Compte rendu :

TP 2 :Modélisation et simulation d’une Machine à Courant

Réalisé par :
DCHIOUCH Imane Encadré par :

BNEFARES
Prof. CHTITA Imane
Smail Prof. CHTITA Smai
 Table de matière
Objectif de TP2...................................................................................................................................
Introduction générale..........................................................................................................................
Généralité de MMC.............................................................................................................................
Definition de MCC...............................................................................................................................
Constitution générale d’un MCC........................................................................................................
La terminologie à retenir est la suivante............................................................................................
Principe de fonctionnement..............................................................................................................
Fonctionnement d’un moteur............................................................................................................
Fonctionnement d’un génératrice......................................................................................................
DIFFÉRENTS MODES D’EXCITATION.....................................................................................................
Excitation séparée..............................................................................................................................
Excitation shunt (en dérivation).........................................................................................................
Excitation série...................................................................................................................................
La simulation de MCC à excitation séparée........................................................................................
Simulation d'une MCC à excitation séparée à vide............................................................................
 Description sur le fonctionnement de MCC à vide..................................................................
 Matériel utilisé.......................................................................................................................
 Le modèle sur MATLAB/SIMULINK..........................................................................................
Simulation d'une MCC à excitation séparée en charge....................................................................
 Description sur le fonctionnement de MCC en charge.......................................................
 Le modèle sur MATLAB/SIMULINK.....................................................................................
Modélisation numérique d'un MCC sous MATLAB/ SIMULINK.........................................................
1. Modélisation de la partie électrique................................................................................................
2. Modélisation de la partie Mécanique..............................................................................................
3. Simulation par MATLAB/ SIMULINK.................................................................................................
Conclusion........................................................................................................................................

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 Modélisation et Simulation des Systèmes Mécatroniques
-Objectif de TP2 :
L'objectif de cette séance pratique est d'approfondir la compréhension des divers aspects
impliqués dans la modélisation et la simulation d'un système complexe, tel qu'un moteur à
courant continu. Cette expérience vise à élaborer un modèle mathématique du moteur en se
basant sur les équations fondamentales de la physique. En parallèle, elle offre l'opportunité de
développer un modèle numérique à l'aide d'un logiciel de simulation dédié. L'analyse des
résultats obtenus permettra d'explorer le fonctionnement du moteur dans différentes
conditions de charge.
À partir des données de simulation, cette séance pratique permettra également de concevoir et
de mettre à l'épreuve des stratégies de contrôle à rétroaction visant à améliorer les
performances du moteur. En somme, cette expérience vise à approfondir la compréhension
des principes de la modélisation multi-physique, ainsi que des compétences en conception et
en implémentation de systèmes de contrôle pour des systèmes complexes tels que les moteurs
à courant continu.
Introduction générale :
Généralité de MCC :
 Définition MMC :

Une machine à courant continu : est une machine électrique : convertisseur

électromécanique permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une
installation électrique parcourue par un courant continu et un dispositif mécanique.

 En fonctionnement moteur l'énergie électrique est transformée en énergie mécanique.

 En fonctionnement générateur l'énergie mécanique est transformée en énergie
électrique. La machine se comporte comme un frein. La génératrice à courant continu est
aussi appelée dynamo .

 Constitution générale d'une machine à courant continu :

Les machines à courant continu sont essentiellement composées :

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  D'un circuit électrique :
 L'inducteur ou l'aimant permanent pour créer un flux magnétique,
 L'induit pour créer un courant ou une force selon le mode de
fonctionnement de la machine.
 D'un circuit magnétique pour canaliser le flux magnétique,
 D'une partie mécanique pour fixer les différents organes les uns par rapport
aux autres et assurer le transfert de puissance.
 La terminologie à retenir est la suivante :

 STATOR : c'est la carcasse ou le bâti ou la carcasse du moteur. Il représente la partie fixe

de la machine,
 ROTOR : C'est la partie tournante de la machine,
 INDUCTEUR : C'est le bobinage ou l'aimant permanent qui produit le champ
magnétique. Il est porté par le stator,
 INDUIT : C'est le bobinage porté par le rotor,
 BALAIS : Ce sont les pièces de graphite qui permettent d'alimenter électriquement le
rotor,
 COLLECTEUR : C'est la partie du rotor qui assurer la liaison électrique entre les
conducteurs et les balais.

 Principe de fonctionnement :
Une machine à courant continu (MCC) est un type de moteur électrique où le courant circule
de manière constante dans le même sens à travers le stator et le rotor. Le stator, partie fixe de
la machine, est composé de bobines alimentées en courant continu, générant un champ
magnétique fixe. Le rotor, partie mobile, est alimenté en courant continu via des balais et des
collecteurs, créant un champ magnétique rotatif. L'interaction entre ces champs magnétiques
induit un mouvement de rotation du rotor selon le principe de Lorentz. Ainsi, l'énergie
électrique est convertie en énergie mécanique, permettant à la machine d'accomplir divers
travaux industriels et commerciaux, tels que l'entraînement de machines ou de véhicules.

3|Page
 o Fonctionnement en moteur :
L’inducteur crée un champ magnétique constant. L’induit, alimenté par un courant
continu et plongé dans ce champ magnétique est donc soumis à une force
électromagnétique qui le met en rotation autour de son axe.

o Fonctionnement en génératrice :
L’inducteur crée un champ magnétique constant. L’induit n’est pas alimenté. Par
contre, il est entraîné dans un mouvement de rotation par un autre moteur couplé
sur son axe. Il y a alors apparition d’une force électromotrice (f.é.m.) induite à ses
bornes (cf. induction électromagnétique) et donc d’un courant induit.

DIFFÉRENTS MODES D’EXCITATION :

 Excitation séparée :

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L'excitation séparée dans les machines à courant continu permet
un contrôle indépendant et précis de la vitesse et du couple. En
séparant le circuit d'excitation du circuit d'armature, cette
configuration offre la possibilité d'ajuster la puissance dans chaque
circuit de manière autonome. Ainsi, pour augmenter ou diminuer la
vitesse de rotation, on peut ajuster la puissance dans le circuit
d'armature tout en maintenant constante la puissance dans le
circuit d'excitation. Cette méthode offre des avantages significatifs,
notamment un contrôle précis, une bonne capacité de démarrage
et une réponse rapide aux changements de charge, ce qui en fait un choix populaire pour de
nombreuses applications industrielles nécessitant un contrôle fin de la vitesse, telles que les
systèmes de transport, les ascenseurs et les machines-outils.
- Fonctionnement à vide :
A vide la seule puissance absorbée sert à compenser les pertes. La puissance utile est
nulle.

𝐼0<< I n ⇒ R. 𝐼0 << U et finalement Ω0= U − R. 𝐼0/KΦ ≈ U/KΦ.

La vitesse à vide se règle en fonction de la tension d’alimentation ou du flux inducteur Φ.

- Fonctionnement à flux constant :

Ω = U − R𝐼0 /KΦ ≈ U/KΦ = 𝐾2U avec 𝐾2= 1/KΦ

La caractéristique passe
approximativement par zéro.

- Fonctionnement en charge :
Exprimons la vitesse de rotation en fonction de la
tension d’alimentation :

Ω = E/ KΦ ⇒ Ω = U – RI/KΦ = K2.(U − RI)

avec : K2 = 1/KΦ = cte

La vitesse dépend de :
 La tension d’alimentation U ;
 L’intensité du courant I imposée par le moment du couple résistant.
U reste tout de même grand devant R.I. En conséquence la vitesse de rotation est
Essentiellement fixée par la tension d’alimentation U et varie très peut en
fonction du courant, c’est-à-dire de la charge.

Exprimons le courant en fonction du couple utile : I = Tem/KΦ = Tu − Tp

/KΦ Le couple de perte Tp reste constant et faible devant le couple de

charge T

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Mode de fonctionnement usuel L’alimentation de l’induit sous tension réglable
présente deux avantages :
 Mise en vitesse progressive avec suppression de la surintensité ;
 Vitesse largement variable.
C’est le mode de fonctionnement utilisé lorsque la vitesse doit varier.
La tension d’alimentation impose la vitesse de rotation
Ω≈U/KΦ.
La charge impose la valeur du courant I ≈ Tr/KΦ .

 Excitation shunt (en dérivation) :

Les machines à excitation

shunt sont munies d’un
enroulement connecté en
parallèle avec l’induit.

 Excitation série :

Les machines à excitation

série sont munies d’un
enroulement connecté en
série avec l’induit

-La simulation de MCC à excitation séparée :

 Simulation d'une MCC à excitation séparée à vide :

o Description sur le fonctionnement de MCC à vide :
La modélisation d'un moteur à courant continu (MCC) à excitation séparée en utilisant MATLAB
SIMULINK implique la création d'un modèle mathématique représentatif du comportement
dynamique de ce type de moteur. Ce modèle peut être construit en utilisant une variété de blocs
fonctionnels préexistants disponibles dans la bibliothèque de SIMULINK. Ces blocs incluent des
composants pour la modélisation des sources d'alimentation, des éléments de commande, des blocs
de mesure et des éléments de charge. En ajustant les paramètres tels que la tension d'alimentation,
la résistance de l'induit, la constante de couple électromécanique, etc., il est possible de simuler le
comportement du MCC à excitation séparée à vide. Les résultats de la simulation peuvent être
représentés graphiquement pour permettre une analyse détaillée du comportement dynamique du
moteur. Cette approche facilite également l'optimisation des paramètres de conception pour
répondre aux besoins spécifiques de l'application.
o Matériel utilisé

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  DC machine (Library-Simscape-Power System-Specialized
TechnologyFundamental Blocks-Machines/DC Machine) : Le bloc DC
machine dans MATLAB SIMULINK est utilisé pour modéliser une machine à
courant continu. Il permet de simuler le comportement dynamique de la
machine, en prenant en compte les caractéristiques de la machine, comme
la résistance de l'enroulement, l'inductance de l'enroulement, la constante
de couple, etc.
 DC Voltage Source (Library- Simscape-Power Systems- Specialized
Technology- Electrical Sources/ DC Voltage Source) : Un bloc "DC Voltage
Source" dans MATLAB SIMULINK est un élément de modèle qui permet
de simuler une source de tension continue (DC) dans un circuit
électrique. Ce bloc fournit une tension constante à la sortie, qui peut
être définie en entrant une valeur numérique correspondant à la tension
désirée.
 Voltage Measurements (Library-Simscape-Power SystemsSpecialized
Technology- Fundamental Blocks-Measurements/ Voltage
Measurements) : Le bloc "Voltage Measurements" peut être utilisé pour
mesurer la tension à un nœud spécifique dans un circuit, telle que la
tension d'entrée d'un amplificateur ou la tension de sortie d'un
régulateur de tension. Les mesures de tension peuvent être utilisées
pour déterminer si le circuit fonctionne correctement ou s'il y a des
problèmes dans le circuit, tels que des tensions trop élevées ou trop
basses.
 Demux à 4 sorties pour avoir accès aux 4 paramètres de la MCC (Library-
Simulink- Commonly Used Blocks/Demux) : Le bloc "Demux" à 4 sorties
dans MATLAB SIMULINK est un élément de modèle qui permet de
diviser un signal d'entrée en quatre signaux de sortie distincts. Ce bloc
peut être utilisé pour séparer des signaux multiplexés ou pour distribuer
des signaux à plusieurs destinations différentes

 Le modèle sur MATLAB/SIMULINK :

Le modèle d'une MCC à excitation séparée est donné ci-dessous :

L'induit est alimenté

sous 240 V et l'inducteur
sous 220 V.

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Pour paramétrer la machine à courant continue on
clique deux fois sur le symbole DC machine puis on
sélectionne paramètres et puis on entre les valeurs
suivants :

Les paramètres de l'enroulement de

L’induit : 𝑅𝑎 = 2,52 𝑂𝑕𝑚, 𝐿𝑎 = 0.048 𝐻

Les paramètres de l'enroulement d'excitation :

𝑅𝑓 = 92 𝑂𝑕𝑚, 𝐿𝑓 = 5,257 𝐻, 𝐿𝑎𝑓 = 0,257 𝐻

La somme des moments d'inertie de la machine

et de la charge : 𝐽 = 0,017 𝐾𝑔. 𝑚²
Le coefficient de frottement visqueux :
𝐵𝑚 = 0,0000142 𝑁. 𝑚. 𝑠

Le coefficient de frottement à sec :

𝑇𝑓 = 0,005968 𝑁.m

- Effectuer enfin les derniers réglages sur le schéma ci-dessus et régler le couple résistant constant
sur 0 N.m.
- Visualiser et relever les courbes de sortie : vitesse de rotation, couple moteur, courant d'induit et la
caractéristique électromécanique.
Les courbes de sortie :
Script des courbes : de vitesse de rotation, courant d’induit, courant d’inducteur et le couple
électromagnétique :

On règle le couple résistant constant sur 0 N.m après on trouve :

La courbe de sortie : de vitesse de rotation, courant d’induit, courant d’inducteur et le couple

électromagnétique :

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La courbe de sortie : caractéristique électromécanique
En utilisant la commande plot de MATLAB, nous pouvons générer une courbe représentant la
relation entre la vitesse du moteur et le couple appliqué. Pour ce faire, nous utilisons le bloc
"To Workspace" dans SIMULINK pour exporter les résultats de la simulation vers l'espace de
travail MATLAB. Ensuite, en saisissant la commande plot(couple, vitesse), nous pouvons
tracer la courbe en fonction du couple moteur. Cette approche nous permet d'analyser
visuellement la relation entre la vitesse et le couple du moteur, ce qui est crucial pour
comprendre son comportement dynamique et pour ajuster les paramètres de conception en
conséquence.

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Interprétation

Vitesse de rotation :

Lorsque le moteur à courant continu (MCC) fonctionne à vide, cela signifie qu'il n'a pas de
charge mécanique à supporter, ce qui entraîne un couple mécanique nécessaire très faible
pour faire tourner le moteur. Dans cette situation, si la tension d'alimentation est maintenue
à un niveau élevé et que le courant d'excitation est correctement ajusté, la vitesse de rotation
du moteur peut augmenter considérablement. En effet, avec peu ou pas de charge à
surmonter, le moteur peut atteindre des vitesses très élevées en utilisant l'énergie fournie par
la tension d'alimentation, ce qui peut être utile dans certaines applications nécessitant des
vitesses élevées mais peu de couple.

Couple moteur – Courant d'induit :

En l'absence de charge mécanique, le moteur à courant continu fonctionne à vide, ce qui signifie
qu'aucun couple moteur n'est requis pour effectuer un travail. Dans cette situation, le courant
d'induit nécessaire pour maintenir le champ magnétique peut effectivement être réduit à zéro.
Cependant, il est important de noter que dans les machines à courant continu, le couple
électromoteur est proportionnel au courant d'induit. Ainsi, même si le moteur tourne à vide et que le
couple mécanique requis est nul, un certain courant d'induit doit être fourni pour maintenir le champ
magnétique, ce qui permettra au moteur de démarrer et de fonctionner.

Caractéristique électromécanique :

Lorsqu'on examine la caractéristique électromécanique d'un moteur à courant continu, on

constate une relation d'opposition entre la vitesse et le couple. Cela signifie que lorsque le
couple appliqué sur le moteur augmente, la vitesse diminue, et vice versa. Cette observation
reflète la nature intrinsèque de la dynamique du moteur, où l'augmentation du couple résiste

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à la rotation et entraîne une diminution de la vitesse, tandis qu'une diminution du couple
permet une augmentation de la vitesse. Ainsi, la caractéristique électromécanique met en
évidence cette relation d'opposition entre la vitesse et le couple, ce qui est crucial pour
comprendre le comportement global du moteur et pour son utilisation efficace dans diverses
applications.

Simulation d'une MCC à excitation séparée en charge :

 Description sur le fonctionnement de MCC en charge :
Le fonctionnement d'un moteur à courant continu (MCC) à excitation séparée sous charge présente
une complexité supplémentaire par rapport à son fonctionnement à vide. Lorsqu'il est mis sous
charge, le moteur doit surmonter la résistance mécanique de la charge qu'il entraîne. Dans ce type
de moteur, le courant d'excitation et le courant d'armature sont alimentés séparément. Le courant
d'excitation crée un champ magnétique stable dans l'induit du moteur, tandis que le courant
d'armature génère le couple nécessaire pour faire tourner le rotor.

Lorsque le MCC à excitation séparée est soumis à une charge, le couple mécanique de la charge
s'oppose au couple produit par le moteur. Cette résistance mécanique entraîne une chute de tension
dans l'induit du moteur, ce qui entraîne une diminution de la vitesse de rotation du rotor. Pour
compenser cela, le moteur doit fournir un couple supplémentaire pour surmonter la résistance de la
charge, ce qui se traduit par une augmentation du courant d'armature.

Cette augmentation du courant d'armature crée un champ magnétique supplémentaire dans l'induit,
qui s'oppose au champ magnétique produit par le courant d'excitation. Cette opposition réduit le flux
magnétique total dans le moteur, ce qui diminue le couple produit par le moteur.

Ainsi, lorsque le MCC à excitation séparée est en charge, il se produit une interaction complexe entre
le courant d'armature, le courant d'excitation et le couple mécanique de la charge. La caractéristique
électromécanique du moteur en charge représente cette relation dynamique entre la vitesse de
rotation, le couple mécanique et le courant d'armature nécessaire pour vaincre la charge, soulignant
ainsi la complexité du fonctionnement du moteur dans des conditions de charge.

 Le modèle sur MATLAB/SIMULINK :

Dans cette partie, nous conservons les mêmes blocs utilisés précédemment à la seule exception du
bloc "Step" pour fournir un couple de charge constant de 10 N.m. le modèle de la MCC devient le
suivant :

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Les courbes de sortie :

Script des courbes : de vitesse de rotation, courant d’induit, courant d’inducteur et le couple
électromagnétique

Les courbes de sortie : de vitesse de rotation, courant d’induit, courant d’inducteur et le couple
électromagnétique

Script de courbe : caractéristique électromécanique

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 Les courbes de sortie : caractéristique électromécanique

Interprétation :
 Vitesse de rotation :

Lorsque la charge appliquée sur le moteur à courant continu diminue, la tension

d'alimentation augmente naturellement, ce qui entraîne une augmentation de la vitesse de
rotation. Cette relation entre la charge et la vitesse crée une plage de fonctionnement où la
vitesse du moteur peut varier en réponse aux changements de charge. Cependant, cette
augmentation de vitesse n'est pas illimitée. À un certain point, la tension d'alimentation
atteint sa limite maximale, ce qui signifie que la vitesse de rotation se stabilise. En d'autres
termes, même si la charge diminue davantage, la vitesse de rotation ne peut pas augmenter
indéfiniment car la tension d'alimentation est limitée. Cela crée une limite supérieure à la
vitesse du moteur, ce qui conduit à une stabilisation de la vitesse de rotation malgré les
variations de charge.

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  Couple moteur – Courant d'induit :
Nous observons que le profil temporel du courant d'induit dans un moteur à courant continu
est similaire à celui du couple mécanique. Tous deux diminuent initialement jusqu'à environ 1
seconde, puis augmentent avant de se stabiliser à des valeurs spécifiques. Cette variation est
directement liée à l'activation de la charge à 1 seconde, avec une valeur de 10 Nm. Lorsque la
charge est activée, elle exerce une résistance sur le moteur, ce qui entraîne une augmentation
du couple nécessaire pour la surmonter. Cette augmentation du couple se traduit par une
augmentation du courant d'induit nécessaire pour générer ce couple supplémentaire. Une
fois que la charge est stabilisée, le courant d'induit et le couple mécanique atteignent un
équilibre à des valeurs spécifiques, reflétant ainsi l'interaction entre la charge appliquée et le
moteur.

 Caractéristique électromécanique :
Selon le graphique, il est clair que la vitesse du moteur est inversement proportionnelle au
couple appliqué. Cette relation s'explique par le fait que lorsque le couple augmente, il agit
comme une force de résistance à la vitesse de rotation du moteur. En d'autres termes, plus le
couple est élevé, plus il est difficile pour le moteur d'atteindre une vitesse élevée. Cette
observation met en évidence l'importance de comprendre la dynamique du couple et de la
vitesse dans le fonctionnement d'un moteur à courant continu, ce qui est essentiel pour
optimiser ses performances dans différentes applications.

Modélisation numérique d'un MCC sous MATLAB/ SIMULINK :

D’un point de vue électrique, le moteur à courant continu peut être modélisé comme un
système dont l’entrée est la tension de commande de l’induit u(t) et la sortie est la
vitesse de rotation de l’arbre moteur ω(t). L’induit est modélisé par une résistance en
série avec une inductance et une force contre électromotrice. On donne ci-dessous le
modèle de connaissance du moteur courant continu.

14 | P a g e
 Proposer un schéma bloc du modèle électrique du MCC :

Voici le schéma bloc proposé pour la partie électrique :

U(p) 1 I(p) W(p)

+
- Lp+ R ?

Ke

1. Modélisation de la partie Mécanique

- Ecrire l'équation mécanique rendant compte des couples agissant sur le rotor :

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 Selon le PFD, on trouve l’équation suivante :

dw
C m ( t )−C r ( t )−C f ( t )= j . (2)
dt

Avec

C m ( t )=K c . i(t)

C f ( t )=f . w m (t)

Donc l’équation (2) est :

dw
K c .i(t )−C r ( t )−f . wm (t)= j. (3)
dt

Faire la transformée de la place de la dernière équation obtenue :

La transformée de Laplace de l’équation (3) est :

K c . I ( p )−C r ( p )−f . w ( p )= j . p . w ( p ) (3)

¿> K c . I ( p )−C r ( p )= j. p . w ( p ) + f . w ( p )

¿> K c . I ( p )−C r ( p )=w ( p ) [ j . p+ f ]

K c . I ( p )−C r ( p )
¿> w ( p )=
j . p +f

Proposer un schéma bloc du modèle mécanique du MCC :

Voici le schéma bloc proposé pour la partie mécanique : Kc

I(p)
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U(p) C m ( p) -
1 1
+ +
- Lp+ R jp +f
 Kc W(p)

2. Simulation par MATLAB/ SIMULINK :

- Réaliser le schéma en blocs du modèle complet du MCC sous Matlab/Simulink :

Dans le schéma bloc du modèle MCC, on vous demande de régler les paramètres suivants :

Kc = 0,1 N.m/A

J = 0,01 Kg.m²

Ke = 0,1 V/rad/s

R = 0,1 Ohm

L = 0,5 mH

Le coefficient de frottement f est négligé et le système est sollicité avec un échelon de tension de 25
V.

Lancer la simulation du modèle avec un couple résistant nul.

Illustrer les courbes de vitesse, du courant et du couple électromagnétique.

Les courbes de sorties :

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La Vitesse de rotation :

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 o Le courant :

o Couple électromagnétique

Interprétation :
Dans la phase transitoire, le couple électromagnétique ainsi que le courant d'excitation
atteignent leurs valeurs maximales. Cependant, dans la phase permanente, ces valeurs
tendent vers zéro en raison de l'absence de couple résistant, qui lui-même est nul. En effet,
lorsque le couple résistant est nul, le couple électromagnétique agissant sur l'induit devient
également nul dans la phase permanente. Par conséquent, la vitesse de rotation peut
augmenter considérablement dans cette phase, car il n'y a aucun obstacle pour ralentir le
moteur. Cela souligne l'importance de comprendre les transitions entre les régimes

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transitoire et permanent pour évaluer efficacement les performances et les caractéristiques
d'un moteur à courant continu dans différentes conditions de fonctionnement.

Faire varier le couple de charge comme suit : Cr = 0 à t = [0 S, 0.2 S] ; Cr= 10 N.m à t = [0.2 S, 0.5 S] ;
Cr =20 à t = [0.5 S, 1 S], et illustrer les courbes de nouveau.

Les courbes de sorties :

Méthode 2 : Utilisation du bloc Signal Builder

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Les courbes de sorties :

La vitesse de rotation :

Le courant

21 | P a g e
 Le couple électromagnétique

Interprétation :
En analysant les graphiques, une observation générale se dégage : les signaux de la vitesse, du
courant et du couple varient en réponse aux modifications du signal du couple résistant. Une
tendance générale émerge de cette observation : lorsque le couple résistant augmente, le courant et
le couple électromagnétique augmentent également, tandis que la vitesse de rotation diminue. De
manière inverse, si le couple résistant diminue, le courant et le couple électromagnétique diminuent,
tandis que la vitesse de rotation augmente. Cette relation démontre l'interdépendance complexe
entre ces variables dans le fonctionnement d'un moteur à courant continu et souligne l'importance
de comprendre leurs interactions pour optimiser les performances du moteur dans divers scénarios
d'utilisation.

Méthode 3 : Utilisation du bloc Stair Generator

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Les courbes de sorties :

o La vitesse de rotation :

o Le couple électromagnétique

23 | P a g e
 Interprétation :
Après examen des graphiques, une observation générale se dégage : les signaux de vitesse,
de courant et de couple varient en fonction des fluctuations du signal du couple résistant.
Une tendance constatée est que lorsque le couple résistant augmente, à la fois le courant et
le couple électromagnétique augmentent, tandis que la vitesse de rotation diminue. De
manière réciproque, lorsque le couple résistant diminue, le courant et le couple
électromagnétique diminuent, tandis que la vitesse de rotation augmente. Cette corrélation
met en évidence l'interdépendance dynamique entre ces variables dans le fonctionnement
d'un moteur à courant continu, soulignant ainsi l'importance de comprendre leurs
interactions pour une optimisation efficace des performances du moteur dans différentes
conditions de charge.

Finalement on vous demande de créer un sous-système du modèle MCC.

Pour ce faire, sélectionner les blocs du schéma (tout sauf l'entrée et la sortie) à mettre dans le sous-
système par "cliqué glissé" puis BD (bouton droit) et finalement "Create Subsystem From selection".

Le sous-système :

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 Conclusion :

Après avoir mené à bien le TP de modélisation et simulation d'un MCC sur

MATLAB/SIMULINK, il est clair que cette expérience a été extrêmement enrichissante. Elle
nous a permis de maîtriser les différentes étapes nécessaires à une modélisation efficace. Nous
avons développé des compétences avancées en programmation, simulation, analyse et
optimisation des systèmes de commande de machines électriques.
Grâce aux outils puissants offerts par MATLAB/SIMULINK, nous avons pu simuler avec
précision le comportement du système électrique, tout en évaluant les performances du
système de contrôle. Nous avons appris à ajuster minutieusement les paramètres du système
afin d'obtenir les résultats désirés en termes de régulation de vitesse et de couple.
En résumé, ce TP a mis en lumière l'importance cruciale de la modélisation et de la simulation
dans le processus de conception des systèmes de contrôle pour les machines électriques. En
offrant des résultats précis et en réduisant le besoin de tests physiques coûteux et
chronophages, cette approche s'est avérée être un outil indispensable dans notre boîte à outils
d'ingénieurs en électrotechnique.

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