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Caractéristiques[1]:
- Démarrage fréquent avec couple élevé; couple
diminuant avec la vitesse.
- Ne jamais faire fonctionner le moteur série à vide car
si « I = 0 A », alors « w » tend vers
l'infini.
Domaines d'emploi [1]:
Engins de levage (grues, palans, ponts roulants)
ventilateurs, pompes, centrifuges; traction.
1.3.2. Excitation shunte :
L’enroulement d’excitation est connecté en parallèle sur
l’alimentation du moteur, il possède
les mêmes propriétés que le moteur à excitation séparée
du fait que, dans les deux cas,
l’inducteur constitue un circuit extérieur à celui de
l’induit. Le circuit électrique est représenté
par la figure (1.5).
Figure (1.5) : Modèle électrique équivalent du MCC à
excitation shunte.
Caractéristiques [1] :
- Couple constant quelque soit la charge.
Domaines d'emploi
- Machines outils, appareil de levage (ascenseur).
1.3.3. Excitation composée
Dans le mode composé, l’inducteur est divisé en deux
parties, l’une connectée en série et
l’autre en parallèle (Figure 1.6).
Caractéristiques [2] :
- Le MCC à excitation composée réuni les avantages du
série et du shunte toute en
éliminant le phénomène d’emballement du série.
- Entraînements de grande inertie.
- Couple très variable avec la vitesse.
Domaines d'emploi [2] :
- Petit moteur à démarrage direct, ventilateur, pompes,
machines de laminoirs, volants
d'inertie.
1.3.4. Moteur à excitation séparée
Ce mode d’excitation nécessite deux sources
d’alimentations distinctes. L’alimentation de
l’enroulement inducteur est prise sur une source
indépendante de la source principale. On
change le sens de rotation en permutant les bornes de
l’induit ou de l’inducteur.
Le circuit électrique est représenté par la figure (1.7).
Caractéristiques [2] :
- L'inducteur est alimenté par une source indépendante.
- Grande souplesse de commande.
- Large gamme de vitesse.
- Utilisé en milieu industriel, associé avec un variateur
électronique de vitesse et surtout
sous la forme moteur d'asservissement.
- Fourni un couple important à faible vitesse.
Domaines d'emploi[2] :
- Machines outils : moteur de (broche, d'axe). Machines
spéciales.
2.3. COMMANDE PAR PLACEMENT DES POLES :
2.3.1. Principe [5]:
Le but de la commande par placement de pôles est
d'imposer au système un comportement
spécifié ou des performances désirées à travers
l'application d'une loi de commande qui place les
pôles du système en boucle fermée aux positions qui
réalisent ces performances. La
détermination des pôles désirés en boucle fermée est
basée sur des critères de réponse transitoire
et/ou de réponse fréquentielle, telles que la vitesse,
l'amortissement, ou la bande passante, aussi
bien que sur des conditions sur le régime permanant.
Cette tâche peut être accomplie en utilisant la loi de
commande suivante:
u Kx
(2.3)
Ce qui signifie que le signal de commande est déterminé
par le vecteur d'état instantané. Une
telle loi de commande est appelée retour d'état. La
matrice
K de dimension
(1 ) n est
appelée matrice de gain.
La substitution de l'équation (II.3) dans l'équation (II.1)
avec
Cr
0
donne:
.
x A BK x ( )
Calcul du gain de l’observateur
L
L'observateur doit avoir une dynamique plus rapide que
celle du retour d'état.
Le polynôme désiré pour l'observateur est donné par:
( ) 261 251 260 p s s s s obs
Sous matlab, on peut utiliser la formule suivante:
L = place(A', C', Obs_Poles).
Où Obs_Poles=[-251 -260 -261] sont les pôles désirés
pour l'observateur.
Ce qui donne:
L= [85204.6 679.6881 134425.4]'.
La loi de commande est donnée par:
12.2697 5061.5 87.6014 68273.3
ˆ
ˆ u Ia c
(2.12)
Les résultats de simulation pour un couple de charge
nul, sont donnés par la figure (2.10). On
peut remarquer que la position du MCC se stabilise à la
position désirée, et que l'observateur
estime avec efficacité le courant et la vitesse.
L'introduction d'un couple de charge perturbe
l'observateur, où on remarque des erreurs d'estimation
sur le courant et la vitesse (figure 2.11).
Toutefois, le suivi de la position désirée reste efficace
grâce à l'action intégrale de la commande.
Le deuxième test concerne l'analyse de l'effet du bruit
de mesure sur l'estimation et la
commande (figure 2.12). A cet effet, un bruit gaussien
de variance 0.002 et ajouté à la position
mesurée, ceci se traduit par des oscillations sur la
tension, le courant et le couple. Ce qui indique
que l'observateur d'ordre complet est un peu sensible au
bruit de mesure.ئذ