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Machines électriques 1
020ME1ES2
Constitution Diapositives 5 à 16
Principe Diapositives 17 à 20
Rendement Diapositives 56 à 59
4
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Constitution
1- D’une partie fixe appelée stator, munie d’une armature triphasée multipolaire
à 2p pôles, parcourue par un système triphasé équilibré de courants
sinusoïdaux, de pulsation .
5
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Constitution
Hypothèses :
Le lecteur aura bien évidemment noté que cette répartition est purement
théorique et que dans la pratique on pourra s’en rapprocher sans jamais
l’atteindre complètement.
Il en découle :
a) Que les f.m.m., ainsi que les inductions, créées sont sinusoïdales.
b) Qu’entre deux bobines dont les axes magnétiques font un angle , il existe
une mutuelle inductance M() = M0 cos , M0 étant une constante.
c) Que les inductances sont constantes.
6
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Constitution
bs
Pour plus de clarté dans les dessins,
on représentera les enroulements rotor
d’une machine synchrone
multipolaire par ceux d’une machine p
bipolaire. Cette représentation met en
évidence les angles électriques tels O
as
que :
Constitution
Constitution
Constitution
10
Machine synchrone : Rotor bobiné
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Constitution
Constitution
Constitution
13
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Constitution
Constitution
Constitution
=/p
2- En général, la création du flux par l’une des deux méthodes indiquées est
faite à partir du rotor, surtout pour les machines de puissances élevées.
Dans le cas 1-a) on parle alors de Machine Synchrone à rotor bobiné.
Dans ce cas les vecteurs excitation se rajoutent mais non les inductions
et par suite les flux.
5- Dans tous les cas, tout le flux de l’inducteur n’arrive pas au stator à cause
des fuites magnétiques dont le trajet est essentiellement situé en dehors du
matériau magnétique et particulièrement dans l’entrefer qui ne sature
jamais.
Soient :
Représentation
bipolaire d’une
• Maf (ou M12) : Mutuelle inductance entre le
machine asynchrone
rotor et la phase a du stator lorsque = 0.
triphasée (angles
• Lad : Inductance propre cyclique de la
électriques)
phase a du stator,
• : Inductance de fuites totales ramenées
au stator 21
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Mise en équation en régime linéaire (Circuit magnétique non saturé)
* On peut ajouter les flux (ou B ) Stator f
Btotal = Brotor + Bstator (2)
2
dû à If et I dû à If seul dû à I seul
(1)
Btotal → tot = 0 − I
Flux en (1) Flux en (1) Flux en (1) Rotor
dû à If et I dû à If seul dû à I seul
Le flux utile en charge c arrivant en (2) s’écrit : Car le flux induit (stator)
s’oppose au flux inducteur
c = tot - f = 0 - I - f (rotor)
D’où :
0 = c + I + f 22
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Mise en équation en régime linéaire (Circuit magnétique non saturé)
c = 0 + f + I (1) c = 0 - I - f Stator f
M af (2)
2
0 = If f = I I = L ad I
2
Or
(1)
E c = − j c E 0 = − j 0
Rotor
− j c = − j 0 − j I − jLad I
Maf (ou M12) : Mutuelle inductance stator-rotor
Finalement, Lad : Inductance propre du stator
: Inductance de fuites totales ramenées au stator
E c = E 0 − j I − jLad I 23
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Mise en équation en régime linéaire (Circuit magnétique non saturé)
Stator f
E c = E 0 − j I − jLad I 2
(2)
En posant,
(1)
X d = + L ad
Rotor
Il vient,
24
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Mise en équation en régime linéaire (Circuit magnétique non saturé)
On adopte pour le stator la convention du générateur, d’où :
R I
Ec = V + R I
Ec ~ V
D' où,
R jX d I
V = E c − R I = E 0 − R I − jX d I
E0 ~ V
E 0 = V + R I + jX d I
M af
E 0 = − j
Modèle électrique de la Machine
If Synchrone vu du stator
2 25
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Mise en équation en régime linéaire (Circuit magnétique non saturé)
On adopte pour le stator la convention du générateur, d’où :
R jX d I
E 0 = V + R I + jXd I
V : Tension simple aux bornes du stator
I : Courant de ligne du stator E0 ~ V
: Déphasage entre la tension simple et
le courant de ligne statorique
correspondants
Schéma équivalent de la Machine
: Angle interne de la machine
Synchrone ramené au stator
Remarque :
If E0 C
Le lecteur averti n’aura pas
manqué de remarquer que le jX d I
schéma équivalent obtenu O A
tient compte du couplage du V
stator, bien que ceci ne soit I RI B
pas mentionné explicitement. 26
Diagramme de Behn-Eschenburg
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Mise en équation en régime saturé (Circuit magnétique saturé)
* On peut ajouter les vecteurs excitation H mais non les vecteurs B .
c = tot + f
− j c = − j tot − j I
f = I
Finalement,
Or
E c = E r − j I
E r = − j tot
E r (I f , I ) = E c + j I
E c = − j c 28
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Mise en équation en régime saturé (Circuit magnétique saturé)
Le flux en charge au stator vaut : c = tot - f (Flux dans le fer)
E r (I f , I ) = E c + j I j R I
Or Er ~ Ec V
Ec = V + R I C
Er
jI
D' où, O A
V
I RI B
j I
E r (I f , I ) = E r (I fr )
R
Er ~ Ec V
avec ,
I
I fr = I f + I Er C
I f I fr
I fr ⊥ E r O A
jI
V
I RI B
30
Diagramme de Potier
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Paramètres caractéristiques
D’où,
= Lad.sqrt(2) / M12
et
Xd = + .M12 / sqrt(2)
31
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Paramètres caractéristiques
Grandeurs nominales et réduites
a) Grandeurs nominales :
* Stator : Sn, Pn, Un, In, fn, cos n
* Rotor : Vfn, Ifn, Nn
* Nombre de paires de pôles : p
* Nn = 60*fn / p
* Impédance nominale (au stator) : Zn = Vn / In
b) Grandeurs réduites :
* Impédances : r = R / Zn xd = Xd / Zn )% = / Zn
* Tensions :
- Statoriques : Tension simple / Vn
- Rotoriques : Tension / Vfn
* Courants :
- Statoriques : Courant / In
- Rotoriques : Courant / Ifn
32
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Paramètres caractéristiques
Vitesse de rotation en fonction de la fréquence et du nombre de paires de pôles.
f = 50 Hz f = 60 Hz
N = 3000/p (tr/mn) N = 3600/p (tr/mn)
p=1 3000 3600
p=2 1500 1800
p=3 1000 1200
p=4 750 900
p=5 600 720
p=6 500 600
p=7 428,6 514,3
p=8 375 450
p=9 333,3 400
p = 10 300 360
33
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Paramètres caractéristiques
Rapport de court-circuit et coefficient de saturation (1)
Caractéristique à
* Ifvn → Vn à vide : Caractéristique E vide linéarisée
réelle H A B E0(If)
Vn
34
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Paramètres caractéristiques
Rapport de court-circuit et coefficient de saturation (2)
Caractéristique
If v M12 E à vide linéarisée
ks = n
Vn = If0 Vn H A E0(If)
If0 2 B
Or,
E cc M12 If cc
Icc(If)
In
X d Zd = =
Icc 2 Icc 0 Ifvn Ifccn If
If0
Ordres de grandeur
* Impédances : r : 0,01 à 1 %
xd : 110 à 250 %
)% : 10 à 30 %
ks :1à2
: 0,01 à 0,4
36
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Détermination des paramètres à partir d’essais (1)
Pente : M af / 2
E0r
0 If
jXd Icc
Ecc
Icc(If) jLad Icc
jIcc
0 If RIcc Icc
E cc = RIcc + jXd Icc = Zd Icc M af
L ad I cc = (Icc ) X d = + M af
2 2
E cc = I cc R 2 + X d2 = Zd I cc
M af M af
E cc = I fcc I cc = I fcc 38
2 Zd 2
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Détermination des paramètres à partir d’essais (3)
V
Essai en Er = f(Ifr)
M
déwatté
sur charge
V = f(If) à I = I1
inductive
B’ H B OA = OA’ + A’A
If = Ifr + I1
Er = V + I1 et Ifr = If – I1
If
OA = If ) V = 0 et I = I1
A’A = HB = I1
N NA’ = MH = I1
AN // MB car N est le translaté de A et M celui de B
BB’ = OA et MB’ // ON par construction
Les triangles OAN et B’BM sont égaux
O A’ A If
I1
If Ifr
V jI1
Remarque : Durant l’essai en déwatté sur charge
capacitive, la courbe V=f(If) est située I
1 Er 39
au-dessus de la caractéristique à vide.
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (1)
On supposera dans toute la suite que la résistance statorique est négligeable.
Puissances : P
P = 3VI cos
C2 C
E0
Q = 3VI sin If
jX d I
AC 2 = X d I cos = E 0 sin O
V A C1 Q
I
AC = X I sin = E cos − V
1 d 0 Diagramme de Behn-Eschenburg
d’une MS à pôles lisses :
3V 3E 0 V
P = X sin
Fonctionnement en alternateur
P = X AC 2 avec 0 < < / 2
d d
2
Q = 3V AC Q = 0 cos −
3E V 3V
Xd
1
Xd Xd
40
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (2)
P P
C
C2 C C2
E0 jXd I
E0
I
jXd I
O O
A C1 Q C1 A Q
I V V
Alternateur surexcité : Alternateur sous excité :
P > 0 ; Q > 0 ; E0 > V : 0 < < /2 P > 0 ; Q < 0 ; E0 < V : - /2 < < 0
P P
I
V A C1 C1 V A
O
I O
jXd I Q Q
E0 E0 jXd I
C2 C C2
C
Moteur surexcité : Moteur sous excité : 41
P < 0 ; Q > 0 ; E0 > V : /2 < < P < 0 ; Q < 0 ; E0 < V : - < < - /2
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (3)
Stabilité : (1)
P P 3p E 0 V A B
C em = = = sin Cmot
Xd
0 /2
p Moteur
Alternateur
On définit le couple synchronisant Cs :
Cem 3p E 0 V
Cs = = cos
Xd
On désire étudier la stabilité du fonctionnement lorsque l’angle subit une
variation d. Pour cela nous allons considérer l’équation dynamique :
d
J = C mot − C em () 42
dt
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (4)
Stabilité : (2)
Cem
Rotor
A B
Fig. 1 Cmot
0 /2 O
Moteur Phase a x
Alternateur du stator
d E
Pour un fonctionnement donné, l’organe 0
d’entraînement fournit un couple Cmot qui est V' V Fig. 2
égal au couple demandé par l’alternateur.
Considérons le diagramme de la figure 2. La
d
f.e.m. E0 est en quadrature arrière par rapport J = C mot − C em ()
au flux qui est aligné avec le rotor. La tension V dt
est déphasée de l’angle par rapport à E0.
Supposons que 0 < < /2. Si augmente, alors Cem() augmente.
Cmot (fourni par l’organe d’entraînement) n’a pas varié, donc la machine ralentit
et par conséquent l’angle ( V’, E ) c’est-à-dire retrouve sa valeur initiale. 43
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (5)
Stabilité : (3)
Cem
Cem 3p E 0 V
Cs = = cos 0
Xd
44
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (6)
Alternateur fonctionnant sur une charge isolée (If = cte, cos = cte) : (1)
E 0 = (V + X d I sin ) + (X d I cos )
2 2 2
E0 ~ V
E 0 = V + X d I + 2VX d I sin
2 2 2 2
C
E0
X d I + 2X d sin VI + V − E 0 = 0
2 2 2 2
jX d I
C’est l’équation d’une conique (G) O A
que nous allons étudier par la suite V
en grandeurs réduites. I 45
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (7)
Alternateur fonctionnant sur une charge isolée (If = cte, cos = cte) : (2)
X d I + 2X d sin VI + V − E 0 = 0
2 2 2 2
Vn V E0 I Xd
Zn = v* = e0 * = i* = xd =
In Vn Vn In Zn
Il vient,
x d i * + 2x d sin .i * v * + v * − e0 = 0
2 2 2 2
Soit,
A1.i1 *2 + C1.v1 *2 = e0 *2
Avec,
i1 *2 v1 *2
2
+ 2
=1
a b
Avec,
2 2
e * e *
a = 0
2
b = 0
2
A1 C1 48
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (10)
Alternateur fonctionnant sur une charge isolée (If = cte, cos = cte) : (5)
v*
=-/2
Ellipses
A0(0,e0*) centrées en O
49
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (11)
Alternateur fonctionnant sur une charge isolée (V = cte, cos = cte) :
Courbes de régulation (1)
Nous nous proposons de tracer les courbes, appelées courbes de régulation,
représentant les variations du courant I en fonction du courant d’excitation If,
paramétrées par à V = cte.
E 0 = V 2 + X d I 2 + 2VX d I sin
2 2
M af M af
or E0 = If et Vn = I fvn . D' où,
2 2
M af 2 2
( )
2
( )
I f − X d I + V sin − V 1 + sin = 0
2 2 2
2
If
En posant i f * = il vient ,
I fvn
− x d i * + v * sin − v * (1 + sin ) = 0
( )
2 2 2 2 50
if *
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (12)
Alternateur fonctionnant sur une charge isolée (V = cte, cos = cte) :
Courbes de régulation (2)
On obtient finalement :
v * sin
En posant i1 = i * + il vient ,
xd
i f *2 − x d i1 = v *2 (1 + sin 2 )
2 2
2 2
if * i1
− 2 =1
v * (1 + sin ) v * (1 + sin )
2 2 2
2
xd
C’est l’équation d’une hyperbole.
51
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Exploitation du schéma équivalent d’une MS à pôles lisses en régime linéaire (13)
Alternateur fonctionnant sur une charge isolée (V = cte, cos = cte) :
Courbes de régulation (3)
i* if*
C0(0,if0*)
décroissant
O décroissant
B0(if0*,0) if* O’’ O i*
O’
i* en fonction de if* if* en fonction de i*
On étudie dans cette partie la procédure à suivre afin de relier une machine
synchrone au réseau électrique.
53
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
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Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
A2 L1 A1
x x
B2 L2 B1
x Réseau ~
x
U1, f1
C2 L3 C1
x x
U2, f2
Organe Machine K 55
d’entraînement synchrone
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Rendement : (1)
Le rendement d’une machine synchrone fonctionnant en alternateur s’écrit :
Pu C. − Pm − PFe − 3R.I 2
= =
P1 C.
3UI cos
=
3UI cos + 3R.I + PFe + Pm
2
avec,
Pu C.
= =
P1 C. + Pm + PFe + 3R.I 2
3UI cos − 3R.I − PFe − Pm2
=
3UI cos
avec,
58
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Refroidissement :
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Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Modes d’excitation :
2- Utilisation d’un redresseur statique qui est relié au stator. Dans ce cas, on
prélève une partie de la puissance fournie par le stator pour l’excitation.
60
Mach Elec 1 – MCA – Chap 7 : Machine synchrone
Réglages :