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La machine asynchrone a longtemps été fortement concurrencée par la machine synchrone dans les domaines de
forte puissance, jusqu'à l'avènement de l'électronique de puissance. Elle est utilisée dans de nombreuses
applications, notamment dans le transport (métro, trains, propulsion des navires, automobiles électriques), dans
l'industrie (machines-outils), dans l'électroménager. Elle était à l'origine uniquement utilisée en « moteur » mais,
toujours grâce à l'électronique de puissance, elle est de plus en plus souvent utilisée en « génératrice », par
exemple dans les éoliennes[2].
1. Principe de fonctionnement
Les courants statoriques créent un champ magnétique tournant dans le stator. La fréquence de rotation de ce
champ est imposée par la fréquence des courants statoriques, c’est-à-dire que sa vitesse de rotation est
proportionnelle à la fréquence de l'alimentation électrique. La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse
de synchronisme.
L'enroulement au rotor est donc soumis à des variations de flux (du champ magnétique). Une force
électromotrice induite apparaît et crée des courants rotoriques. Ces courants sont responsables de l'apparition
d'un couple qui tend à mettre le rotor en mouvement afin de s'opposer à la variation de flux : loi de Lenz-
Faraday. Le rotor se met donc à tourner pour tenter de suivre le champ statorique [3].
Nous étudierons dans notre cas une machine asynchrone à rotor bobiné à une paire de pôles dont
l’enroulement statorique est monté en étoile et prenons en compte les hypothèses suivantes :
Pour l’alimentation
Le système d'alimentation auquel la machine est connectée à l'instant t=0 est :
V 1=220 √ 2 cosωt
2π
V 2=220 √ 2 cos (ωt− )
3
V 3=220 √ 2 cos ωt + ( 2π
3 )
ω =100 π
Inductances cycliques du stator et du rotor L1=L2=0.050 H.
Mutuelle cyclique stator-rotor M=0.0475 H.
Résistance d'une phase statorique Rs=0.28 W.
Résistance d'une phase rotorique Rr=0.56 W .
Moment d'inertie de la machine J=0.1 kg m2.
Le couple est donné sous la forme : Γr=α Ω 2 + βΩ+ɤ
[ Φs ] =[ Ls ] [ is ]+[ Msr ][ ir ]
[ Φr ] =[ Lr ] [ ir ]+[ Mrs ] [ is ]
Où
[ ]
ls ms ms
[ Ls ]= ms ls ms
ms ms ls
[ ]
lr mr mr
[ Lr ] = mr lr mr
mr mr lr
[ ]
2π 2π
cos θ cos (θ + ) cos (θ− )
3 3
2π 2π
[ Msr ] =[ Mrs ]t =Mo cos (θ− 3 ) cos θ cos (θ+
3
)
2π 2π
cos (θ+ ) cos (θ− ) cos θ
3 3
Equation mécanique
L’étude des régimes transitoires fait intervenir en plus des grandeurs électriques les grandeurs mécaniques.
Ainsi, pour compléter le modèle, nous devons ajouter l’équation mécanique déduite à partir de loi
fondamentale de la dynamique :
dΩ
Γe−Γr=J
dt
Les relations décrites ci-dessus constituent un modèle électromécanique complet de la machine asynchrone
triphasée, conformément aux hypothèses simplificatrices. On peut constater que le système d’équations
relatif aux tensions n’est pas simple et certaines matrices d’inductances dépendent de la position relative du
rotor par rapport au stator. Cela présente une difficulté pour la résolution du système d’équations
particulièrement lors de l’étude des phénomènes transitoires. Afin de s’affranchir de cet obstacle, la
transformation de Park est utilisée pour obtenir une formulation plus simple. Ainsi les enroulements
statoriques et rotoriques sont transformés en enroulements orthogonaux. Il nous a paru utile d’attribuer aux
enroulements triphasés du stator et du rotor deux enroulements biphasé équivalent comme suit :
[ ]
cosθa −sinθa 1
2π
[ P 1(θa) ]= cos (θa− 3 ) −sin (θa−2 π /3) 1
cos (θa−4 π /3) −sin (θa−4 π /3) 1
Toujours est t-il pour obtenir l’invariance de la puissance faudra utiliser la matrice de Park orthonormée qui
est obtenu en divisant chaque vecteur colonne par sa norme, ainsi on écrira :
[ ]
cosθa −sinθa 1/√ 2
2π
[ P 1(θa) ]=√ 2/3 cos (θa− 3 ) −sin (θa−2 π /3) 1/√ 2
cos (θa−4 π /3) −sin (θa−4 π /3) 1/√ 2
Appliquons cette fois ci la transformation de Park sur les vecteurs tensions et flux définis précédemment :
a) Pour les tensions :
d
( Vs ) =[ Rs ] ( Is ) + ( Φs )
dt
Appliquons à présent la formule du changement de base
d
[ P1 ] ( Vsp ) =[ Rs ] [ P 1 ] ( Isp )+ { [ P1 ] ( Φsp ) }
dt
−1
Multiplions l’équation par [ P1 ] , on obtient alors :
−1 d d −1 d
( Vsp ) =[ Rs ] ( Isp ) + [ P1 ] { [ P 1 ] ( Φsp ) }=[ Rs ] ( Isp ) + ( Φsp )+¿ [ P1 ] { [ P 1 ] } ( Φsp )
dt dt dt
Dérivons [ P1 ]par rapport au temps et multiplions par la matrice ( Φsp )
[ ]
−sinθa. Φsd−cosθa Φsq
( )
Φsd 2π
d dϴs −sin (θa− )Φsd−cos (θa−2 π /3)Φsq
dt
{ [ P 1(θa) ]} Φsq =√ 2/3
dt
3
Φso
−sin θa−
4π
3 (
Φsd −cos (θa−4 π /3)Φsq )
−1 dϴs
Multiplions ce terme par [ P 1(θa) ] et remplaçons par 𝟂s
dt
[ ][
−sinθa .Φsd −cosθs Φ
cosθa −sinθa 1/ √ 2
( )
Φsd 2π
−1 d 2 2π −sin (θa− )Φsd −cos (θa−
[ P 1(θa) ]
dt
{ [ P 1(θa) ] } Φsq = ωs cos (θa− ) −sin ( θa−2 π /3) 1/ √ 2
3 3
3
Φso
cos (θa−4 π /3) −sin (θa−4 π /3) 1/ √ 2 −sin θa−
4π
3 ( )
Φsd −cos (θa−
[ ]
−Φsq
−1 d
[ P 1(θa) ]
dt
{[ P 1(θa) ]} ( Φsp ) =ω s Φsd
0
[ ]
−Φsq
d
( Vsp ) =[ Rs ] ( Isp )+ ( Φsp )+ ω s Φsd
dt
0
{
d
Vsd=RsIsd+ ( Φsd )−ωsΦsq
dt
d
Vsq=RsIsq+ ( Φsq )+ ωsΦsd
dt
d
Vso=RsIso+ ( Φso )
dt
Par analogie, nous aurons les mêmes équations au niveau du rotor sauf que les tensions seront nulles car le rotor étant
court-circuité et l’on remplacera l’indice <s> par l’indice <r>.
{
d
0=RrIrd + ( Φrd )−ωrΦrq
dt
d
0=RrIrq+ ( Φrq ) +ωrΦrd
dt
d
0=RrIro + (Φro )
dt
[ ]
ls−ms 0 0
0 ls−ms 0
0 0 ls+2 ms
[ ][
2π 2π
]
cos θ cos (θ + ) cos (θ− )
3 3 cosθr −sinθr 1 /√ 2
2π 2π 2π
cos (θ− ) cos θ cos (θ+ ) √ 2 /3 cos (θr− ) −sin (θr−2 π /3) 1 /√ 2
3 3 3
2π 2π cos ( θr−4 π /3) −sin (θr −4 π /3) 1 /√ 2
cos (θ+ ) cos (θ− ) cos θ
3 3
[ ]
1 0 0
[ Msr ] [ P1( θr) ] = 3 Mo 0 1 0
2
0 0 0
[ ][ ]
Φsd Ls Isd+ MsrIrd
( Φsp )= Φsq = LsIsq+ MsrIrq
Φso ( ls+2 ms ) Iso
Avec
3
Msr= Moet Ls=ls−ms
2
Nous avons les mêmes résultats pour le rotor, en substituant l’indice <<s>> par l’indice <<r>>, on trouve alors :
[ ][ ]
Φrd LrIrd+ MsrIsd
( Φrp )= Φrq = LrIrq+ MsrIsq
Φro ( lr +2 mr ) Iro
4. Equation du couple
Comme la matrice de Park orthonormée permet la conservation de la puissance, on pourra écrire alors :
P=V 1 is1+V 2 is2+V 3 is 3=VsdIsd+ VsqIsq
Lorsqu’on remplace les flux statoriques par leurs expressions, le couple devient :
{
d
Vsd=RsIsd+ ( Φsd )−ωsΦsq
dt
d
Vsq=RsIsq+ (Φsq ) + ωsΦsd
dt
d
0=RrIrd + ( Φrd )−ωrΦrq
dt
d
0=RrIrq+ ( Φrq ) +ωrΦrd
dt
{
d
Vsd=RsIsd+ ( LsIsd+ MsrIrd )−ωs ( LsIsq+ MsrIrq ) (1)
dt
d
Vsq=RsIsq+ ( LsIsq+ MsrIrq ) +ωs ( LsIsd+ MsrIrd ) ( 2 )
dt
d
0=RrIrd + ( LrIrd + MsrIsd )−ωr ( LrIrq + MsrIsq ) (3)
dt
d
0=RrIrq + ( LrIrq + MsrIsq )+ ωr ( LrIrd + MsrIsd ) (4)
dt
On peut démontrer avec évidence et en ajoutant la partie mécanique que les équations à résoudre sont les suivantes :
{
dIsd 1
[ LrVsd+ ( ωsLsLr+ pΩ Msr −ωs Msr ) Isq−RsLrIsd + pΩLrMsrIrq+ MsrRrIrd ]
2 2
= 2
dt ( LsLr−Msr )
dIsq 1
[LrVsq−( ωsLsLr + pΩ Msr −ωs Msr ) Isd−RsLrIsq− pΩLrMsrIrd + MsrRrIrq]
2 2
= 2
dt (LsLr −Msr )
dIrd 1
[MsrVsd−( ωsLsLr−ωs Msr − pΩLrLs ) Irq + RrLsIrd+ pΩLsMsrIsq−MsrRsIsd ]
2
= 2
dt (Msr −LrLs)
dIrq 1
= 2
[MsrVsq−(−ωsLsLr +ωs Msr2 + pΩLrLs ) Ird+ RrLsIrq− pΩLsMsrIsd−MsrRsIsq ]
dt ( Msr −LrLs)
dΩ 1
= [ pMsr ( IsqIrd−IsdIrq )−Γr ]
dt J
Précisons que nous choisissons notre référentiel lié au stator, ce qui est recommandé pour l’étude de
démarrage des machines asynchrones. L’angle θa vaudra donc 0.
[ ]
1 0 1/√ 2
−1/2 √
3
1/√ 2
[ P 1(θa) ]=√ 2/3 2
−√ 3
−1/2 1/√ 2
2
{
dIsd 1
[LrVsd + ( pΩ Msr ) Isq−RsLrIsd+ pΩLrMsrIrq + MsrRrIrd ]
2
= 2
dt (LsLr−Msr )
dIsq 1
[LrVsq−( pΩ Msr ) Isd−RsLrIsq− pΩLrMsrIrd + MsrRrIrq ]
2
= 2
dt (LsLr −Msr )
dIrd 1
= 2
[ MsrVsd+ ( pΩLrLs ) Irq+ RrLsIrd + pΩLsMsrIsq−MsrRsIsd ]
dt ( Msr −LrLs)
dIrq 1
= 2
[MsrVsq−( pΩLrLs ) Ird + RrLsIrq−pΩLsMsrIsd −MsrRsIsq]
dt ( Msr −LrLs)
dΩ 1
= [ pMsr ( IsqIrd−IsdIrq )−Γr ]
dt J
I sd ( 0 )=0
I sq ( 0 )=0
I rd ( 0 )=0
I rq ( 0 )=0
Ω ( 0 ) =0
6. Expressions de tensions V sd et V sq
Nous allons appliquer la transformation de PARK au cas très particulier d’un régime permanent sinusoïdal
de tension :
[ ][ ]
1 −1/2 −1/2
[ ]
Vsd V
Vsq =√ 2/3 0 √ 3 −√ 3 V 1
2
2 2
Vso
1/ √ 2 1/ √ 2 1/ √ 2 V 3
[ ]
1
(2 V 1−V 2−V 3 )
[ ] √6
Vsd
Vsq = 1
(V −V )
Vso √2 2 3
0
Expressions de I s 1 , I s 2 et I s 3
[ ][ ]
0 1 1/√ 2
[] −1/2 √
Is1 3 I sd
1/√ 2
Is2 =√ 2/3 2 I sq
Is3 −√ 3 0
−1/2 1/√ 2
2
[ ]
I sd
[ ]√
Is1
2
−1
I +
√3 I
Is2 = 2 sd 2 sq
3
I −√ I
Is3 −1 3
2 sd 2 sq
C. Programme de simulation
La partie programmation de notre projet sera réalisée à l’aide du langage de programmation Scilab. Ce logiciel a la
particularité d’être gratuit et offre de nombreuses fonctionnalités telles que la résolution d’équations différentielles
ordinaires, un ensemble de fonctions de traçage qui créent des tracés 2D et 3D ainsi que leurs interfaces d’utilisateurs,
etc.
{ y =f ( t , y (t ) )
'
y ( t 0 ) ϵ Rn fixé
{
K 1=F ( y ( t ) , t)
∆t ∆t
K 2=F ( y ( t ) + K 1 ,t + )
2 2
∆t ∆t
K 3=F ( y ( t ) + K 2 ,t + )
2 2
K 4=F ( y ( t ) + K 3 , t+ ∆ t)
¿
[]
dIsd
[ ][ ]
dt
dIsq −RsLr ( pΩ Msr 2 ) MsrRr pΩLrMsr I sd
1 −( pΩ Msr ) MsrRr I sq +
2
dt −RsLr − pΩLrMsr
= 2
dIrd ( LsLr −Msr ) MsrRs − pΩLsMsr −RrLs −pΩLrLs I rd
dt pΩLsMsr MsrRs ( pΩLrLs ) −RrLs I rq
dIrq
dt
[ ][ ]
Lr 0 0 0 V sd
1 0 Lr 0 0 V sq
( LsLr −Msr ) 0
2
0 −Msr 0 V rd
0 0 0 −Msr V
rq
İ A I B V
1 2 RrLs+2 RsLs
ℎ≤ or ¿ trace ( A ) ∨¿ 2
¿ trace ( A )∨¿ ¿ (LsLr−Msr )
2∗0.56∗0.05+ 2∗0.28∗0.05
A.N : |trace ( A )|= 2 =344.61 soit 345
0.05∗0.05−0.0475
Donc h=0.003ms
clc
// Paramètres du programme
T_0=0;// Temps initial
T_f=2.5; // Temps final
N_Po=6000; // Nombre de points
Pas=(T_f-T_0)/N_Po; // Pas
W_s=0;
Isd_r=(1/(L_S*L_R-M_Sr**2))*(L_R*Vd-(-W_s*L_S*L_R+W_s*M_Sr**2-
p*Vitesse*M_Sr**2)*Isq-R_s*L_R*Isd+p*Vitesse*L_R*M_Sr*Irq+M_Sr*R_r*Ird);
endfunction
W_s=0;
Isq_r=(1/(L_S*L_R-M_Sr**2))*(L_R*Vq-R_s*L_R*Isq-(W_s*L_R*L_S-
W_s*M_Sr**2+p*Vitesse*M_Sr**2)*Isd+M_Sr*R_r*Irq-p*Vitesse*L_R*M_Sr*Ird);
endfunction
W_s=0
Ird_r=(1/(M_Sr**2-L_R*L_S))*(M_Sr*Vd+p*Vitesse*M_Sr*L_S*Isq-(-
W_s*M_Sr**2+W_s*L_R*L_S-p*Vitesse*L_R*L_S)*Irq-M_Sr*R_s*Isd+L_S*R_r*Ird);
endfunction
W_s=0;
Irq_r=(1/(M_Sr**2-L_R*L_S))*(M_Sr*Vq-M_Sr*R_s*Isq-p*Vitesse*M_Sr*L_S*Isd+L_S*R_r*Irq-
(W_s*M_Sr**2-W_s*L_R*L_S+p*Vitesse*L_R*L_S)*Ird);
endfunction
Vitesse_r=(p*M_Sr*(Isq*Ird-Isd*Irq)-Cr)/J;
endfunction
Vs1_r=V*sqrt(2)*cos(W_s*(T_0));
endfunction
function Vs2_r=VS2(T_0)
Vs2_r=V*sqrt(2)*cos(W_s*(T_0)-2*%pi/3);
endfunction
function Vs3_r=VS3(T_0)
Vs3_r=V*sqrt(2)*cos(W_s*(T_0)-4*%pi/3);
endfunction
while T_0<=T_f
J0=0.1;
Jc=0.2;
// Détermination des tensions dans le repère de Park pour le calcul des constantes K1 de Runge-Kutta
Vd=(1/sqrt(6))*(2*Vs1 - Vs2 - Vs3);
Vq=(1/sqrt(2))*(Vs2 - Vs3);
if T_0<0.6 then
J=J0;
Cr=0.003*Vitesse_0;
Vitesse_K1=Pas*VITESSE(Isq_0, Isd_0, Irq_0, Ird_0, Cr);
// Détermination des tensions dans le repère de Park pour le calcul des constantes K2 de Runge-Kutta
Vd=(1/sqrt(6))*(2*Vs1 - Vs2 - Vs3);
Vq=(1/sqrt(2))*(Vs2 - Vs3);
if T_0<0.6 then
J=J0;
Cr=0.003*(Vitesse_0 + 1/2*Vitesse_K1);
Vitesse_K2=Pas*VITESSE(Isq_0 + 1/2*Isq_K1, Isd_0 + 1/2*Isd_K1, Irq_0 + 1/2*Irq_K1, Ird_0 +
1/2*Ird_K1, Cr);
// Détermination des tensions dans le repère de Park pour le calcul des constantes K3 de Runge-Kutta
Vd=(1/sqrt(6))*(2*Vs1 - Vs2 - Vs3);
Vq=(1/sqrt(2))*(Vs2 - Vs3);
if T_0<0.6 then
J=J0;
Cr=0.003*(Vitesse_0 + 1/2*Vitesse_K2);
Vitesse_K3=Pas*VITESSE(Isq_0 + 1/2*Isq_K2, Isd_0 + 1/2*Isd_K2, Irq_0 + 1/2*Irq_K2, Ird_0 +
1/2*Ird_K2, Cr);
// Détermination des tensions dans le repère de Park pour le calcul des constantes K4 de Runge-Kutta
Vd=(1/sqrt(6))*(2*Vs1 - Vs2 - Vs3);
Vq=(1/sqrt(2))*(Vs2 - Vs3);
if T_0<0.6 then
J=J0;
Cr=0.003*(Vitesse_0 + Vitesse_K3);
Vitesse_K4=Pas*VITESSE(Isq_0 + Isq_K3, Isd_0 + Isd_K3, Irq_0 + Irq_K3, Ird_0 + Ird_K3, Cr);
end
Isd_0=ISd;
Isq_0=ISq;
Ird_0=IRd;
Irq_0=IRq;
Vitesse_0=Vit;
subplot(311)
// Courant de la phase A
plot(t, Ia, 'r')
subplot(312)
//Couple electromagnetique
plot(t, CeM_Sr, 'y')
title('Couple electromagnetique')
xlabel(' t(s)')
ylabel(' Cem(N.m)')
subplot(313)
//Vitesse angulaire
plot(t, Vitesse_F)
title('Vitesse Angulaire')
xlabel(' t(s)')
ylabel(' W(rad/s)')
disp(CeM_Sr);
3. Résultats de la simulation
Allure du couple
Allure de la vitesse
4. Commentaire du programme
Nous pouvons clairement constater la hausse du courant lors du démarrage qui reprend sa valeur nominale bien après.
On observe aussi les oscillations du couple lors du démarrage, ensuite le couple qui tend à 0, avant de reprendre sa
valeur nominale une fois la charge branchée.
Enfin, on remarque la croissance de la vitesse lors du régime transitoire jusqu’à atteindre la vitesse de synchronisme au
régime permanent, avant de décroitre un peu, une fois la charge branchée.
2. Couple moteur
Γu=Γem−Γr = Γem−0.003 Ω
On obtient la valeur suivante de la vitesse : Ω=294 rad / s
Γu=44.6−0.003∗294
Γu=43.714 N . m
3. Les pertes au rotor
2
P jr =3 Rr Ir
On obtient le courant rotorique à travers le programme : Ir=23.38 A
2
P jr =3∗0.56∗23.38
P jr =918.32 w
6. Le facteur de puissance
Pa 14693.99
Par définition : cosφ= 2
= =¿0.79
3∗V∗Is 3∗220∗28.1
7. Le rendement du moteur
Pu Γu∗Ω 43.714∗294
η= P = P = 14693.99 =0.87 soit 87 %
a a
1. Le couple électromagnétique
On sait que :
Ptr Rr 2
Γem= =3 I
Ωs gΩs r
Rr 2
Avec Ptr=3 I
g r
Cherchons Ir qui est l’élément manquant
V s=( R s+ L s ω ) I s+ jM ω I r
0=( Rr /g+ Lr ω ) I r + jM ω I s
( Rr /g+ Lr ω ) I r
I s=
− jM ω
V s −( Rs + L s ω ) I s
I r=
jM ω
− jM ω V s
I r=
Rr R
+ ( M −Ls Lr ) ω + j( R s Ls + r Ls )ω
2 2
Rs
g g
2 2
Rr M ωV s
Γem=3 p
( )
2 2
g R R
[ R s r + ( M 2−Ls Lr ) ω 2 ] +[ R s Ls + r Ls ω]
g g
Avec g=0.06
Γem=¿ 44.61 N . m
2. Le couple moteur
Γu=Γem−Γr = Γem−0.003 Ω=44.61-0.003*294
Γu=43.72 N .m
2
P jr =3 Rr Ir
M ωV s
=23.3 A
√[ ] [( ]
2
I r=¿ 2
Rs
Rr
g
2 2 Rr
+ ( M −Ls Lr ) ω + R s L s+ Ls ω
g )
2
P jr =3∗0.56∗23.3 =912.055 W
( Rr /g+ Lr ω ) I r
I s=
Mω
I s=28.02 A
2
P js=3∗0.28∗28.02 =659.50 W
5. La puissance absorbée par le moteur
Pa=14686.89W
6. Le facteur de puissance
Pa 14686.89
Par définition : cosφ= 2
= =¿0.79
3∗V∗Is 3∗220∗28.02
7. Le rendement du moteur
P
u Γu∗Ω 43.72∗294
η= P = P = 14686.89 =0.87 soit 87 %
a a
F. Conclusion
En outre, nous constatons que les résultats déduits analytiquement sont presque semblables avec ceux
trouvés par la méthode numérique.
II. Partie B :
Nous allons cette fois-ci étudier le fonctionnement transitoire lorsqu’en régime permanent la phase 1 est
accidentellement débranchée. Pour mieux comprendre, nous allons simuler et interpréter les différentes allures.
Equations en régime normal
Rappelons les équations de tensions
{
V 1=220 √ 2 cos ωt
2π
V 2=220 √ 2cos (ωt− )
3
2π
V 3=220 √ 2 cos (ωt + )
3
{
1
V sd= (2 V 1−V 2−V 3 )
√6
1
V sq = (V 2−V 3 )
√2
V so =0
{
1
V sd= (−V 2−V 3)
√6
1
V sq = (V 2−V 3 )
√2
V so=0
On obtenons les mêmes équations que précédemment mais cette fois-ci en remplaçons les tensions V 1 et V sd par
leurs nouvelles expressions
Programme de simulation de la machine en régime déséquilibré
Notre programme est pratiquement le meme, nous remplacerons juste V 1 et V sd par leurs nouvelles expressions
1
C’est-à-dire V 1=0 et V sd = (−V 2−V 3)
√6
Resultats de la simulation de la machine asynchrone en regime desequilibré
Allure des courants dans les différentes phases
Allure du couple
Allure de la vitesse
Interprétation de différentes allures
On remarque clairement que le débranchement accidentel de l’une des phases pendant le fonctionnement de la
machine a pour effet l’accroissement du courant jusqu’à atteindre le double de sa valeur nominale dans les deux
autres phases, ce qui est un cas à craindre pour le moteur car il y a risque d’échauffement des conducteurs à cause
du courant trop élevé.
On observe aussi des fortes oscillations du couple lorsque l’on a débranché la phase ce qui conduit aux vibrations
ainsi qu’au bruit.
Finalement, on constate que la vitesse décroit un peu lors du débranchement de la phase.
Conclusion
Ce projet nous a permis de mettre en œuvre à travers la programmation sous Scilab, le fonctionnement de la
machine asynchrone lors du démarrage et même pendant le régime permanent. On a également traité le cas du
débranchement accidentel de l’une des phases.
En effet, nous avons pu constater la hausse du courant au démarrage d’où l’intérêt de mettre au point un processus
de démarrage optimisé. On a également observé les fortes oscillations du couple au démarrage, le couple qui tend
ensuite à 0 à cause de l’absence de la charge et qui augmente lorsque l’on branche la charge. Pour la vitesse, elle
croit exponentiellement jusqu’à atteindre la vitesse de synchronisme et décroit faiblement lorsqu’on installe la
charge.
Enfin, la deuxième partie nous a permis de comprendre que lors du débranchement accidentel de l’une des phases,
la machine asynchrone continue à fonctionner sauf que les valeurs du courant doublent dans les deux autres phases,
ce qui entrainent l’échauffement des conducteurs, et le couple présente des fortes oscillations qui sont origine de
vibrations et de bruit dans la machine. On a également constaté le décroissement de la vitesse.
En somme, cette étude nous a permis de comprendre la nécessité d’utiliser un système de démarrage idéal, afin de
limiter les forts courants au démarrage. Et dans la deuxième partie, nous avons pris conscience des dangers que
peuvent créer le débranchement accidentel de l’une des phases de la machine d’où l’intérêt de bien inspecter la
machine afin d’éviter ces cas nuisibles.