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3JIEKTPH4ECKHE MHKPOMAUIHHbl
MICROMACHINES
ÉLECTRIQUES
EDITIONS MIRMOSCOU
Traduit du, russe
par B. PAVLOV
Ha {fipaniiyscKOM asuxe
Avant-propos ................................................................................................. 7
Introduction ................................................................................................. 9
§ 1.1. Classification des micromachines électriques et leur place dans les
techniques m o d ern es.......................................................................... 9
§ 1.2. Principales normes technico-économiques imposées aux micro
machines élec triq u es.......................................................................... 11
§ 1.3. Problèmes généraux de fiabilité des micromachines électriques 12
Chapitre premier. GÉNÉRATRICES AMPLIFICATRICES.................... 20
§ 1.1. Généralités et classification .......................................................... 20
$ 1.2. Génératrices amplificatrices à auto-excitation........................... 22
§ 1.3. Amplidyne. Conception et principe de fonctionnement. . . . 27
§ 1.4. Les caractéristiques statiques et dynamiques d’uneamplidyne . 32
§ 1.5. Applications des génératrices am plificatrices............................... 38
5
§ 3.3. Génératrices tachymétriques asynchrones........................... 175
§ 3.4. Génératrices tachymétriques s y n c h ro n e s ................................. 186
§ 3.5. Caractéristiques dynamiques des génératricestachymétriques 187
§ 3.6. Applications des génératrices tachym étriques......................... 189
p * (t)= , (i.i)
X(t) pw (1.3)
13
L’estimation statistique du risque de panne s’effectue suivant
la formule
* * (o = AtNmoy * (1.4)
où n (t) est le nombre de micromachines tombées en panne pendant
un intervalle de temps At ; N moy, le nombre moyen de micro machines
marchant normalement au cours du même intervalle A/.
Les études pratiques ont montré que la courbe représentative
du risque de panne X (£) pour les micromachines électriques est de la
forme (fig. 1.4). Dans la portion
comprise entre 0 et le risque de
panne est relativement élevé, mais
puis il décroît assez nettement.
Cette portion correspond à la pé
riode de prérodage de la microma
chine pendant laquelle les pannes
dues aux défauts de fabrication
se manifestent d ’une façon très
sensible. La portion txt2 corres
Fig. 1.4. Courbe représentative du pond à la période d’utilisation
risque de pannes. normale de la micromachine.
Après un temps le risque de
panne augmente rapidement à la suite de l’usure mécanique et
électrique des organes de la micromachine.
Ainsi, on peut adopter que, pendant la période de service normal
de la micromachine électrique, le risque de panne est une valeur
constante: X = const. Dans ce cas, la probabilité du fonctionnement
sans défaillance suit une loi exponentielle:
p (t) = e-H (1.5)
La durée moyennà de] fonctionnement sans défaillance /moy, c’est-à-
dire l ’espérance mathématique de la durée de fonctionnement sans
défaillance d’une micromachine électrique,
(1.6)
0
représente un intervalle de temps moyen compris entre sa mise en
service et la première panne.
Si X= const, la durée moyenne de fonctionnement! sans défaillance
fmoy = 1A (I»7)
caractérise la durée moyenne entre deux pannes successives.
L’estimation statistique de la durée moyenne de fonctionnement
sans défaillance se réalise d’après la formule
N0
2*«
(1.8)
14
où ti est la durée de fonctionnement sans défaillance du ilèmc échan
tillon.
De par leur fiabilité, les micromachines électriques peuvent ceder
le pas aux organes d’automatisme sans contact ni éléments mobiles.
Risque de panne horaire des organes des systèmes automatiques
Micromachines é le c triq u e s................... . . . . (0,01 à 8 ,0)-1(H
T ransform ateurs..................................... .................... (0,0002 à 0,64). 1CH
Résistances ............................................ .................(0,0001 à 0,15). 1(H
Dispositifs a semi-conducteurs . . . . .................(0,0012 à 5,0). 1(H
La pratique montre que, dans la plupart des cas, les pannes pro
viennent de la détérioration des éléments essentiels des microma
chines électriques ou des écarts de leurs caractéristiques.
Notons les pannes les plus courantes suivant les éléments essen
tiels des micromachines.
Contact glissant:
a) défaut mécanique des porte-balais
b) usure du collecteur ou des bagues due au mauvais calage des
balais ;
c) les balais ne portent pas sur le collecteur ou les bagues par
suite de l ’usure de l’axe du porte-balais ou de la diminution de sa
pression sur le balai.
Paliers :
a) destruction de la cage de roulement;
b) coincement du palier dû à la perte par le lubrifiant de ses
propriétés.
Enroulements:
a) rupture des spires ou coupure aux bornes par suite de brûlures
pendant les surcharges, à cause de déformations dues aux variations
de température ou sous l’action de l’électrocorrosion se déclarant
particulièrement dans les conditions d’humidité élevée ;
b) mise à la masse par défaut d’isolement et courts-circuits entre
spires par suite de la dégradation de la rigidité diélectrique parti
culièrement sensible dans les conditions d’humidité élevée et en cas
de service chargé dû aux contraintes thermiques.
Circuit magnétique:
a) variations des caractéristiques magnétiques dues aux chocs,
vibrations et déformations;
b) variations des caractéristiques électromagnétiques par défaut
d’isolement entre tôles, sous l ’effet de l’électrocorrosion, etc.
L’état des paliers et des contacts glissants est fortement tribu
taire de la vitesse du rotor. Avec l ’accroissement de la vitesse, leur
usure et surtout celle des balais et du collecteur augmente, alors que
la fiabilité de certains éléments et donc de la micromachine toute
entière est affectée.
La figure 1.5 montre la courbe représentative de la durée moyenne
/m0y de fonctionnement sans défaillance de certains micromoteurs
a collecteur à courant continu en fonction de la vitesse <o (trait
15
plein) à laquelle ils assuraient leur service (étaient essayés) ; on
a pris comme unité la vitesse nominale et le temps correspondant
à cette vitesse.
La valeur de la vitesse nominale du rotor influe donc sur la durée
de service garantie par l ’usine constructrice. Par exemple, la durée
de service garantie des micromoteurs à collecteur à courant continu
de la série fllIP est:
— de 2000 à 3000 heures à la vitesse nominale de 2500 tr/mn ;
— de 200 à 600 heures à la vitesse nominale de 9000 tr/mn.
Aussi, pour améliorer la fiabilité des micro machines électriques,
est-il important .d’éliminer les contacts glissants, c’est-à-dire cher-
18
T a b l e a u 1.1 (suite)
GÉNÉRATRICES AMPLIFICATRICES
22
Les caractéristiques de la fig. 1.2, a montrent que si a x > a 3 la
machine ne s’amorcera pas car, conformément à ses caractéristiques
pour une valeur déterminée de la par exemple Flt la dynamo
produit une F.E.M. E it alors que^pour générer une telle F.M.M. on
devrait appliquer aux bornes de
l’enroulement d’excitation une
tension U ^ E ^ Lorsque a 2< a 3
la machine s’amorcera jusqu’à
un point C. L’angle de pente de
la partie initiale de la caracté
ristique à vide a 3 s’appelle angle
critique a cr- On Peut donc repré
senter la condition d’auto-excita-
tion par l’intermédiaire des
angles :
« r- e x c * .. exc + L ,. + M •% =- , (1.8)
-0 fi>
Fig. 1.5. Réalisation des bobinages du stator et du rotor d’une amplidyne.
36
où M x comp est le coefficient d’induction mutuelle entre l ’enroule
ment de commande et celui de compensation; iCOTnp/_le^courant de
l ’enroulement de compensation.
2) Pour le circuit de compensation
dlcomp , - f dii
0 — ^ c o m p lcomp + ^ co m p ' di T 1Y* comp 1 ' dt (1.32)
39
Examinons quelques exemples d’emploi des amplidynes dans
les montages d ’automatisme.
La figure 1.12 montre le schéma d’un système de régulation
automatique sans contact destiné à contrôler l’amplitude d ’une
tension sinusoïdale. Ce système est utilisé aux ateliers de réglage
d’accord des récepteurs de télévision et des postes radio pour sta
biliser la tension en amplitude et la faire varier sinusoïdalement
avec le temps. Les stabilisateurs de tension par ferrorésonance n’y
conviennent pas car, tout en maintenant l ’amplitude de la tension
avec une précision convenable, ils déforment sensiblement la courbe
MICROMOTEURS ÉLECTRIQUES
En tant que s e r v o - m o t e u r s à c o u r a n t c o n t i n u
on utilise, comme il a été dit plus haut, les micro moteurs à contact
glissant collecteur — balais et ceux sans contact à commutateurs à
fransistors.
De par leur conception, les servo-moteurs à induit en tambour
ne présentent pas de différences tant soit peu substantielles vis-à-vis
d ’une machine à courant continu classique (nous n ’entrons pas ici
en détails de leur conception).
43
Micromoteurs à induit cylindrique amagnétique
et à induit à disque (de faible inertie)
Sur la fig. 2.1, a est représenté un moteur à courant continu à
excitation électromagnétique à induit cylindrique amagnétique.
La particularité de sa conception consiste en ce que pour réduire le
moment d’inertie l’induit est divisé en deux parties: un enroule-
a)
Fig. 2.4. Schéma de montage d'un micromoteur à courant continu sans contact
à commutateur à transistors.
Fig. 2.8. Courbes de rendement (a) et de poids par unité de puissance dévelop
pée (&' en fonction de la puissance nominale des servo-moteurs a courant continu :
C JI_à induit bobiné en tam bour à excitation électromagnétique ; JUIM — à Induit bobiné
en tam bour à excitation magnéto-électrique; fllIP — à induit amagnétlque cylindr qu e
à excitation magnéto-électrique; ü f l — & induit à disque à excitation magnéto-électriqu e
3000 tr/m n) ; MB — sans contact à excitation magnéto-électrique l(H) — vitesse nomi -
nale « 2500 tr/m n, (B) — vitesse nominale « 9000 tr/m n].
53
Les micromoteurs à aimants permantents présentent l’incové-
nient d’un vieillissement des aimants auquel on peut parer par l’em
ploi de nouveaux matériaux magnétiques durs de haute qualité.
Un autre inconvénient de ces moteurs est que leurs pôles sont faits
en matériaux magnétiques durs dont le prix est assez élevé.
Les servo-moteurs à courant continu de faible puissance pos
sèdent un rendement relativement important qui atteint 40 à 50 %
pour les micromoteurs d’une puissance de quelques dixièmes du
watt ou de plusieurs watts respectivement et 70 à 75 % pour des
puissances de plusieurs dizaines et centaines de watts. Un plus
faible rendement chez les micromoteurs de plus faible puissance
provient essentiellement de l’augmentation relative de la résistance
aux bornes de l’enroulement d’induit et des pertes dans celui-ci.
Les dimensions et le poids de ces moteurs sont en moyenne de 2 à 4
fois inférieurs à ceux des servo-moteurs asynchrones de même puis
sance. Sur la fig. 2.8 sont montrées les valeurs du rendement q
et du poids par unité de puissance développée pour certains servo
moteurs à courant continu de faible puissance fabriqués en série.
Dans les micromoteurs à courant continu à contact glissant
balais—collecteur les étincelles apparaissant sous les balais provoquent
un spectre d’oscillations électromagnétiques haute fréquence, source
des parasites gênant la réception radio. Lorsque le moteur est ali
menté à partir d’une source autonome, les variations de la F.E.M.
et du courant dans l’induit font apparaître des harmoniques supé
rieurs de courant et de tension qui dérangent le fonctionnement
des autres récepteurs reliés à la même source.
Il existe pratiquement deux remèdes à ce genre d ’inconvénient:
blindages et filtres électriques.
Les blindages sont efficaces là où il faut lutter contre les parasites
radio dus aux étincelles. Le blindage est constitué habituellement
par la carcasse du moteur avec une chemise métallique enrobant
le collecteur et les balais. Toutes les prises électriques sont réalisées
avec un conducteur blindé dont la tresse extérieure est électriquement
liée avec la carcasse de la machine.
Les filtres électriques montés dans le circuit de l’induit suppri
ment les harmoniques supérieurs de courant et de tension dans le
circuit d’alimentation présentant le plus de danger, tout en laissant
passer la composante continue. Dans les servo-moteurs à courant
continu de faible puissance on emploie des filtres en L et en U ren
versés (fig. 2.9). Les montages d’importance particulière utilisent
des filtres combinés à circuits multiples.
Commande d ’induit
Le flux magnétique d’excitation O (Wb) est créé soit par le
courant qui circule dans l’enroulement d’excitation des pôles prin
cipaux ou l ’enroulement inducteur (fig. 2.10, a), soit par les aimants
Commande d’inducteur
Dans les servo-moteurs de faible
puissance à commande d’inducteur la continu à commande d'induc
fonction d’enroulement de commande teur.
revient à l ’enroulement inducteur et
l’enroulement d’induit se trouve alors de façon permanente sous
tension nominale en provenance d’une source d’alimentation
autonome (fig. 2.12). Cette tension joue le rôle de tension d’excita
tion U exe* La commande de la vitesse de l’induit se réalise par la
59
variation de la tension de commande i/com aux bornes de l’enroule
ment inducteur.
En examinant les caractéristiques on admet que le circuit magné
tique est non saturé et que la réaction d ’induit est absente.
Le flux magnétique de la machine <I) varie proportionnellement
à la tension de commande. Le facteur de signal étant arbitraire,
le flux d)a = ad>, où d> est la valeur du flux pour a = 1.
A(ûfr= — / *r*M.
où ik/moy est valeur moyenne du couple moteur dans l ’intervalle
tu exprimée en unités relatives; M it le couple résistant statique sur
l ’arbre en unités relatives; / le moment d’inertie; cM = M d/(o0
la constante géométrique.
En régime établi
A(Oj= — A(i)fr, .
5 -0 1 4 7 1 65
ou
^ în o y - ^ ît. ( 2 . 22)
----- J------**
La valeur de M moy correspoudant à la vitesse moyenne réglée
(Dmoy peut être définie compte tenu de l ’expression (2.7) pour a = 1,
car l’amplitude des impulsions est égale à la tension de commande
nominale :
Æ/moy38 1 0>moy
En mettant l’expression obtenue dans (2.22) et après les trans
formations on a
©£*,= 1-— . (2.23)
L’expression (2.23) pour x = const définit l’équation de la
caractéristique mécanique, alors que pour M it = const elle définit
a) à)
Fig. 2.17. Caractéristiques mécaniques (a) et de réglage (6) d ’un servo-moteur
à courant continu commandé par impulsions.
<2-30>
En cas de commande d’inducteur, la valeur de Afda peut être
déterminée à partir de l’expression (2.29), et celle de de l’expres
sion (2.18) :
©oa = — «»o* (2.31)
+ <2 -3 2 >
W (p )- r £ r v P -36»
c ’est-à-dire elle correspond à un système apériodique.
Si l ’on examine en tant que grandeur de sortie d ’un servo-moteur
à courant continu non la vitesse mais l ’angle de rotation du rotor
0 (dQ/dt = c»>) le moteur est alors un système intégrateur à inertie,
c’est-à-dire la valeur de 0 est proportionnelle à l ’intégrale de la
grandeur d’entrée (facteur de signal a) suivant le temps. Cela se
voit de l’expression établie à partir des équations (2.30) et (2.32)
compte tenu de (2.33) et (2.34) :
Fig. 2.27. Courbes de rendement (a) et de poids par unité de puissance dévelop
pée (6) en fonction de la puissance nominale des servo-moteurs asynchrones:
A H II — A r o to r a m a g n é tiq u e c y lin d riq u e [(H ) — fréq u e n c e 50 H z ; (B ) — fréq u e n c e 400 H z ] ;
3M -M — A r o t o r a m a g n é tiq u e c y lin d riq u e (400 H z) ; R H R — à r o to r a m a g n é tiq u e c y lin
d riq u e (400 H z) ; A K M — A r o to r d u ty p e A c a g e d*écureuil (400 H z).
et chocs car la probabilité de déformation du rotor cylindrique ama-
gnétique est dans ce cas plus grandeque celle du rotor à cage d'écureuil.
On peut diminuer l ’entrefer amagnétique par l’emploi d’un rotor
cylindrique ferromagnétique. Dans ces conditions, le stator intérieur
devient inutile car le flux magnétique se ferme directement sur le
rotor. Pour éviter la saturation du rotor et ne pas rendre sa résistance
ohmique trop grande, les parois du cylindre de rotor sont faites plus
épaisses. Ce procédé permet d’augmenter la masse du rotor et de
diminuer la rapidité de réponse du moteur. En vue de diminuer la
résistance ohmique du rotor, à la surface du rotor de certains types
de ces scrvo-moteurs on dépose une mince couche de cuivre par le
procédé galvanique.
Le principe de fonctionnement d’un servo-moteur asynchrone ne
diffère en rien de celui d’un moteur asynchrone triphasé. Le champ
magnétique tournant du stator est créé par l’interaction des F.M.M.
des enroulements E exc et jE?com en présence d’un décalage dans l’espace
entre ces enroulements et d’un décalage dans le temps entre les ten
sions qui leur sont appliquées. De la théorie des machines électriques
on connaît que la valeur du vecteur d’un champ magnétique tournant
reste constante, c’est-à-dire le champ est circulaire lorsque sont satis
faites les conditions ci-dessous:
1) décalage dés enroulements statoriques dans l’espace d’un
angle y = 90® (en degrés d’angle électriques) ;
2) décalage dans le temps des courants dans les enroulements sta
toriques d’un angle P = 90°;
3) égalité des F.M.M. créées dans les enroulements d ’excitation
et de commande;
I comwcom&Ecom = -^cxc^cxc ^ cxc»
où w est le nombre de spires de l ’enroulement correspondant; k
le coefficient de bobinage.
La non-satisfaction ne serait-ce que d’une seule de ces conditions
rend le champ elliptique, c’est-à-dire l’extrémité du vecteur du
flux magnétique décrit non pas le cercle mais une ellipse. Dans ce
cas, le champ magnétique résultant Ô ne reste pas constant lors
de la rotation et varie en module. La vitesse instantanée de rotation
du vecteur Ô lors d’un tour complet devient variable elle aussi, la
vitesse moyenne restant constante.
Le champ elliptique produit un couple moteur plus petit que
celui du champ circulaire de même amplitude. Il peut être repré
senté par la somme de deux champs circulaires de modules diffé
rents et tournant à la vitesse de synchronisme en sens inverse
(fig. 2.28, a). Le champ circulaire Oj dont le sens coïncide avec
celui du champ elliptique est appelé champ direct, le champ
champ inverse.
Le champ direct crée le couple moteur et le champ inverse produit
le couple de freinage. Avec l’augmentation de l’ellipticité du champ
80
en raison de la variation des angles p et y ou à la suite de la diminu
tion de la F.M.M. de l ’une des phases du stator, la composante directe
du champ et du couple décroît, alors que la composante inverse
augmente. La diminution du couple moteur résultant, le couple
résistant étant constant, conduit à une diminution de la vitesse
du rotor. L’apparition du champ inverse provoque l’augmentation
de pertes, la diminution de la puissance mécanique et du rendement.
Il convient de noter que l’augmentation de la F.M.M. de l ’ime
des phases du stator par rapport à la valeur correspondant au champ
circulaire fait apparaître un champ elliptique dont l’amplitude est
plus grande que celle d’un champ circulaire. Dans ces conditions,
les deux composantes du champ augmentent et il s’avère donc pos
sible, dans un certain domaine, de faire accroître le couple moteur
résultant par rapport au champ circulaire initial. Toutefois, avec
une telle augmentation forcée de la F.M.M. du stator la tension et
les courants de phase dépassent les valeurs nominales correspondant
au champ circulaire. Ceci n’est pas toujours admissible vu l’augmen
tation de pertes et un échauffement complémentaire du moteur,
ce qui peut conduire à la saturation du circuit magnétique et au
claquage de l ’isolation.
Si l ’une au moins des conditions du champ circulaire n’est pas
satisfaite, c’est-à-dire p = 0, ou y = 0. ou J cxc = 0 ou Jcom = 0,
le champ du stator devient pulsatoire et le moteur ne développe pas,
le rotor étant immobile, le couple nécessaire. Pour expliquer ce
phénomène remplaçons le champ magnétique pulsat oire Ô (fig. 2.28, b)
par deux champs et cp2 tournant en sens inverse à la vitesse
de synchronisme et possédant des amplitudes égales à la moitié
de l’amplitude du champ pulsatoire.
Le rotor étant immobile, les deux champs tournent en synchro
nisme par rapport au rotor. Chacun d’eux induit dans l’enroulement
rotorique des courants égaux en raison de l ’égalité des champs et
des vitesses relatives. Les couples moteurs sont alors égaux en
valeur mais agissent, tout comme les champs, en sens inverse. Le
couple résultant est nul et le rotor ne peut donc pas prendre de la
vitesse.
6 —01 4 7 1 81
La situation change quelque peu si le champ du stator devient
pulsatoire pour le rotor tournant en n’importe quel sens. Dans ce
cas, sous réserve de remplir certaines conditions, le moteur peut
développer toujours le couple car le glissement de son rotor par
rapport aux champs direct et inverse ne sera pas égal. Le champ
du stator devient pulsatoire lorsqu’on cesse d’appliquer le signal de
commande. Ainsi, le rotor du moteur peut tourner en l ’absence de
signal de commande ce qui est inadmissible pour les servo-moteurs.
Pour plus de détails sur ce phénomène appelé emballement spontané
voir le § 2.7.
Le sens physique de l’apparition du couple électromagnétique
en présence du champ pulsatoire du stator et lorsque le glissement
s =?£ 1 s’explique comme suit. Le champ pulsatoire du stator induit
dans le rotor en rotation outre la F.E.M. statique une F.E.M. dyna
mique décalée en phase par rapport à la première. Les courants
créés dans le rotor par la F.E.M. dynamique produisent un flux
magnétique du rotor décalé dans l ’espace et dans le temps par rapport
au flux du stator. Le champ magnétique résultant du moteur, produit
par l ’interaction de ces deux flux, est un champ elliptique tournant
dont le sens de rotation est déterminé par les paramètres du moteur.
Etablissons l’équation du couple moteur électromagnétique d ’un
servo-moteur asynchrone. La forme du champ magnétique du moteur
est, dans le cas général, elliptique. Il est à noter que l’ellipticité
est causée par le déséquilibre des F.M.M. apparaissant dans les
enroulements £ exc et £ com, c’est-à-dire par la non-satisfaction de ne
serait-ce qu’une des conditions du champ circulaire. Vu que dans la
plupart des moteurs les enroulements sont décalés dans l’espace
d’un angle y = 90° on peut donc passer du déséquilibre des F.M.M.
à celui des courants ramenés dans les enroulements statoriques du
moteur jEexc et Ecom. Cela veut dire que l’angle de décalage p des
vecteurs Jcora et J cxc dans le temps est autre que 90° et les valeurs
des modules ramenés au nombre de spires de l’enroulement d’excita
tion wexc ne sont pas égales:
I c o in — I c o m / ^ t r ^ I exci
a)
L
’ rtr ftntr
Lcxc.z nnxr.r.c & crr7- 1acr
hxc2 jjexrm? ^excr2
ucom =var
Fig. 2.31. Montage de commande par variation d’amplitude.
C o m m a n d e p a r v a r i a t i o n d e p h a s e (fig. 2.32).
On relie l’enroulement d’excitation Z?exc au secteur alternatif à la
tension nominale Ü7exc = UY. L’enroulement de commande Ecom
est attaqué par une tension de valeur nominale et décalée en phase
sur la tension d’excitation. On appelle tension nominale une tension
de commande telle qui corresponde à l ’égalité Ucom = Uexc. La
commande de la vitesse du rotor s’effectue par variation de phase
de la tension de commande (angle P). Comme facteur de signal on
admet sin p. Pour sin P = 1, le champ magnétique tournant du
stator a la forme circulaire; si 1 > sin p > 0 le champ est ellipti
que; et, enfin, pour sin p = 0. il devient pulsatoire.
Commande par déca l a ge dans T espace
(fig. 2.33). L’enroulement d’excitation j£cxc est branché sur secteur
alternatif à la tension nominale t / cxc = C/’1. La tension nominale
appliquée aux bornes de l’enroulement de commande £ Com est
en quadrature sur la tension d’excitation. La commande de la vitesse
du rotor se fait par variation de l ’angle y dont sont décalés dans
l’espace l ’enroulement d’excitation E exc et l ’enroulement de com
mande Ecom• On admet comme facteur de signal sin y. Pour
sin y = 1, le champ magnétique tournant du stator est circulaire;
lorsque 1 > sin y > 0 le champ est elliptique; si sin y = 0 il
est pulsatoire.
87
C o m m a n d e m i x t e par v a r i a t i o n d ' a m p l i
t u d e et de p h a s e a v e c un c o n d e n s a t e u r
i n s é r é d a n s l e c i r c u i t d ’ e x c i t a t i o n (commande
v __ ^ ë x c . d "I" ^ c x c . d
(2.57)
A c° ~ * c x c .d
Comme on le voit sur les fig. 2.35 et 2.37, les meilleurs indices
de linéarité ont les caractéristiques des moteurs commandés par
variation de phase, le caractère shunt des courbes ne dépendant prati-
a) b) C)
Fig. 2.36. Caractéristiques de réglage d ’un servo-moteur asynchrone à com
mande:
o — par variation d'amplitude; b —par variation de phase; c — mixte, par variation
d’amplitude et de phase.
§ 2À CARACTERISTIQUES DYNAMIQUES
DES SERVO-MOTEURS ASYNCHRONES
Lors de l’analyse des servo-moteurs asynchrones il faut tenir
compte du fait que la durée des processus électromagnétiques transi
toires est nettement inférieure à celle des processus électromécaniques
transitoires et, dans la plupart des cas, peut pratiquement être né
gligée.
Les expressions analytiques précises de la caractéristique transi
toire et de la fonction de transfert de ces moteurs sont très compli
quées en raison de la non-linéarité des caractéristiques mécaniques
et de réglage. Les calculs se font donc avec une linéarisation (entière
ou sur une portion de la courbe) de ces caractéristiques. Sur la por-
95
tion linéaire de la caractéristique mécanique, les propriétés dynami
ques du servo-moteur asynchrone sont régies par les équations analo
gues à (2.35), (2.36) et (2.39) valables pour un servo-moteur à cou
rant continu. Cela veut dire que le servo-moteur asynchrone consti
tue un réseau apériodique du premier ordre si la grandeur de sortie
est la vitesse du rotor; il constitue un réseau intégrateur à inertie
lorsque la grandeur de sortie est l’angle théorique du rotor.
Pour caractériser la rapidité de réponse des servo-moteurs asyn
chrones on fait appel à la constante de temps électromécanique 7 m-
La constante r M c’est l’intervalle de temps pendant lequel le
rotor d’un moteur non chargé possédant un moment d ’inertie J se
met en vitesse à partir de l’état immobile jusqu’à une vitesse à vide
idéale ct>0, le couple moteur étant constant et égal au] couple au
démarrage A/d, c’est-à-dire
<2 6 2 >
2 W - ^ . (2.G3)
a) b)
Fig. 2.42. Schémas de couplage des micromoteurs:
a — triphasé à aimants permanents ; b — à hystérésis monophasé.
cû, ‘ (X,Xd+i?ï)2
qui est proportionnelle aux pertes de puissance dans l’enroulement
statorique sous l’effet des courants induits dans cet enroulement par
le flux magnétique du rotor.
L ’inégalité des inductances suivant les axes longitudinal et
transversal provoque l'apparition d’une composante constante
.. Rl(Xd Xg)2
M ' - c = — 2 ^ ; ’ (XqX d + R W (2.65a)
101
et d’une composante alternative
Micromoteurs à hystérésis
On appelle micromoteur synchrone à hystérésis le moteur (fig. 2.51)
dont le couple est engendré sous l’effet d ’hystérésis au cours d ’un
cycle d ’aimantation du rotor.
116
Dans tous les micromoteurs synchrones le couple électromagnétique synchro^
nisant Ms développé en régime de synchronisme est une fonction de l'angle formé
par l'axe du flux statorique et l'axe longitudinal du rotor.
Pour un couple résistant sur l'arbre M8i 1? Taxe longitudinal du rotor est
décalé par rapport à l'axe du flux créé dans le stator Oj d'un certain angle y*
a) b)
Fig. 2.58. Oscillations de la viLesse instantanée et de la position angulaire du
rotor en fonction du temps.
pour lequel le couple M8 développé par le moteur est égal au couple résistant
(M8 = Msi ^). Si le couple résistant décroît (M 2 < 3/st i) le couple du moteur
devient supérieur au couple résistant, la vitesse instantanée du rotor accuse
une légère augmentation (+Ag>2) et l'axe longitudinal du rotor se rapproche
118
L’apparition de forces dynam iques altern atives. L 'ajustem ent incorrect des
paliers sur l'arbre se traduit par des déform ations lo ca les et l'apparition de
couples de freinage. La variation de tem pérature con d u it a une déform ation
irrégulière de certains élém en ts du m oteur, à un déséquilibrage du rotor, etc.
Les a g e n ts e xtérie u rs principaux atténuant l'in sta b ilité de la v itesse du rotor
des m icrom oteurs synchrones sont les écarts de la tension d 'alim en tation , les
variations de la charge et le caractère non sinusoïdal de la tension d 'alim en tation .
Les fluctuations d 'am p litu d e de la tension d 'alim en tation provoquent une
variation de flux m agnétique du stator et, par conséquent, celle au couple
développé par le moteur. L ’équilibre des couples m oteur et résistant sur l'arbre
se trouve détruit et des o scilla tio n s du rotor (pompage) com m encent à se faire
sentir. Le m êm e effet produisent les o scilla tio n s du couple résistant sur l'arbre
du moteur.
La tension d'alim en tation non sin u soïd ale fait apparaître des harmoniques
supérieurs du cham p tournant qui sont décalés dans le tem ps. Leur v itesse de
rotation diffère de c e lle du rotor d'où l'apparition de cou p les pulsatoires. Ces
derniers, tout com m e les couples dus aux harm oniques supérieurs sp atiau x,
rendent non uniforme la rotation du rotor.
Pour am éliorer la sta b ilité de la vitesse du rotor des m icrom oteurs synchro
nes on fait appel à deux m oyens principaux su iv a n ts:
1) perfectionnem ent de la construction et de la technologie de fabrication
des m oteurs en vue d'élim in er les causes provoquant les o scilla tio n s de la vitesse
instantanée du rotor;
2) stab ilisation de la vitesse instantanée du rotor par l'em p loi de m ontages
électroniques spéciaux.
Le taux de sta b ilité de la v itesse du rotor des m icrom oteurs synchrones
dépend assez fortem ent du couple synchronisant spécifique, des paramètres
de l'enroulem ent en court-circuit du typ e à cage d ’écureuil (si un tel enroule
ment existe) et du m om ent d 'in ertie du rotor.
Le couple synchronisant spécifique 3 / sP d ’un m icrom oteur synchrone est le
cou ple par degré d'angle de désalignem ent géom étrique y formé par les axes des
cham ps du stator et du rotor pour des valeurs de y voisin es de zéro,
" •» = <2-69>
Il est évid en t aue plus grand est le couple spécifique A/«p, a égalités des
autres con d ition s, plus p etite est l'a m p litu d e d 'o scilla tio n s de la position angu
laire du rotor Ay, pour une perturbation identique du couple AM (fig. 2.62, a ;
A/Sp î > A/gp 2)*
Pour augm enter le couple spécifique il su ffit, en particulier, de rendre plus
grand le nombre de paires de pôles du moteur (fig. 2.62. 6).
119
En régim e de synchronism e, l'enroulem ent de démarrage en court-circuit logé
sur le rotor des m icrom oteurs synchrones du type a ctif et à réluctance variable
joue le rôle d'am ortisseur électrique. En cas de variation de la vitesse in stan ta
née du rotor, dans l'enroulem ent en court-circuit sont in d u its le s courants qui,
par leur interaction avec le cham p m agnétique qui le s a engendrés, créent un
couple asynchrone d'am ortissem ent. Un ch oix correct des paramètres de l'enrou
lem ent en court-circuit perm et d'assurer une dim inution su b sta n tielle de l'am p li
tude des o scilla tio n s de la v itesse du rotor.
Il est à choisir lo m om ent d'in ertie du rotor et le couple résistant de façon
à pouvoir décaler la fréquence de résonance du m oteur sur la fréquence d 'oscil
la tio n s des forces a ltern atives les plus dangereuses.
Pour donner une estim ation q u a lita tiv e de la sta b ilité de la vitesse du rotor
on introduit la notion d 'in sta b ilité de la v itesse in stan tan ée du rotor qui est
égale au rapport de la variation de vitesse m axim ale à la valeur m oyenne de
celle-ci (cf. fig. 2.58, a) :
/y==<02tnax~2^mln> (2.70)
0>2m oy
Tableau 2.1
A m plitude
In sta b ilité
Type de m icrom oteur synchrone N - 10-3 max*
mn d ’angle
120
rieurs du champ m agnétique et des couples de réaction provenant de la géom étrie
dentée du rotor.
Le tableau 2.1 m ontre les indices estim atifs d 'in sta b ilité de la v itesse du
rotor des m icrom oteurs synchrones des ty p es divers pour une gamm e de p u is
sances s'échelonnant entre quelques u n ités et plusieurs dizaines de w atts.
Micromoteurs auto-réducteurs
Dans les micromoteurs synchrones auto-réducteurs on réalise une
réduction électromagnétique de la vitesse du rotor par rapport à la
vitesse de rotation du premier harmonique du champ créé dans le
stator. On y arrive par l’emploi comme harmoniques utiles non pas
du premier harmonique du champ magnétique, mais des harmoniques
supérieurs dont l’amplification se fait grâce à la configuration dentée
des surfaces du stator et du rotor. Tl est connu que le nombre de pôles
121
correspondant au champ d’harmonique spatial supérieur est pro
portionnel et la vitesse de rotation du champ inversement propor
tionnelle à l’ordre decelui-ci.Ônappelle ce genre de machine moteur
auto-réducteur.
Les particularités de la conception et du principe de fonctionne
ment des micromoteurs synchrones auto-réducteurs sont plus faciles
à examiner sur l’exemple d’une machine du type à réluctance varia
ble (fig. 2.63).
Le stator et le rotor sont constitués par un empilage de tôles en
acier magnétique. Le stator s est fait sous forme d ’une bague et
««— s r® “
Il faut tenir compte du fait que le nombre de dents qu’on peut
placer sur la circonférence d’un diamètre donné est limité par l’épais
seur minimale d’une dent autorisée par sa technologie.
De (2.72) il résulte que plus petite est la différence entre les
nombres de dents Zr — Zs, plus petite, pour un Zr donné, sera la
vitesse du rotor. La réduction de vitesse maximale a lieu pour Zr —
—Zs = l, mais dans ce cas deux dents seulement, l’une de chaque
côté du stator et du rotor, peuvent se trouver précisément en regard,
ce qui fait diminuer la perméabilité de l’entrefer et baisser les
caractéristiques d’utilisation du moteur. Aussi, pour obtenir la
perméabilité aussi faible que possible, choisit-on la différence Zr—
—Zs telle qu’elle soit obligatoirement paire et égale à 2p8k, où k =
= 1, 2. 3 . . .
Simples de par leur construction, les micromoteurs auto-réduc
teurs à réluctance variable présentent en même temps des inconvénients
qui sont propres à tous les micromoteurs synchrones à réluctance
variable par comparaison à leurs homologues du type actif : couple
moteur et indices énergétiques et de poids faibles. Ces indices sont
nettement plus élevés dans le micromoteur auto-réducteur à électro
aimant excitateur (fig. 2.64) dans lequel la construction du stator
et du rotor est en principe identique à celle du micromoteur auto-
réducteur à réluctance variable. Sur l’une des faces du moteur, sur
123
le stator, est monté un aimant permanent annulaire à aimantation
axiale. Le flux de magnétisation permanent d)m se ferme dans le
rotor en sens axial et dans l’entrefer, entre le stator et le rotor,
en sens radial. Ce flux est homopolairc, c’est-à-dire sa direction reste
la même suivant toute la circonférence du rotor, mais la valeur de
Fig. 2 AA). Schéma structural d'un m icrom oteur synchrone à rotor roulant
à excitation par aim ants.
Fig. 2.68. P rincipe de fonctionnem ent d'un m icrom oteur synchrone rotor
roulant.
9* 131
tique se trouvant dans le champ subissent l’action des forces d ’attrac
tion magnétique au stator. L’épure des forces électromagnétiques/ém
construite compte tenu de (2.79) est également représentée sur la
fig. 2.70, a. Les secteurs se déplacent en sens radial en faisant défor
mer le rotor et la couronne élastique du réducteur à effet d’ondes
(fig. 2.71). Les dents de la couronne élastique engrènent avec celles
de la couronne rigide engagée sur le stator. Dans les moteurs du
type à réluctance variable le nombre d’ondes v de déformation
mécanique du rotor est égal à celui
de pôles (u = 2p).
Les ondes de déformation méca
nique du rotor tournent en synchro
nisme avec le champ à une vitesse
coj et la couronne élastique roule
à l’intérieur de la couronne rigide.
Dans le réducteur à effet d’ondes
il s’opère une réduction de vitesse
et la couronne élastique sollicitée
par le rotor tourne lentement par
rapport à son axe dans le sens
inverse à celui du champ à la vitesse
constante
<d2 = (ûj/io, (2.81)
ou i0 est le coefficient de
Fig. 2.71. Déformation du rotor A -z ,
d'un moteur à effet d'ondes. réduction du réducteur à effet
d’ondes; Zr et Zé les nombres de
dents correspondant respectivement aux couronnes rigide et élas
tique. Il est à noter que Zr > Zé-
Lorsque le rotor subit une déformation (fig. 2.71), les entrefers
suivant les axes longitudinal d et transversal q ne sont pas égaux et,
par conséquent, les réluctances (#<*=#= 3?g) et les inductances
(X d X q) suivant les mêmes axes ne le sont pas non plus. On sait
(cf. § 2.9) que dans ces conditions il se crée dans la machine un cou
ple moteur de réaction. Sans tenir compte de la résistance ohmique
aux bornes de l ’enroulement statorique, l ’équation régissant le
couple de réaction a la forme
M r = M r. max sin 20u, (2.82)
où 0U est l ’angle formé par l’axe de l’onde spatiale de tension stato
rique et l’axe transversal q du rotor déformé. Cette formule corres
pond donc à l’expression (2.67a).
La valeur de l’angle 0U dépend, comme dans toutes les machines
synchrones, du couple résistant.
L’expression du couple de réaction compte tenu de la résistance
ohmique aux bornes de l ’enroulement statorique est analogue à
<2.67b).
132
De (2.67a) il résulte que la valeur maximale du couple de réac
tion M t. max est proportionnelle à la différence des inductances X d
et X q. Dans le moteur à effet d’ondes cette différence dépend du
degré de déformation du rotor
X d - X q = / (a/ô), (2.83)
où a est la valeur maximale de la déformation radiale; 6, l’entrefer
moyen.
Dans le réducteur à effet d’ondes il y a réduction du couple (multi
plication) et le couple disponible sur l’arbre du moteur devient
Mo = M ri0r\0, (2.84)
où T|0 est le rendement du réducteur et des paliers.
Le micromoteur à effet d’ondes à excitation par aimants peut
avoir une structure identique à celle d’un micromoteur à réluctance
variable (fig. 2.69), pour cela on loge dans les armatures 2 des enrou
lements complémentaires à courant continu qui produiront un flux
de magnétisation liomopolaire. Les moteurs à effet d ’ondes à excita
tion par aimants développent un couple plus grand que les moteurs
à réluctance variable à cause de l’interaction du champ tournant
et du champ de magnétisation et leurs indices énergétiques sont
meilleurs. A la différence des moteurs à réluctance variable, dans les
microraoteurs à effet d’ondes le nombre d’ondes de déformation est
égal à celui de paires de pôles (v = p). Cela est confirmé par les
diagrammes de l'induction et des forces d’attraction de la fig. 2.70, 6,
c. Aussi, pour maintenir le rotor en équilibre dynamique, doit-on
réaliser les moteurs à effet d’ondes à excitation par aimants avec
P > 2-
Sur la fig. 2.72 est montrée la structure d’un micromoteur syn
chrone à effet d’ondes à réluctance variable dont le flux magnétique
se ferme radialement. Le stator est fait selon la construction classi
que propre aux machines à courant alternatif: l’armature cylindrique
feuilletée 1 porte l’enroulement polyphasé 2 qui fait engendrer un
champ magnétique tournant Os. La couronne dentée rigide 3 est fixée
sur la surface du stator. La couronne dentée élastique 4 est placée
à la surface du rotor élastiquedéformable5. Le circuit magnétique in
térieur 6 a la forme d’une bague élastique enroulée à partir d’un
ruban en permalloy. Le circuit magnétique sert à fermer le flux
magnétique suivant la circonférence du rotor et à déformer celui-ci
par les forces d’attraction au stator.
Les moteurs à effet d’ondes possèdent de bonnes caractéristiques
dynamiques. Le temps de démarrage à la fréquence nominale / =
= 50 Hz atteint 3 à 4 ms. Le rotor à moment d ’inertie très faible
tourne à basse vitesse et la rapidité de réponse du moteur dépend non
pas de l’énergie cinétique fournie par le rotor tournant, mais essen
tiellement de l’énergie cinétique des éléments du rotor déformable
qui se déplacent dans le sens radial. Ceci signifie que le temps de
démarrage se détermine pratiquement par le temps de déformation
133
du rotor avant l’engrènement des couronnes du réducteur à effet
d’ondes. A la coupure de la tension d ’alimentation, l’onde de dé
formation disparaît aussi rapidement et le rotor fournit une réponse
instantanée pour l’arrêt sans pratiquement tourner par inertie.
Dans les moteurs à effet d’ondes, pour lesquels le nombre d’ondes
de déformation u ^ 2, les pièces tournantes sont dynamiquement
équilibrées, ce qui assure un taux de vibrations moindre que dans
les moteurs à rotor roulant.
Les micromoteurs à effet d’ondes présentent l ’inconvénient d ’une
construction et d’une technologie compliquées, ce qui est essentielle
ment lié à l’exigence d’obtenir une élasticité appropriée du rotor.
2 7 3
1 1
ï 1
n
i i .. K M
A a 5
Fig. 2.72. Schéma structural d’un micromoteur synchrone à effet d'ondes du
type à réluctance variable à fermeture radiale du flux magnétique.
Mlmen-
SignaL tation
à) |
TCommutateur
T TTj; Positions depas
1 2 3
A 777777Z
B '/ / / / / / , 7777777.
A' TFTTTÏÏi
B’ k x x x w x i
~ issssssa
Nombre de cycles de
commutation kc
139
mande s’explique par la construction plus compliquée du commuta
teur d’où vient que d’habitude rncom = 2 à 4. C’est pourquoi dans les
MPP à aimants permanents la valeur de y p est de l’ordre d’une di
zaine de degrés.
Micromoteurs à réluctance variable et à excitation par aimants
En vue de diminuer l’angle de pas des micromoteurs pas à pas
à réluctance variable et à excitation par aimants on utilise le prin
cipe de réduction de vitesse électromagnétique exposé au § 2.H .
Examinons les particularités de construction et le principe de
fonctionnement d’un MPP à réluctance variable auto-réducteur tri
phasé (fig. 2.76). Le stator et le rotor sont constitués par un empilage
1s Je 2s le Js 2e
144
Le régime établi des moteurs pas à pas correspond à la fréquence
constante des impulsions de commande, le temps d'amortissement fa
étant supérieur à celui d’un cycle de commutation.
En régime établi, la rotation du rotor à une certaine vitesse moyen
ne <i)2 s’accompagne d’oscillations forcées autour du point instan
tané d’équilibre stable. L’amplitude des oscillations atteint sa valeur
maximale lorsque la fréquence des impulsions de commande coïncide
avec la fréquence de résonance (propre) du rotor.
Dans le domaine de fréquences où la vitesse des processus transi
toires électromagnétiques dépasse nettement celle des processus
mécaniques, la marche du rotor d ’un MPP non chargé peut être décrite
à l’aide d’une équation correspondant à l’équilibre des couples
M s = M ôyn + A/a ± A/f, (2.93)
où Afdyn est Ie couple dynamique; Afa, le couple d’amortissement
électromagnétique; A/f, le couple de frottement.
La valeur du couple dynamique est déterminée par le moment
d’inertie et l’accélération du rotor:
2 J (2.94)
Afdyn—J dt£ p
L ’amortissement électromagnétique interne des oscillations du
rotor est assuré par l’induction d’une F.E.M. de rotation dans les
enroulements de commande. Dans les MPP à aimants permanents la
F.E.M. de rotation est induite par le flux d’excitation du rotor,
alors que dans les MPP à excitation par aimant et à réluctance varia
ble, par la composante alternative du flux d’excitation apparaissant
à cause de variation de réluctance lors de la rotation du rotor. La
F.E.M. de rotation provoque dans les circuits d’enroulements de
commande des courants additionnels dont l’interaction avec le flux
qui les a engendrés crée’ un couple d’amortissement opposé à la
variation de vitesse du rotor. La valeur du couple d’amortissement
est proportionnelle à la vitesse du rotor:
M “ = Z>T ’ (2.95)
où D est le facteur d’amortissement.
Le facteur d’amortissement dépend essentiellement de la compo
sante alternative du flux magnétique total dans le rotor et l’enrou
lement de commande statorique. A égalité des autres conditions, ce
sont les MPP à aimants permanents qui possèdent le plus grand fac
teur d’amortissement. Si l’on néglige le couple de frottement M t et
l’on examine le fonctionnement du MPP à de faibles écarts angulai
res entre les axes du rotor et de la F.M.M. du stator (sin y « y) on
a alors, après avoir porté (2.89), (2.94) et (2.95) dans (2.93), l’équa
tion différentielle de la rotation du rotor
^ 2 é | Dp | M s m axP û ___ M s m axP û /o n a \
d t2 i / ’ ^ I j ^2é — j “ ié* (2.9b)
10—01471 145
Dans l ’expression (2.96) le coefficient de 02é est le carré de la fré
quence angulaire des oscillations propres du rotor
û)„ = y (2.97)
Micromoteurs à bobines-écrans
Parmi les moteurs monophasés les plus simples sont les micro-
moteurs à bobines-écrans (fig. 2.81, a) réalisés en versions asynchrone
et synchrone. Le stator 1 d’un tel moteur est à pôles saillants et
comprend deux empilages d’acier magnétique. Le stator porte l’en
roulement d’excitation monophasé 2. Sur chacun des pôles 3 il y a une
encoche longitudinale dans laquelle est logée l’une des portions despires
en court-circuit 4 englobant une partie du pôle et lui servant d’écran
(du cinquième à la moitié de l’arc polaire). Dans l’alésage polaire
10* 147
est placé le 5 rotor du moteur. La construction du rotor dépend du
type de micromoteur. Dans les moteurs asynchrones on emploie un
rotor à cage d’écureuil, cylindrique amagnétique ou ferromagnéti
que. En cas de version synchrone, le rotor peut être à aimant per
manent (du type actif), ou bien en matériau magnétique dur (à hys
térésis) ou, enfin, à réluctance variable suivant la circonférence du
rotor (moteur à réluctance variable).
Fig. 2.81. Schéma structural (a) et diagramme vectoriel (b) d’un micromoteur
monophasé à bobines-écrans.
•A
,C
Fig. 2.82. Schéma structural d’un Fig. 2.83. Schéma d'un micromoteur
micromoteur à stator de construction à bobines-écrans à inversion de marche,
assemblée.
Ro = ^ - R •"*’ (2-103)
où Xaux et /?aux sont respectivement l ’inductance et la résistance
ohmique de l’enroulement EBUX pour un glissement s et un champ
c)
Fig. 2.86. Montage de démarrage d’un miciomoteiir asynchrone monophasé
à organe déphaseur et diagrammes vectoriels.
Micromoteurs-amplificateurs asynchrones
Le micromoteur-amplificateur asynchrone représente un moteur
asynchrone tri ou biphasé combiné avec des amplificateurs magnéti
ques. Le plus souvent, les servo-moteurs-amplificateurs sont réali
sés sous la forme de moteurs biphasés à rotor en cage d’écureuil ou
7 L à
A
Fig. 2.89. Répartition des flux magnétiques dans un moteur-amplificateur.
Micromoteurs-transformateurs synchrones
De par sa construction le micromoteur-transformateur synchrone
représente un moteur synchrone biphasé combiné avec un transfor
mateur.
Le schéma du stator du micromoteur-transformateur synchrone
rappelle en principe celui du stator du micromoteur-amplificateur
asynchrone (fig. 2.88). La seule différence consiste en ce que l’arma
ture du stator porte en supplément non pas les enroulements amplifi
cateurs mais les primaires et les secondaires de deux transformateurs
monophasés. La disposition mutuelle des enroulements du transfor
mateur et du moteur assure l’absence de couplage inductif résultant en
cas de circuit magnétique non saturé.
La construction du rotor dépend du type de moteur synchrone
utilisé : à aimants permanents, à réluctance variable ou à hysté
résis.
De tels micromoteurs-transformateurs sont essentiellement em
ployés dans les montages de régulation de vitesse par variation de fré
quence de microcommandes synchrones. Dans ces conditions, le
transformateur fait partie d’un convertisseur de fréquence statique
alimenté à partir d’une source de courant continu autonome (accu
mulateurs, piles solaires, etc.).
Sur la fig. 2.92 est montré le schéma de montage pour la régulation
de vitesse par variation de fréquence d’un micromoteur-transforma
teur. Le commutateur à transistors CT met en jeu les transistors Ti
à r 4 fonctionnant en clé. A la fermeture et la coupure successives des
circuits par les transistors 7\ et T2, la tension continue Uc en
provenance de la source s’applique aux moitiés différentes du pri
maire du transformateur Trx. A la sortie du transformateur est préle
vée une tension alternée dont le premier harmonique constitue la
tension de travail du moteur synchrone M S. Les moments de com
mutation des transistors Tz et sont décalés d’un demi-cycle de
commmutation par rapport à T\ et T2. La tension venant du transfor
mateur Tr2 aux bornes de l’enroulement E 2 du moteur se trouve en
159
quadrature de phase sur la tension aux bornes de l’enroulement El .
C’est ainsi qu’on arrive à remplir l’une des conditions nécessaires à la
création du champ tournant circulaire du stator.
La variation de la fréquence de commutation des transistors fait
varier la fréquence et la vitesse de rotation du champ magnétique
du stator et, par conséquent, la vitesse du rotor du moteur.
r
CT
GÉNÉRATRICES TACHYMÉTRIQUES
On appelle g é n é r a t r i c e s t a c h y m é t r i q u e s les
micromachines fonctionnant en génératrice et servant à transformer
la vitesse de rotation en un signal électrique proportionnel. Dans ce
cas, la loi de transformation est déterminée par la caractéristique de
sortie de la génératrice tachymétrique, c’est-à-dire par la dépendance
qui existe entre la grandeur d’entrée (vitesse de rotation de l’arbre co)
et la grandeur de sortie (tension Usor dans l’enroulement de sortie).
Dans le cas général, l’équation de la caractéristique de sortie
d ’une génératrice tachymétrique idéale est de la forme
Usot*=K<ù = K -Q , (3.1)
où 0 est l’angle de rotation du rotor de la génératrice tachymétrique;
K est le gain statique d’amplification (pente de caractéristique de
sortie).
L’équation (3.1) montre que la génératrice tachymétrique peut
être utilisée pour la différentiation électromécanique si la fonction
est donnée sous la forme d’un angle de rotation du rotor.
La construction des génératrices tachymétriques ne diffère prati
quement pas de celle des types correspondants de micromoteurs élec
triques.
De par leur conception et le principe de leur fonctionnement, les
génératrices tachymétriques peuvent être classées en trois groupes
principaux : génératrices tachymétriques à courant continu, génératri
ces tachymétriques asynchrones et génératrices tachymétriques syn
chrones.
Les génératrices tachymétriques doivent répondre aux exigences
principales suivantes:
1) erreur d’amplitude minimale par laquelle on entend l’écart
que présente la courbe de sortie par rapport à la caractéristique li
néaire ;
2) erreur de phase minimale par laquelle on entend la variation
de phase de la tension de sortie lors de variation du régime de fonc
tionnement ;
166
3) gain d'amplification maximal;
4) faible moment d'inertie du rotor;
5) faible constante de temps électromagnétique.
Les exigences auxquelles doivent satisfaire les génératrices tachy-
métriques en fonction des conditions d'utilisation sont données
au § 3.2.
La valeur de l ’erreur d’amplitude A U est déterminée comme diffé
rence entre la tension de sortie, correspondant à une vitesse de rota
tion donnée en présence d'une caractéristique de sortie idéale, et la
tension de sortie réelle.
La valeur de l’erreur de phase Ap est déterminée par la diffé
rence entre l'angle p de décalage des vecteurs de tension d'excitation
et de tension de sortie d’une génératrice tachymétrique idéale,
pour laquelle p ne dépend pas de la vitesse de rotation, et l'angle
réel.
§ 3.2. GENERATRICES TACHYMETRIQUES
À COURANT CONTINU
1R7
où 0 est l’angle de rotation de l ’induit de la génératrice tachymétri-
que ; kE est la constante de la machine égale à kO; k est la constante
géométrique suivant (2.3).
L’expression (3.2) représente l ’équation de la caractéristique de
sortie de la génératrice tachymétrique à courant continu en marche
à vide, c’est-à-dire à circuit d’induit ouvert. Cette caractéristique-
linéaire est montrée sur la fig. 3.1, b (pour J?ch = oo). Les valeurs
de la vitesse o r sont données en unités relatives d’une façon analo
gue au § 2.3.
Lorsqu’on connecte l ’enroulement d’induit aux bornes d ’un
appareil ou d’un dispositif à résistance d’entrée d’une valeur finie,
le flux magnétique d’excitation étant constant, la tension de sortie
sera inférieure à la F.E.M. d’induit d ’une valeur égale à la chute de
tension dans le circuit d’induit:
Ur = E r - I tR c.t, (3.3)
où I Test le courant d ’induit ; i?c. r est la résistance du circuit d’induit
égale à la somme de la résistance de l ’enroulement d’induit R r et de
la résistance du contact à balai.
Etant donné que l ’intensité du courant est déterminée suivant
la loi d’Ohm à partir de la relation
/r = Ur/R ch% (3.4)
on a
Et k&ù
Ur (3.5)
1 ^c.r •flç.r
^ch H Æcb
L’équation (3.5) témoigne de la linéarité de la caractéristique de
sortie d ’une généra trique tachymétrique à courant continu dans le
cas où le flux magnétique d’excitation et la résistance du contact
à balai sont constants.
Sur la fig. 3.1, b sont représentées les caractéristiques de sortie
correspondant à l ’équation (3.5) pour deux valeurs finies de la résis
tance de charge R chl et i?ch2 (i?chl > /?ch2)-
Toutefois, la caractéristique de sortie d’une génératrice tachymé
trique réelle peut s’écarter de la caractéristique linéaire (3.5),
c’est-à-dire il apparaît une erreur d’amplitude due à la vitesse. Ce
phénomène s’explique par deux facteurs.
Premièrement, lorsque la génératrice tachymétrique fonctionne
en charge, on voit apparaître une réaction d ’induit qui affaiblit le
flux d’excitation. Lors du fonctionnement en charge le flux résultant
peut être représenté comme suit:
<DCh = C > — AOdms, (3.6)
où A<Ddmg est la variation du flu x due à l'action démagnétisante de
la réaction d’induit, variation proportionnelle au courant d’induit;
O est le flux en marche à vide.
168
Il s’ensuit que lors du fonctionnement en charge la F.E.M. d ’in
duit E t,cb n’est pas une grandeur constante pour une vitesse de rota
tion donnée de l’induit: elle dépend de la valeur de la charge et
s’exprime comme suit
ETmCh = kiù(t>ch- (3.7)
Deuxièmement, lorsque la génératrice tachymétrique fonctionne en
charge, il faut considérer constante non pas la résistance du contact
à balai, mais la chute de tension U^\ dans ce contact. Cela corres
pond au caractère de la dépendence qui existe entre la résistance du
graphite dont sont faits les balais et la densité de courant dans ces
derniers. Il est évident que, dans ce cas, la tension aux bornes de
l’induit de la génératrice tachymétrique en charge est définie par
l ’équation :
UT = E t,ch - ubl - I rR r. (3.8)
Transformons cette expression compte tenu de (3.4), (3.6) et (3.7) :
k & o— U bi
UT= (3.9)
^ H" ’
^ch
où ftdmg = AG>dmg/J r est le coefficient de proportionnalité entre le
courant d’induit et le flux A®dmg.
L’expression (3.9) représente l’équation de la caractéristique de
sortie de la génératrice tachymétrique à courant continu compte tenu
de l’action démagnétisante de la réaction d’induit et de la constance
de la chute de tension dans le contact à balai. L’examen de l ’expres
sion (3.9) montre que:
1) la caractéristique de sortie n’est pas linéaire (le dénominateur
contient o) ;
2) la caractéristique de sortie ne part pas de zéro, car à une faible
vitesse de rotation de l ’induit la F.E.M. est inférieure à la chute de
tension dans le contact collecteur — balais (kE co < {7b0- Ceci
signifie que la génératrice tachymétrique possède une zone morte
Aü)zm, c’est-à-dire une gamme de vitesses dans laquelle la tension
de sortie est nulle.
La caractéristique de sortie construite d ’après l ’équation (3.9)
pour la résistance de charge Æch2 es* donnée sur la fig. 3.1, b (en
trait mixte).
Si l’on prend pour la caractéristique idéale É7r.ld la caractéris
tique de sortie linéaire (3.5) l’expression de l ’erreur d ’amplitude
relative due à la réaction d’induit peut être représentée comme la
différence entre (3.5) et (3.9), pour 17bl = 0 , rapportée à UrAd:
1
AU UrAd-Ur (3.10)
tfr.ld ^ . 'ffr + flch
K = dû
diù
rj
(3.12)
l A _ ilr+AtAdmgO) ^2
\ ‘+ *ch /
La formule (3.12) montre que dans le cas général K est une fonc
tion non linéaire de la vitesse de rotation de l ’induit. Si, dans certai
nes circonstances, on peut négliger l’action démagnétisante due à la
réaction d’induit, c’est-à-dire on peut mettre &dmg = 0, l ’expres
sion (3.12) prend la forme:
;(3.13)
IJ--- 111-
+ *Cb
Sous réserve de remplir la condition susmentionnée, K ne dé
pend pas de la vitesse de rotation de l ’induit. Il est alors déterminé
par les paramètres géométriques de la machine, proportionnel à la
tension d’excitation de cette dernière (par l ’intermédiaire de kE
qui figure au numérateur) et augmente avec l ’accroissement de la
résistance de charge R ch. Pour les génératrices tachymétriques
il courant continu dont i?ch^> R n le gain statique d’amplification
K = 3 à 100 mV/tr/mn.
Les génératrices tachymétriques à courant continu à excitation
par électro-aimants peuvent présenter une erreur de température due
.à réchauffement de l ’enroulement inducteur, à l ’accroissement de sa
résistance, à la diminution du courant d’excitation, ce qui entraî
ne, en fin de compte, la diminution du flux d ’excitation et de la
tension de sortie. Une telle erreur peut également apparaître en cas
170
de variations de la tension secteur alimentant l ’enroulement d’exci
tation. Pour éviter les variations du flux d ’excitation par suite des
phénomènes énumérés plus haut, le circuit magnétique de la géné
ratrice tachymétrique est réalisé avec un haut degré de saturation,
ce qui fait que le point de fonctionnement sur la courbe de magnéti
sation se trouve au-dessus du coude où, comme on le sait, même les
variations importantes du courant d’excitation n ’entraînent que de
faibles variations du flux magné
tique. Q
Toutefois, la saturation du cir-
cuit magnétique peut constituer
un inconvénient de la génératrice
tachymétrique si son gain statique
d ’amplification K doit subir des
variations moyennant le réglage de
la valeur du flux magnétique à l’aide
du courant d’excitation. Dans ce
cas, le circuit magnétique de la géné
ratrice tachymétrique est non satu
ré, tandis que l’erreur de tempéra
ture est éliminée à l’aide des shunts
magnétiques thermosensibles SM
(fig. 3.2) dont la réluctance croît
avec la température. L’échauffement Fiç. 3.2. Schéma du circuit ma
entraîne l’augmentation de la résis gnétique d'une génératrice tachymé
tance de l’enroulement d’excitation trique à shunts magnétiques ther
mosensibles.
et la diminution du flux d>, mais,
dans ce cas, augmente également la
résistance magnétique opposée au flux de dispersion (D0 dans les
shunts. Le flux de dispersion commence à se fermer toujours plus
à travers l’induit et la F.E.M. de ce dernier se rétablit jusqu’à sa
valeur initiale.
La génératrice tachymétrique dont l’excitation est assurée par
des aimants permanents est exempte d’erreurs provoquées par les
variations du flux magnétique dues aux facteurs mentionnés plus
haut. Mais, dans ce cas, le réglage du gain statique d’amplification
est impossible à réaliser. L’avantage essentiel de la génératrice
tachymétrique de ce type consiste dans le fait qu’elle n ’a pas besoin
de source d’alimentation. Un choix correct des matériaux des aimants
permanents permet de minimiser les erreurs provoquées par la varia
tion des propriétés magnétiques avec le temps.
Les génératrices tachymétriques à courant continu présentent un
autre inconvénient: l ’asymétrie de la tension de sortie qui consiste
en ce qui suit. Lorsque l’induit de la génératrice tachymétrique, bran
chée sur une charge, tourne à la même vitesse en sens opposés, la
valeur de la tension de sortie s’avère différente. Cette asymétrie est
principalement due à l ’imperfection technologique de calage des
balais sur la ligne neutre géométrique.
171
Examinons co phénomène à l’aide du schéma représenté sur la
fi g. 3.3. Lorsque l’induit tourne dans le sens horaire à une vitesse <Dh,
il est parcouru par le courant I r Yï et la composante longitudinale du
flux de réaction d’induit O r.h qui apparaît s’ajoute au flux d ’exci
tation en augmentant ainsi le flux résultant. Lorsque l’induit tourne
dans le sens antihoraire à la vitesse o)ah = ©h, la F.E.M. et le
courant changent de sens. Dans ce cas, la composante longitudinale
du flux de réaction d’induit fl>r#ah engendré est dirigée à l’encontre du
flux d’excitation G), ce qui réduit le flux résultant. Etant donné que
les flux magnétiques résultants engendrés lors de la rotation de l’in
duit en sens inverses ne sont pas égaux, les tensions de sortie devien
nent asymétriques. La valeur de l’asymétrie A est donnée par l’ex
pression :
A ^r.h-^r.ah • 100%. (3.14)
0,5 (£/r.h—t'r.ah)
U -T S T . (3-16)
où Z est le nombre de dents sur la surface du rotor.
Pour diminuer les pulsations de denture, on fait appel à des
encoches d’induit inclinées par rapport à la génératrice du cylindre,
à un choix correct de la largeur des pièces polaires et à l’emploi des
coins ferromagnétiques pour fixer les enroulements dans les
encoches.
Les pulsations d'induit et de denture ne font pas leur apparition
si la génératrice tachymétrique est à induit amagnétique cylindrique
ou à induit à disques (§ 2.2).
Les pulsations de collecteur sont principalement engendrées par
une variation périodique du nombre de sections dans les branches
parallèles de l’enroulement d’induit à cause du court-circuitage
d'une partie de ces sections au cours de la commutation et par la
vibration des balais sur le collecteur. La fréquence des pulsations de
collecteur
4 _ Kciù
7c- “* T ’ (3.17)
(3.26)
I * = - k I *= r * '+ I *2'
où le rapport de transformation des enroulements E txc et G
_ ^exc^b .exc
* tr
12* 179
où (ûx est la vitesse de synchronisme (pour la génératrice tachymé-
trique cette vitesse est conventionnelle).
L ’expression (3.29a) représente l ’équation de la caractéristique
de sortie de la génératrice tachymétrique. La présence au dénomina
teur de cette expression du carré de la vitesse relative (œ;)2 témoigne
de la non-linéarité de la caractéristique de sortie et de l’erreur de pha
se de la génératrice tachymétrique (erreurs ducs à la variation de
vitesse).
Pour une génératrice tachymétrique idéale qui est exempte d’er
reurs d’amplitude et de phase dues à la variation de vitesse, on obtient
l ’équation de la caractéristique de sortie en partant de l’expression
(3.29a) et ayant en vue que (<dJ)2 Z?cxc = 0:
lél—i---- 1 1 i l L 1 ! i i i
0 0,1 OS 0,6 0,8 1,0 U)Ç 0 0,1 o s OS 0,8 1,0 u)'
F i g . 3.(î. C a r a c t é r i s t i q u e s d e s o r t i e e t g a i n s t a t i q u e d ' a m p l i f i c a t i o n d ’u n e g é n é
r a t r i c e t a c h y m é t r i q u e a s y n c h r o n e (en p o i n t i l l é s o n t m o n tr é e s les c a r a c t é r i s t i
q u e s lin é a ire s id éales).
u= £ j L i e '^ . (3.41)
1ém
La caractéristique transitoire est représentée sur la fig. 3.11, a,
où 0a.é est la valeur réglée asymptotique de l ’angle de rotation du
rotor (action par échelons).
La fonction de transfert de la génératrice tachymétrique obtenue
de l’équation (3.40) est:
<3 - 4 2 >
r©n
un 3
Fig. 3.12. Schéma d’une installation de recuit pour fil.
13—01471
QUATRIÈME CHAPITRE
SYNCHRO-MACHINES
F ig . 4 . 1 . S c h é m a s d ’u n e s y n c h ro -m a c h in e à contact:
a —schéma électrique; b —schéma structural; 1 —stator; s — enroulement de synchro
nisation; 5 —rotor; 4 — enroulement d'excitation; 6 —enroulement d'amortissement;
6 — bagues de contact.
F i g . 4 .2 . S c h é m a s t r u c t u r a l d 'u n e s y n c h r o - m a c h i n e s a n s c o n t a c t à e x c i t a t i o n
h o m o p o la ire .
tact est remplacée par une canalisation sans contact du flux magné
tique. Sur la fig. 4.2 est donnée la structure schématisée d’une syn
chro-machine sans contact.
Le stator présente un empilage de tôles du circuit magnétique
principal 1 dans les encoches duquel est logé l’enroulement triphasé
de synchronisation 2. L ’enroulement d’excitation 3 se présente sous
forme de deux bobines annulaires disposées également sur le stator.
Aux extrémités du stator on trouve deux circuits magnétiques annu
laires 4 qui sont couplés entre eux magnétiquement à travers les
empilages de tôles du circuit magnétique extérieur 5 mis à la presse
dans la carcasse cylindrique 6 de la synchro-machine.
Les circuits magnétiques principal et annulaire sont en tôles
d’acier magnétique isolées et feuilletées suivant l’axe transversal de
la machine. Afin que les tôles ne constituent pas de spires court-
circuitées sur le chemin du flux d’excitation principal introduit
le long de l’axe longitudinal, chacune d’elles est munie d’une coupe
radiale. L’empilage est réalisé en éventail, ce qui assure une con
ductibilité magnétique uniforme de l’armature suivant n’importe
quel axe. Les empilages du circuit magnétique extérieur sont feuille
tés suivant l’axe longitudinal de la synchro-machine. Le rotor 7
de la machine comporte deux empilages isolés magnétiquement
grâce au remplissage de l’espace 8 de matériau amagnétique. Chaque
197
empilage est constitué de tôles en acier magnétique isolées et dont
les plans sont parallèles à l’axe longitudinal de la synchro-machine.
L ’espace 8 est d’habitude rempli de matière plastique contenant
les deux empilages rotoriques. Parfois, la matière plastique est
remplacée par l ’alliage alpex.
Il est facile de comprendre le principe de fonctionnement de la
synchro-machine sans contact en suivant le chemin parcouru par
le flux magnétique C>.
Admettons qu’à un certain moment le courant qui traverse
l’enroulement d ’excitation 3 soit dirigé de la façon indiquée sur
la fig. 4.2. Dans ce cas, le flux magnétique sera dirigé de gauche
à droite. En sortant du point A, le flux rencontre le matériau ama-
gnétique qui remplit l’espace S, change de direction et, par l’entrefer
(espace d’air) ô2, pénètre dans l’armature du circuit magnétique 1,
traverse ce dernier suivant un arc de 180° et, par l’entrefer ô2, arrive
dans l ’empilage de droite du rotor. Ensuite, par l’entrefer ô3, le flux
pénètre dans le circuit magnétique annulaire de droite 4. Par le
circuit magnétique extérieur 5 le flux arrive dans le circuit magné
tique annulaire de gauche 4 et, par l’entrefer ô4, revient dans l’em
pilage de gauche du rotor pour se fermer sur le point A . En passant
par le circuit magnétique principal 1%le flux induit une F.E.M.
dans l’enroulement de synchronisation.
Lorsque le rotor tourne, il entraîne avec lui le flux magnétique,
ce qui signifie que le flux magnétique total dans l’enroulement
de synchronisation ajouté au flux d ’excitation varie suivant la
même loi que dans une synchro-machine à contact. Pour cette raison,
dans les systèmes de transmission synchrone le fonctionnement
de ce type de machines ne diffère pas par son principe de fonction
nement des synchro-machines à contact.
Sur les fig. 4.1, b et 4.2 il est facile de voir que dans une syn
chro-machine sans contact le flux magnétique rencontre sur son
chemin deux fois plus d’entrefers que dans une machine à contact.
Pour franchir l’entrefer, il faut dépenser une bonne partie de la
F.M.M. de l’enroulement d’excitation et c’est pourquoi l’enroule
ment d’excitation des synchro-machines sans contact est plus puis
sant (poids et dimensions plus importants) par rapport aux machines
à contact ayant le même couple utile. Le circuit magnétique des
synchro-machines sans contact est lui aussi plus grand et plus lourd
que l’élément correspondant des machines à contact.
Le tableau 4.1 permet de comparer quelques-unes des caracté
ristiques de deux types de synchro-récepteurs : sans contact (série BC)
et à contact (série HC) ayant respectivement les mêmes dimensions
(la fréquence de la tension est de 50 Hz).
Sur la fig. 4.3 est montrée une synchro-machine à excitation
homopolaire du type BC-404 (démontée).
Les synchro-machines sans contact à transformateur de passage
comportent deux parties: une partie machine et une partie trans
formateur qui ne sont liées entre elles qu’électriquement (fig. 4.4).
198
La partie machine ne diffère pas d’une synchro-machine à contact.
Sur le stator 1 est disposé l’enroulement de synchronisation 2, et
le rotor 3 porté l’enroulement d’excitation é (on peut y trouver égale-
F ig . 4 .3 . S y n c h r o - m a c h i n e s a n s c o n t a c t à e x c i t a t i o n h o m o p o la ire :
j — empi âge de tôles du circuit magnétique principal ; 2 — enroulement de; synchronisa
tion; s — enroulement d'excitation; 4 — circuit magnétique annulaire; 5 — empilages
de tôles du circuit magnétique extérieur; 6 — carcasse; 7 —rotor.
F ig . 4 .4 . S c h é m a s t r u c t u r a l d ’u n e s y n c h r o - m a c h i n e s a n s c o n t a c t à t r a n s f o r m a
te u r a n n u la ire d e p a ssa g e.
F i g . 4 . 5 . L ia i s o n d e té lé in d ic a tio n d e d e u x s y n c h ro -m a c h in e s m o n o p h a s é e s.
Sur la fig. 4.6,6 est représentée (en trait plein) la relation entre
le couple de synchronisation AfSyn et l ’angle de désalignement 0
pour p = 1.
De l’équation (4.18) il s’ensuit que la relation M syn = / (0)
représente une sinusoïde. Dans les machines réelles, la courbe M syn =
= / (0) s’écarte quelque peu de la sinusoïde à cause de la variation
205
de cl>fi et de yjp avec l’angle 0, surtout si ce dernier est important.
Cela s’explique par l’action démagnétisante qu’exerce la composante
transversale de la F.M.M. de l’enroulement de synchronisation et
par la dépendance qui existe entre les paramètres de l’enroulement
de synchronisation et l’angle de rotation. On voit en outre appa
raître un couple additionnel dû à l’interaction du flux d>7 et de la
F.M.M. F d. Il est à remarquer que le couple M Byn ne dépend pas de
la position angulaire réelle occupée par le transmetteur, n’étant
fonction que de l’angle de désalignement.
La courbe de couple synchronisant en fonction de l’angle de
désalignement montre que la synchro-machine possède deux points
de position alignée (0 = 0; 0 = 180°). A ces points, le couple s’an
nule et la propriété fondamentale — autosynchronisation dans les
limites d’un tour complet — des synchro-machines est, semble-t-il,
compromise. Mais ces deux positions ne sont pas équivalentes, car
l’une d ’elles correspond à l ’équilibre stable (0 = 0), tandis que
l’autre est celle de l ’équilibre instable (0 = 180°). Examinons ce
phénomène sur l’exemple de deux aimants.
Si l’on place un aimant entre les deux pôles d ’un autre, on peut
indiquer deux positions pour lesquelles le couple est nul : 1) lorsque
les pôles mis face à face sont opposables (équilibre stable) et 2) lors
que ces pôles sont semblables (équilibre instable).
Si le nombre de paires de pôles p > 1, le nombre de positions
correspondant à l ’équilibre stable sera égal à p (par exemple, 0 = 0
et 180° pour p = 2 ; voir la ligne en pointillé sur la fig. 4,6, b) et la
transmission du déplacement angulaire n ’est plus univoque.
La plus importante des caractéristiques d’une synchro-machine
est le couple synchronisant spécifique. On entend par couple syn
chronisant spécifique le couple synchronisant par degré d’angle de
désalignement au début de la caractéristique, or c’est justement la
pente de la portion initiale de la caractéristique angulaire:
« " « .- ( - t F L . - « - 20>
Si le transmetteur et le récepteur sont du même type, le couple
spécifique peut être déterminé par la formule
208
où JMgp.un est Ie couple spécifique lors du fonctionnement d ’un
récepteur unique accouplé à un transmetteur du même type:
k == z6i/zST.
Pour obtenir une plus grande précision de transmission de la
position angulaire, les synchro-récepteurs doivent être identiques
de même que leurs couples résistants.
Dans les montages examinés, lorsque l’alimentation des trans
metteurs et des récepteurs se fait en phase, le couple développé
par le synchro-transmetteur tend à faire revenir son rotor sur sa
/ ‘ ==' ^ Lcos0*tï
/ , = % î- c o s ( 0 l l -12O “) ; (4.25)
/ »= - % i c o s (0-t + 12O°).
En traversant les branches de l’enroulement de synchronisation
du récepteur, les courants y créent les F.M.M. F8TX, F8r2, F8r8 dont
les valeurs par paire de pôles sont données par l’expression (4.9).
La F.M.M. résultante peut être trouvée à l’aide de la méthode
des deux réactions. Pour ce faire, déterminons les composantes
longitudinale F srd et transversale F srç en projetant les F.M.M.
Fsm F8r2, F8TZ respectivement sur les axes d et q de la machine
lors de la rotation du rotor du récepteur de l’angle 08r par rapport
à la position alignée et du rotor du transmetteur de 08t.
La composante longitudinale sera :
E8Td= F9ri cos 08r+ Fga cos (08r —120°) + F8tZ cos (08r +120°),
ou
F8vd —~2 ^max COS0» (4.26)
on
^max = l,8 - % S - U;&b.
D’une façon analogue, on trouve la composante transversale:
F srq — g’ ^m ax s *n (4-27)
La F.M.M. résultante
^ s r = V " F&Td + ~ ~2 ^ max* (4.28)
O8p
L’accroissement de la distance qui sépare les synchro-machines
et l’augmentation de la résistance de la ligne de transmission font
diminuer le courant dans les enroulements de synchronisation,
E8or et U8V (fig. 4.10). La variation d’impédance de charge dans
le circuit de l’enroulement de sortie du synchro-récepteur influe
également sur la valeur de [/8p (fig. 3.8), car elle fait varier la chute
de tension intérieure I sorZ8or et la réaction exercée par l’enroulement
de sortie sur le flux tf)sr, bien plus, en présence d ’une charge capa
citive, la résonance des tensions dans le circuit de sortie n’est pas
exclue. En outre, la valeur de U8V est directement proportionnelle
à l’amplitude de la tension d’excitation du transmetteur. Pour
les synchro-machines modernes, avec Zch Zsor, la tension de
sortie spécifique varie de 0,5 à 2 V/degré.
3?r~&/7&Z
J i (4.37)
21S
L’expression (4.37) peut être transformée compte tenu de (4.22) :
- g - + 2a.-£ + a>o* (9 ± i? ) = 0, (4.38)
où B est la zone morte; \ = ZJ/2/, le coefficient d’amortissement
des oscillations; (o0 = la fréquence angulaire des oscilla
tions libres du rotor.
Si la zone morte est sensiblement inférieure à l’amplitude initiale
0O, c’est-à-dire que B 0O, la solution de l’équation (4.38) prend
la forme:
*.» — X - ïg [ 1 + .(4-39)
-n i
où 6 = e «o est le décrément d’amortissement ; *am, le temps d’amor
tissement des oscillations du rotor du récepteur.
Si l’on néglige le couple de frottement (Mt = 0 et B = 0),
l’équation caractéristique de l’expression (4.38) sera
x* + 2kx + ©; = o. (4.40)
Les racines de cette équation sont
x ll2= —x ± y x 2-a>*. (4.41)
En fonction de la relation entre la fréquence angulaire des os
cillations libres ü>0 et le coefficient d’amortissement X, le processus
transitoire peut être apériodique si X > ü)0, apériodique critique
si X = co0 ou oscillatoire si X < <d0.
Plus grand est le facteur d’amortissement D , plus important
sera le coefficient d’amortissement X. En augmentant l’amortisse
ment, on peut faire passer la synchro-machine du régime oscilla
toire en régime apériodique. Si l’amortissement électromagnétique
n ’est pas suffisamment efficace, on munit l’arbre du synchro-récep-
teur d’un amortisseur mécanique. Le temps d’amortissement du rotor
d ’un synchro-récepteur de téléindication, pour un désalignement
initial 0O = 180°, ne doit pas dépasser 3 s.
S
y
yy
=CZï
Compteur
% 7 s/f, ST Lr T 1±
<2 H &
N Niveau
Niveau,
LJ
à mesurer
Appareil secondaire
ST
SYNCHRO-TRIGONOMÈTRES
Le courant du rotor
*rl (5.9)
fri : ^chl + ^rl
où Zrl = R t1 4- jX n est l’impédance de l ’enroulement rxr«
De (5.8) compte tenu de (5.9) il s’ensuit
ActrEgi sin 6
'ri (5.10)
l+ ic o ^ ô
où le facteur complexe est
<ù\w~a A
6 = /- (5.11)
^chiH“ ^ rî ^ l^ c h l + ^ rl) + / î^ c h l + ^ r i)
De (5.10) il s’ensuit que lorsque le synchro-trigonomètre est
mis en charge on enregistre une déformation du caractère sinusoïdal
de la variation de È T1 en fonction de l ’angle 0 car dans le dénomi-
nateur on a 6 cos2 0. Physiquement, cette déformation est condi
tionnée par l’apparition, pendant la mise en charge, du flux trans
versal Ogrl, c’est-à-dire par la réaction de rotor transversale. Afin
de minimiser la déformation il faut diminuer la valeur du facteur 6,
ce qui ne peut être atteint qu’à des résistances de charge de grande
valeur.
L’erreur relative est déterminée comme différence entre l’équa
tion de la sinusoïde idéale d’une amplitude de k tTE81 et l’expres
sion (5.10) rapportée à l’amplitude de la sinusoïde idéale
&tr£gi sin B
1 + 6 cos2 9 6 cos2 8 sin 6
AEt (5.12)
1 + 6 cos2 0
230
La recherche du maximum de l'expression (5.12) montre que
l'angle pour lequel l’erreur atteint sa valeur maximale est
9max = 35°16; 144°44; 215°16 . . .
La partie réelle du nombre complexe AET est prise pour erreur
d ’amplitude et la partie imaginaire pour erreur de phase dont est
l’objet le synchro-trigonomètre.
La courbe de déformation de l’amplitude de tension de sortie
d ’un synchro-trigonomètre en fonction de la réaction de rotor trans
versale est montrée sur la fig. 5.5,
où la courbe 1 est la sinusoïde
idéale, les courbes 2 et 3, les
caractéristiques de sortie d’un
synchro-trigonomètre déterminées
d ’après (5.10) pour les valeurs de
b égales respectivement à 0,25
et 1. Les courbes 4 et 5 représen
tent la variation d’erreur d’am
plitude AE t en fonction de la posi
tion angulaire du rotor pour des
valeurs de b données et corres
pondent à l ’expression (5.12).
Graphiquement, la courbe 4 se
présente comme la différence des
courbes i et 2, et la courbe 5
comme celle de 1 et 3.
Les erreurs de phase sont con
ditionnées par le caractère à la
fois ohmique et inductif des résis
tances des enroulements du syn Fig. 5.5. Erreur d'am plitude d'un
chro-trigonomètre et par la réac synchro-trigonomètre sinus en charge.
tion de rotor transversale. Le
critère mathématique de la présence d’une erreur de phase s’explique
par la nature complexe du facteur b dans les expressions (5.12)
et (5.10). L’examen de l’expression (5.11) montre qu’à la variation
de la valeur et du caractère delà charge (relation entre i?chl et XChi)
et à celle de la position angulaire du rotor, l’argument du nombre
complexe du dénominateur dans (5.10) varie lui aussi. Par consé
quent, le déphasage entre les vecteurs E n et Esl varie également,
c’est-à-dire il y a erreur de phase. De (5.11) il résulte aussi que pour
diminuer l’erreur de phase il faut augmenter la part de l’inductance
(Xchi + Xrl) danSj l ’impédance du circuit rotorique (Zchl -f Zrl),
car ceci provoque une brusque décroissance de l’argument du nombre
complexe b. L’erreur de phase minimale correspond à une charge
purement inductive ou purement capacitive, mais l’erreur d’ampli
tude atteint alors sa valeur maximale.
231
On peut raisonner de façon analogue sur le cas où l’enroulement
rotorique r 3r4 sert d’enroulement de travail, l’enroulement rYr2
étant déconnecté. Dans ces conditions, l ’inductance mutuelle entre
les enroulements et r 3r4 suit une loi cosinusoïdale et la machine
se transforme en synchro-trigonomètre cosinus pour lequel la F.E.M.
induite dans le rotor en marche à vide est
• •
E t2 = kirEsl cos 0 (5.13)
et, en cas de fonctionnement en charge, elle est
b fctr^si cos 0 (5.14)
^r2 = ----- :------- •
1 + 6 sin2 0
Vu le fait que la tension de sortie des synchro-trigonomètres
doit strictement suivre les lois sinusoïdale et cosinusoïdale de l’angle
de rotation du rotor, on est amené à réaliser ce qu’on appelle équili
brage, c’est-à-dire l’élimination de l’erreur due à la réaction de
rotor transversale par la méthode de compensation de celle-ci.
L’équilibrage des synchro-trigonomètres est aussi un remède radical
pour diminuer l’erreur de phase.
U,
Ust
wc
Qh
77
236
§ 5.5. SYNCHRO-TRIGONOMÊTRES LINÉAIRES,
ADAPTATEURS D’ÉCHELLES
ET TRANSFORMATEURS DE COORDONNÉES
Comme nous l’avons déjà noté, le synchro-trigonomètre est
capable de réaliser diverses fonctions conditionnées par le mode de
couplage de ses enroulements. Examinons le fonctionnement d’un
synchro-trigonomètre linéaire, d’un adaptateur d’échelles et d’un
transformateur de coordonnées.
Synchro-trigonomètre linéaire
Pour que la caractéristique de sortie du synchro-trigonomètre
soit linéaire il faut assurer la variation de tension de sortie en fonc
tion de la position angulaire du rotor, c.-à-d. obtenir la fonction
'W - T T H S T - <5'24>
où c est une constante ne dépendant pas de 0.
L’analyse de cette fonction montre que l ’écart minimal de la
fonction par rapport à la courbe linéaire pour des angles de rotation
de —60° à 4-6Ô5* est obtenu avec c = 0,54 et ne peut être en principe
inférieur à 0,06 %. D’où vient que les synchro-trigonomètres des
classes de précision supérieures n’existent pas.
Pour obtenir la caractéristique linéaire ci-dessus on emploie
deux schémas de montage des synchro-trigonomètres linéaires:
montages à équilibrage primaire et secondaire.
Le synchro-trigonomètre linéaire (STL) à équilibrage primaire
est schématisé sur la fig. 5.9, a. Dans le présent montage l’enroule
ment statorique principal sjS2 est couplé en série avec l’enroulement
rotorique cosinus r 3r4. L’enroulement statorique auxiliaire
se ferme sur l’impédance Z2. La tension de sortie est la tension
recueillie aux bornes de l’enroulement rotorique sinus r1r«. Le
schéma équivalent d’une telle machine est donné sur la fig. 5.9, b.
Lorsque la condition d’équilibrage primaire est satisfaite (ordinaire
ment Z2 = 0), le flux magnétique résultant transversal produit par
les spires transversales des enroulements rotoriques rxr2 et r 3r4 et
de l ’enroulement statorique S& est nul. Par conséquent, la F.E.M.
d ’auto-induction apparaissant dans les spires transversales de
l’enroulement rxr2 l’est aussi. Le flux magnétique longitudinal
{principal) Ô>d est créé par le courant j 81 circulant dans les spires
ws de l ’enroulement statorique et les spires longitudinales
wTcos 0 de l ’enroulement rotorique r 3r4, c’est-à-dire l ’enroulement
d’excitation qui crée le flux résultant a ws + wT cos 0 spires. La
F.E.M. Èn induite par le flux Ô>d dans les spires longitudinales
de l’enroulement r2r2 sera alors définie par l’expression
p _p M?rSin9
r! 1 w8+wr cosd (5.25)
237
où È1 est la F.E.M. induite dans l’enroulement d’excitation four
nissant le flux résultant (Ex « t/J .
Transformons (5.25) compte tenu de ce que wr/w8 = k tr. On
obtient alors
sinQ
2?rl — 1 l + *tr cos0 (5.26)
L’équation (5.26) est analogue de par sa forme à l ’expression
(5.24). Par conséquent, la caractéristique de sortie du synchro-
246
La F.E.M. résiduelle A£r n’est pas compensée par la rotation
supplémentaire du rotor. C’est pourquoi dans les synchro-trigono-
mètres la tension de sortie ne s’annule jamais dans les limites d’un
tour, mais prend une certaine valeur minimale.
Les erreurs technologiques provoquent elles aussi la non-pcr-
pendicularité des enroulements statoriques (rotoriques). Dans ces
conditions, le flux d’excitation induit une F.E.M. dans l’enroule
ment auxiliaire (en quadrature).
4. Erreurs définies par les conditions d’utilisation. La variation
de température ambiante fait changer la résistance ohmique des
enroulements. Les variations de fréquence de la tension secteur
provoquent celles des inductances, et, enfin, toute la variation
d’amplitude de la tension secteur influe automatiquement sur la
valeur de la tension de sortie.
La classe de précision des synchro-trigonomètres est établie pour
les conditions d’utilisation normales. En attribuant une classe de
précision à un tel ou tel synchro-trigonoraètre on doit tenir compte
des indices suivants:
1) erreur de réponse sinusoïdale (cosinusoïdale) d’un synchro-
trigonomètre sinus-cosinus, en pour cent de la tension de sortie
maximale f/sor.max;
2) erreur de réponse linéaire d’un synchro-trigonomètre linéaire
dans le domaine linéaire, en pour cent de la tension de sortie maxi
male Usoi*, mnx correspondant à la fin du domaine linéaire;
3) asymétrie des points de zéro en unités d’angle par laquelle
on entend les écarts angulaires maximaux pour la tension minimale
des enroulements de sortie sur les valeurs angulaires calculées:
0°, 90°, 180° et 270°;
4) valeur maximale de la F.E.M. dans l’enroulement en quadra
ture, en pour cent de la tension d’excitation Ux, les enroulements
rotoriques étant déconnectés;
5) la F.E.M. résiduelle aux points de zéro, en pour cent de la
tension d’excitation Ut .
T a b l e a u 5.1
C la sse d e p r écisio n
2 4 7
La classe de précision est établie suivant le pire des paramètres.
Dans le tableau 5.1 sont citées les principales caractéristiques de
précision des synchro-trigonomètres de différentes classes de pré
cision.
Transm etteur
( ! U 0 >
^ * p- ( T 5 T ) e d> .“ i£' » ~
251
c'est-à-dire la pente de la caractéristique de sortie de la chaîne
de finition est i fois la pente de la caractéristique de la chaîne de
dégrossissage
tff.sp = * W (5 .4 1 )
17*
ANNEXES
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
DE CERTAINES SÉRIES DE MICROMACHINES
Tabl eau A .l
A m plidynes
Enroulem ents de comm ande
G ourant de
Tension de
Vitesse de
charge, A
nom inale,
Puissance
puissance
sortie, V
ro ta tio n ,
d'entrée,
courant,
nom bre
Type C onstruction
tr/m n
gain
kW
mA
W
3MY-3A 0,22 60 3,33 2850 2 0,35 10,0 570 A m plidyne
3MY-3A 0,22 110 1,82 2850 2 0,40 11,0 500 et m oteur à
3 M y-3ü 0,35 60 5,00 5000 2 0,20 8 ,0 1500 courant con
3MY-3n 0,35 110 2,75 5000 2 0,25 9 ,0 1200 tin u (Tl) ou
3M y-5A 0,55 60 8,30 2850 2 0,20 8 ,5 2500 asynchrone
3My-5A 0,55 110 4,50 2850 2 0,25 10,0 2000 (A) m ontés
3 M y-5n 0,75 60 11,70 5000 2 0,20 8 ,5 3600 dans une mê
3 M y -5 n 0,75 110 6,40 5000 2 0,25 10,0 2800 me carcasse.
Tableau A.2
M icromoteurs à courant continu sans co n tact série MB
V o lu m e
Grou D im e n s io n s du com
pe Type u nom . n o m*
N m
Tln o m ,
tr/m n
*nom ,
A
du m o te u r, m u ta
mm te u r.
cm 3
260
Tableau A. 3
M icrom oteurs a courant continu a rotor à disques
(expérim entaux)
C o n s ta n te V ite s s e C o u ra n t T e n s io n
d e te m p s de ro ta C o u p le P u is s a n c e de com de co m P o id s .
Type é le c tr o ti o n n o n o m in a l, n o m in a le , m ande m ande
m é c a n i m in a le , W n o m in a l, n o m in a ks
N -m
que, s tr/m n A le, V
Tableau A.4
M icromoteurs à courant continu série AIIM
U, V
27 12 Dimen
n, Poids,
Type tr/m n g
sions,
^dém» mm
^nom » *nom» Mdém» Mnom» *nom»
N -m A N -m N -m A N -m
anM -20 9000 0,0015 0,15 0,006 0,0015 0,35 0,006 65 # 20X30
6000 0,002 0,15 0,005 0,002 0,30 0,005
4500 0,002 0,15 0,004 0,0015 0,25 0,004
2500 — — 0,002 0,001 0,10 0,002
anM-25 9000 — — 0,015 0,0035 0,65 0,015 120 #25x35
6000 0,005 0,3 0,015 0,0045 0,60 0,010
4500 0,005 0,22 0,012 0,005 0,52 0,012
2500 0,005 0,15 0,008 0,005 0,26 0,008
flüM-30 9000 — — 0,035 0,007 1.2 0,035 220 #30x45
6000 0,007 0,4 0,025 0,01 1,2 0,035
4500 0,01 0,50 0,03 0,01 1,0 0,025
2500 0,01 0,25 0,02 0,01 0,6 0,02
JtfIM-35 9000 0,015 1,3 0,07 0,015 2,8 0,07 340 # 3 5 x 5 0
6000 0,02 M 0,06 0,02 2,2 0,06
4500 0,02 0,85 0,05 0,02 1,6 0,05
2500 0,02 0,58 0,035 0,02 1,15 0,035
N o ta . — L a constante de tem ps électrom écanique des m icrom oteurs série JQIM se situe
dans les lim ites de 0,035 â 0,055 s.
Les conditions d ’utilisatio n des m icrom oteurs série flTTM sont :
1) tem pérature am biante : de —60 à + 6 0 °C ;
2) hum idité rela tiv e : Jusqu'à 98 % à + 2 0 °C;
3) pression atm osphérique : de 2 à 0,5 a tm ;
4) v ib ratio n des points de fixation dans tous les sens à une fréquence ide 10 à
2000 H z en présence d 'une accélération de 10 g et des oscillations d’am plitude
non supérieure à 1 m m ;
5) accélération linéaire ju sq u ’à 50 g dans n ’im porte quel sens.
261
T a b le a u A .5
M icrom oteurs a courant continu a rotor cy lin d riq u e série J I I P
U= 12 V 17 = 6 V
n, Poids, Dimen
Type tr/ra n S
sions,
^nom » *nom» w dém» ^nora» mm
*nom» ^dém *
N •m A N -m N -m A N -m
262
D I m u n s io n s ,
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x x x x x x x x
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500
900
1000
250
2200
40
a ‘sprod
0,015
0,025
0,02
0,10
0,05
0,03
0,05
0,15
s •a n b iu e o ^ o io jio a i?
sd m a ; a p a iir e js u o o
5500
5500
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P u o T m o i ap ossa;iA
0,0045 0,0020
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0,0015 0,0008
0,0285
0,0106
0,0007 0,0004
0,05
0,04
u i * k 4W Q i B * I
jn s im n o io u a id n o o
Servo-motcurs asynchrones série AKM
0,016
0,042
0,009
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2
s u e p a p i^ s u i p ifO B d B O
0,20
0,55
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0,18
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Servo-motcnrs asynchrones à rotor amagnctique cylindrique série Aflll
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2650
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Servo-moteurs asynchrones à rotor amagnétique cylindrique série JUW
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269
T a b l e a u A.12
Micromoteurs asynchrones d'usage général série YAJ
En triphasé (couplage en étoile, 220 V)
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il
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En monophasé (220 V)
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%
270
Ta b l e a u ] A.13
Micromoteurs monophasés synchrones à hystérésis série T
Vitesse
Puissance Puissance C ourant de ro ta Dimen Poids,
Type nominale, absorbée. nom inal, tion, sions. kg
W W A tr/m n mpn
T a b l e a u A.14
Micromoteurs synchrones auto-réducteurs type ACP
(220 V, 50 Hz).
Couple
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A lim enta Courant nom i m al et n. Temps de Poids,
Type tion absor n al, de dé cos <p tr/m n démarra g
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271
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Micromoteurs pas à pas à aimants permanents sur rotor (tension d’alimentation 27 V)
en réglmo
Pulssanco
d ’équili
absorbée
bre sta
ble, W
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0 ,2 5
0 ,0 2
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N -m
0 ,0 4
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3 .0
1 .0
0 ,5
0 ,5
0 ,6
2 ,1
Nombre
phases
de
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273
Tableau A.17
G énératrices tachym étriques à courant continu
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T fl-1 0 1 ............... 110 0,065 0,021 1500 0,10 330 0,70 62-10-7
T fl-1 0 2 ............... 110 0,065 0,050 1500 0,10 330 0,70 62-10-7
T fl-1 0 3 ............... 110 0,060 0,100 1500 0,10 660 0,70 196-10-7
T Æ - 2 0 1 .................. 110 0,100 0,130 1000 0,20 780 — 235-10-7
T T - 1 ................... 27 0,300 0,007 1100 0,01 430 1,86 685-10-7
T r - 2 ................... 27 0,300 0,020 2400 0,02 115 0,80 I37-10-7
T rn -i ............... — — 0,006 7000 0 ,1 0,15 —
K o ta . — 1. La durée de vie des génératrices tachym étriques de la série TT est de 1000 h ;
pour les autres séries, elle est de 2000 h.
2. Les génératrices tachym étriques de la série TA fonctionnent norm alem ent A
une tem pérature am biante de —4 0 A + 4 0 °C et à une hum idité relativ e Jusqu’d
9 8 % : pour la série T I \ la tem pérature am biante peut varier de —40 A
+ 7 0 °C, l’hum idité re la tiv e é ta n t la même.
3. La génératrice tachym étrique TT-1 a les mêmes dim ensions que le m icrom o-
tcur A courant continu CJI-369.
T a b l e a u A.18
G énératrices tachym étriques asynchrones
Gain d'am plification
e
V itesse de rotation
—ç>
en m arche A vide.
Courant d 'cxcltn-
Tension d'oxcita-
o -
•O O
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«
V
C£ r- *3
*5 « «Q 5
S o t n . — 1. La génératrice tachym étrique T r-5 A est m unie d ’un com pensateur therm ique
de 1 e rre u r de tem pérature de la tension de sortie.
2. Les génératrices tachym étriques fonctionnent norm alem ent A une tem pérature
am biante de —40 A + 5 0 °C (pour TT-5A. de —60 A + 5 0 °C) et A une hum idité
re la tiv e de 98 % .
274
T a b l e a u A.19
Synchro-différentiels
Couple
Tension Tension Couple synchro
d ’exci Fré secon spécifi n isa n t Poids, Dimensions,
Type ta tio n , quence, daire, que. m axi kg mm
Y Hz V N -m /de- m al.
gré N -m
50 50 49 0,80 £(■62X119
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«HÆ-204 100 400 — — — — 0 45 X 109,5
H9Æ-101 50 50 50 0,0006 0,03 0,80 0 62X119
H3JÏ-101B 150 50 — 0,0004 0,025 0,80 0 62x119
H3A-101II 100 400 — 0,001 0,065 — 0 62X119
H3fl-501 57 50 57 0,0035 0,255 2,50 #100x150
H3Æ-501E 150 50 — 0,0017 0,125 2,60 #J100 X 150
CflC-1 90 400 90 — — 2,22 #86X 160
CflCM-1 58 400 58 — — 0,20 #36x66
3fl-101 50 50 38 0,0002 0,016 0,80 #62X 119
3,5-501 57 50 52 0,0017 0,125 2,65 #100x150
3A-501B 39 50 35,5 0,0015 0,075 2,65 #100x150
T a b l e a u A.20
Synchro-transmetteurs sans contact a excitation liomopolairc
Ten Cou
sion Fré ra n t Puis Ten Moment
d ’exci quen d ’ex sance sion d ’inertie Poids, Dimensions.
Type ta ce, c ita absor secon du rotor, kg mm
tion, Hz tion, bée. daire. k-j-ms
V A W V
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Syncliro-récepteurs sans contact à excitation homopolaire
Üu~.i *C9M
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S x*3S O C oM I I I I
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(J u S 3 6 ci ci en en o
U3 en en en en en en U o
276
T a b l e a u A.22
Synchro-machines sans contact à transformateurs de passage
spécifique, V/degré
Couple spécifique,
Tension d ’ex cita
Courant d’excita
Tension de sortie
Puissance absor
Fréquence, Hz
Régime de Dimen
N • m/degré
Type fonctionnem ent ît
sions,
U. mm
tion, A
tion, V
bée, W
«
O
N o ta . — 1. Le synchro-transm etteur E,H-K>0A peut être utilisé dans un montage tic syn-
chro-détection accouplé A un synchro-réccptcur EC-155A e t dans un m ontage
de téléindication, relié A deux synchro-récepteurs EC-151A.
2. La tension de so rtie spécifique de EC-155A est indiquée pour une résistance
de charge de 1000 Q.
3. Le couple spécifique de B C -lâiA qui figure au num érateu r suppose T u tilisa-
tion d ’un synchro-transm etteur de môme type ; les données du dénom inateur
se rap p o rten t au cas où en q u a lité de tra n sm e tte u r on utilise BÆ-160A.
T a b l e a u A.23
Synchro-trigonomètrcs sinus-cosinus
Tension R ésistance
d ’alim en Fréquence. d’entrée R apport de Dimensions,
Type ta tio n , Hz en marche tran sfo r mm
V A vide. m ation
Q
277
T a b l e a u A.23 (suite)
Tension R ésistance
d 'alim en Fréquence, d’entrée R apport de Dim ensions,
Type ta tio n , en m arche tra n sfo r mm
V à vide, m ation
Q
iYota.—Le c ircu it m agnétique des syncbre-trlgonom ètres est réalisé en pcrm alloy.
À NOS LECTEURS
Les Editions Mir vous seraient très reconnaissantes de bien vouloir leur
communiquer votre opinion sur le contenu de ce livre, sa traduction et sa pré
sentation, ainsi que toute autre suggestion.
Notre adresse:
Editions Mir,
2, Pervi Rijski péréoulok,
Moscou, 1-110,
GSP, U.R.S.S.