Vous êtes sur la page 1sur 88

Université Hassan Premier

Ecole Nationale des Sciences Appliquées


Berrechid

Installations électriques industrielles


DUT GE S3

Présenté par :
Pr. FANNAKH Mhamed

mhamed.fannakh@uhp.ac.ma
Introduction

Normes et réglementation

Sécurité des biens et des personnes

Les schémas de liaison à la terre

Les schémas électriques industriels

Les installation électriques industriels


Introduction

Principales transformations
d’énergies primaires vers
l’énergie électrique

L’énergie électrique se distingue des autres formes d’énergie par :


 La facilité de la transporter
 L’impossibilité de la stocker en grande quantité
Introduction
 Domaines de tension
Il existe quatre catégories de tension, selon la dénomination on a :

 Topologie du réseau du réseau électrique national


Le réseau électrique comprend des sites de production et des lieux de
consommation, reliés par un réseau de transport et de distribution. Ce dernier a
pour rôle d’acheminer l’énergie vers les lieux de consommation.
Introduction
 Topologie du réseau du réseau électrique national
Introduction

Pour profiter de de l’énergie électrique en milieu résidentiel ou industriel, il


faut :
 Respecter les normes et la réglementation
 Représenter de façon simple est compréhensibles les schémas
électriques
 Sécuriser les installations électriques
Normes et réglementation
Une installation électrique est soumise à des normes dans le but est de garantir
une installation sûre et sécurisée.
Les normes d'installation électriques au Maroc sont :

NF C 15-100 (juin 2015) : "Installations électriques à basse tension" et les guides


pratiques,
NF C 14-100 : "Installations de branchement de 1re catégorie" comprises entre le
réseau de distribution publique et l'origine des installations intérieures,
NF C 13-100 : "Postes de livraisons HTA/BT raccordés à un réseau de
distribution de 2e catégorie",
NF C 13-101 : "Postes semi-enterrés préfabriqués sous enveloppe",
NF C 13-102 : "Postes simplifiés préfabriqués sous enveloppe",
NF C 13-103 : "Postes sur poteau",
NF C 13-200 (septembre 2009) : "Installations électriques à haute tension".
Sécurité des biens et des personnes
 Définitions

• Conducteurs actifs : conducteurs normalement affectés


à la transmission de l’énergie électrique, tels que les
conducteurs de phase ou de neutre (le PEN n’est pas un
conducteur actif).
• Conducteur de protection équipotentielle : conducteur destiné à mettre au
même potentiel toutes les parties métalliques d’une installation (carcasses,
structures, …).
• Masses : partie conductrice normalement isolée d’un matériel électrique,
susceptible d’être touchée, et qui pourrait être accidentellement sous tension.
• Prise de terre : ensemble des pièces conductrices enfoncées dans le sol et
assurant une liaison électrique avec la terre.
Sécurité des biens et des personnes
 Définitions
• Contact direct : contact d’une personne avec une partie
active d’un matériel électrique (conducteur, barre
conductrice, borne de raccordement, …)
• Contact indirect : contact d’une personne avec une
masse mise accidentellement sous tension suite à un
défaut d’isolement
• Défaut franc : conducteur actif mis accidentellement en contact, sans
résistance de contact avec la masse métallique d’un appareil
• Défaut non franc : conducteur actif mis accidentellement en contact, avec
résistance de contact avec la masse métallique de l’appareil
• Courant de défaut: courant résultant d’un Défaut d’isolement.
Sécurité des biens et des personnes
 Danger du courant électrique
L’électrisation : c’est la réaction du corps humain due à un contact accidentel
avec l’électricité. Elle peut avoir comme conséquences : brûlures internes,
tétanisation des muscles, chutes, brûlures externes dues à une élévation de
température des parties actives, projections d’arcs électriques, incendie,
explosion…
L’électrocution : c’est une électrisation qui entraîne la mort.
Le courant de choc ressenti est donné par la loi d’Ohm :
𝒅. 𝒅. 𝒑 à 𝒍𝒂𝒒𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒔𝒐𝒖𝒎𝒊𝒔𝒆 ∗
𝑰𝒄𝒉𝒐𝒄 =
𝑹é𝒔𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔é𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕

*:ou tension de contact


Sécurité des biens et des personnes
 Les effets du courant alternatif :

 Les effets du courant continu :


Sécurité des biens et des personnes
 Les mesures de protection contre les contacts directs
• Eloignement : il doit être suffisant pour prévenir le risque d’accidents par
contacts directs ou rapprochement à l’aide d’objets que les travailleurs
manipulent ou transportent.
• Obstacles : barrières, grillages, enveloppes*, coffrets d’appareillage, armoires
de tableaux, cache-bornes de moteurs…
Degrés de protection procurés par les enveloppes ( NF C 20 010 ) Voir annexe1
Le code IP (International Protection) : Il comporte les lettres IP suivies de deux
chiffres indépendants.
Le premier chiffre caractérise le degré de protection des personnes contre l'accès
aux parties dangereuses (contacts directs) et le degré de protection des matériels
contre la pénétration des corps étrangers.
Le deuxième chiffre indique le degré de protection contre les liquides.
Le code IK codifie la protection contre les impacts mécaniques.
Sécurité des biens et des personnes
 Les mesures de protection contre les contacts directs
Sécurité des biens et des personnes
 Les mesures de protection contre les contacts directs
• Eloignement : il doit être suffisant pour prévenir le risque d’accidents par
contacts directs ou rapprochement à l’aide d’objets que les travailleurs
manipulent ou transportent.
• Isolation des parties actives : gaines de câbles électriques, boîtiers isolants …
• Utilisation de la très basse tension de sécurité (TBTS) voir doc annexe n° 2
C’est la tension maximale que peut supporter indéfiniment une personne sans
courir de danger.
• N'autoriser l'accès du local ou l'utilisation du matériel qu'à des personnes
habilitées.
• Utiliser un dispositif à courant différentiel résiduel haute sensibilité DDR
• Équipement de protection individuelle (EPI):
Casque et écran facial (protéger des risques au niveau de la tête et des yeux).
Gants isolant (protège des contacts directs).
Bottes isolante, Combinaison, Tapis isolants...
Sécurité des biens et des personnes
 Les mesures de protection contre les contacts indirects

• Mise à la terre des masses ET dispositif de coupure automatique de


l'alimentation (DDR)
• Emploi de la double isolation ou l'isolation renforcée. Voir doc annexe n°3
• Emploi de la très basse tension Sécurité (T.B.T.S.) « transformateur de
sécurité (NF C 52-742) »
• Par la séparation des circuits (transformateur de séparation n'alimentant qu'un
seul appareil non relié à la terre : ex. prise rasoir dans les salles de bain).
Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle

 Lors d’un défaut d’isolement, le courant


entrant est différent du courant sortant
 On appelle DDR (Dispositif Différentiel
Résiduel), tout appareil de protection «
destiné à détecter un courant résiduel
consécutif à la somme des courants vectoriels
des conducteurs actifs ».
Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle
Ces appareils sont classifiés selon trois familles :
 Le relais différentiel :
 L'interrupteur différentiel :
 Le disjoncteur différentiel :
Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle
Principe:
Dans le cas d'un circuit sans défaut, la somme
vectorielle 𝐼𝑃ℎ + 𝐼𝑁 = 0. Il n'y a donc pas de courant
dans la bobine de détection.
Lors d'un défaut la somme vectorielle
𝐼𝑃ℎ + 𝐼𝑁 = 𝐼𝑑 il apparaît donc un
courant dans la bobine de détection
proportionnel au courant de défaut Id
Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle
Les types des DDRs :
 Type AC : détecte les défauts en courant AC seulement.
 Type A : détecte les défauts en courant AC et CC impulsionnels s’annulant
au moins une fois chaque demi cycle (courant CC fortement ondulé) « à
utiliser pour la protection des redresseurs et convertisseurs statiques »
 Type B : détecte les défauts en courant AC, CC impulsionnels et CC lissés
Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle
La sensibilité:
Les sensibilités normalisées dans la CEI 60755 sont regroupées en trois catégories :
 Haute sensibilité -HS- : 6, 10 et 30 mA
 Moyenne sensibilité -MS- : 100, 300 et 500 mA
 Basse sensibilité -BS- : 1, 3, 5, 10 et 20 A
La norme de construction des DDR (NF C 61-140) tolère une zone dans laquelle,
le système différentiel peut déclencher ou non.
In/2 In
Id

Non déclenchement Déclenchement probable Déclenchement certain


Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle
Choix de la sensibilité :
Le déclenchement du DDR est obligatoire, si I d  I n
D’autre part, on’ a protection contre les contacts indirects si U C  U L
donc I d  RU  U L c.à.d I d  U L
RU

conduisent à choisir un seuil de fonctionnement (In) du différentiel tel que :

UL
I n 
RU
Avec UL : tension de sécurité en fonction du local ;

Ru : résistance de la prise de terre des masses


Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle
Prise de terre :
Conformément à la norme NF C 15-100, les prises de terre peuvent être de l’un des
types suivants :
 Piquets ou tubes métalliques verticaux
 Rubans ou câbles enfouis horizontalement
 Plaques métalliques
 Armatures en bétons noyées dans le sol
 Etc…
Sécurité des biens et des personnes
 Protection par disjoncteur différentielle
Mesure de la résistance de terre :

𝑈𝐸𝑆
𝑅𝐸 =
𝐼𝐸𝐻
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)

L’énergie électrique est dangereuse et la majorité des accidents est due au défauts
d’isolement des récepteurs (contacts indirects).
La masse des récepteurs doit être reliée à la terre pour assurer une tension de
contact la faible possible.
Il existe trois régimes de neutres

Régime TT Régime IT Régime TN


Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Régime TT :
• T : le neutre du transformateur est relié à la Terre
• T : les masses métalliques de l’installations sont reliées à la Terre
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Régime TT :
Lors d’un défaut d’isolement, un courant de défaut circule par la terre :
V
Id 
Ru  Rn
et une tension de contact apparait entre la masse métallique et le sol:
U c  Ru .I d
Cette tension est dangereuse car elle peut être supérieure à la tension limite du
local. Donc la coupure de l’installation est obligatoire dès l’apparition du
défaut
UL
La protection est assurée par un DDR avec un sensibilité : I n 
Ru
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Régime IT :
• I : le neutre du transformateur est Isolé
• T : les masses métalliques de l’installations sont reliées à la Terre
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Régime IT :
Dans le cas d’un premier défaut :
• Le courant de défaut est très faible.
• La tension de contact n’est pas dangereuse pour les personnes
La coupure de courant n’est pas obligatoire
Le premier défaut doit être :
• Détecté par le Contrôleur Permanent
d’Isolement (CPI)
• Rechercher et éliminer par un technicien
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Régime IT :
Dans le cas d’un double défaut : Il y a présence d’un fort courant de court-
circuit (entre phases ou entre phase et neutre) et d’une tension de contact
dangereuse.

La coupure
de l’installation
est par un
moyen de
protection
contre CC
fusible ou
déclencheur
magnétique
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Régime TN :
• T : le neutre du transformateur est relié à la Terre
• N : les masses métalliques de l’installations sont reliées au Neutre
Il existe deux type de schéma TN
Le TN-C où le neutre et le conducteur PE sont Confondus. Ce schéma est
interdit pour les faible sections
Le TN-S où le neutre et le conducteur PE sont Séparés
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Régime TN :

0,8V
I d  I cc 
R ph  R pe

La coupure est assurée par les protection contre les court-circuit


Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Le choix d’un SLT
Il n'y pas un SLT à privilégier. Il faut adapter le choix au cahier des charges et à
différents critères :
• Les textes de lois
• La protection des personnes
• La protection des biens
• La protection contre les surtensions
• Le coût de l'installation…
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Le choix d’un SLT

• Protection des biens contre les incendies ou les explosions : Le schéma


IT et TT ne présentent pratiquement pas de risques. Le IT est même
recommandé dans les lieux à risque explosif. Par contre le schéma TN
notamment TNC présente des risques d'incendie plus élevés.
• Protection des personnes : Les 3 schémas sont équivalents mais il faut être
vigilant sur le schéma TN notamment dans le calcul des protections en cas
d'extension de l'installation
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
 Le choix d’un SLT
• Continuité de service : La continuité de service caractérise la capacité
d'une installation à fonctionner le plus longtemps possible sans coupure.
Dans le cas d'une continuité de service impérative, le schéma IT est
primordial car il ne coupe pas au premier défaut mais il requiert la présence
de personnel qualifié pour régler le 1er défaut au plus vite.
• Le coût de revient : L'installation la plus coûteuse est IT de part le matériel
et le personnel nécessaire. La moins coûteuse reste le TN car il n'y pas de
différentiels qui coûtent très chers.
Les schémas électriques industriels
 Définition :
Les installations électriques sont les ensembles techniques destinés à
transformer l’énergie électrique en une autre forme d’énergie : lumière, force
motrice, chaleur, froid, signaux..
Quelle que soit leur complexité, l’installation électrique comporte au minimum :
• Une source de courant ou de tension (réseau électrique, groupe
électrogène,…)
• Un organe de protection électrique contre les surintensités. Exemple :
disjoncteur, sectionneur porte fusible, relais thermique…
• Des canalisations qui assurent les liaisons entre les différents appareils.
Exemple : câbles, barres conductrices…
• Un appareil d’utilisation. Exemple : lampe, radiateur, moteur….
Les schémas électriques industriels
 Définitions :
Le schéma électrique est un moyen de représentation des circuits et des
installations électriques, c’est donc un langage qui doit être compris par tous les
électriciens. Pour cette raison, il faut respecter des règles de représentation.
Le schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes
parties d'un réseau, d'une installation ou d'un équipement qui sont reliées et
connectées fonctionnellement. Un schéma électrique à pour but :
• D'expliquer le fonctionnement de l'équipement
• De fournir les bases d'établissement des schémas de réalisation
• De faciliter les essais et la maintenance.
Les schémas électriques industriels
 Les symboles :
La normalisation des symboles (au moins les plus courant) permet de lire un
schéma plus rapidement. Grâce à ces normalisations, ce « langage symbolique » est
un langage universel compréhensible par n'importe quel technicien dans le monde.
Les schémas électriques industriels
 Les symboles :
Les schémas électriques industriels
 Les symboles :
Les schémas électriques industriels
 Les symboles :
Les schémas électriques industriels
 Classifications des schémas selon le nombre de conducteurs
Représentation unifilaire : deux ou plus de deux conducteurs
sont représentés par un trait unique.
On indique sur ce trait le nombre de conducteurs en parallèle.
Cette représentation est surtout utilisé en triphasé.
Les schémas électriques industriels
 Classifications des schémas selon le nombre de conducteurs
Représentation multifilaire : Dans la
représentation multifilaire chaque conducteur est
représenté par un trait.
Cela prend plus de place, mais ça permet de faire
figurer les numéros attribués au fils et aux borniers.
C'est aussi le schéma qui permet aux câbleurs de
suivre facilement l'avancement de leur tâche de
câblage et aux dépanneurs ou agents de
maintenance de bien identifier les appareillages et
les conducteurs
Les schémas électriques industriels
 Classifications des schémas selon l’emplacement des symboles
Représentation assemblée : Les symboles des différents éléments d'un même
appareil, ou d'un même équipement, sont représentés juxtaposés sur le schéma
Les schémas électriques industriels
 Classifications des schémas selon l’emplacement des symboles
Représentation rangée : Les
symboles des différents éléments
d'un même appareil ou d'une
même installation sont séparés et
disposés de façon que l'on puisse
tracé facilement les symboles des
liaisons mécaniques entre
différents éléments qui manœuvre
ensemble
Les schémas électriques industriels
 Classifications des schémas selon l’emplacement des symboles
Représentation développée : Les symboles des
différents éléments d'un même appareil ou d'une
même installation sont séparés et disposés de manière
que le tracé de chaque circuit puisse être facilement
suivi. C'est la tendance actuelle dans tous les schémas
de commandes.
Les schémas électriques industriels
 Classifications des schémas selon l’emplacement des symboles
Représentation topographique : La représentation des symboles rappelle la
disposition réelle des matériels dans l'espace.
Exemple : schéma architecturaux, plan ou schéma d'implantation.
Les schémas électriques industriels
 Principe de marquage pour les bornes
Pour un élément simple :
Les deux extrémités d'un élément simple sont distinguées par
des nombres de référence successifs, par exemple 1 et 2.
S'il existe des points intermédiaires à cet élément, on les
distingue par des nombres supérieurs en ordre normalement
croissant à ceux des extrémités.
Pour un groupe d'élément :
Pour un groupe d'éléments semblables, les extrémités des
éléments seront désignés par des lettres de référence qui
précéderont les nombres de référence.
Les schémas électriques industriels
 Principe de marquage pour les bornes
Pour plusieurs groupes semblables :
Pour plusieurs groupes semblables d'éléments ayant les mêmes lettres de
référence, on les distingue par un préfixe numérique devant les lettres de
référence.

Les lettres de référence seront choisies :


• en courant continu dans la première partie
de l'alphabet,
• en courant alternatif dans la seconde
partie de l'alphabet.
Les schémas électriques industriels
 Principe de marquage des contacts
Contacts principaux :
Les bornes sont repérées par un seul chiffre de 1 à 6 (tripolaire), de 1 à 8
(tétrapolaire).

Contacts auxiliaires :
Les bornes sont repérées par un seul chiffre de 1 à 6 (tripolaire), de 1 à 8
(tétrapolaire).

• 1-2, contact NC
• 3-4, contact NO
• 5-6, 7-8, contact à fonctionnement spécial.
Les schémas électriques industriels
 Principe de marquage des contacts
Marquage particuliers :
Ils concernent les bornes raccordées à des conducteurs bien définis :
Les installations électriques industrielles
 Constitution d’une installation
Les installations industrielles des automatismes sont constituées de deux parties
distinctes appelées : circuit de commande et circuit de puissance
Circuit de commande :
Il comporte l’appareillage nécessaire à la commande des récepteurs de
puissance. On trouve :
• La source d’alimentation
• Un appareil d’isolement (sectionneur).
• Une protection du circuit (fusible, disjoncteur).
• Un appareil de commande ou de contrôle (bouton poussoir, détecteur de
grandeur physique).
• Organes de commande (bobine du contacteur).
N.B: La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont
pas nécessairement celle du circuit de puissance, elle dépend des caractéristiques
de la bobine.
Les installations électriques industrielles
 Constitution d’une installation
Circuit de puissance :
Il comporte l’appareillage nécessaire aux fonctionnements des récepteurs de
puissance suivant un automatisme bien défini.
On trouve :
• Une source de puissance (généralement réseau triphasé)
• Un appareil d’isolement (sectionneur).
• Une protection du circuit (fusible, relais de protection).
• Appareils de commande (les contacts de puissance du contacteur).
• Des récepteurs de puissances (moteurs).
N.B: Deux éléments différents d'un même appareil peuvent être repartis dans
les deux circuits
Exemple: contacteur, relais thermique;
les circuit de commande et de puissance possèdent chacun leurs propres
alimentation.
Les installations électriques industrielles
 Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Sectionneur :
Sa fonction est d’assurer le sectionnement (séparation du réseau) au départ des
équipements. Dans la plupart des cas il comporte des fusibles de protection.

• Il n'a pas de pouvoir de coupure (il ne peut interrompre aucun courant)


• sa manœuvre se fait à vide
Les installations électriques industrielles
 Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Interrupteur-sectionneur :
L’interrupteur sectionneur a un pouvoir de
coupure, peut être manipulé en charge

Disjoncteur :
C’est un appareil de protection qui comporte
deux relais, relais magnétique qui protège contre les
courts-circuits et un relais thermique qui protège
contre les surcharges.
Les installations électriques industrielles
 Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Fusible :
C’est élément comportant un fil
conducteur, grâce à sa fusion, il
interrompe le circuit électrique lorsqu’il
est soumis à une intensité du courant qui
dépasse la valeur maximale supportée
par le fil.
Il existe plusieurs types de fusibles :
• gF : fusible à usage domestique.
• gG : fusible à usage industriel. Utilisation : éclairage, four, ligne
d’alimentation, …
• aM : cartouche à usage industriel, pour l’accompagnement moteur,
commence à réagir à partir de 4In (In est le courant prescrit sur le fusible).
Utilisation : Moteurs, transformateurs, …
Les installations électriques industrielles
 Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Relais thermique :
Le relais de protection thermique protège le moteur contre les surcharges

Contacteur :
Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le
passage de l'énergie électrique. Il assure la fonction COMMUTATION.
Les installations électriques industrielles
 Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Contacteur :
En Technologie des Systèmes Automatisées ce composant est appelé
préactionneur puisqu'il se trouve avant l'actionneur dans la chaîne des énergies.
Les installations électriques industrielles
 Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Capteur de fin de course :
Les interrupteurs de position mécanique ou capteur de fin de course coupent ou
établissent un circuit lorsqu’ils sont actionnés par un mobile

Lampes de signalisation :
Signalisation visuelle du fonctionnement du système
Les installations électriques industrielles
 Le moteur asynchrone
Introduction :
Le moteur asynchrone est un convertisseur électromécanique. Il est l’un des
principaux actionneurs électriques utilisés dans l’industrie. D’un puissance allant de
moins d’un kW, à plusieurs dizaines de MW. Il est robuste et d’un entretien limité
(pas de contacts glissants). Ce qui réduit l’usure et permet un fonctionnement sûr.
Détermination du couplage :
A partir de les indications données par la plaque signalétique et le réseau
d’alimentation l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator
soit en triangle soit en étoile.
Les installations électriques industrielles
 Le moteur asynchrone
Détermination du couplage :
 Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la
tension entre phases du réseau on adopte le couplage .
 Si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à
la tension entre phase du réseau on adopte le couplage Y.
Les installations électriques industrielles
 Le moteur asynchrone
Problème posé par le démarrage :
Lors de la mise sous tension d’un moteur, l’appel de courant de démarrage Id sur
le réseau est souvent important (4 à 8.In). Cette forte intensité peut provoquer des
chutes de tension en ligne pouvant détériorer les appareils raccordés sur cette
dernière. C’est le cas de démarrage direct.
Donc il faut limiter le courant pendant le démarrage tout en conservant un couple
moteur suffisant pour assurer le démarrage.
Pour ce faire, on agit soit sur le stator ou soit sur le rotor
Action sur stator : consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements
statoriques au démarrage du moteur cela réduit le courant de démarrage.
inconvénient: le couple moteur réduit dans le même temps
Action sur le rotor : consiste à augmenter la résistance rotorique au démarrage
cela permet une réduction du courant de démarrage et d’un augmentation du couple
de démarrage
Les installations électriques industrielles
 Démarreurs électroniques
Principe :
Le moteur asynchrone triphasé est alimenté par l’intermédiaire d’un démarreur
électronique (gradateur) qui provoque la montée progressive de la tension.
On peut réduire l’intensité de démarrage à une valeur précise en agissant sur
l’angle d’amorçage des thyristors.
Pour limiter l’appel de courant au démarrage, on réduit la tension efficace ce qui
limite le couple de démarrage. On doit donc s’assurer en permanence que le couple
de démarrage soit supérieure au couple résistant du système à entrainer
Les installations électriques industrielles
 Démarreurs électroniques
Les installations électriques industrielles
 Freinage des Moteurs asynchrones
Introduction :
Dans un grand nombre d'applications, l'arrêt du moteur est obtenu simplement
par décélération naturelle. Le temps de décélération dépend alors uniquement de
l'inertie de la machine entraînée. Mais il est souvent nécessaire de réduire ce temps.
Lorsque la sécurité l'exige, le freinage doit permettre d'obtenir un temps d'arrêt
plus court que celui obtenu par un simple appui sur le bouton d'arrêt.
Ainsi, prenons l'exemple d'une scie circulaire machine réputée dangereuse. Le
freinage doit être immédiat lors de l'appui sur AU (bouton Arrêt d'Urgence).
On dispose de quatre procédés de freinage : Deux procédés mécaniques et deux
procédé électriques.
Le freinage électrique apporte dans ce cas une solution efficace et simple. Par
rapport aux freinages mécanique, il offre l'avantage d'être régulier et de ne mettre en
œuvre aucune pièce d'usure.
Les installations électriques industrielles
 Freinage des Moteurs asynchrones
Les procédés mécaniques :
Il s’agit d’un frein à disque incorporé au moteur, on appel l’ensemble MOTEUR
FREIN. C'est une action effectuée sur le rotor. Il existe deux types de freinage dans
ce cas de procédé.
• Freinage à appel de courant,
• Freinage à manque de courant.
Les procédés électriques :
C'est une action effectué sur le stator. Il existe aussi deux types de freinage.
• Freinage par contre courant,
• Freinage par injection du courant continu
Les installations électriques industrielles
 Freinage mécanique
Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage mécanique (mâchoire,
disque,...): MOTEUR FREIN commandé par un électroaimant.

Fonctionnement :
Une bobine commande le déplacement d’un disque bloqué en rotation.
Ce disque vient en contact avec un disque fixé sur le rotor du moteur.
Le frottement des deux disque provoque le ralentissement et l’arrêt du moteur.
Les installations électriques industrielles
 Freinage mécanique
Frein à manque de courant
Le frein est actionné mécaniquement (système de ressort au repos), il est souvent
utilisé pour des raisons de sécurité: lorsque le moteur n'est pas alimenté (arrêt
normal ou arrêt d'urgence) le freinage est réalisé.
L'électroaimant est alimenté en triphasé, branché en parallèle sur les
enroulements statoriques.
L’avantage de ce procédé réside dans le fait que le freinage est toujours assuré,
même en cas de coupure d'énergie. C’est la raison pour laquelle ce procédé est
fortement conseillé lorsque la sécurité est primordiale. La rotation n'est possible que
si les enroulements du stator et les enroulements du frein sont alimentés.
Les installations électriques industrielles
 Freinage mécanique
Frein à manque de courant
Les installations électriques industrielles
 Freinage mécanique
Frein à appel de courant
Dans le cas du frein à appel de
courant, c'est l'alimentation du frein qui
provoque le freinage du moteur. Il
nécessite une alimentation électrique
indépendante du celle du moteur.
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par contre courant
Le freinage par contre courant consiste à inverser deux phases d’alimentation,
moteur lancé, pour qu’il change de sens de rotation. La fréquence de rotation va
alors décroitre rapidement et, au moment ou elle devient nulle, on coupe
l’alimentation. Le changement de sens de rotation, moteur lancé, implique que le
moteur doit alors vaincre un couple résistant plus important. Il va donc
consommer beaucoup plus de courant. Pour limiter ce dernier, on doit placer des
résistances en série avec le stator.
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par contre courant
Même avec les résistances qui limitent le courant, la fermeture simultanée de
KM1 et KM2 provoquerait un court-circuit, il faut donc impérativement
verrouiller électriquement et mécaniquement. il faut aussi couper l'alimentation
du frein au moment précis ou le moteur s’arrête sinon, il va repartir dans l’autre
sens. Généralement, un dispositif électrique de coupure déconnecte le moteur du
réseau au moment du passage de la vitesse à N=0. Le couple de freinage moyen
est en général, supérieur au couple de démarrage.
Inconvénient, ce mode de freinage implique des courant absorbé important
(environ 7xIn)
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par contre courant
Circuit de commande
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par contre courant
Circuit de puissance
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par injection de courant continu
Ce mode de freinage est utilisé sur les moteurs à bagues et à cage.
Lorsqu’on applique une tension triphasée aux bornes du stator d’un moteur
asynchrone triphasé, on crée un champ tournant qui entraine le rotor en rotation
à une fréquence de rotation légèrement inférieure en raison du glissement.
Si tout en coupant l’alimentation triphasée, on applique à ce stator un courant
continu, on crée alors un champ fixe. Ce champ fixe a pour effet de bloquer la
rotation du rotor donc du moteur.
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par injection de courant continu
Remarques:
- Le courant de freinage est de l'ordre 1,3In. La valeur de la tension redressée
dépasse rarement 50V pour ne pas provoquer d'échauffement excessif.
- Les résistances rotoriques sont remises en service.
Avantage:
- Pas de risque de démarrage dans l'autre sens.
Inconvénient:
- Il faut couper le courant dans le stator pour éviter l'échauffement.
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par injection de courant DC
Circuit de commande
Les installations électriques industrielles
 Freinage électrique
Freinage par injection de courant DC
Circuit de puissance
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Introduction :
Le moteur asynchrone est un moteur électrique robuste, facile à mettre en
œuvre, présentant un fort couple au démarrage et nécessite peu d'entretien. Ces
avantages ont fait qu'il occupe aujourd'hui 80% du parc des machines
électriques.
Certaines applications nécessitant la variation de vitesse. En effet, de nos
jours, grâce aux progrès de l'électronique de puissance (nouveaux transistors tels
les IGBT) et de l'électronique de commande (commande numérique par micro
processeur), la variation de vitesse est accessible à ce moteur.
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Principe de la variation :
La vitesse de synchronisme d'un moteur asynchrone triphasé dépend de la
fréquence et du nombre de paire de pole.
f f : fréquence en Hz
ns  60. Avec p : nombre de paire de pôles
p ns : vitesse de synchronisme en tr/min

Le moteur aura une vitesse de rotation inférieure à ns. Pour exprimer l'écart
entre vitesse de synchronisme et la vitesse du rotor, on définit le glissement :
ns  n
g On en déduit que : n  ns (1  g )
ns
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Synoptique des variateurs de vitesse :

• Redresseur : C’un pont de diode triphasé qui permet de transformer la tension


alternative en tension continue ondulé
• Filtrage : un condensateur permettant d'éliminer les phénomènes d'ondulations
de tensions en sortie du redresseur.
• Onduleur : C'est un pont en transistors qui permettent de transformer la tension
continue en une tension alternative à amplitude et fréquence variables.
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Schéma de principe d’un variateur de vitesse :

U2
N.B : Pour un moteur asynchrone on a : Tem  K . 2
f
Donc il faut garder U/f = cte pour ne pas diminuer le couple au moment de
variation
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Fonctions réalisées par un variateur de vitesse :
Un moteur électrique est une machine qui entraîne une charge caractérisée par
un couple à fournir à une vitesse fixe ou variable. Quel que soit le convertisseur,
il doit satisfaire aux fonctions suivantes.
Démarrage : C’est la mise en vitesse d’une machine depuis l’arrêt jusqu’à la
vitesse nominale. Par réglage on peut obtenir une mise en rotation et une mise à
l’arrêt progressive pour éviter les pointes de courant
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Fonctions réalisées par un variateur de vitesse :
Variation de la vitesse en deux sens : Le variateur est capable de délivrer en
sortie une alimentation triphasée à fréquence variable, ce qui permet d’obtenir
plusieurs vitesses de rotation. En plus le variateur permet aussi d’inverser le sens
de rotation d’un MAS
Régulation : Un variateur peut être muni d’un régulateur pour, par exemple,
maintenir la vitesse du moteur même si la puissance demandée au moteur
augmente. Un régulateur est un système asservi. C’est à dire qu’il possède les
deux propriétés suivantes :
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
- Un dispositif qui agit sur le convertisseur de puissance du moteur
- La régulation proprement dite dans laquelle la grandeur de sortie, par
exemple la vitesse, est asservie à une grandeur de référence. On dit alors que
l’on est en boucle fermée.
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Fonctionnement dans les quatre quadrants:
On peut caractériser les différents fonctionnements d’un moteur selon deux
paramètres :
• La vitesse (deux sens de rotation).
• Le couple (couple moteur et couple de freinage)

Dans les quadrants 1 et 3 le moteur


fournit une puissance motrice (n et T
dans le même sens). Fonctionne en
mode moteur
dans les quadrants 2 et 4 le moteur
absorbe la puissance mécanique
fournie par la charge. Fonctionne en
mode freinage
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Exemple : choix d’un variateur Altivar série 18 (Schneider)
Les installations électriques industrielles
 Variation de la vitesse
Exemple : Branchement d’un variateur Altivar

Vous aimerez peut-être aussi