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Introduction
En génératrice : elle produit un courant électrique dont la fréquence est déterminée par la
vitesse de rotation de la machine.
Les pôles de cette f.m.m. tirent les pôles du rotor et font entraîner celui-ci à la vitesse
synchrone. D’où le nom du moteur synchrone donné à cette machine.
Equations en tensions :
Posons :
On aura donc :
Commande de la machine synchrone
De même pour les deux autres phases ;
Reportons les équations des flux dans les équations des tensions :
Donc :
Avec :
Commande de la machine synchrone
Domaine de validité :
- absence de saturation
- Machines à pôles lisses
A vitesse constante et en régime sinusoïdal, on retrouve le diagramme de BEN-
ESCHENBURG
Commande de la machine synchrone
Diagramme vectoriel
Si nous négligeons R et les pertes fer, cette puissance est intégralement transmise au rotor :
De plus, si nous négligeons les pertes mécaniques, la puissance électromagnétique est entièrement
transformée en puissance mécanique :
Ce qui donne :
Ce qui donne :
Avec :
On aboutit à la fin à l’expression suivante :
Commande de la machine synchrone
Expressions du couple en fonction de l’angle interne δ
Donc :
Cette expression fait apparaitre un mode de contrôle à tension imposée ; on dispose de trois
paramètres de réglage ;
Si l’on travaille à V/ωs constant et à courant d’excitation donné (ϕf constant), le couple est
proportionnel à sinδ
Commande de la machine synchrone
Expressions du couple en fonction de l’angle interne δ
Allure de C(δ) :
Domaine de stabilité :
Le domaine de stabilité est défini par la relation :
1. Machine synchrone autopilotée
Système à tension imposée
Le principe de contrôle du couple de la machine synchrone est toujours basé sur la relation
suivante:
MLI
1. Machine synchrone autopilotée
Les signaux de commande de l’onduleur sont obtenus par le dispositif du shema precedent.
Pour ce faire un capteur de position numérique fournit les grandeurs sin() et sin(-2/3).
Par multiplication par la grandeur Iref fournie par la sortie du régulateur de vitesse, on
obtient les deux consignes de courant i1ref, i2ref et par suite i3ref puisque:
i1 + i2 + i3 = 0
Les courants statoriques sont ici quasi-sinusoïdaux, les ondulations du couple sont de ce fait
éliminées.
L’emploi de cette structure en forte puissance est limité par les performances des
interrupteurs de l’onduleur MLI.
Les machines synchrones vis-à-vis des machines asynchrones ont une puissance massique
plus importante et le flux rotorique étant connu il est plus facile de maîtriser le couple.
Les progrès fait dans la fabrication des aimants, qu’ils soient à base d’alliages métalliques ou
de terre rares font qu’aujourd’hui l’utilisation des MSAP va croissante.
Le couple électromagnétique peut être exprimé par plusieurs expressions, dont on retient la
suivante qui convient `a la commande directe, et qui correspond `a la forme d’état précédente :
2. Commande vectorielle de la machine synchrone à aimants
permanents
Mise sous forme d’équation d’etat
Schéma bloc d’une régulation de vitesse de la MSAP alimentée en tension et commandée par orientation du flux.
2. Commande vectorielle de la machine synchrone à aimants
permanents
Le modèle de la MSAP alimenté en tension est donné par les équations suivantes :
Le principe de correction (régulation) consiste à réguler les courants statoriques à partir des
grandeurs de référence (désirées) par les régulateurs classiques (PI).
Schéma bloc d’une régulation de vitesse de la MSAP alimentée en tension et commandée par orientation du flux.
3. Commande vectorielle de la machine synchrone à pôles
lisses, à pôles saillants
MODELISATION
La machine à pôles saillants correspond au schéma
3. Commande vectorielle de la machine synchrone à pôles
lisses, à pôles saillants
Equations de Park de la machine
Tensions : (1)
(2)
(3)
Flux : (4)
(5)
(6)
Couple électromagnétique:
3. Commande vectorielle de la machine synchrone à pôles
lisses, à pôles saillants
Le vecteur d’état :
Le vecteur de commande :
Le vecteur de sortie:
3. Commande vectorielle de la machine synchrone à pôles
lisses, à pôles saillants
En exprimant les flux et leurs dérivées des équations (1) à (3) par les expressions
des équations (4) à (6) on obtient:
(7)
(8)
Posons maintenant:
3. Commande vectorielle de la machine synchrone à pôles
lisses, à pôles saillants
3. Commande vectorielle de la machine synchrone à pôles
lisses, à pôles saillants
Découplage des courants Id et Iq.
En dérivant (4) et (5) par rapport au temps et en injectant ces résultats dans (1) et (2), nous
obtenons :
Si l’on explicite à partir de (6), nous pouvons obtenir une équation analogue à (7) sur ’axe d.
Nous poserons :
3. Commande vectorielle de la machine synchrone à pôles
lisses, à pôles saillants
Ici :