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Introduction générale
Une machine synchrone à réluctance variable est un type de moteur électrique qui utilise la variation de la
réluctance du circuit magnétique pour contrôler la vitesse et le couple du moteur. Contrairement aux
moteurs synchrones classiques qui utilisent des aimants permanents ou des enroulements d'excitation pour
créer un champ magnétique, les moteurs synchrone à réluctance variable utilisent la forme et la géométrie
des pôles magnétiques pour ajuster la réluctance du circuit magnétique.
Ce type de moteur est souvent utilisé dans des applications nécessitant un contrôle précis de la vitesse et
du couple, comme les systèmes de propulsion électrique des véhicules électriques, les machines-outils et
les systèmes de ventilation industriels. Les moteurs synchrone à réluctance variable sont également
appréciés pour leur efficacité énergétique et leur simplicité de conception par rapport à d'autres types de
moteurs électriques.
La commande vectorielle, également appelée commande de champ orienté ou commande de flux orienté,
est une technique de contrôle avancée utilisée pour contrôler la vitesse et le couple des moteurs
électriques. Cette méthode de contrôle permet de contrôler indépendamment le flux magnétique et le
couple du moteur, ce qui permet d'obtenir des performances optimales en termes de vitesse, couple et
efficacité.
En utilisant la commande vectorielle, le courant d'alimentation du moteur est contrôlé de manière à
produire un champ magnétique tournant dans le stator du moteur. Ce champ magnétique tournant est
ensuite synchronisé avec le rotor du moteur pour produire un couple optimal. En ajustant les composantes
du courant d'alimentation, il est possible de contrôler précisément la vitesse et le couple du moteur, même
à basse vitesse et à faible charge.
La commande vectorielle est largement utilisée dans les applications nécessitant un contrôle précis des
moteurs électriques, comme les systèmes de propulsion des véhicules électriques, les machines-outils, les
systèmes de ventilation et bien d'autres. Elle permet d'obtenir des performances élevées, une efficacité
énergétique accrue et une réponse dynamique rapide du moteur.
Dans notre sujet, nous étudierons une machine synchrone à réluctance variable, Et comment contrôler En
utilisant la commande vectorielle.
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
I. Introduction
La machine à réluctance variable est considérée comme l’un des meilleurs types de moteurs électriques
en raison des grands avantages qu’elle présente en matière de contrôle de la vitesse et du couple. La
conception des moteurs électriques varie en fonction de la géométrie du rotor et du nombre de phases et
de la manière dont le courant est contrôlé. La machine à réluctance variable se caractérise également par
la simplicité de sa conception, ce qui lui permet d'utiliser de la puissance et une plus grande plage de
vitesses. et de couple et une meilleure résistance aux surcharges. Cependant, il reste encore des défis à
relever, dont le plus important est la réduction des pertes par frottement et l'amélioration du contrôle du
moteur à très bas régime. Enfin, les machines à impédance variable ont connu un développement
généralisé, ce qui les a amenées à envahir la plupart des industries et des transports modernes, et elles
continuent d'évoluer pour répondre aux besoins d'applications spécifiques. Cela pourrait conduire à une
révolution dans le domaine des moteurs électriques.
II. Histoire
La machine à réluctance variable est un type de moteur électrique qui utilise la variation de la réluctance
(résistance magnétique) pour générer du mouvement. Son développement remonte aux années 1960,
lorsque des chercheurs ont commencé à explorer de nouvelles technologies pour améliorer l'efficacité
énergétique des moteurs électriques. Les premières versions de la machine à réluctance variable étaient
assez rudimentaires et présentaient des limitations en termes de performances et de contrôle. Cependant,
au fil des décennies, des progrès significatifs ont été réalisés dans la conception et la fabrication de ces
moteurs, ce qui les rend plus efficaces et plus polyvalents.
Dans les années 1980 et 1990, des avancées majeures ont été réalisées dans le domaine du contrôle
électronique des moteurs à réluctance variable, ce qui a permis d'améliorer leur efficacité énergétique et
leur fiabilité. Ces progrès ont également ouvert la voie à de nouvelles applications pour ces moteurs,
notamment dans les domaines de l'automobile, de l'électroménager et de l'industrie. Aujourd'hui, la
machine à réluctance variable est largement utilisée dans de nombreux secteurs industriels en raison de
ses avantages en termes d'efficacité énergétique, de fiabilité et de coût. Les recherches se poursuivent
pour améliorer encore davantage ces moteurs et explorer de nouvelles applications potentielles.
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
ω
de . Son rotor est saillant : il présente une « dissymétrie » entre l’axe direct et l’axe en
P
quadrature. Le rotor se positionne par rapport à la f.é.m. tournante de manière à ce que la
réluctance traversée par le flux d’induction magnétique dans l’entrefer soit la plus petite
que lui permet la charge qu’il entraîne. En tournant, la force magnétomotrice entraîne ainsi
ω
le rotor à la même vitesse .L’angle entre le maximum de la force magnétomotrice et
P
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
aimants
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
Matériau
Matériau Axe q
supraconducteur
ferromagnétique
Axe d
Le rotor dans ce type de moteur est constitué de plusieurs couches en interposant des
couches ferromagnétiques et des couches en supraconducteur à haute température critique,
cette configuration permet d’avoir une différence de réluctance suivant les axes d et q du
rotor figure (I.6).
Le rotor est refroidi à l’azote. La puissance des moteurs à réluctance variable réalisés et
testés varie entre 0,75 et 10 kW. Ces moteurs ont une densité de puissance volumique 4 à 7
fois supérieure à celle des moteurs à réluctance variable non supraconducteurs [8].
VI. 5. Influence du paramètre ( Ld /Lq ) sur les performances de la machine la
machine Une étude approfondie de l’influence du rapport ( Ld / Lq )sur les performances
de la machine synchrone à réluctance variable.
Nous allons rappeler les principaux résultats de cette étude.
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
Nous avons défini sur la figure (I.7), l’angle θ repérant la position du vecteur courant statorique
Is par rapport à l’axe d. En régime permanent, ce vecteur est fixe.
axe q
Id
Is
axe d
Iq
On montre à partir des deux relations précédentes que pour une valeur donnée du courant
π
En posant θ = 4 dans l’équation (I.2), nous obtenons l’équation (I.3). On voit apparaître
(Ι. 3)
On peut définir le facteur de puissance de la machine qui correspond au déphasage entre le
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
fondamental du courant de ligne et la tension simple correspondante. Ce facteur représente
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
(I.4)
(cosφ)max (I.
= Lq 5)
Ld +
1
Lq
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5 Fa
cte
0.4 ur
de
0.3
pu
0.2 iss
an
ce 0.1
0
2 4 6 8 10 12 14 16
18 20
Rapport de saillance
Figure (I.8) Facteur de puissance en fonction du rapport
de saillance
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
Nous avons représenté sur la figure (I.8), les variations du facteur de puissance en fonction du
rapport de saillance Ld / Lq . Nous pouvons observer sur cette figure que le facteur de
puissance commence à devenir intéressant pour des rapports de saillance supérieur à 6. La
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
prise en compte des pertes électriques (pertes Joule et pertes dans le fer) augmente
légèrement ce facteur de puissance [6].
Les équations (I.3) et (I.5) montrent que pour optimiser les performances de la machine, il
faut concevoir une structure de rotor telle que l’inductance Ld ait la valeur la plus grande
possible et tel que le rapport ( Ld / Lq ) soit le plus important possible. Il s’agit là d’un
problème d’optimisation d’une structure électromagnétique avec deux contraintes. La
recherche d’une structure optimale de rotor peut être résolue en utilisant la méthode des
éléments finis appliquée au calcul de champ magnétique.
VI. 6. Avantages de la MSRV
Les motivations principales qui rendent la MSRV concurrentielle aux autres machines sont:
✔ L’amélioration du rapport de saillance rend la MSRV concurrentielle avec la
machine asynchrone, en particulier en termes de facteur de puissance et puissance
absorbée.
✔ Les petits et moyens entraînements peuvent avoir une commande plus simple en
utilisant la MSRV par rapport à la commande vectorielle de la machine asynchrone.
✔ La MSRV a un fonctionnement stable aux basses vitesses et en pleine charge à la
différence d'un moteur asynchrone qui peut avoir des problèmes de sur
échauffement.
✔ La MSRV n'a aucun aimant qui est un avantage par rapport à la machine à aimant
permanent dans les applications à hautes températures. Par conséquent elle n’a pas
de problème de désaimantation.
✔ Elle est très simple à construire et très robuste.
La machine à réluctance variable est utilisée dans divers domaines en raison de ses avantages
en termes d'efficacité énergétique, de fiabilité et de coût. Voici quelques domaines
d'application de la machine à réluctance variable :
1. Automobile : Les moteurs à réluctance variable sont utilisés dans les véhicules électriques
et hybrides pour leur efficacité énergétique et leur capacité à fournir un couple élevé à basse
vitesse.
2. Électroménager : Les moteurs à réluctance variable sont utilisés dans les lave-linge, les
sèche-linge, les réfrigérateurs et d'autres appareils électroménagers pour améliorer leur
efficacité énergétique et leur durabilité.
3. Industrie : Les moteurs à réluctance variable sont utilisés dans diverses applications
industrielles, telles que les compresseurs, les pompes, les ventilateurs et les machines-outils, en
raison de leur capacité à fournir un contrôle précis du mouvement et de leur faible coût de
maintenance.
4. Énergies renouvelables : Les moteurs à réluctance variable sont utilisés dans les éoliennes
et d'autres systèmes de production d'énergie renouvelable pour leur capacité à fonctionner
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
efficacement à des vitesses variables et à s'adapter aux conditions changeantes. 5. Robotique :
Les moteurs à réluctance variable sont utilisés dans les robots industriels et les systèmes
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Chapitre (I) Généralité sur la machine synchrone a réluctance
variable
automatisés pour leur capacité à fournir un mouvement précis et contrôlé.
6. Aérospatiale : Les moteurs à réluctance variable sont utilisés dans l'aérospatiale pour leur
légèreté, leur efficacité énergétique et leur capacité à fonctionner dans des environnements
extrêmes.
Ces exemples illustrent la polyvalence et l'adaptabilité des moteurs à réluctance variable dans
une grande variété d'applications industrielles et technologiques.
VIII. Conclusion
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
I. Introduction
L’objectif de la commande vectorielle de la MSRV est d’aboutir à un modèle équivalent à
Celui d’une machine à courant continu, c-à-d un modèle linéaire et découplé, ce qui permet
D’améliorer son comportement dynamique. L’efficacité du système de contrôle du moteur
dépend
fortement du modèle mathématique. Choisi pour ce moteur et de la connaissance exacte de ses
paramètres. Dans le cas des entraînements. Des machines synchrones à réluctance variable, on adopte
le référentiel de Park parce qu’il est très Utilisé dans les techniques de contrôle et commande.
II. Historique
Les méthodes de contrôle directes de couple des machines électriques sont apparues la
Deuxième moitié des années 1980 comme concurrentielles des méthodes classiques basé sur une
Alimentation par modélisation par largeur d'impulsion (MLI) et sur découplage de flux et du couple
Moteur par orientation de champ magnétique.
Cette loi de contrôle présente des performances dynamique remarquables de même qui une
Bonnes robustes, via à via à écart des paramètres du moteur. Elle semble notamment bien adapter
Aux applications des tractions des véhicules électriques.
III .principes de base de la commande vectorielle par orientation du
flux rotorique
La technique de la commande vectorielle est utilisée pour établir un modèle linéaire et
transformer la machine synchrone à réluctance variable en une structure équivalente à
la machine à courant continu à excitation séparée.[1]
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Très chère
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
eq = 𝑤sLqi∗s
ed = −𝑤sLdi∗ds + 𝑀fdif
Ces équations montrent que Vsd et Vsq dépendent des courants sur les axes d et q, et
nous les séparons pour les rendre indépendants l'un de l'autre afin d'éviter les erreurs.
V. 2.Couple électromagnétique
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
. Figur II.2.régulateur pi
Soit:
Avec:
𝐊𝐩:Gain proportionnel.
𝐊𝐢:Gain intégral.
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
P.I
Avec :
FTBO =
FTBF=
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
l'axe "q"
𝐶𝑟
𝑤m
𝑤∗𝑚 𝑖 ∗𝑞
+
�𝑖𝑤
𝐾p𝑤 = 𝑠
−
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Alors l’équation caractéristique de la fonction de transfert en boucle fermée est donnée par
D(s)=
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
𝑖sqref 𝑉sq
+ 1 1 𝑖sq
+ 𝑇𝑠𝑞 𝑆
𝑅𝑠
𝐾𝑞 𝑆
𝑇𝑠𝑞 𝑆 + 1
-
1+𝑇𝑠𝑞 𝑆 1
𝐾𝑞 𝑆 ∗
FTBO =
�
�
�
�
FTBO =
�
�
�
�
�
�
�
�
+
1
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
250 100
80
200
60
150
40
100
20
50 0
-20
0 0 5 10 15 20 25 30
0 5 10 15 20 25 30 Time (s)
Time (s)
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
60
50
40
30
20
10
-10
0 5 10 Time (s)15 20 25 30 0 0.1 0.2 0.3 0.4Time (s)0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
• la réponse en vitesse avec PI doté d’une réaction montre une réponse douce sans
dépassement.
• Le couple a la même forme que le courant Iq. C'est ce qu'on appelle la co-relation ce =
kI_q. On note que lorsque la charge est appliquée, à l'instant t = 1s à t = 7s la vitesse
diminue et à l'instant t = 7s la vitesse augmente et se stabilise grâce à la commande PI.
• Pour la courbe Id, la vitesse est constante.
• On remarque au début de la courbe de vitesse une augmentation de la vitesse jusqu'à ce
qu'elle atteigne 100 rads/s, et on remarque dans le temps t = 1 s à t = 10 s une diminution
de la vitesse et cela est dû à l'application de la charge et ensuite elle se stabilise et à
l'instant t = 20 s pour atteindre 210 rads/s puis diminue et se stabilise, cela est dû à
l'application des charge.
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Il permet d’imposer à la machine des ondes à amplitude et fréquence variables à partir d’un
réseau standard : 220/380V-50Hz .
Les diodes 𝐷𝑖𝑗(ij=1, 2,3) sont des diodes à roue libre assurant la protection des transistors.
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
En mode commandable, le bras est un commutateur à deux positions qui permet d’obtenir à la
sortie deux niveaux de tension.
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Les tensions simples des phases de la charge issues des tensions composées ont une somme
nulle, donc :
) (III-6)
Donc :
On peutécriredonc :
(III-9)
On a:
(III-10)
) (III-11)
) (III-12)
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
De même, on aura
L’équation (III-15) peut être récrite sous forme matricielle comme suit :
Pour notre étude nous appliquons la stratégie de commande par MLI sinus-triangle.
La MLI sinus-triangle est réalisée par comparaison d’une onde modulante basse fréquence
(tension de référence) à une onde porteuse haute fréquence de forme triangulaire.
Les instants de commutation sont déterminés par les points d’intersection entre la porteuse et
la modulante.
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Et
Et
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Avec : α =
Les instants des impulsions des bases des transistors sont déterminés selon l’algorithme suivant :
Si f1 = 1 si non f1 = 0
Si f2 = 1 si non f2 = 0 (III-22)
Si f3 = 1 si non f3 = 0
Si f4 = 1 si non f4 = 0
Si f5 = 1 si non f5 = 0 (III-23)
Si f6 = 1 si non f6 = 0
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
XI .1.Résultat de simulation
Time (s)
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Time (s)
Figure II.16.Couple(N.m)
Time (s)
Time (s)
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
Time (s)
• La figure (vas), montre que l’onde de courant statorique est assez proche de la forme sinusoïdale,
d’où l’intérêt de la technique de modulation MLI,
• Pour la courbe V(vitesse) = f (t), on constate une augmentation de la vitesse dans un premier temps
jusqu'à ce que la vitesse atteigne 100 rad/s puis se stabilise avec la présence d'ondulations dues à la
présence de GTO. Au temps t=20s, la vitesse augmente jusqu'à atteindre 200rad/s, après elle se
stabilise et la réponse est rapide sans dépassements dus à l'unité de contrôle PI.
• Sur la courbe ce = f (t) et Iq = f (t), on voit une augmentation de la vitesse et l'apparition
d'ondulations et cela est dû aux bobinages de la machine sinusoïdale.
• Pour la courbe Id, on note qu'elle s'établit avec une valeur de référence constante.
XII. Comparaison
Dans notre étude des machines synchrones à réluctance variable dans le cas normal, nous
remarquons que les courbes de vitesse et de couple présentent des vibrations et en ajoutant des
amortisseurs la turbulence a été supprimée. Là où les amortisseurs fonctionnent pour résister aux
vibrations causées par des changements brusques.
Dans le troisième quadrant, MSRV a été étudié en présence d'amortisseurs, et les résultats ont
montré queIq et Id ont la même forme, c'est-à-dire qu'ils fonctionnent ensemble et lors de l'ajout de la
commande vectorielle où vous séparez Iq et Id par un paramètre ce = kIqet l’ajout de l'inverseur, les
résultats nous montrent l'apparition de quelques vibrations, et cela est dû à la présence de GTO, qui
affecte la vitesse de la machine en réduisant le temps de fermeture et d'ouverture t = 0,0001s.
XIII. Conclusion
Cette étude a permis d’appliquer la conception d’une régulation de vitesse du MSRV par le
principe de la commande vectorielle.
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Chapitre II Commande vectorielle de la machine synchrone à réluctance variable
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Conclusion générale
La machine synchrone à réluctance variable est un type de machine électrique qui utilise la variation de la
reluctance (résistance magnétique) du circuit magnétique pour contrôler la vitesse et le couple de la
machine. Contrairement aux machines synchrones classiques qui ont un rotor aimanté, la machine
synchrone à réluctance variable a un rotor sans aimant permanent, ce qui la rend moins coûteuse et plus
simple à fabriquer.
La commande vectorielle est une technique de contrôle avancée qui permet de contrôler de manière
précise la vitesse et le couple d'une machine électrique en séparant les composantes directe et quadrature
du courant et de la tension. En utilisant la commande vectorielle, il est possible de contrôler efficacement
la machine synchrone à réluctance variable en ajustant les courants statoriques pour optimiser la
performance de la machine.
En combinant la machine synchrone à réluctance variable avec la commande vectorielle, il est possible
d'obtenir des performances élevées en termes d'efficacité, de précision de contrôle et de dynamique de
réponse. Cette combinaison est particulièrement adaptée pour les applications nécessitant un contrôle
précis de la vitesse et du couple, telles que les systèmes d'entraînement électriques dans l'industrie.
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