Présenté par :
Pr. FANNAKH Mhamed
mhamed.fannakh@uhp.ac.ma
Introduction
Normes et réglementation
Principales transformations
d’énergies primaires vers
l’énergie électrique
UL
I n
RU
Avec UL : tension de sécurité en fonction du local ;
𝑈𝐸𝑆
𝑅𝐸 =
𝐼𝐸𝐻
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
L’énergie électrique est dangereuse et la majorité des accidents est due au défauts
d’isolement des récepteurs (contacts indirects).
La masse des récepteurs doit être reliée à la terre pour assurer une tension de
contact la faible possible.
Il existe trois régimes de neutres
La coupure
de l’installation
est par un
moyen de
protection
contre CC
fusible ou
déclencheur
magnétique
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
Régime TN :
• T : le neutre du transformateur est relié à la Terre
• N : les masses métalliques de l’installations sont reliées au Neutre
Il existe deux type de schéma TN
Le TN-C où le neutre et le conducteur PE sont Confondus. Ce schéma est
interdit pour les faible sections
Le TN-S où le neutre et le conducteur PE sont Séparés
Les Schémas de Liaison de Terre (SLT)
Régime TN :
0,8V
I d I cc
R ph R pe
Contacts auxiliaires :
Les bornes sont repérées par un seul chiffre de 1 à 6 (tripolaire), de 1 à 8
(tétrapolaire).
• 1-2, contact NC
• 3-4, contact NO
• 5-6, 7-8, contact à fonctionnement spécial.
Les schémas électriques industriels
Principe de marquage des contacts
Marquage particuliers :
Ils concernent les bornes raccordées à des conducteurs bien définis :
Les installations électriques industrielles
Constitution d’une installation
Les installations industrielles des automatismes sont constituées de deux parties
distinctes appelées : circuit de commande et circuit de puissance
Circuit de commande :
Il comporte l’appareillage nécessaire à la commande des récepteurs de
puissance. On trouve :
• La source d’alimentation
• Un appareil d’isolement (sectionneur).
• Une protection du circuit (fusible, disjoncteur).
• Un appareil de commande ou de contrôle (bouton poussoir, détecteur de
grandeur physique).
• Organes de commande (bobine du contacteur).
N.B: La source d’alimentation et l’appareillage du circuit de commande ne sont
pas nécessairement celle du circuit de puissance, elle dépend des caractéristiques
de la bobine.
Les installations électriques industrielles
Constitution d’une installation
Circuit de puissance :
Il comporte l’appareillage nécessaire aux fonctionnements des récepteurs de
puissance suivant un automatisme bien défini.
On trouve :
• Une source de puissance (généralement réseau triphasé)
• Un appareil d’isolement (sectionneur).
• Une protection du circuit (fusible, relais de protection).
• Appareils de commande (les contacts de puissance du contacteur).
• Des récepteurs de puissances (moteurs).
N.B: Deux éléments différents d'un même appareil peuvent être repartis dans
les deux circuits
Exemple: contacteur, relais thermique;
les circuit de commande et de puissance possèdent chacun leurs propres
alimentation.
Les installations électriques industrielles
Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Sectionneur :
Sa fonction est d’assurer le sectionnement (séparation du réseau) au départ des
équipements. Dans la plupart des cas il comporte des fusibles de protection.
Disjoncteur :
C’est un appareil de protection qui comporte
deux relais, relais magnétique qui protège contre les
courts-circuits et un relais thermique qui protège
contre les surcharges.
Les installations électriques industrielles
Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Fusible :
C’est élément comportant un fil
conducteur, grâce à sa fusion, il
interrompe le circuit électrique lorsqu’il
est soumis à une intensité du courant qui
dépasse la valeur maximale supportée
par le fil.
Il existe plusieurs types de fusibles :
• gF : fusible à usage domestique.
• gG : fusible à usage industriel. Utilisation : éclairage, four, ligne
d’alimentation, …
• aM : cartouche à usage industriel, pour l’accompagnement moteur,
commence à réagir à partir de 4In (In est le courant prescrit sur le fusible).
Utilisation : Moteurs, transformateurs, …
Les installations électriques industrielles
Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Relais thermique :
Le relais de protection thermique protège le moteur contre les surcharges
Contacteur :
Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le
passage de l'énergie électrique. Il assure la fonction COMMUTATION.
Les installations électriques industrielles
Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Contacteur :
En Technologie des Systèmes Automatisées ce composant est appelé
préactionneur puisqu'il se trouve avant l'actionneur dans la chaîne des énergies.
Les installations électriques industrielles
Les appareils de commande, de signalisation et de protection
Capteur de fin de course :
Les interrupteurs de position mécanique ou capteur de fin de course coupent ou
établissent un circuit lorsqu’ils sont actionnés par un mobile
Lampes de signalisation :
Signalisation visuelle du fonctionnement du système
Les installations électriques industrielles
Le moteur asynchrone
Introduction :
Le moteur asynchrone est un convertisseur électromécanique. Il est l’un des
principaux actionneurs électriques utilisés dans l’industrie. D’un puissance allant de
moins d’un kW, à plusieurs dizaines de MW. Il est robuste et d’un entretien limité
(pas de contacts glissants). Ce qui réduit l’usure et permet un fonctionnement sûr.
Détermination du couplage :
A partir de les indications données par la plaque signalétique et le réseau
d’alimentation l’utilisateur doit coupler adéquatement les enroulements du stator
soit en triangle soit en étoile.
Les installations électriques industrielles
Le moteur asynchrone
Détermination du couplage :
Si la plus petite tension de la plaque signalétique du moteur correspond à la
tension entre phases du réseau on adopte le couplage .
Si la plus grande tension de la plaque signalétique du moteur correspond à
la tension entre phase du réseau on adopte le couplage Y.
Les installations électriques industrielles
Le moteur asynchrone
Problème posé par le démarrage :
Lors de la mise sous tension d’un moteur, l’appel de courant de démarrage Id sur
le réseau est souvent important (4 à 8.In). Cette forte intensité peut provoquer des
chutes de tension en ligne pouvant détériorer les appareils raccordés sur cette
dernière. C’est le cas de démarrage direct.
Donc il faut limiter le courant pendant le démarrage tout en conservant un couple
moteur suffisant pour assurer le démarrage.
Pour ce faire, on agit soit sur le stator ou soit sur le rotor
Action sur stator : consiste à réduire la tension aux bornes des enroulements
statoriques au démarrage du moteur cela réduit le courant de démarrage.
inconvénient: le couple moteur réduit dans le même temps
Action sur le rotor : consiste à augmenter la résistance rotorique au démarrage
cela permet une réduction du courant de démarrage et d’un augmentation du couple
de démarrage
Les installations électriques industrielles
Démarreurs électroniques
Principe :
Le moteur asynchrone triphasé est alimenté par l’intermédiaire d’un démarreur
électronique (gradateur) qui provoque la montée progressive de la tension.
On peut réduire l’intensité de démarrage à une valeur précise en agissant sur
l’angle d’amorçage des thyristors.
Pour limiter l’appel de courant au démarrage, on réduit la tension efficace ce qui
limite le couple de démarrage. On doit donc s’assurer en permanence que le couple
de démarrage soit supérieure au couple résistant du système à entrainer
Les installations électriques industrielles
Démarreurs électroniques
Les installations électriques industrielles
Freinage des Moteurs asynchrones
Introduction :
Dans un grand nombre d'applications, l'arrêt du moteur est obtenu simplement
par décélération naturelle. Le temps de décélération dépend alors uniquement de
l'inertie de la machine entraînée. Mais il est souvent nécessaire de réduire ce temps.
Lorsque la sécurité l'exige, le freinage doit permettre d'obtenir un temps d'arrêt
plus court que celui obtenu par un simple appui sur le bouton d'arrêt.
Ainsi, prenons l'exemple d'une scie circulaire machine réputée dangereuse. Le
freinage doit être immédiat lors de l'appui sur AU (bouton Arrêt d'Urgence).
On dispose de quatre procédés de freinage : Deux procédés mécaniques et deux
procédé électriques.
Le freinage électrique apporte dans ce cas une solution efficace et simple. Par
rapport aux freinages mécanique, il offre l'avantage d'être régulier et de ne mettre en
œuvre aucune pièce d'usure.
Les installations électriques industrielles
Freinage des Moteurs asynchrones
Les procédés mécaniques :
Il s’agit d’un frein à disque incorporé au moteur, on appel l’ensemble MOTEUR
FREIN. C'est une action effectuée sur le rotor. Il existe deux types de freinage dans
ce cas de procédé.
• Freinage à appel de courant,
• Freinage à manque de courant.
Les procédés électriques :
C'est une action effectué sur le stator. Il existe aussi deux types de freinage.
• Freinage par contre courant,
• Freinage par injection du courant continu
Les installations électriques industrielles
Freinage mécanique
Ce sont des moteurs comportant un dispositif de freinage mécanique (mâchoire,
disque,...): MOTEUR FREIN commandé par un électroaimant.
Fonctionnement :
Une bobine commande le déplacement d’un disque bloqué en rotation.
Ce disque vient en contact avec un disque fixé sur le rotor du moteur.
Le frottement des deux disque provoque le ralentissement et l’arrêt du moteur.
Les installations électriques industrielles
Freinage mécanique
Frein à manque de courant
Le frein est actionné mécaniquement (système de ressort au repos), il est souvent
utilisé pour des raisons de sécurité: lorsque le moteur n'est pas alimenté (arrêt
normal ou arrêt d'urgence) le freinage est réalisé.
L'électroaimant est alimenté en triphasé, branché en parallèle sur les
enroulements statoriques.
L’avantage de ce procédé réside dans le fait que le freinage est toujours assuré,
même en cas de coupure d'énergie. C’est la raison pour laquelle ce procédé est
fortement conseillé lorsque la sécurité est primordiale. La rotation n'est possible que
si les enroulements du stator et les enroulements du frein sont alimentés.
Les installations électriques industrielles
Freinage mécanique
Frein à manque de courant
Les installations électriques industrielles
Freinage mécanique
Frein à appel de courant
Dans le cas du frein à appel de
courant, c'est l'alimentation du frein qui
provoque le freinage du moteur. Il
nécessite une alimentation électrique
indépendante du celle du moteur.
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par contre courant
Le freinage par contre courant consiste à inverser deux phases d’alimentation,
moteur lancé, pour qu’il change de sens de rotation. La fréquence de rotation va
alors décroitre rapidement et, au moment ou elle devient nulle, on coupe
l’alimentation. Le changement de sens de rotation, moteur lancé, implique que le
moteur doit alors vaincre un couple résistant plus important. Il va donc
consommer beaucoup plus de courant. Pour limiter ce dernier, on doit placer des
résistances en série avec le stator.
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par contre courant
Même avec les résistances qui limitent le courant, la fermeture simultanée de
KM1 et KM2 provoquerait un court-circuit, il faut donc impérativement
verrouiller électriquement et mécaniquement. il faut aussi couper l'alimentation
du frein au moment précis ou le moteur s’arrête sinon, il va repartir dans l’autre
sens. Généralement, un dispositif électrique de coupure déconnecte le moteur du
réseau au moment du passage de la vitesse à N=0. Le couple de freinage moyen
est en général, supérieur au couple de démarrage.
Inconvénient, ce mode de freinage implique des courant absorbé important
(environ 7xIn)
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par contre courant
Circuit de commande
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par contre courant
Circuit de puissance
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par injection de courant continu
Ce mode de freinage est utilisé sur les moteurs à bagues et à cage.
Lorsqu’on applique une tension triphasée aux bornes du stator d’un moteur
asynchrone triphasé, on crée un champ tournant qui entraine le rotor en rotation
à une fréquence de rotation légèrement inférieure en raison du glissement.
Si tout en coupant l’alimentation triphasée, on applique à ce stator un courant
continu, on crée alors un champ fixe. Ce champ fixe a pour effet de bloquer la
rotation du rotor donc du moteur.
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par injection de courant continu
Remarques:
- Le courant de freinage est de l'ordre 1,3In. La valeur de la tension redressée
dépasse rarement 50V pour ne pas provoquer d'échauffement excessif.
- Les résistances rotoriques sont remises en service.
Avantage:
- Pas de risque de démarrage dans l'autre sens.
Inconvénient:
- Il faut couper le courant dans le stator pour éviter l'échauffement.
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par injection de courant DC
Circuit de commande
Les installations électriques industrielles
Freinage électrique
Freinage par injection de courant DC
Circuit de puissance
Les installations électriques industrielles
Variation de la vitesse
Introduction :
Le moteur asynchrone est un moteur électrique robuste, facile à mettre en
œuvre, présentant un fort couple au démarrage et nécessite peu d'entretien. Ces
avantages ont fait qu'il occupe aujourd'hui 80% du parc des machines
électriques.
Certaines applications nécessitant la variation de vitesse. En effet, de nos
jours, grâce aux progrès de l'électronique de puissance (nouveaux transistors tels
les IGBT) et de l'électronique de commande (commande numérique par micro
processeur), la variation de vitesse est accessible à ce moteur.
Les installations électriques industrielles
Variation de la vitesse
Principe de la variation :
La vitesse de synchronisme d'un moteur asynchrone triphasé dépend de la
fréquence et du nombre de paire de pole.
f f : fréquence en Hz
ns 60. Avec p : nombre de paire de pôles
p ns : vitesse de synchronisme en tr/min
Le moteur aura une vitesse de rotation inférieure à ns. Pour exprimer l'écart
entre vitesse de synchronisme et la vitesse du rotor, on définit le glissement :
ns n
g On en déduit que : n ns (1 g )
ns
Les installations électriques industrielles
Variation de la vitesse
Synoptique des variateurs de vitesse :
U2
N.B : Pour un moteur asynchrone on a : Tem K . 2
f
Donc il faut garder U/f = cte pour ne pas diminuer le couple au moment de
variation
Les installations électriques industrielles
Variation de la vitesse
Fonctions réalisées par un variateur de vitesse :
Un moteur électrique est une machine qui entraîne une charge caractérisée par
un couple à fournir à une vitesse fixe ou variable. Quel que soit le convertisseur,
il doit satisfaire aux fonctions suivantes.
Démarrage : C’est la mise en vitesse d’une machine depuis l’arrêt jusqu’à la
vitesse nominale. Par réglage on peut obtenir une mise en rotation et une mise à
l’arrêt progressive pour éviter les pointes de courant
Les installations électriques industrielles
Variation de la vitesse
Fonctions réalisées par un variateur de vitesse :
Variation de la vitesse en deux sens : Le variateur est capable de délivrer en
sortie une alimentation triphasée à fréquence variable, ce qui permet d’obtenir
plusieurs vitesses de rotation. En plus le variateur permet aussi d’inverser le sens
de rotation d’un MAS
Régulation : Un variateur peut être muni d’un régulateur pour, par exemple,
maintenir la vitesse du moteur même si la puissance demandée au moteur
augmente. Un régulateur est un système asservi. C’est à dire qu’il possède les
deux propriétés suivantes :
Les installations électriques industrielles
Variation de la vitesse
- Un dispositif qui agit sur le convertisseur de puissance du moteur
- La régulation proprement dite dans laquelle la grandeur de sortie, par
exemple la vitesse, est asservie à une grandeur de référence. On dit alors que
l’on est en boucle fermée.
Les installations électriques industrielles
Variation de la vitesse
Fonctionnement dans les quatre quadrants:
On peut caractériser les différents fonctionnements d’un moteur selon deux
paramètres :
• La vitesse (deux sens de rotation).
• Le couple (couple moteur et couple de freinage)