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‫وزارة اﻟﺘﻌﻠﻴﻢ اﻟﻌﺎﻟﻲ واﻟﺒﺤﺚ اﻟﻌﻠﻤﻲ‬

UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR-ANNABA


BADJI MOKHTAR– ANNABAUNIVERSITY
- ‫ﺟﺎﻣﻌﺔ ﺑﺎﺟﻲ ﻣﺨﺘﺎر –ﻋﻨﺎﺑﺔ‬

FACULTE : Sciences de l’Ingéniorat


DEPARTEMENT : Électrotechnique

MEMOIRE DE LICENCE
DOMAINE : Sciences et Technologies
FILIERE : Électrotechnique
Option : Electrotechnique
Thème

Commande d’un moteur à courant


continu par un Hacheur
Présentés par : Dirigé par :
Lakehal Mohamed Islam Dr Zerzouri.N
ZougabNoaamen

Jury de soutenance :

BenSiAli Nadia Président MCA Université d’Annaba


Zerzouri Nora Rapporteur MCB Université d’Annaba

Promotion : Juin 2021


Année Universitaire : 2020/2021
Année Universitaire : 2020/2021

SOMMAIRE
-CHAPITRE 1-
1. introduction ……………………………………………………………..01

2. Principe de fonctionnement d'un M.C.C…………………….03

3. Constitution de moteur à courant continu………………...04


3.1 La partie fixe stator (inducteur) …………………………05
3.2 La partie mobile rotor (induit) …………………………..05
3.3 Balais et porte balais ………………………………………...06
3.4 Plaque signalétique du moteur .............................07
4. Les différents types de moteurs à courant continu……..08
4.1 Moteur à excitation séparée ……………………………….08
4.2 Excitation dérivation ou shunt ……………………………..08
4.3Moteur à excitation série ……………………………………...08
4.4Moteur à excitation composée ……………………………..09

5.Les relations fondamentales……………………………………….09

6.Caractéristiques d’un moteur à courant continu….……..11


7. Bilan des puissances…………………………………………………………13
8. Mode de démarrage d’un moteur à courant continu….14

8.1 Démarrage direct ………………………………………………….………14


8.2 Rhéostat de démarrage ………………………………………….…….15
9. réglage de la vitesse d’un moteur à courant continu…......16
9.1. Réglage de la vitesse d’un moteur à courant continu…...17
9.2 Différentes modes de réglage de la vitesse d’un moteur à
courant continu ……………………………………………………………….………18

10. freinage d’un moteur à courant continu………………………….21


10.1 Freinage rhéostatique……………………………………………..….…22
10.2 Freinage à contre courant..................................................23
10.3 Freinage par récupération d'énergie …………………………….24

11.Conclusion…………………………………………………………………......24

-CHAPITRE 2-
Introduction ………………………………………………………………………26
1.Les convertisseurs statiques…………………………………………….26
1.1 Les différents types de convertisseurs statiques……………26

2.Convertisseur continu-continu (HACHEUR)…… ……………...28


2.1 Définition et symbole…………………………………………………..28
2.2 Principe de fonctionnement…………………………………………28

3.Différents types de l’hacheur………………………………………….29

3.1 Hacheur série ou dévolteur…………………………………………..29


3.2Hacheur parallèle (élévateur de tension)……………………….33
3.3Hacheur réversible en tension………………………………………..34
3.4Hacheur réversible en courant………………………………………..35
3.5Hacheur réversible en pont…………………………………………….35

5. Conclusion……………………………………………………………………….36
Introduction générale
L’industrie au sens le plus large du terme, et les transports ont de plus en plus
besoin de système à vitesse variable douée de souplesse et de précision. Pour
cette raison Les machines électriques sont utilisées dans un très grand nombre de
procédés industriels notamment la fabrication, la traction électrique (trains,
tramways, véhicules électriques) et la génération d’énergie. En fonction de ces
applications, les moteurs à courant continu (MCC) sont de divers types et les
exigences sont déverses. Par conséquent, ces moteurs doivent répondre de
manière efficace à des variations de consignes (vitesse, position, couple) et cela,
dans une large gamme de variations du point de fonctionnement.
Le réglage de la vitesse de ces moteurs demeure cependant difficile quand on
dispose d’une tension fixe. C’est pourquoi on est amené à les alimenter par des
variateurs de tension (comme les convertisseurs statiques). Actuellement ces
variateurs de vitesse (comme l’hacheur série) sont des dispositifs à interrupteur
électroniques (des composants à semi-conducteur comme les diodes et les
IGBT). L’objectif de notre travail est l’étude d’un hacheur série et un moteur à
courant continu.

1
Chapitre 1 :
Etude du moteur à
courant continu

2
1. Introduction :

Les moteurs à courant continu sont très utilisés dans les systèmes automatiques
qui nécessitent une variation précise de la vitesse de rotation.
Dans ce chapitre, on a présenté la constitution de moteur à courant continu et
leur principe de fonctionnement .il s’agit d’établir les différents typesdu moteur
à courant continu. Ensuit nous donnerons les avantages et les inconvénients.

2. Principe de fonctionnement d'un M.C.C :

2.1 Principe de fonctionnement en moteur

Le fonctionnement du moteur à courant continu est basé sur le principe


des forces de Laplace : Un conducteur de longueur (L), placé dans un
champ magnétique et parcouru par un courant, est soumis à une force
électromagnétique. Le champ créé par l’inducteur agit sur les conducteurs
de l’induit : Chacun des (N) conducteurs de longueurs (L) placé dans le
champ (B) et parcouru par un courant (I) est le siège d’une force
électromagnétique perpendiculaire au conducteur :

F = B. I. L. sin α (I.1)

Ces forces de Laplace exercent un couple proportionnel à l’intensité (I) et


au flux (Φ) sur le rotor. Le moteur se met à tourner à une vitesse
proportionnelle à la tension d’alimentation (V) et, inversement
proportionnelle au flux (Φ). Au passage de tout conducteur de l’induit sur
la ligne neutre, le courant qui le traverse change de sens grâce au
collecteur. Le moteur conserve le même sens de rotation. Pour inverser le
sens de rotation du moteur, il convient d’inverser le sens du champ produit
par l’inducteur par rapport au sens du courant circulant dans l’induit :

• Soit on inverse la polarité de la tension d’alimentation de l’induit.


• Soit on inverse la polarité d’alimentation du circuit d’excitation.

3
Fig.1 Principe de fonctionnement d’un moteur à courant cont
continu

3. Constitution de moteur à courant continu :

Tous les moteurs électriques sont basés sur le principe physique du couplage,
magnétique entre deux champs magnétiques. La transformation de l'énergie
électrique en énergie mécanique s'opère travers ce couplage magnétique ou
interaction magnétique. De ce principe il découle que tout moteur comporte
deux circuits magnétiques, appelés stator (partie fixe) et rotor (partie mobile)
Dans le cas du moteur à courant continu le stator, aussi appelé inducteur, cr crée
un champ magnétique.
Le rotor aussi appelé induit, est alimenté par un courant continu.

Fig.2Constitution d’un MCC avec une charge

4
3.1. La partie fixe stator (inducteur) :

Le stator est constitué de la carcasse du moteur et du circuit magnétique


proprement dit. Un circuit magnétique est constitué d'une structure
ferromagnétique qui canalise le flux magnétique, créé par une source de champ
magnétique : aimant permanent ou électroaimant.
éle
Le circuit magnétique du stator créé le champ magnétique appelé champ
inducteur
L'inducteur magnétise le moteur en créant un flux magnétique Φ dans
l'entrefer.
L’entrefer est l'espace entre les pôles du stator et le rotor.
Le flux magnétique est maximal au niveau des pôles magnétique.

Fig. 3 Composition de l’inducteur

3.2. La partie mobile rotor (induit) :


Composé d'un châssis métallique comprenant un certain nombre d’encoches,
sur lesquelles sont placés un certain nombre de bobinages

5
Fig.4Composition de l'induit.

3.3. Balais et porte balais :

Fig.5 Composition des Balais et porte balais

6
3.4. Plaque signalétique du moteur :
La plaque signalétique d’un moteur donne de précieux renseignements, ils
concernent le fonctionnement le mieux approprié, c’est-à-dire celui qui permet
un très bon rendement, pas forcément le plus élevé, mais qui assure une très
bonne longévité de la machine. Les valeurs mentionnées pour l'induit, sont
appelées les valeurs nominales, elles ne doivent pas être dépassées de plus de
1,25 fois, elles se décomposent ainsi :

-U Tension nominale à appliquer aux bornes de l'induit

-I Intensité nominale du courant dans l'induit

-n Fréquence de rotation nominale du rotor

-Pu Puissance utile nominale, d’origine mécanique délivrée par le moteur

Fig.6 Exemple d’une plaque signalétique

7
4. Les différents types de moteurs à courant continu :
4.1. Moteur à excitation séparée :

Le moteur à excitation indépendante est raccordé à une alimentation à courant


continu séparée. Par conséquent, le courant qui alimente l'inducteur est
indépendant de celui qui alimente l'induit.

Fig.7
7 Schéma de moteur à excitation indépendante

4.2. Excitation dérivation ou shunt :

La même source d'alimentation alimente l'induit et l'inducteur. L’inducteur est


mis en parallèle avec l'induit.
Ce mode d'excitation offre à l'utilisateur une fréquence de rotation pratiquement
indépendante de la charge et qui peut démarrer à vide.

Fig. 8 Schéma de moteur Excitation dérivation ou shunt

8
4.3.Moteur à excitation série :

L'induit et l'inducteur sont alimentés par la même source de tension. Ce type de


moteur présente un très fort couple au démarrage, il reste encore utilisé dans
certaines applications de traction électrique.

Fig. 9 Schéma de moteur à excitation série

4.4. Moteur à excitation composée

Le moteur à excitation composé, est raccordé à avec deux excitations


excitations, excitation
série et excitation shunt en même temps.

Fig. 10 Schéma de moteur à excitation composée

5. Les relations fondamentales :


On s’intéresse au moteur à excitation indépendante :

9
Fig. 11 Schéma électrique équivalant

E = P/a. ω.n.  = K..ω (I.2)


U = E + Ra.Ia(I.3)
On remplace (I.3) dans (I.3
I.3)
U = K..ω + RaIa

U : la tension d’alimentation Ra : résistance d'induit


Ia : courant de l'induit K : un coefficient constant
: Le flux d'inducteur P : nombre paire de pôles
ω: vitesse angulaire 2a : nombre de voix de l'enroulement
d'induit
n : nombre de brins actifs E : force électromotrice de moteur
Le couple électromagnétique est donné par :

Cem= KɸI

Le couple utile :

Cu=Cem-Cpert

10
6. Caractéristiques d’un moteur à courant continu :
Caractéristique de vitesse ω=(I) :

Fig. 12 caractéristique de vitesse

C’est l’équation d’une droite de pente négative.la vitesse varier peu avec la
charge

Caractéristique du couple utile Cu(I)

Le couple utile est approximativement proportionnel au courant I car le couple


de pertes est constant.

Fig. 13 Caractéristique du couple utile

Caractéristique mécanique Cu(ω)


Cu( :

Elle s’obtient par élimination graphique de I entre les deux caractéristiques


précédentes.

Fig.14 Caractéristique mécanique

11
Résumé de caractéristiques :
La vitesse varie peu avec la charge. Celle-ci
Celle ci dépend par contre de la tension
d’alimentation de l’induit U et du courant d’excitation Iex.

Fonctionnement dans les 4 quadrants :

Dans les quadrants Q1et Q2, la puissance est positive (ui>o) : c’est le
fonctionnement normal en moteur, la machine fournie un couple moteur (le
sens de rotation du moteur change entre Q1 et Q3).
Dans les quadrants Q2et Q4, la puissance est négative : fonctionnement en
générateur, la machine fournie un couple de freinage : la machine fournie de
l'énergie au réseau ou au récepteur.
Il est donc possible de récupérer l'énergie mécanique lors du freinage si le
système d'alimentation est réversible.


=

Si on néglige R1 on peut dire que la vitesse ω est l'image de la tension U

C=K. Φ. I

12
De même permet de dire que le courant circulant dans l'induit est l'image du
couple.

7. Bilan des puissances :


Le bilan des puissances décline toutes les puissances absorbées d'origine
mécanique jusqu'à la puissance utile de nature électrique.

-On peut décomposer en :

Fig. 15 Bilan de puissance

13
Pabs = U.IPu = Cu*ω
Pem = U.I – R.I²
Pj = R.I²

-Les différentes pertes :

Rendement :
Le rendement est le rapport entre la puissance mécanique utile et la puissance
électrique absorbée par l'induit, d’où
d’ :

ɳ=

8. Mode dedémarrage d’un moteur à courant continu :

8.1 Démarrage direct :


Le démarrage d'un moteur à courant continu pose un problème de couple et
un problème de courant. Comme le moment est proportionnel aux flux et au
Courant.

14
(Ce = K.. I) la solution consiste à faire en sorte que durant le démarrage le flux
soit maximale et que la tension U aux bornes de l'induit soit suffisamment
réduite pour que le curant dans l'induit soit supportable. La réduction de la
tension aux bornes du moteur s'effectue généralement au moyen d'un rhéostat dit
de démarrage qui est mis en série avec l'induit pour provoquer une chute de
tension durant le démarrage. Pendant le fonctionnement normal le circuit est
éliminé.

8.2 Rhéostat de démarrage :

Pour le démarrage d'un moteur à courant continu à un très appel du courant il


faut connecter l'enroulement de l'induit directement à la source afin qu'il soit
toujours sous la tension maximale.
Le rhéostat de démarrage, en série avec l'induit est généralement à plots. Le
calcul de nombre n de plots et des résistances enter plots se fait pratiquement ne
tenant comptées deux conditions suivantes :
L'intensité du courant ne doit pas dépasser une valeur maximale Id, elle est
généralement comprise enter (Id = 2 In), pour évite un échauffement exagéré.
L’intensité devenir inférieur à une valeur minimale il pour que le moment du
couple moteur permette d'obtenir une accélération suffisante (I1 = 1,1 In)
Au démarrage la F.E.M, (E) est nulle et il faut une résistance R1 pour limiter
l'intensité du courant à la valeur Id.

E=0
E = U - R1.Id = 0  U = R1.Id Id = U / R1
On déduit donc ainsi R1est la valeur du rhéostat de démarrage à placer en série
avec l'induit.

R1 = Rad1 + Rad2 + Rad3


Au démarrage tous les résistances sont branches C1, C2,C3 sont ouvertes le
couple de démarrage Cd = 2Cn

Lorsqu'on aliment le circuit d'induit, la vitesse commence à augmenter jusqu'à


une valeur correspondant au point 2; en shunt la résistance Rad1 par le contact C1
le couple augmente jusqu'à 2 Cn.Donc on a le passage à une nouvelle

15
caractéristique, puis la vitesse commence à augmenter suivant la droit (3-4) au
point 4 en ferme le contact C2 , le moteur passe à la caractéristique suivant (5-6)
après la fermeture du contact C3le moteur passe à la caractéristique naturelle et
en obtient la vitesse nominale qui correspond à la charge nominale : fig.17

Fig. 16 lesRhéostats de démarrage

C1, C2, C3des contacts

Fig. 17 f(i)=ω

9. réglage de la vitesse d’un moteur à courant continu :

En vitesse variable, on a toujours utilisé le moteur à courant continu à


excitation séparée, à cause de ses bonnes performances en régime dynamique et
de la simplicité de sa commande. Cette simplicité est évidente sur son modèle
mathématique et se traduit concrètement par le fait que l’on faire varier la
vitesse d’un moteur à l’aide de montages simples, robustes et peu coûteux
(redresseurs à thyristors ou hacheurs, par exemple).

16
9.1. Réglage de la vitesse d’un moteur à courant continu :

Pour qu’on puisse régler la vitesse du moteur à courant continu on doit tout
d’abord connaître les relations de la F.e.m et de la vitesse.
En application la 2eme loi de « Kirchhoff » au circuit d’induit (fig.18) on aura
les relations suivantes :

Fig. 18

La relation de la caractéristique de vitesse est donnée par :

U R I
   a a
K K

Sachant que la relation de la caractéristique mécaniqueω = f(C).

C = KФI

Donc on déduit la relation caractéristique mécanique en remplaçant dans celle


de la vitesse, le courant par le couple et on aura :

U R aC
   (I.4)
K K  2
Avec :
ω: vitesse de rotation du moteur (rad/s)
U : tension aux bornes de l’induit.
Ф: le flux magnétique (weber)
Ia : le courant total dans l’enroulement d’induit.

17
9.2. Différentes modes de réglage de la vitesse d’un moteur à
courant continu :

Il résulte de l’équation (I.4


I.4) de la caractéristique de vitesse du moteur à courant
continu, trois modes de réglages :
a) Réglage par la variation de la tension.
b) Réglage par variation
riation de la résistance.
c) Réglage par la variation duflux.

2.1 Réglage par la tension :

Ou règle le flux à sa valeur maximale en mettant le rhéostat de démarrage en


court-circuit
circuit pour que le courant absorbée soit minimal, on obtient ainsi la
caractéristique à tension ω maximale représentée
repr entrait gras fig. « 19 ».

Fig. 19f(c)=ω

Si l’on applique maintenant des tensions de plus en plus faible (U2 <U1<Un),
on obtient une famille de caractéristiques parallèles. Ce mode de réglage qui
permet de réduire de la vitesse d’un groupe moteur-machine
moteur machine entraîné est
excellent, d’une part du point de vue technique, car les caractéristiques ne sont
pas déformées (elles conservent leur allures shunt), d’autre part du point de vue
économique, car aucune
une énergie n’étant gaspillée dans le rhéostat, le rendement
demeure élevé à toutes les vitesses.

18
2.2 Réglage rhéostatique :
La tension et le flux étant fixés à leur valeur nominale, on peut réduire la vitesse
en augmentant la résistance de l’induit avec un rhéostat Rh branché en série
avec l’induit (fig. « 20 »).

Fig. 20

On a les relations suivantes :

U  Ra  Rh I a

K
Avec
C = KФIa

U
 Pour c =0, I=0, (vitesse de marche à vide idéal).
KI a
U
Pour = 0, I a 
Ra  Rh

On obtient ainsi un faisceau de droites concourantes fig. « 21 ». Ce type de


réglage est mauvais à la fois sur le plan technique et sur le plan économique. En
effet, du point de vue technique, les caractéristiques étant concourantes, celle-ci
deviennent de plus en plus « série » c’est-à-dire qu’avec une résistance insérée,
la chute de vitesse augmente avec la charge.

Techniquement un bon réglage doit entraîner un déplacement des


caractéristiques parallèlement à la caractéristique d’origine.

19
De plus, le réglage est mauvais sur le plan économique, car la consommation de
l’énergie dans le rhéostat est d’autre plus importante que la chute de vitesse
réclamée soit plus dans le rhéostat est d’autant plus importante que la chute de
vitesse réclamée soit plus élevée. C’est ainsi qu’à la demi-vitesse, on consomme
autant d’énergie dans le rhéostat que dans le moteur.

Fig. 21

2.3 Réglage par la variation du flux :

Il est important de noter qu’un moteur doit tout absorber au réseau un courant
important pendant son démarrage pour lui permettre de porter à la vitesse
nominale toutes les masses qui sont initialement au repos.
Dans ces conditions, en vertu de la réaction du couple (C= KФI), on a toujours
intérêt à appliquer le flux maximal lors du démarrage. Ensuite, dès que la vitesse
nominale sera atteinte, il sera possible de réduire le flux si on le soin d’insérer
dans le circuit de l’inducteur un rhéostat qui en court-circuit pendent le
démarrage.

20
Fig. 22

Le réglage est donc bon du point de vue technique et également de point de vue
économique, car la puissance absorbée, le rendement du moteur ne sera pas
modifié, toutefois, il y’a lieu de faire les remarques suivantes :

1- Avec ce procédé, on peut qu’augmenter la vitesse du moteur par rapport à


sa vitesse nominale.
2- Si le couple résistant est constant (Cm = KФI = cte). L’intensité
augmente quand on diminuera le flux, et le moteur risque de chauffer.
Dans ces conditions, on doit dimensionner en conséquence le moteur .il est à
noter que cet inconvénient n’a pas lieu si (P) la puissance constante, car en vertu
de la tension
P = UI = cte, comme la tension U est constante, l’intensité Idemeure constante.

10. freinage d’un moteur à courant continu :

Dans de nombreuses applications (traction, énergies de lavage…) le problème


de freinage est important. Certes, on peut toujours faire appel à des systèmes

21
mécaniques, mais ceux-ci sont généralement complexes et les organes de
freinage (patins) s'usent rapidement.
C'est pourquoi, on préfère utilise une solution électrique qui consiste à
transformer en énergie électrique l'énergie cinétique du moteur et de la machine
entraînée. Le moteur étant alors transforme en génératrice, le couple
électromagnétique de la machine et le couple résistant de freinage.
Suivant la façon on utilise l'énergie électrique de freinage, on distingue les
trois types de freinage suivant :

10.1 Freinage rhéostatique


L'énergie est alors dissipée dans un rhéostat (fig.5) à cet effet, l'inducteur est
toujours branché sur la ligne (alimentation à tension constant), on débranche
l'induit et on le fait débiter dans un rhéostat en mettant l'interrupteur dans la
position 2 le courant débité est donné par la loi d'ohm :
I = E / Ra + Rh désignant par Rh la résistance de rhéostat d'adsorption. le couple
de freinage est proportionnel à l'intensité (C = K.. I), puisque le flux est
constant, mais la F.e.m de la dynamo diminue au fur et à mesure que la vitesse
décroît. Aussi, pour maintenir un couple de freinage suffisant, doit-on diminuer
progressivement la résistance de rhéostat.
Ce procédé est très simple, mais il ne peut suffire à stopper la machine, en
effet comme la résistance du circuit ne peut pas descendre au-dessous de Ra.
L'intensité et le couple deviennent presque nuls quand la vitesse est faible.
C'est pourquoi, on doit ajouter à ce système un dispositif de blocage
mécanique.

Fig. 23 Freinage rhéostatique

22
10.2 Freinage à contre-courant
Le freinage rhéostatique à l'inconvénient, de ne pas être assez efficace pour les
applications (engins de lavage…) qui nécessitent parfois un arrêt brutal du
déplacement de la charge.
Dans ce cas, on lui préfère le freinage à contre-courant(fig.24). Il consiste à
reverser le courant dans l'induit, en croisant les deux bornes de son alimentation,
tout en maintenant le sens de courant dans l'inducteur
Une telle opération ne peut se faire que si l'on insère un rhéostat Rh dans le
circuit du réseau, l'énergie globale fournie étant dissipée dans le rhéostat.
On a:
I = E / Ra + RhavecC = K.. I

Il est ainsi possible de à volonté le couple de freinage en modifiant l'intensité


I par l'intermédiaire du rhéostat.
Si l'on compare ce procédé au procèdent, on constate que le contrôle est
beaucoup plus souple, mais qu'il est encore moins économique. En effet, non
seulement l'énergie de freinage n'est pas récupérée, mais le réseau continu à
fournir de l'énergie durant le freinage.
De plus, on doit s'assurer que l'alimentation est coupée des que le moteur
s'arrêté car sans cette précaution celui-ci se remettrait en marche dans le sens
inverse

Fig. 24 Freinage à contre-courant

23
10.3 Freinage par récupération d'énergie :
Ce procédé consiste à transforme la F.E.M E du moteur en F.E.M de la
génératrice et doit être supérieure à la tension d'alimentation.

EG  U
EmEG

Dans ce cas conditions le courant change de sens, le couple électromagnétique


change le sens et il devient un couple résistant vue que le sens de rotation n'a pas
changée et il Commence à freiner la machine.

U  Em
Ia 
Ra  Rh
Avec :
C = K.. I

Fig. Freinage par récupération d'énergie


Fig.25

11. Conclusion :
La machine à courant continu a été durant de nombreuses années l’actionneur
principalement utilisé dans les applications à vitesse variable.
En effet, comme cela a été mis en évidence, le contrôle de la vi vitesse de rotation
peut être aisément réalisé par action sur laf.e.md’induit
la d’induit de la machine << en
grandeur permanente, donc moyenne >>. Sur un autre plan, on peut agir sur le
flux inducteur qui est réglé par le courant dans l’inducteur << appelée aussi
courant d’excitation >>.

24
Chapitre 2 :
Hacheur

25
Introduction :
Entre l’électrotechnique et l’électronique c’est développé une nouvelle
technique, l’électronique de puissance, appelé aussi électronique des courant fort
dans la principale fonction et d’adapter la forme de l’énergie (alternative ou
continu) a fournée par le réseau électrique industrielle au besoin de récepteur.
Les convertisseurs statiques de puissance assurant cette transformation d’énergie
avec un exilant rendement.

1-Les convertisseurs statiques:

Les convertisseurs statiques sont les dispositifs à composants électroniques


capable de modifier la tension ou la fréquence de l’onde électrique.
On distingue deux types de source de tension :
• Source de tension continue caractérisée par la valeur V de la
tension
• Source de tension alternative définie par les valeurs de tension
Efficace V et de fréquence F

1-1-Les différents types de convertisseurs statiques :


On différencie quatre types de convertisseurs dont les schémas de principe sont
donnés sur la figure :

Fig.1 les types des convertisseurs statiques

26
De là on peut déduire qu’il existe quatre types de convertisseurs statiques :
Convertisseur alternatif – continu : Redresseur.
Convertisseur continu – alternatif : Onduleur.
Convertisseur alternatif – alternatif : Gradateur.
Convertisseur continu – continu : Hacheur.

Les redresseurs :
Sont des dispositifs permettent à partir d'un ensemble de tension alternatives
d’obtenir une tension continue ou redressée

fig.2 un redresseur alternatif-continu


alternatif parfait

Leur application : Alimentation des moteurs à courant continu, charge des


batteries.

Les gradateurs :
Un gradateur est un dispositif de l'électronique de puissance destiné à modifier
un signal électrique dans le but de faire varier sa tension efficace de modifier
ainsi la puissance dans la charge. Cette diapositive est utilisée sur des tensions
alternativess souvent sinusoïdales, c’est un convertisseur direct alternative
alternative-
alternative

Fig.3 Gradateur triphasé

27
Leur application : production des vitesses variables en alternatif (levage,
machine, outil).

Les onduleurs :
Les onduleurs sont des convertisseurs statique contenus alternative permettent de
fabrique une source de tension alternatif à partir d'une source de tension continue

Fig.4 Onduleur triphasé

Leur application : production de tension alternative, alimentation des appareils


électrique autonomes, protection contre les surtensions et coupures de réseau
(informatique), commande des machines à courant alternatif.

2-Convertisseur
Convertisseur continu-continu
continu continu (HACHEUR) :
2-1-Introduction :

Le procédé le plus simple pour transformer une tension continue de valeur fixe,
en une tension continue réglable est le montage potentiomètre.
Malheureusement, ce montage ne permet pas de commander un moteur à
courant continu pour de nombreuses raisons (puissance
puissance délivrée faible, mouvais
rendement, …etc.),
etc.), c’est pourquoi on fait appel à un système électronique que
l’on appel HACHEUR.

2-2-Définition
Définition et symbole :

Un hacheur est un dispositif électronique qui permet à partir d’une source


délivrant une tension fixe, d’alimenter une charge sous une tension continue, de
valeur moyenne réglable.

28
Fig.5 Hacheur

2-3-Principe de fonctionnement
onnement :
Le fonctionnement d’un hacheur est basé sur l’ouverture et la fermeture cyclique
d’un interrupteur statique placé entre la source d’énergie et la charge.

3-différents
différents types de l’hacheur :
 Hacheur série
 Hacheur parallèle
 Hacheur réversible en tension
 Hacheur réversible en courant
 Hacheur réversible en pont (en courant et en tension)
Selon notre étude est basé sur le hacheur série et le hacheur réversible en tension

3-1-L’hacheur
L’hacheur série ou dévolteur :
Le générateur est une source de tension parfaite
parfaite de F.E.M (E) unidirectionnelle
en courant .Le récepteur qui compte tenu de la nature du générateur, doit avoir
la nature d’une source de courant et lui-même
lui même unidirectionnel en tension et en
courant Fig." 6".

29
Dans ce schéma le transistor commandé est placé en série dans la liaison de la
source au récepteur, il permet de réduire la façon continue la tension moyenne
Umoy appliquée à celui-ci :

Charge R, L :
Si :
1
T est la période du fonctionnement de l’hacheur (ƒ = sa fréquence)
T
 α T c’est l’intervalle de fermeture de TC
 α : rapport cyclique 0 ≤ α ≤ 1
 R, L le récepteur passif.
Pour 0 ≤ t ≤ αT TC conduit.
ih = i (t), i (D) = 0
iD : courant de la diode.
ih : courant du hacheur.
i (t) : courant de la charge.
di di E
E –Ri + L = 0  E = Ri + L  i = + A e t/
dt dt R
L
Avec  = (constante de temps).
R
On détermine la constante d’intégration d’après les conditions initiales de cette
étape
à t = 0 , i (0) = I min (valeur minimale).
E E
I min = + A A = I min -
R R
E E
D’où i = + (I min - ) e –t/ ……………… (1)
R R
E E
à T = αT i (αT) = I max = (Imin - ) e – αT/ ……………(1)’
R R
Pour : αT ≤ t ≤ T TC ouvert, D conduit.
di
U = 0 = Ri + L  i = B e – αT/
dt

30
On détermine « B » d’après les conditions initiales :
à t = αT,i (αT) = Imax = B e – αT/
B= Imax e – αT/
i = Imax e (αT – t)/ ……………………………………………(2)
ih= 0, iD = i = Imax e (αT – t)/
A la fin de cette étape :
àt=T i (t) = Imin
Imin = Imax e (αT – t)/ …………………………………………..(2)’
En remplaçant (2)’ dans (1)’ :

E 1  e  T / 
Imax =  En remplaçant dans (2)’ :
R 1  e T / 

E T /  eT /  1
Imin= R  e  
T / 
1 e 

Calcul du coefficient d’ondulation du courant K0 :


On définit K0 comme :
I max  I min
K0 =
2 I moy

Valeur moyenne de la tension et du courant :


D’après le graphe de U (t) on a :
T
1 E
U moy 
T  Edt  T  T  0    E
0

U moy   E
T
1
I moy   idt
T0
T T T
1 di 1 1 di
E   Ri  L dt   R  idt   L dt
T 0
dt T 0
T 0
dt

31
i (T )
1
E  R  I moy   dt
T 0

L i (T ) L
 E  R  I moy  (i ) 0  R  I moy  ( I min  I min )
T T
E
D’où I moy 
R
T (1   )
En finissant l’approximation e–x = 1 – x, K0 =
2
Pour déterminer les ondulations de courant il faut :
L
1- Augmenter  = en rajoutant une inductance de lissage en série avec le
R
récepteur
2- Diminuer les périodes de fonctionnement du hacheur (T).
3- Augmenter le rapport cyclique α c.à.d. augmenté les intervalles de
conduction du TC
 Le courant ih :
0≤t≤αT
E E
ih = i ih =  ( I min  )e t / 
R R
αT ≤ t ≤T : ih = 0
 Le courant iD :
0 ≤ t ≤ α T : iD = 0, αT ≤ t ≤ T : iD = i = Imax e (α – t)T/

Les formes d’ondes sont données par la Fig. 4 :

32
Fig. 7
Résumé :
L’hacheur série à l’avantage de transférer de l’énergie d’une source à courant
continu, haut tension à une charge fonctionnant à base tension sans encourir des
pertes, il est assimilable à un transformateur dont le rapport de transformation
est égal au rapport
port cyclique α. En pratique la charge est typiquement un moteur
à courant dont l’induction L représente les enroulements et E est la force contre
électromotrice de l’induit.

3.2 Hacheur parallèle (élévateur de tension) :

Dans cet hacheur l'interrupteur commande est placé en parallèle avec la charge,
la tension moyenne de sortie est supérieure à la tension d'entrer.

Fig. 8 Hacheur parallèle

33
On arrive aux formes d’ondes de la Figure suivante :

La tension de sortie à pour valeur moyenne:

Umoy(1)E

3.3 Hacheur réversible en tension :

Fig. 9 Hacheur réversible en tension

34
La valeur moyenne de la tension Us est :

U moy  (2  1) E

3.4 Hacheur réversible en courant :

Fig. 10Hacheur réversible en courant


La valeur moyenne de la tension de charge

U moy   E
3.5 Hacheur réversible en pont :

Fig. 11 Hacheur réversible en pont

La valeur moyenne de la tension de charge

U moy  (2  1) E

Application des Hacheurs :


Commande des moteurs à courant continu (vitesse variable) fonctions
d’interrupteurs onduleurs ou alimentation à découpage.

35
5/Conclusion :
L’hacheur est un convertisseur continue-continu, dont les grandeurs de sortie
dépendent essentiellement du fonctionnement de l’interrupteur statique, en
pratique cet interrupteur est un semi-conducteur command able.
L’hacheur est un moyen simple pour réaliser un réglage de vitesse des machines
à courant continu par variation de la tension à sa sortie.

36
Conclusion Générale :

Notre projet nous a permis de connaitre l’importance de l’association


convertisseur statique-moteur à courant continu, cette méthode est efficace pour
le réglage de la vitesse vu les avantages qu’elle présent.
Le hacheur est très répondu dans le domaine de la traction électrique à
courant continu par exemple.
Nous avant constaté à cet effet que le réglage de la vitesse du moteur à
l’aide d’un hacheur est souple, faible et rapide. Ce système présente aussi un
rendement assez élevé.

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Bibliographies :

Mémoire : (moteur à courant continu commande par hacheur à transistor).


Mémoire :(commande d’un moteur à courant continu à l’aide d’un hacheur).
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/38/…/manuscrit_final_LEFEVRE.pdf

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