée en rotation ; il y a donc bien création d’un
champ tournant.
Un disque métallique en aluminium ou en cuivre est entraîné dans le même sens que l’aiguille
aimantée.
En inversant deux des trois fils de l’alimentation triphasée, l’aiguille ou le disque tourne en sens
inverse.

Les trois champs alternatifs produits par les bobines alimentées en courant triphasé se
composent pour former le champ tournant.

11
Relation d’électrotechnique :

Le moteur asynchrone est une machine transformant l’énergie électrique en énergie


mécanique. Il est caractérisé par des grandeurs d’entrée qui sont électriques et par des grandeurs
de sortie qui sont mécaniques.

Grandeurs d’entrée : Nous avons P = U. I. √3. Cos φ (en triphasé)

U : tension entre phases (V)

I : courant absorbé (A)

φ : cosinus de l’angle entre le courant et la tension, il peut varier de 0.1 à 0.2 à vide et jusqu'à
0.9 en pleine charge.

Grandeurs de sortie : Nous avons P = T.ω = C.ω

P : puissance mécanique (W)

T : couple moteur (Nm)

ω : vitesse angulaire (rad/s) cette vitesse s’exprime à partir de la vitesse de rotation par la
relation : ω = 2πNr avec Nr : vitesse de rotation (tr/s)
Ns = F/P

Ns : vitesse de synchronisme (tr/s)

P : nombre de paires de pôles par phase

F : fréquence du réseau (Hz)

Constitution :

12
On classe les différentes pièces rencontrées dans toute machine tournante selon les trois
grandes fonctions réalisées.

Figure 3 : les composants du MAS

Organes Électriques :
Enroulements statorique.
barres rotoriques (rotor à cage).
Enroulement rotorique (rotor bobiné)
Plaque à bornes.
Boite à bornes

Organes Magnétiques :
Circuit magnétique fixe.
Circuit magnétique mobile.

Organes Mécaniques :

13
Carcasse.
Pattes de fixation
Rotor avec l’arbre.
Visseries
Roulements .
Ventilateur.
Capot de ventilateur.
Flasques.
Graisseurs.
Anneau de levage

Le Stator :

C’est la partie fixe du moteur. Il est constitué d’une carcasse sur laquelle est fixé une
couronne de tôles d’acier de qualité spéciale munies d’encoches. Des bobinages de section
appropriée sont répartis dans ces dernières et forment un ensemble d’enroulements qui
comporte autant de circuits qu’il y a de phases sur le réseau d’alimentation.
Le Rotor :

C’est la partie mobile du moteur, il est placé à l’intérieur du stator, et constitué d’un
empilage de tôles d’acier formant un cylindre claveté sur l’arbre du moteur, il tourne à une
vitesse inférieure à la vitesse du champ tournant. Il est placé dans un champ tournant par rapport
à lui, il doit être feuilleté pour réduire les pertes par courant de Foucault.
Couplage des enroulements du stator :

Les bobines du stator peuvent être couplés soit :


En triangle.
En étoile.
Le choix du couplage dépend :
De la tension nominale des bobines
Des tensions du système triphasé d’alimentation.

14
Pratiquement, le raccordement des bobines sur la plaque à bornes est tel qu’un jeu de trois
barrettes, permet de réaliser aisément l’un ou l’autre de ses deux couplages :
Figure 4 : Couplage d’un moteur AST

Dans le cas du moteur asynchrone, sa vitesse est toujours inférieure d’une valeur de quelque
% désignée par le glissement. Exemple : Ns=1500 tr/min → Vitesse moteur asynchrone 1450
tr/min. G=(Ns-Nr)/Ns=[(1500-1450)/1500]*100=3.33%.
Avec : - G : le glissement en %. - Ns : vitesse de synchronisme (tr/min). - Nr : vitesse de
rotation du rotor (tr/min).
Le Rotor à cage d’écureuil (rotor en court-circuit) :
Rotor à simple cage :
Des encoches ou « trous » sont répartis à la périphérie. C’est dans ces encoches que l’on
placera des barres en cuivre servant de conducteurs. Ces conducteurs sont court-circuités à
chaque extrémité par une couronne en cuivre l’ensemble formant une cage d’écureuil. Ces
moteurs ont un couple de démarrage relativement faible.

Rotor à double cage :

Ce rotor comporte 2 cages, l’une extérieure assez résistante l’autre intérieure de


résistance plus faible. Au début du démarrage, le flux étant de fréquence élevée, les courants
induits sont dans la cage intérieure.
Le rotor bobiné (rotor à bagues) :

15
C’est un cylindre constitué de tôles empilées solidaire de l’arbre du moteur, les encoches
sont percées dans ses tôles. Près de la surface de ce cylindre, des conducteurs passent dans ses
encoches est sont réunis à une de leur extrémité en court-circuit, l’autre extrémité est raccordée
à 3 bagues permettant une liaison avec un circuit fixe (des résistance). Les pôles du rotor sont
en même nombre que le stator. Sur les bagues viennent frotter des balais raccordés au dispositif
de démarrage. Ces moteurs ont un couple de démarrage s’élevant jusqu’à 2.5 Cn, et le courant
de démarrage est sensiblement égal à celui du couple.
Vitesse :
Dans les alternateurs, les enroulements statoriques sont soumis à l’influence des pôles «
NORD » et « SUD » qui en se déplaçant, induit la force électromotrice alternative caractérisée
par sa fréquence et sa tension. La fréquence est liée à la vitesse et au nombre de paires de pôles
par la relation F=P.Ns avec F : Fréquence en hertz (Hz), P : Nombre de paires de pôles et Ns :
Vitesse de synchronisme (tr/s) Pour la fréquence de 50 Hz, les vitesses de synchronisme sont
données dans le tableau suivant :

Moteur à N°paire de En 50Hz Vitesse (tr/s) Vitesse


pôle (tr/min)
2 pôles 1 50 50 3000
4 pôles 2 50 25 1500
6 pôles 3 50 16.66 1000
8 pôles 4 50 12.5 750
10 pôles 5 50 10 600

Tableau 1 : Les vitesses de synchronismes

16
Machines à courant continu :
 Introduction
Les machines à courant continu sont des dispositifs électromécaniques fondamentaux, utilisés
depuis longtemps dans divers domaines industriels. Elles fonctionnent grâce à un système de
commutation et à la création d'un champ magnétique constant. Ces machines convertissent
l'énergie électrique en énergie mécanique de manière efficace et contrôlable. Leur conception
polyvalente et leur capacité à fournir un couple constant en font des choix privilégiés dans des
applications telles que les systèmes de propulsion, les générateurs, les ascenseurs, et bien
d'autres. Cette introduction met en lumière leur fonctionnement, leur application et leur
importance dans le monde moderne.

 Machine à courant continu dans le domaine industriel :


Dans l'industrie, les machines à courant continu sont largement utilisées pour plusieurs
applications :

• Commande de Vitesse : Les moteurs à courant continu sont souvent utilisés dans les
applications nécessitant un contrôle précis de la vitesse, comme les convoyeurs, les
machines-outils et les appareils de levage.

• Applications de Traction: Dans les systèmes de transport, tels que les trains, les
tramways et les métros, les moteurs à courant continu sont utilisés pour leur capacité à
fournir un couple élevé à des vitesses variables.

17
• Générateurs : Ces machines peuvent également fonctionner comme des générateurs,
convertissant l'énergie mécanique en énergie électrique, utilisés par exemple dans les
éoliennes pour produire de l'électricité.

• Applications Industrielles Générales : Les moteurs à courant continu sont présents


dans diverses industries pour des tâches variées telles que les convoyeurs, les pompes,
les compresseurs et autres dispositifs nécessitant un contrôle de vitesse et de couple
précis.

Ces exemples démontrent la polyvalence des machines à courant continu dans l'industrie,
offrant des solutions efficaces pour une variété d'applications nécessitant un contrôle précis et
une grande fiabilité.

LEs composantes de la machine à courant continu :


• Rotor : Le rotor est la partie tournante de la machine. Il contient les enroulements,
généralement en cuivre, qui génèrent le champ magnétique.

• Stator : Le stator est la partie fixe autour du rotor. Il produit un champ magnétique
constant ou à excitation séparée pour interagir avec le rotor.

• Collecteur et Balais : Ces composants assurent le transfert du courant électrique au


rotor. Le collecteur, associé aux balais, permet la connexion électrique avec les
enroulements du rotor tout en permettant leur rotation.

• Enroulements : Les enroulements sont des fils de cuivre ou d'autres conducteurs


enroulés autour du rotor ou du stator pour créer les champs magnétiques nécessaires.

• Bobinages : Les bobinages sont des groupes d'enroulements utilisés pour créer
différents types de circuits électriques, tels que ceux pour le rotor et le stator.

• Boîtier : Le boîtier, généralement en acier ou en fonte, protège les composants internes


de la machine et offre une structure solide pour l'ensemble.

18
Les machines à courant continu (MCC) présentent plusieurs avantages et inconvénients :

 Avantages :

• Contrôle de vitesse : Les MCC offrent un excellent contrôle de la vitesse et du couple,


ce qui les rend adaptés aux applications nécessitant des variations de vitesse fréquentes
et précises.

• Démarrage en douceur : Ils permettent un démarrage en douceur et peuvent fournir un


couple élevé dès le démarrage, réduisant ainsi l'usure mécanique.

• Facilité de contrôle :Leur contrôle est relativement simple, notamment avec l'utilisation
de régulateurs de vitesse et de convertisseurs électroniques.

• Efficacité :Les MCC sont connus pour leur efficacité énergétique élevée à des vitesses
variables.

 Inconvénients :

• Entretien : Ils peuvent nécessiter un entretien régulier en raison des balais et du


collecteur, qui peuvent s'user avec le temps.

• Complexité mécanique : Le collecteur et les balais ajoutent de la complexité


mécanique, ce qui peut entraîner des problèmes de maintenance et d'usure.

19
• Coût initial : Ils peuvent être plus coûteux à l'achat et à l'installation que certains autres
types de moteurs.

• Possibilité de scintillement : Les MCC peuvent générer un léger scintillement


électrique, surtout à basse vitesse, ce qui peut nécessiter des précautions dans certaines
applications sensibles.

Malgré ces inconvénients, les machines à courant continu restent populaires pour leur
adaptabilité et leur capacité à fournir un contrôle précis dans de nombreuses applications
industrielles et commerciales.

20
Partie calculs et synthèses
Partie 1 : Essai à vide
Dans la première étape, nous avons débuté par mesurer la résistance du stator d'un moteur à
l'aide d'un ohmmètre, obtenant une valeur de 1,2 ohms. Ensuite, nous avons procédé à un essai
à vide en couplant le moteur en configuration étoile et en le connectant au réseau. Pour surveiller
les paramètres électriques, un ampèremètre a été ajouté en série, tandis qu'un voltmètre a été
placé en parallèle.

Nous avons ensuite modulé la tension U et observé la valeur du courant Iv à travers


l'ampèremètre. Ensuite, nous avons calculé les pertes joules statoriques (Pjs) en utilisant la
relation suivante : Pjs = 3 * r * Iv^2. Les résultats de ces calculs sont présentés dans le tableau
ci-dessous :
U (V) I (A) Pjs (W)
180 1.58 10.75
220 1.76 13.60
260 2.38 24
300 2.66 30.7
340 3.4 48.5
380 4.5 85.01

Dans la deuxième phase de l'expérience, nous avons connecté un moteur triphasé et un moteur
synchrone triphasé, les reliant par un arbre commun. Initialement, le stator du moteur triphasé
a été couplé en configuration triangle et connecté au réseau électrique pour l'alimentation.
Ensuite, le stator de la machine synchrone a été couplé, et l'induit a été connecté à une source
d'alimentation continue, accompagné d'un ampèremètre en série. Pour mesurer la tension E,
équivalente à U, un voltmètre a été ajouté entre deux bornes d'une résistance du stator.

On varie la valeur de Ie et voir la valeur de E, les résultats son représenter dans le tableau ci-
dessous :
Ie (A) 0.4 0.8 1.2 1.6 2 2.4 2.8 3
E (V) 55 108 157 180 202 219 230 236

21
Outillage utilisé :

Wattmètre

Multimètre

22
Machine à courant continu

Alimentation

Machine synchrone

23
Conclusion :

Le TP sur les machines synchrones et asynchrones a fourni une compréhension approfondie des
caractéristiques de ces moteurs. En explorant les configurations de couplage et en mesurant les
variations de tension et de courant, nous avons discerné les différences fondamentales entre les
deux types de machines. Ces expériences ont enrichi notre compréhension des applications et
des performances des moteurs électriques, offrant des perspectives significatives pour leur
utilisation dans divers contextes industriels.

24

Vous aimerez peut-être aussi