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MEMOIRE DE LICENCE
DOMAINE : Sciences et Technologies
FILIERE : Électrotechnique
Option : Electrotechnique
Thème
Jury de soutenance :
SOMMAIRE
-CHAPITRE 1-
1. introduction ……………………………………………………………..01
11.Conclusion…………………………………………………………………......24
-CHAPITRE 2-
Introduction ………………………………………………………………………26
1.Les convertisseurs statiques…………………………………………….26
1.1 Les différents types de convertisseurs statiques……………26
5. Conclusion……………………………………………………………………….36
Introduction générale
L’industrie au sens le plus large du terme, et les transports ont de plus en plus
besoin de système à vitesse variable douée de souplesse et de précision. Pour
cette raison Les machines électriques sont utilisées dans un très grand nombre de
procédés industriels notamment la fabrication, la traction électrique (trains,
tramways, véhicules électriques) et la génération d’énergie. En fonction de ces
applications, les moteurs à courant continu (MCC) sont de divers types et les
exigences sont déverses. Par conséquent, ces moteurs doivent répondre de
manière efficace à des variations de consignes (vitesse, position, couple) et cela,
dans une large gamme de variations du point de fonctionnement.
Le réglage de la vitesse de ces moteurs demeure cependant difficile quand on
dispose d’une tension fixe. C’est pourquoi on est amené à les alimenter par des
variateurs de tension (comme les convertisseurs statiques). Actuellement ces
variateurs de vitesse (comme l’hacheur série) sont des dispositifs à interrupteur
électroniques (des composants à semi-conducteur comme les diodes et les
IGBT). L’objectif de notre travail est l’étude d’un hacheur série et un moteur à
courant continu.
1
Chapitre 1 :
Etude du moteur à
courant continu
2
1. Introduction :
Les moteurs à courant continu sont très utilisés dans les systèmes automatiques
qui nécessitent une variation précise de la vitesse de rotation.
Dans ce chapitre, on a présenté la constitution de moteur à courant continu et
leur principe de fonctionnement .il s’agit d’établir les différents typesdu moteur
à courant continu. Ensuit nous donnerons les avantages et les inconvénients.
F = B. I. L. sin α (I.1)
3
Fig.1 Principe de fonctionnement d’un moteur à courant cont
continu
Tous les moteurs électriques sont basés sur le principe physique du couplage,
magnétique entre deux champs magnétiques. La transformation de l'énergie
électrique en énergie mécanique s'opère travers ce couplage magnétique ou
interaction magnétique. De ce principe il découle que tout moteur comporte
deux circuits magnétiques, appelés stator (partie fixe) et rotor (partie mobile)
Dans le cas du moteur à courant continu le stator, aussi appelé inducteur, cr crée
un champ magnétique.
Le rotor aussi appelé induit, est alimenté par un courant continu.
4
3.1. La partie fixe stator (inducteur) :
5
Fig.4Composition de l'induit.
6
3.4. Plaque signalétique du moteur :
La plaque signalétique d’un moteur donne de précieux renseignements, ils
concernent le fonctionnement le mieux approprié, c’est-à-dire celui qui permet
un très bon rendement, pas forcément le plus élevé, mais qui assure une très
bonne longévité de la machine. Les valeurs mentionnées pour l'induit, sont
appelées les valeurs nominales, elles ne doivent pas être dépassées de plus de
1,25 fois, elles se décomposent ainsi :
7
4. Les différents types de moteurs à courant continu :
4.1. Moteur à excitation séparée :
Fig.7
7 Schéma de moteur à excitation indépendante
8
4.3.Moteur à excitation série :
9
Fig. 11 Schéma électrique équivalant
Cem= KɸI
Le couple utile :
Cu=Cem-Cpert
10
6. Caractéristiques d’un moteur à courant continu :
Caractéristique de vitesse ω=(I) :
C’est l’équation d’une droite de pente négative.la vitesse varier peu avec la
charge
11
Résumé de caractéristiques :
La vitesse varie peu avec la charge. Celle-ci
Celle ci dépend par contre de la tension
d’alimentation de l’induit U et du courant d’excitation Iex.
Dans les quadrants Q1et Q2, la puissance est positive (ui>o) : c’est le
fonctionnement normal en moteur, la machine fournie un couple moteur (le
sens de rotation du moteur change entre Q1 et Q3).
Dans les quadrants Q2et Q4, la puissance est négative : fonctionnement en
générateur, la machine fournie un couple de freinage : la machine fournie de
l'énergie au réseau ou au récepteur.
Il est donc possible de récupérer l'énergie mécanique lors du freinage si le
système d'alimentation est réversible.
−
=
C=K. Φ. I
12
De même permet de dire que le courant circulant dans l'induit est l'image du
couple.
13
Pabs = U.IPu = Cu*ω
Pem = U.I – R.I²
Pj = R.I²
Rendement :
Le rendement est le rapport entre la puissance mécanique utile et la puissance
électrique absorbée par l'induit, d’où
d’ :
ɳ=
14
(Ce = K.. I) la solution consiste à faire en sorte que durant le démarrage le flux
soit maximale et que la tension U aux bornes de l'induit soit suffisamment
réduite pour que le curant dans l'induit soit supportable. La réduction de la
tension aux bornes du moteur s'effectue généralement au moyen d'un rhéostat dit
de démarrage qui est mis en série avec l'induit pour provoquer une chute de
tension durant le démarrage. Pendant le fonctionnement normal le circuit est
éliminé.
E=0
E = U - R1.Id = 0 U = R1.Id Id = U / R1
On déduit donc ainsi R1est la valeur du rhéostat de démarrage à placer en série
avec l'induit.
15
caractéristique, puis la vitesse commence à augmenter suivant la droit (3-4) au
point 4 en ferme le contact C2 , le moteur passe à la caractéristique suivant (5-6)
après la fermeture du contact C3le moteur passe à la caractéristique naturelle et
en obtient la vitesse nominale qui correspond à la charge nominale : fig.17
Fig. 17 f(i)=ω
16
9.1. Réglage de la vitesse d’un moteur à courant continu :
Pour qu’on puisse régler la vitesse du moteur à courant continu on doit tout
d’abord connaître les relations de la F.e.m et de la vitesse.
En application la 2eme loi de « Kirchhoff » au circuit d’induit (fig.18) on aura
les relations suivantes :
Fig. 18
U R I
a a
K K
C = KФI
U R aC
(I.4)
K K 2
Avec :
ω: vitesse de rotation du moteur (rad/s)
U : tension aux bornes de l’induit.
Ф: le flux magnétique (weber)
Ia : le courant total dans l’enroulement d’induit.
17
9.2. Différentes modes de réglage de la vitesse d’un moteur à
courant continu :
Fig. 19f(c)=ω
Si l’on applique maintenant des tensions de plus en plus faible (U2 <U1<Un),
on obtient une famille de caractéristiques parallèles. Ce mode de réglage qui
permet de réduire de la vitesse d’un groupe moteur-machine
moteur machine entraîné est
excellent, d’une part du point de vue technique, car les caractéristiques ne sont
pas déformées (elles conservent leur allures shunt), d’autre part du point de vue
économique, car aucune
une énergie n’étant gaspillée dans le rhéostat, le rendement
demeure élevé à toutes les vitesses.
18
2.2 Réglage rhéostatique :
La tension et le flux étant fixés à leur valeur nominale, on peut réduire la vitesse
en augmentant la résistance de l’induit avec un rhéostat Rh branché en série
avec l’induit (fig. « 20 »).
Fig. 20
U Ra Rh I a
K
Avec
C = KФIa
U
Pour c =0, I=0, (vitesse de marche à vide idéal).
KI a
U
Pour = 0, I a
Ra Rh
19
De plus, le réglage est mauvais sur le plan économique, car la consommation de
l’énergie dans le rhéostat est d’autre plus importante que la chute de vitesse
réclamée soit plus dans le rhéostat est d’autant plus importante que la chute de
vitesse réclamée soit plus élevée. C’est ainsi qu’à la demi-vitesse, on consomme
autant d’énergie dans le rhéostat que dans le moteur.
Fig. 21
Il est important de noter qu’un moteur doit tout absorber au réseau un courant
important pendant son démarrage pour lui permettre de porter à la vitesse
nominale toutes les masses qui sont initialement au repos.
Dans ces conditions, en vertu de la réaction du couple (C= KФI), on a toujours
intérêt à appliquer le flux maximal lors du démarrage. Ensuite, dès que la vitesse
nominale sera atteinte, il sera possible de réduire le flux si on le soin d’insérer
dans le circuit de l’inducteur un rhéostat qui en court-circuit pendent le
démarrage.
20
Fig. 22
Le réglage est donc bon du point de vue technique et également de point de vue
économique, car la puissance absorbée, le rendement du moteur ne sera pas
modifié, toutefois, il y’a lieu de faire les remarques suivantes :
21
mécaniques, mais ceux-ci sont généralement complexes et les organes de
freinage (patins) s'usent rapidement.
C'est pourquoi, on préfère utilise une solution électrique qui consiste à
transformer en énergie électrique l'énergie cinétique du moteur et de la machine
entraînée. Le moteur étant alors transforme en génératrice, le couple
électromagnétique de la machine et le couple résistant de freinage.
Suivant la façon on utilise l'énergie électrique de freinage, on distingue les
trois types de freinage suivant :
22
10.2 Freinage à contre-courant
Le freinage rhéostatique à l'inconvénient, de ne pas être assez efficace pour les
applications (engins de lavage…) qui nécessitent parfois un arrêt brutal du
déplacement de la charge.
Dans ce cas, on lui préfère le freinage à contre-courant(fig.24). Il consiste à
reverser le courant dans l'induit, en croisant les deux bornes de son alimentation,
tout en maintenant le sens de courant dans l'inducteur
Une telle opération ne peut se faire que si l'on insère un rhéostat Rh dans le
circuit du réseau, l'énergie globale fournie étant dissipée dans le rhéostat.
On a:
I = E / Ra + RhavecC = K.. I
23
10.3 Freinage par récupération d'énergie :
Ce procédé consiste à transforme la F.E.M E du moteur en F.E.M de la
génératrice et doit être supérieure à la tension d'alimentation.
EG U
EmEG
U Em
Ia
Ra Rh
Avec :
C = K.. I
11. Conclusion :
La machine à courant continu a été durant de nombreuses années l’actionneur
principalement utilisé dans les applications à vitesse variable.
En effet, comme cela a été mis en évidence, le contrôle de la vi vitesse de rotation
peut être aisément réalisé par action sur laf.e.md’induit
la d’induit de la machine << en
grandeur permanente, donc moyenne >>. Sur un autre plan, on peut agir sur le
flux inducteur qui est réglé par le courant dans l’inducteur << appelée aussi
courant d’excitation >>.
24
Chapitre 2 :
Hacheur
25
Introduction :
Entre l’électrotechnique et l’électronique c’est développé une nouvelle
technique, l’électronique de puissance, appelé aussi électronique des courant fort
dans la principale fonction et d’adapter la forme de l’énergie (alternative ou
continu) a fournée par le réseau électrique industrielle au besoin de récepteur.
Les convertisseurs statiques de puissance assurant cette transformation d’énergie
avec un exilant rendement.
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De là on peut déduire qu’il existe quatre types de convertisseurs statiques :
Convertisseur alternatif – continu : Redresseur.
Convertisseur continu – alternatif : Onduleur.
Convertisseur alternatif – alternatif : Gradateur.
Convertisseur continu – continu : Hacheur.
Les redresseurs :
Sont des dispositifs permettent à partir d'un ensemble de tension alternatives
d’obtenir une tension continue ou redressée
Les gradateurs :
Un gradateur est un dispositif de l'électronique de puissance destiné à modifier
un signal électrique dans le but de faire varier sa tension efficace de modifier
ainsi la puissance dans la charge. Cette diapositive est utilisée sur des tensions
alternativess souvent sinusoïdales, c’est un convertisseur direct alternative
alternative-
alternative
27
Leur application : production des vitesses variables en alternatif (levage,
machine, outil).
Les onduleurs :
Les onduleurs sont des convertisseurs statique contenus alternative permettent de
fabrique une source de tension alternatif à partir d'une source de tension continue
2-Convertisseur
Convertisseur continu-continu
continu continu (HACHEUR) :
2-1-Introduction :
Le procédé le plus simple pour transformer une tension continue de valeur fixe,
en une tension continue réglable est le montage potentiomètre.
Malheureusement, ce montage ne permet pas de commander un moteur à
courant continu pour de nombreuses raisons (puissance
puissance délivrée faible, mouvais
rendement, …etc.),
etc.), c’est pourquoi on fait appel à un système électronique que
l’on appel HACHEUR.
2-2-Définition
Définition et symbole :
28
Fig.5 Hacheur
2-3-Principe de fonctionnement
onnement :
Le fonctionnement d’un hacheur est basé sur l’ouverture et la fermeture cyclique
d’un interrupteur statique placé entre la source d’énergie et la charge.
3-différents
différents types de l’hacheur :
Hacheur série
Hacheur parallèle
Hacheur réversible en tension
Hacheur réversible en courant
Hacheur réversible en pont (en courant et en tension)
Selon notre étude est basé sur le hacheur série et le hacheur réversible en tension
3-1-L’hacheur
L’hacheur série ou dévolteur :
Le générateur est une source de tension parfaite
parfaite de F.E.M (E) unidirectionnelle
en courant .Le récepteur qui compte tenu de la nature du générateur, doit avoir
la nature d’une source de courant et lui-même
lui même unidirectionnel en tension et en
courant Fig." 6".
29
Dans ce schéma le transistor commandé est placé en série dans la liaison de la
source au récepteur, il permet de réduire la façon continue la tension moyenne
Umoy appliquée à celui-ci :
Charge R, L :
Si :
1
T est la période du fonctionnement de l’hacheur (ƒ = sa fréquence)
T
α T c’est l’intervalle de fermeture de TC
α : rapport cyclique 0 ≤ α ≤ 1
R, L le récepteur passif.
Pour 0 ≤ t ≤ αT TC conduit.
ih = i (t), i (D) = 0
iD : courant de la diode.
ih : courant du hacheur.
i (t) : courant de la charge.
di di E
E –Ri + L = 0 E = Ri + L i = + A e t/
dt dt R
L
Avec = (constante de temps).
R
On détermine la constante d’intégration d’après les conditions initiales de cette
étape
à t = 0 , i (0) = I min (valeur minimale).
E E
I min = + A A = I min -
R R
E E
D’où i = + (I min - ) e –t/ ……………… (1)
R R
E E
à T = αT i (αT) = I max = (Imin - ) e – αT/ ……………(1)’
R R
Pour : αT ≤ t ≤ T TC ouvert, D conduit.
di
U = 0 = Ri + L i = B e – αT/
dt
30
On détermine « B » d’après les conditions initiales :
à t = αT,i (αT) = Imax = B e – αT/
B= Imax e – αT/
i = Imax e (αT – t)/ ……………………………………………(2)
ih= 0, iD = i = Imax e (αT – t)/
A la fin de cette étape :
àt=T i (t) = Imin
Imin = Imax e (αT – t)/ …………………………………………..(2)’
En remplaçant (2)’ dans (1)’ :
E 1 e T /
Imax = En remplaçant dans (2)’ :
R 1 e T /
E T / eT / 1
Imin= R e
T /
1 e
U moy E
T
1
I moy idt
T0
T T T
1 di 1 1 di
E Ri L dt R idt L dt
T 0
dt T 0
T 0
dt
31
i (T )
1
E R I moy dt
T 0
L i (T ) L
E R I moy (i ) 0 R I moy ( I min I min )
T T
E
D’où I moy
R
T (1 )
En finissant l’approximation e–x = 1 – x, K0 =
2
Pour déterminer les ondulations de courant il faut :
L
1- Augmenter = en rajoutant une inductance de lissage en série avec le
R
récepteur
2- Diminuer les périodes de fonctionnement du hacheur (T).
3- Augmenter le rapport cyclique α c.à.d. augmenté les intervalles de
conduction du TC
Le courant ih :
0≤t≤αT
E E
ih = i ih = ( I min )e t /
R R
αT ≤ t ≤T : ih = 0
Le courant iD :
0 ≤ t ≤ α T : iD = 0, αT ≤ t ≤ T : iD = i = Imax e (α – t)T/
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Fig. 7
Résumé :
L’hacheur série à l’avantage de transférer de l’énergie d’une source à courant
continu, haut tension à une charge fonctionnant à base tension sans encourir des
pertes, il est assimilable à un transformateur dont le rapport de transformation
est égal au rapport
port cyclique α. En pratique la charge est typiquement un moteur
à courant dont l’induction L représente les enroulements et E est la force contre
électromotrice de l’induit.
Dans cet hacheur l'interrupteur commande est placé en parallèle avec la charge,
la tension moyenne de sortie est supérieure à la tension d'entrer.
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On arrive aux formes d’ondes de la Figure suivante :
Umoy(1)E
34
La valeur moyenne de la tension Us est :
U moy (2 1) E
U moy E
3.5 Hacheur réversible en pont :
U moy (2 1) E
35
5/Conclusion :
L’hacheur est un convertisseur continue-continu, dont les grandeurs de sortie
dépendent essentiellement du fonctionnement de l’interrupteur statique, en
pratique cet interrupteur est un semi-conducteur command able.
L’hacheur est un moyen simple pour réaliser un réglage de vitesse des machines
à courant continu par variation de la tension à sa sortie.
36
Conclusion Générale :
37
Bibliographies :
38