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Université Hassan II de Casablanca

Faculté des sciences et techniques de Mohammedia

Département Génie électrique

GET : 3ème Année

Mini-Projet
COMMANDE DES MACHINES ELECTRIQUE

Commande en boucle ouverte de l’association Moteur


Synchrone-Onduleur avec Pilotage MLI

Réalisé Par : Encadré par :


 Hachimy Salma  Mr RACHID Aziz
 Oulmouden Youness
 Mahfoudi Saad

Année universitaire : 2023/2024


REMERCIEMENT

Tout d'abord, nous tenons à rendre grâce à notre dieu, qui nous a
accordé la force et le pouvoir pour mener à bien ce projet.
On souhaite également exprimer notre profonde gratitude à notre cher
professeur Mr. RACHID Aziz ,pour nous avoir offert l'opportunité de
réaliser ce mini-projet ainsi pour ses conseils inestimables et ses
encouragements. Nous lui sommes reconnaissants, en particulier pour
la confiance qu'il a placée en nous et la liberté qu'il nous a accordée .

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Listes des figures
Figure1 : création du champ tournant dans le stator……………………………………………………………6
Figure2 : Vue générale d'un rotor à cage d'écureuil d'un moteur asynchrone……………………..6
Figure3 : Moteur synchrone à aimant permanent (MSAP)………………………………………………….8

Figure4 : Modèle globale de la commande de la MSAP en boucle ouverte………………………….8


Figure 5 : Schéma bloc de MLI……………………………………………………………………………………………9

Figure 6: Comparaison entre signal porteuse et signal de référence…………………………………..10

Figure 7 : Signal de Commande MLI…………………………………………………………………………………..10

Figure 8 : Bloc Onduleur…………………………………………………………………………………………………….11

Figure 9 : Modèle mathématique d'onduleur…………………………………………………………………….11

Figure 10: Schéma bloc d’onduleur……………………………………………………………..…………………….12

Figure 11 : SORTIE DU BLOC MLI……………………………………………………………………….……………….12

Figure 12 : bloc de la transformée de Park directe……………………….…………………….……………….13

Figure 13 : bloc de la transformée de Park Inverse……………………………………………………….…….13

Figure 14 : les courants Id et Iq ………………………………………………….………………………………………13

Figure 15: Schéma bloc de modèle de la machine Synchrone……………………………………………..15


Figure 16 : Scop………………………………………………………………………………………………………………….15
Figure 17: Courbe de courant statorique……………………………………………………………………………16
Figure 18: Courbe de couple électromagnétique ……………………………………………………………….17

Figure 19: Courbe de la vitesse

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Sommaire
INTRODUCTION
1. Principe de fonctionnement des Moteurs Synchrone et Asynchrone : Deux techniques
distinctes……………………………………………………………………………………………………………………….…6
1.1 Fonctionnement du MAS ……………………………………………………………………………………… 6
1.2 Fonctionnement du MS ………………………………………………………………………………….…..…7

1.2.1 Fonctionnement moteur ………………………………………………………………………………..7


1.2.2 Fonctionnement génératrice (alternateur) ………………………………………………….…..7
1.3 Moteur synchrone à aimant permanent (MSAP)……………………………………………..………7
2. Modèle de commande de la MS en boucle ouverte ……………………………………………...………9
2.1 Bloc de la source triphasée 220 V/50 Hz ……………………………………………………………………..8

2.2 Bloc Modulation à Largeur d’Impulsion(MLI)……………………………………………………………….9


2.3 Bloc Onduleur triphasé ……………………………………………………………………………………………..11

2.4 Bloc de la Transformée de park …………………………………………………………….12


2.5 Bloc Machine Synchrone à Aimant permanent……………………..……………….14
3. Résultats de la simulation …………………………………………………………………………………………..15

CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………………20

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Introduction
Les moteurs synchrones sont omniprésents dans notre environnement. Ils alimentent nos
centrales électriques, garantissant une production d'électricité stable et efficace. Ils équipent
également les systèmes de transport, tels que les trains électriques, les tramways et les
véhicules hybrides, contribuant ainsi à notre mobilité tout en minimisant les émissions de gaz
à effet de serre.
L’analyse du fonctionnement d'un moteur électrique constitue un défi complexe, qui repose
essentiellement sur une solide compréhension de son modèle dynamique. Cette connaissance
préalable est cruciale pour anticiper efficacement, au moyen de simulations, la manière dont
le moteur se comportera dans divers scénarios de fonctionnement envisagés, ainsi de trouver
les commandes qui permettent de réguler et de contrôler son fonctionnement de manière
optimale d’où l’intérêt de la simulation de la modélisation de la machine synchrone.
Le moteur synchrone à aimant permanent est particulièrement intéressant dans ce contexte.
Il offre un certain nombre d'avantages par rapport au moteur synchrone classique (à rotor
bobiné), tels que l’absence de pertes au niveau du rotor, meilleure efficacité, une grande
capacité de surcharge un rendement élevé, une vitesse fixe, une réponse dynamique rapide
et une réduction de l'entretien. C'est pourquoi nous nous intéresserons dans ce projet à la
modélisation sous MATLAB Simulink d'un moteur synchrone à aimant permanent.
Dans ce travail, on va présenter le principe de fonctionnement du MAS et MS, puis la
modélisation du moteur synchrone à aimants permanents et le principe de la transformation de
direct et indirect de Park. Ensuite, nous exposons le modèle du convertisseur statique en
présentant sa commande de type MLI . Finalement nous simulons l’association convertisseur-
MSAP.

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1. Principe de fonctionnement des Moteurs Synchrone et Asynchrone : Deux
techniques distinctes
1.1 Fonctionnement du MAS :
 Alimentation en tension : Lorsque le moteur asynchrone est alimenté par le réseau électrique,
une tension est appliquée aux enroulements du stator. Cela crée un champ magnétique
tournant dans le stator.

Figure1 : création du champ tournant dans le stator

 Induction de tension dans le rotor : Le champ magnétique rotatif du stator induit une tension
dans les enroulements du rotor en vertu du principe de l'induction électromagnétique de
𝑑φ
Faraday e=− 𝑑𝑡 . Cette tension induite dans le rotor génère un courant électrique dans les
enroulements du rotor, créant un autre champ magnétique dans le rotor.

Figure2 : Vue générale d'un rotor à cage d'écureuil d'un moteur asynchrone

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 Interaction entre les champs magnétiques : Les champs magnétiques produits par le stator et le
rotor interagissent, ce qui exerce un couple de rotation sur le rotor.

Remarque :
Les MAS sont conçus pour fonctionner en tant que moteurs électriques plutôt qu'en tant
qu'alternateurs.

1.2 Fonctionnement du MS :
-Les machines synchrones posent un défi particulier pour fonctionner, contrairement à la MAS qui peut
être alimenté directement par le réseau.
-La MS et la MAS possèdent une partie fixe commune, mais leur rotor est distinct.
Il existe deux manières pour faire tourner la MS.
1.2.1 Fonctionnement moteur : La partie rotor du MS est généralement constituée d'un noyau en
fer laminé, sur lequel sont enroulées des bobines de fil électrique. Lorsqu'un courant électrique est
appliqué à ces bobines, elles génèrent un champ magnétique qui interagit avec le stator qui doit
tourner à la même vitesse que le champ magnétique rotatif créé par le stator. Cela signifie que la
vitesse de rotation du rotor est "synchrone" avec la fréquence de l'alimentation électrique.

Pour Entrainer la MS jusqu’à la vitesse de synchronisme, on fait appel à un MCC lié au même axe de la
MS et on règle la vitesse jusqu’à a ce qu’on atteint la vitesse de synchronisme.

1.2.2 Fonctionnement génératrice (alternateur) : On entraine la machine synchrone par une


source d'énergie mécanique, généralement un moteur, une turbine hydraulique, à vapeur ou éolienne,
ou tout autre mécanisme qui fait tourner l'aimant par rapport à la bobine.

Pour coupler la Ms au réseau électrique, certaines conditions doivent être remplies :

Synchronisation de fréquence : L'alternateur doit fonctionner à une fréquence (généralement 50 Hz


ou 60 Hz) qui est en phase avec la fréquence du réseau électrique auquel il est couplé. La
synchronisation de la fréquence est essentielle pour éviter des problèmes de stabilité du réseau.

Synchronisation en phase : Lorsqu'un alternateur est couplé au réseau électrique, il doit être en phase
avec le réseau, c'est-à-dire que la variation de la tension générée par l'alternateur doit être
synchronisée avec la variation de la tension du réseau électrique.

Tension : La tension générée par l'alternateur doit être ajustée pour correspondre à la tension du
réseau électrique. Les variations importantes de tension peuvent endommager les équipements
électriques et perturber le réseau.

Remarque :
Une fois l’alternateur est couplé au réseau on ne peut plus varier la tension ou la vitesse car elles sont
imposée par le réseau.

1.3 Moteur synchrone à aimant permanent (MSAP):


Ce moteur utilise des aimants permanents pour créer un champ magnétique constant dans le rotor
.Il n’est donc pas nécessaire de posséder une autre source d’énergie électrique pour créer un
champ constant dans le rotor au contraire du rotor bobiné.

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Figure3 : Moteur synchrone à aimant permanent (MSAP)

2. Modèle de commande de la MS en boucle ouverte


Ci-dessous le modèle global élaboré pour la simulation qui comprend les différents blocs utilisés.

Figure4 : Modèle globale de la commande de la MSAP en boucle ouverte

2.1 Bloc de la source triphasée 220 V/50 Hz :

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Génération de trois signaux de référence s sous Simulink
en utilisant le bloc Sine Wave.
Ua(t)= √2 Veff sin (2.π.f.t)
Ub(t)= √2 Veff sin (2.π.f.t - 2𝜋3)
Uc(t)= √2 Veff sin (2.π.f.t - 4𝜋3)
%*Paramètres de la source
U=100;
f=50;
Umax=U*sqrt(2);
w=2*pi*f;
utri = (U*sqrt(2))/0.8;
phi1=0;
phi2=-2*pi/3;
phi3=-4*pi/3;

2.2 Bloc Modulation à Largeur d’Impulsion(MLI):


La MLI utilise le principe d'intersection entre une référence sinusoïdale de fréquence fm appelé
modulante, et un signale triangulaire de haut fréquence fp appelé la porteuse, afin de déterminer les
instants de commutation. Les paramètres essentiels de la MLI sont :

▪ L’indice de modulation m égal au rapport de la fréquence de la porteuse à la fréquence du


modulante. 𝑚 = 𝑓𝑝/𝑓𝑚 .

▪ Le coefficient de réglage en tension r égal au rapport de l’amplitude de la tension de référence (𝑉𝑚)


à la valeur crête de l’onde de la porteuse 𝑉𝑝. 𝑟 = 𝑉m/𝑉p Sous forme de schémas Bloc Simulink, la
génération d’impulsions peut être représentée par les schémas suivant :

Figure 5 : Schéma bloc de MLI

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Signal de porteuse (Vp)

Signal de référence (Vref)

Figure 6 : Comparaison entre signal porteuse et signal de référence


Dans la pratique, on s’arrange pour avoir un taux de modulation (r) inférieur à l’unité de façon à éviter
la commutation qui peut entraîner des discontinuités de fonctionnement. Par contre l’indice de
modulation (m) doit être très supérieur à l’unité afin de réduire les ondulations au niveau du couple,
engendrées par à la commutation des interrupteurs.

Figure 7 : Signal de Commande MLI


Lorsque la valeur d’amplitude de signal référence est supérieur a celle du signal triangulaire la valeur
de la commande MLI devient 1 durant cette période.

Par contre si la valeur d’amplitude de signal triangulaire est supérieure à celle du signal référence
triangulaire la valeur de la commande MLI devient -1 durant cette période.

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2.3 Bloc Onduleur triphasé :
Un onduleur triphasé est un dispositif électronique qui convertit le courant continu en courant
alternatif triphasé. Ce type d'onduleur est couramment utilisé dans de nombreuses applications
industrielles et commerciales, notamment dans les systèmes d'alimentation sans interruption (ASI),
les variateurs de vitesse pour moteurs triphasés, les alimentations pour les équipements industriels,
etc.

Figure 8 : Bloc Onduleur


Le modèle mathématique de l’onduleur triphasé qu’on va représenter sous Simulink est donné par le
système d’équations suivant :

Figure9 : Modèle mathématique d'onduleur


Ces équations nous permettent de construire le schémas bloc suivant :

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Figure10 : Schéma bloc d’onduleur

Figure 11 : SORTIE DU BLOC MLI

2.4 Bloc de la Transformée de park :


Afin de simplifier l’analyse de la machine on utilise la Transformée de park ,et qui permet :

• Le Contrôle indépendant des composantes directes et quadrature.


• Avoir des grandeurs sont constantes en régime permanent

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Figure 12 : bloc de la transformée de Park directe

Transformée de park Inverse :

Visualiser les grandeurs réelles (isa,isb , isc)

Figure 13 : bloc de la transformée de Park Inverse

Figure 14 : les courants Id et Iq

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Commentaire :

Au démarrage les courants directe et en quadrature Id et Iq sont caractérisés par des pics
très important qui, après le régime transitoire tendent vers leurs valeurs nominales. Ces pics
s’expliquent par une faible f.c.e.m liée à la faible valeur de la vitesse au démarrage.

2.5 Bloc Machine Synchrone à Aimant permanent :


Les paramètres de la génératrice sont les suivants :

Rs=Ld=0.0066; %Inductance direct statorique


Lq=0.0058; %Inductance quadratique statorique
J=0.00176; %Moment d'inertie
fc=0.0003881 % Coef de frottement

P=1

Les équations de schéma blocs :

En utilisant les paramètres et les deux équations données précédemment, nous avons pu concevoir
un schéma bloc qui représente la modélisation de la machine synchrone selon la figure suivante :

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Figure 15: Schéma bloc de modèle de la machine Synchrone

3. Résultats de la simulation :
D’après le bloc scop on détermine les résultats de notre modèle.

Figure16 : Scop

Interprétations des résultats

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Courant Is :

Cr=0Nm Cr=15Nm

Figure 17: Courbe de courant statorique


La courbe de courant statorique de la machine synchrone présente des caractéristiques distinctes en
fonction des différentes phases et des différentes phases de fonctionnement. Au démarrage et
pendant la période transitoire, les courants des trois phases atteignent des pics très importants.

Lors du démarrage, la machine synchrone nécessite une grande quantité de courant pour surmonter
l'inertie et l'effet de charge initiale. Cela se traduit par des courants de démarrage élevés dans les trois
phases, ce qui est représenté par des pics très importants sur la courbe de courant statorique.
Au fur et à mesure que la machine synchrone passe du régime transitoire au régime permanent, les
courants se stabilisent. Le régime permanent est caractérisé par des courants statoriques plus stables
et constants dans les trois phases, indiquant que la machine fonctionne de manière équilibrée et
régulière.

Cependant, à environ 0,6 seconde, il y a une légère augmentation du courant statorique. Cette
augmentation est due à la présence d'un couple résistif dans le rotor. Ce couple résistif est causé par
une charges résistives connectées au rotor. Cette augmentation du courant statorique indique une
réponse transitoire à la présence de ce couple résistif.

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Couple électromagnétique Ce

Cr=0Nm Cr=15Nm

Figure 18: Courbe de couple électromagnétique


La courbe de couple électromagnétique (Ce) de la machine synchrone présente des caractéristiques
spécifiques en fonction des différentes phases de fonctionnement. Au démarrage et pendant la
période transitoire, le couple électromagnétique est généralement élevé, puis il se stabilise dans le
régime permanent. Vers 0,6 seconde, il y a une légère augmentation du couple électromagnétique due
à la présence d'un couple résistif dans le rotor.

Lors du démarrage de la machine synchrone, un couple électromagnétique élevé est nécessaire pour
surmonter l'inertie et démarrer la rotation. Cela se traduit par des valeurs de couple élevées dans les
phases initiales, marquant le démarrage de la machine.

Pendant la période transitoire, le couple électromagnétique peut varier en fonction des conditions de
charge et des perturbations du système. Cependant, une fois que la machine atteint le régime
permanent, le couple électromagnétique se stabilise à une valeur constante. Dans le régime
permanent, le couple électromagnétique est généralement équilibré et maintient la rotation de la
machine synchrone de manière stable.

Cependant, vers 0,6 seconde, il y a une légère augmentation du couple électromagnétique. Cette
augmentation est due à la présence d'un couple résistif dans le rotor. Ce couple résistif représente une
charges résistives connectées au rotor .

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La vitesse de rotation wr

Cr=0Nm Cr=15Nm

Figure 19: Courbe de la vitesse


Lors du démarrage de la machine synchrone, la vitesse peut être initialement nulle ou proche de zéro.
Au fur et à mesure que la machine synchrone reçoit de l'énergie et que le couple électromagnétique
augmente, la vitesse commence à augmenter progressivement. Pendant la période transitoire, la
vitesse peut fluctuer en fonction des conditions de charge et des perturbations du système.

Une fois que la machine synchrone atteint le régime permanent, la vitesse se stabilise à une valeur
constante. Dans le régime permanent, la vitesse de rotation de la machine synchrone est généralement
stable et constante, à moins qu'il n'y ait des changements de charge ou des perturbations externes.
Cependant, vers 0,6 seconde, il peut y avoir une légère variation de la vitesse. Cette variation est due
à la présence d'un couple résistif dans le rotor, qui peut influencer la vitesse de rotation de la machine
synchrone. Cette variation de vitesse indique une réponse transitoire à la présence de ce couple
résistif.

Script utiliser dans cette modélisation


%*Paramètres de la source triphasée *
U=100;
f=50;
Umax=U*sqrt(2);
w=2*pi*f;
utri = (U*sqrt(2))/0.8;
phi1=0;
phi2=-2*pi/3;
phi3=-4*pi/3;

%*Paramètres de la machine synchrone*


p=3; % nombre de paire de poles
Phif=0.1564;%Flux d'exitations des aiments
Rs=1.4; %Résistance statorique
Ld=0.0066; %Inductance direct statorique
Lq=0.0058; %Inductance quadratique statorique
J=0.00176; %Moment d'inertie
fc=0.0003881; %Coefficient de frottement visqueux

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Cr=25; %couple resistant

%*Paramètres de la commande MLI de l'onduleur*

m=60;
fref=50;
fp=m*fref;
wref=2*pi*fref;
r=0.9;
Vref=r*Vp;
eps=1e-6;

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Conclusion :
En conclusion, l'analyse des performances du modèle de la machine synchrone et des signaux obtenus
révèle plusieurs éléments importants. Au démarrage et pendant la période transitoire, la machine
synchrone présente des pics importants de courant statorique, une augmentation du couple
électromagnétique et des variations de vitesse. Ces variations sont principalement dues à l'inertie du
système, aux conditions de charge initiale et à la réponse aux perturbations.

Cependant, ces variations peuvent également entraîner certains problèmes. Les pics importants de
courant statorique peuvent générer des contraintes élevées sur les composants électriques et
mécaniques de la machine, ce qui peut affecter la stabilité et la durabilité du système. De plus, les
variations de couple et de vitesse peuvent entraîner des fluctuations indésirables dans les
performances de la machine et potentiellement affecter les charges connectées.

Pour améliorer les performances de la machine synchrone, plusieurs mesures peuvent être prises. Tout
d'abord, l'utilisation de dispositifs de contrôle et de régulation avancés peut aider à atténuer les
fluctuations de courant, de couple et de vitesse pendant les phases transitoires. Cela peut inclure
l'utilisation de régulateurs de vitesse et de systèmes de contrôle de tension pour maintenir une
réponse plus stable.

Enfin, l'intégration de dispositifs d'amortissement et de suppression des vibrations peut aider à réduire
les fluctuations indésirables et à améliorer la stabilité du système.

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