Electrical Machines1 Chap6 Ac Machines IM Slides

Machines électriques 1
Diapositives du Chapitre 6
Partie 2 : Machines à courant alternatif
Chapitre 6 : Machine asynchrone Diapositives 1 à 51
Plan du chapitre 6 Diapositives 1 à 2
Principe Diapositives 3 à 7
Constitution Diapositives 8 à 15
Mise en équation en régime permanent Diapositives 16 à 23
Mise en équation en régime permanent -

Schéma monophasé étoile équivalent Diapositives 24 à 28

Bilan des puissances en moteur Diapositives 29 à 33
1
Machines électriques 1
Diapositives du Chapitre 6
Partie 2 : Machines à courant alternatif
Chapitre 6 : Machine asynchrone Diapositives 1 à 51

Fonctionnements de la MAS Diapositive 34

Caractéristique couple-vitesse Diapositivse 35 à 37
Rendement de la machine asynchrone Diapositives 38 à 39
Grandeurs nominales, grandeurs réduites Diapositives 40 à 43
Détermination des éléments du schéma

monophasé étoile équivalent - Essais Diapositives 44 à 47
Données constructeur Diapositives 48 à 51

2
Mach Elec 1 – MCA – Chap 6 : Machine asynchrone
Principe
La machine asynchrone triphasée est formée :
1- D’une partie fixe appelée stator, munie d’une armature triphasée multipolaire
à 2p pôles, parcourue par un système triphasé équilibré de courants
sinusoïdaux, de pulsation .
2- D’une partie mobile appelée rotor, munie d’une armature triphasée

multipolaire à 2p pôles, parcourue par un système triphasé équilibré de
courants sinusoïdaux, de pulsation r = g.
g est appelé glissement.
On notera que les deux armatures ont le même nombre de pôles.
Remarque : Nous nous limiterons dans ce chapitre à l’étude des machines

asynchrones triphasées.
3
Principe
Hypothèses :
1- Les conducteurs statoriques et rotoriques sont répartis sinusoïdalement

dans l’espace conformément à ce qui a été développé au chapitre précédent.
Le lecteur aura bien évidemment noté que cette répartition est purement
théorique et que dans la pratique on pourra s’en rapprocher sans jamais
l’atteindre complètement.
2- Les courants sont parfaitement sinusoïdaux.
3- Le circuit magnétique de la machine n’est pas saturé.
Il en découle :
a) Que les f.m.m., ainsi que les inductions, créées sont sinusoïdales.
b) Qu’entre deux bobines dont les axes magnétiques font un angle , il existe
une mutuelle inductance M() = M0 cos , M0 étant une constante.
c) Que les inductances sont constantes.
4
Principe
bs
Pour plus de clarté dans les dessins,
on représentera les enroulements ar
d’une machine asynchrone
br
multipolaire par ceux d’une machine p
bipolaire. Cette représentation met en
évidence les angles électriques tels O
as
que :
A un angle géométrique  correspond

un angle électrique p . cs
cr
La position du rotor est repérée par
l’angle géométrique  auquel
Représentation bipolaire des
correspond l’angle électrique p .
enroulements d’une machine asynchrone
multipolaire à p paires de pôles
La vitesse mécanique du rotor est
notée  (en rad/s) et la pulsation des
courants statoriques . 5
Principe du fonctionnement
Le stator, parcouru par un système bs
triphasé équilibré de courants ar
sinusoïdaux, de pulsation , crée un
champ tournant Bs à la vitesse  / p br
par rapport à l’axe fixe Oas. p
Le rotor, parcouru par un système O

as
triphasé équilibré de courants
sinusoïdaux, de pulsation r = g,
crée un champ tournant Br à la
vitesse r / p par rapport à l’axe
cs
mobile Oar. cr
Le rotor (donc l’axe Oar) tourne à la
vitesse  par rapport à Oas. Représentation bipolaire des
enroulements d’une machine asynchrone
En régime permanent, l’angle des multipolaire à p paires de pôles
deux champs est constant, d’où :
 / p = r / p +    = (1 – g)  / p 6
Constitution
Il existe deux grandes familles de machines asynchrones :
a) Les machines à cage : Le rotor est court-circuité en interne et n’est pas

accessible de l’extérieur.
b) Les machines à rotor bobiné : Le rotor est accessible de l’extérieur et il

revient à l’utilisateur lui-même de court-
circuiter le rotor.
7
Constitution
Machine asynchrone à cage

8
Constitution

9
Constitution
10
Constitution
Machine asynchrone à cage (Document Leroy Somer) 11

Constitution
Stator d’une machine asynchrone

12
Constitution
Anneaux de
court-circuit
Barres de cuivre ou
d’aluminium, sièges
des courants induits
Rotor d’une machine asynchrone à cage
13
Constitution
Rotor à bagues d’un moteur asynchrone de 955 kW

– 10,5 kV, 50 Hz, 1483 tr/mn (Brown Boveri) 14
Constitution
Machine asynchrone à rotor bobiné à bagues (Document Leroy Somer)

15
Mise en équation en régime permanent
Conventions :
* Stator : Récepteur
* Rotor : Générateur
* Courants statoriques : Système triphasé équilibré de pulsation 
* Courants rotoriques : Système triphasé équilibré de pulsation g
 
i = I 2 cos(t −  ) i = I 2 cos(gt −  )
 as as 1
 ar ar 2
  2    2 
i bs = I as 2 cos t − 1 −  i br = I ar 2 cos gt −  2 − 
  3    3 
  4    4 
i cs = I as 2 cos t − 1 −  i cr = I ar 2 cos gt −  2 − 
  3    3 
16
Soient les inductances :
* L11 : Inductance propre d’un enroulement statorique
* L22 : Inductance propre d’un enroulement rotorique
* M11 : Inductance mutuelle entre deux enroulements statoriques
* M22: Inductance mutuelle entre deux enroulements rotoriques
* M12() = M21() = M12 cos  : Inductance mutuelle entre un enroulement

statorique et un enroulement rotorique faisant un angle 
M12 est la valeur de l’inductance mutuelle lorsque l’axe magnétique de la

bobine rotorique ar est aligné avec celui de la bobine statorique as.
17

Le flux embrassé par la bobine statorique as s’écrit alors :
 as = L11i as + M11 (i bs + i cs )
 2   4 
+ M12 cos(pt ) i ar + M12 cos pt +  i br + M12 cos pt +  i cr
 3   3 
avec :
 
i = I 2 cos(t −  ) i = I 2 cos(gt −  )
 as as 1  ar ar 2
  2    2 
i bs = I as 2 cos t − 1 −  i br = I ar 2 cos gt −  2 − 
  3    3 
  4    4 
i cs = I as 2 cos t − 1 −  i cr = I ar 2 cos gt −  2 − 
  3    3 
18

Il vient :
 as = (L11 − M11 ) i as + M12 cos(pt ) I ar 2 cos(gt −  2 )

 2   2 
+ M12 cos pt +  I ar 2 cos gt −  2 − 
 3   3 
 4   4 
+ M12 cos pt +  I ar 2 cos gt −  2 − 
 3   3 
= (L11 − M11 ) i as + M12 I ar 2 cos(pt + gt −  2 )

3
2
Or :

 = (1 − g )
p
19
D’où :
 as = (L11 − M11 ) I as 2 cos(t − 1 ) + M12 I ar 2 cos(t −  2 )

3
2
Une démarche analogue fournit pour le flux embrassé par la bobine rotorique
ar :
 ar = (L 22 − M 22 ) I ar 2 cos(gt −  2 )
+ M12 I as 2 cos(gt − 1 )
3
2
20

En posant :
* L1 = L11 – M11 : Inductance propre cyclique d’un enroulement statorique
* L2 = L22 – M22 : Inductance propre cyclique d’un enroulement rotorique
* M12 = 3/2 M12 : Inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor
Il vient :
 as = L1 I as 2 cos(t − 1 ) + M12 I ar 2 cos(t −  2 )



 ar = L2 I ar 2 cos(gt −  2 ) + M12 I as 2 cos(gt − 1 )

Soit, en notation complexe :

 as = L1 I as + M12 I ar pulsation 


 ar = L2 I ar + M12 I as pulsation g
21

Soit, en notation complexe :
ias(t) R iar(t)
Rar

 as = L1 I as + M12 I ar ()
as


 ar = L2 I ar + M12 I as
(g) uas(t) eas(t) ear(t) uar(t)
Il vient, en utilisant les grandeurs

Stator, Rotor,
d’enroulements :
pulsation  pulsation g

E as = − j as = − jL1I as − jM12I ar


E ar = − jg ar = − jL2gI ar − jM12gI as

U as = R as Ias − E as = R as Ias + j as = R as Ias + jL1I as + jM12I ar


− U ar = R ar Iar − E ar = R ar Iar + jg ar = R ar Iar + jL2gI ar + jM12gI as
22

En tenant compte du couplage des enroulements statoriques et rotoriques il vient :
V1 = R 1I1 + jL1I1 + jMI 2

 avec :
− V 2 = R 2 I2 + jL2 gI 2 + jMgI1
* R1;2: Résistance du stator (resp. rotor) intervenant dans le schéma
monophasé étoile équivalent qui prend en compte la résistance Ras
(resp. Rar) et le couplage de l’enroulement statorique (resp. rotorique).
* L1 : Inductance propre du stator intervenant dans le schéma monophasé
étoile équivalent qui prend en compte l’inductance cyclique L1 et le
mode de couplage des enroulements statoriques.
* L2 : Inductance propre du rotor intervenant dans le schéma monophasé étoile
équivalent qui prend en compte l’inductance cyclique L2 et le mode de
couplage des enroulements rotoriques.
* M : Inductance mutuelle entre le stator et le rotor intervenant dans le schéma
monophasé étoile équivalent qui prend en compte l’inductance cyclique
M12 et les modes de couplage des enroulements statoriques et rotoriques.
23
Mise en équation en régime permanent : Schéma monophasé étoile équivalent
En pratique, le rotor de la machine asynchrone est court-circuité durant le

fonctionnement normal pour une machine à rotor bobiné et en permanence
pour une machine à cage. La machine est alors accessible électriquement
via le stator. Il est donc intéressant d’établir un schéma monophasé étoile
équivalent ramené au stator :

V1 = R 1I1 + jL1I1 + jMI 2


0 = R 2 I2 + jL2 gI 2 + jMgI1
En divisant la deuxième relation par g, il vient :
V1 = R 1I1 + jL1I1 + jMI 2


 R2
0 = g I2 + jL2I 2 + jMI1
 24
Lorsque la machine fonctionne  à vide , le courant rotorique est nul. Il

vient, en négligeant R1 et R2 :

V1 = jL1I1 V2  M
   = −g = −g.m
 
− V 2 = jMg I1 V1 
I 2 =0
L1
La grandeur m = M / L1 est appelée rapport de transformation de la machine
asynchrone.
Remarque : Le lecteur notera que, malgré une ressemblance apparente avec
le transformateur, la machine asynchrone en diffère de manière
fondamentale.
En effet, le rapport de transformation d’un transformateur est
pratiquement constant (aux fuites magnétiques près) alors que
celui de la machine asynchrone est variable avec le glissement
donc avec la vitesse.
Par analogie avec le transformateur, le rapport de
transformation de la machine asynchrone est défini lorsque le
courant rotorique est nul et la machine ne tourne pas. 25
V1 = R 1I1 + jL1I1 + jMI 2


 R2
0 = g I2 + jL2I 2 + jMI1

On ramène les grandeurs rotoriques (secondaire) au stator (primaire) :
2
M R2  L1 
I'2 = −mI2 = − I2 R '2 = = −  R2
L1 (− m )  M 
2
L’inductance de fuites totales ramenées au secondaire N2 s’écrit :
M2
N 2 = L2 −
L1 26
En ramenant N2 au primaire, il vient :
 L1   M 
2 2 2
 L1   L1 
2
N'2 =   N 2 =    L 2 −  = L 2   − L1
M M  L1  M
2
 M M 2
N '2 = L1 L 2 =   N'2 +
1−   L1  L1
On obtient finalement :
V1 = R1I1 + jL1 I1 − I'2


( )

( R '2
)
 jL1 I1 − I'2 = g I'2 + jN'2 I'2
 27
D’où le schéma monophasé étoile équivalent suivant en faisant apparaître la

résistance équivalente aux pertes fer RPfe :
I1 R1 I'2 jN’2 R’2/g I2
V1 RPFe jL1
- M / L1
D’où le schéma final ramené au stator utilisé :
I1 R1 I'2 jN’2
I1µ
V1 RPFe jL1 R’2/g
28
Mise en équation en régime permanent : Bilan des puissances en moteur

Pertes Joule Stator
Pertes Fer Stator
Pertes Joule Rotor
Pertes Mécaniques
P1
P12
Pem= Cem Pu = < C. >
Pertes Fer Rotor

Puissance électrique absorbée (ou fournie) au stator : P1
Pertes Joule statoriques : PJ1 = PJs = 3 R1 I12
Pertes Fer stator : PFe = 3 V12 / Rpfe
Pertes Joule rotoriques : PJ2 = PJr = 3 R’2 I’22
Pertes Fer rotor négligeables car la pulsation g est très faible puisque g l’est.
Pertes Mécaniques dues aux frottements, aux pertes par ventilation : Pm
Puissance utile sur l’arbre : Pu = C.
Puissance électromagnétique : Pem = Cem.
Puissance traversant l’entrefer : P12 = P1 - PJ1 - P29
Fe

Pertes Joule Stator
Pertes Fer Stator
Pertes Joule Rotor
Pertes Mécaniques
P1
P12
Pem= Cem Pu = < C. >
Pertes Fer Rotor

2
3V1
P12 = P1 − 3R1I1 −
2
R PFe
Pem = Cem . = P12 − 3R '2 I'2 Pu = C. = Pem − Pm
2
30
La vitesse de rotation  I1 R1 I'2 jN’2

vaut :
 I1µ
 = (1 − g ) V1 RPFe jL1 R’2/g
p
La puissance traversant l’entrefer

P12 s’écrit aussi, en négligeant R1 :
R '2 2 R '2 g
P12 = 3 I'2 = 3V1
2
g (R '2 g ) + (N'2 )
2 2
31

 = (1 − g )
R '2 2 R '2 g
P12 = 3 I'2 = 3V1
2
g (R '2 g ) + (N'2 )
2 2
p
Le couple électromagnétique Cem s’écrit alors :
R '2 2 1− g
I'2 −3R '2 I'2
2 2
3 3R '2 I'2
Pem g g
C em = = =
  
(1 − g ) (1 − g )
p p
p R '2 2 p 2 R '2 g
=3 I'2 = 3 V1
 g  (R '2 g ) + (N'2 )
2 2
32
Finalement :
p 2 R '2 g
Cem = 3 V1
 (R '2 g ) + (N'2 )
2 2
Cas particuliers :
* Phase de démarrage Cd (Le courant absorbé au stator vaut alors Id) :
Le couple de démarrage Cd correspond à la vitesse nulle, donc un
glissement égal à 1 :
p 2 R '2
Cd = 3 V1
* Couple maximum CM :
 (R '2 ) + (N'2 )
2 2
Le couple atteint sa valeur maximale pour une valeur du glissement gM :

2
3p  V 
2
p V R'
C =3 =  
1 1
g = 2
 2 N'  2 N'    N' 
M M
33
2 2 2
Mise en équation en régime permanent : Fonctionnements de la MAS
* Fonctionnement en moteur : 0 < g  1 0   < s
* Fonctionnement en génératrice : g < 0 s < 
* Fonctionnement en frein : 1  g  2 - s    0
34
Mise en équation en régime permanent : Caractéristique couple-vitesse

La relation entre le couple électromagnétique et le glissement peut être
illustrée par les courbes suivantes :
Couple électromagnétique, en N.m
Caractéristique Couple-glissement de laen fonction
Machine du glissement
Asynchrone choisie
7000
6000
5000
4000
Couple en N.m
3000
2000
1000
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Glissement 35
Glissement

La relation entre le couple électromagnétique et le glissement peut être
illustrée par les courbes suivantes :
Couple électromagnétique, en N.m,
Caractéristique Couple-Vitesse en fonction
de la Machine de choisie
Asynchrone la vitesse
7000
6000
5000
4000
Couple en N.m
3000
2000
1000
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160
Vitesse 36
Vitesse enen rad/s
rad/s

Stabilité : Lorsque la caractéristique mécanique de la charge coupe celle du
moteur en deuxCaractéristique
points MCouple-Vitesse
1 et M2, on vérifie facilement que le point de
de la Machine Asynchrone choisie
7000
fonctionnement stable est M1 tel que le glissement soit inférieur à gM.
6000
5000
4000
M2 M1
3000 x x
2000
1000
0 37
0 20 40 60 80 100 120 140 160
Rendement de la machine asynchrone
Soit P1 la puissance absorbée par la machine. La puissance mécanique utile

sur l’arbre Pm s’écrit :
P = P − 3R I − P − 3R ' I' −P
2 2
u 1 1 Fe 2 2 m
La puissance P12 traversant l’entrefer s’écrit :
P = P − 3R I − P = P + 3R ' I'2 +Pm

2 2
12 1 1 Fe u 2
La puissance électromagnétique Pem s’écrit :
P = P − 3R I − P − 3R ' I'
2 2
em 1 1 Fe 2 2
= Pu + Pm = P12 − 3R '2 I'2 = (1 − g )P12

2 38
Rendement de la machine asynchrone
Le rendement s’écrit :
Pu P1 − 3R1I − PFe − 3R '2 I'2 −Pm (1 − g )P12 − Pm

2 2
= = =
P1 P1 P1
Or,
P12 = P1 − 3R1I − PFe  P1

2
D’où,
  (1− g )
39
Grandeurs nominales : Machine asynchrone à cage

• Puissance apparente nominale (au niveau du stator) : Sn = 3 Un In (kVA)
• Tension nominale composée (statorique) : Un en V
• Courant nominal de ligne (statorique) : In en A
• Fréquence nominale (statorique) : fn en Hz
• Puissance nominale (mécanique sur l’arbre) : Pn en kW
• Vitesse à vide (Vitesse de synchronisme) : N0 ou Ns en tr/mn
• Vitesse nominale : Nn en tr/mn
• Couple nominal : Cn en N.m
• Rendement nominal : n
• Facteur de puissance nominal (au niveau du stator) : cos n

• Cd / Cn ; I d / In
• Moment d’inertie : J en kg.m2 40
Grandeurs nominales : Machine asynchrone à rotor bobiné

• Puissance apparente nominale (au niveau du stator) : Sn = 3 Un In (kVA)
• Tension nominale composée (statorique) : Un en V
• Courant nominal de ligne (statorique) : In en A
• Fréquence nominale (statorique) : fn en Hz
• Puissance nominale (mécanique sur l’arbre) : Pn en kW
• Vitesse à vide (Vitesse de synchronisme) : N0 ou Ns en tr/mn
• Vitesse nominale : Nn en tr/mn
• Couple nominal : Cn en N.m
• Rendement nominal : n
• Facteur de puissance nominal (au niveau du stator) : cos n

• Coefficient de stabilité S = CM / Cn ; Constantes rotoriques Urn et Irn
• Moment d’inertie : J en kg.m2 41
Grandeurs nominales : Relations
Pn Pn Nn
Sn = Cn =  n = 2
n cos n n 60
N s n 2f n 60.f n
 s = 2 = = Ns =
60 p p p
N s − N n s −  n
gn = = N n = (1 − g n )N s
Ns s
42
Impédances réduites :
Vn U n 3
• Impédance nominale (au stator) Zn = =
In In
• Valeur réduite d’une impédance Z au stator : z = Z / Zn en p.u
(per unit) ou en %
Résistance statorique réduite : r1 = R1 / Zn
Résistance rotorique réduite : r2 = R’2 / Zn
Résistance équivalente aux pertes fer réduite : rPfe = RPfe / Zn
Réactance magnétisante réduite : l  = L1  / Zn

Réactance de fuites totales réduite : n = N’2  / Zn
43
Détermination du schéma monophasé étoile équivalent
La détermination des éléments du schéma monophasé équivalent d’un

transformateur triphasé s’effectue au moyen des essais suivants :
a) Essai à vide en rotation : Alimentation au stator – Rotor en court-circuit –
Pas de charge mécanique.
On mesure U0, P0 et I0 :
PFe = P0 − 3R1I 0 − Pm
2
P0 = 3V0 I0 cos 0 = 3U 0 I0 cos 0
Q0 = 3V0 I0 sin 0 = 3U 0 I0 sin 0 = P0 tg0
= (3V0 I0 )2
−P =
2
0 ( )2
3U 0 I0 − P02
2 2 2 2
3V0 U0 3V0 U0
R PFe = = L1 = =
PFe PFe Q0 Q0
44
b) Essai en court-circuit à rotor bloqué :

Le stator est alimenté à l’aide d’une source de tension variable. On démarre
l’essai avec une tension nulle qui est augmentée progressivement de
manière à ne pas dépasser le courant statorique nominal In. On mesure Ucc,
Icc, Pcc (et Ircc si rotor bobiné) :
Pcc = 3Vcc I cc cos cc = 3U cc Icc cos cc
Qcc = 3Vcc Icc sin cc = 3U cc Icc sin 1cc = Pcc tg1cc
= (3Vcc Icc )
2
−P =
2
cc ( )2
3U cc Icc − Pcc2
Pcc − 3R1I cc2 Q cc

R '2 = 2
N '2  = 2
3I cc 3I cc 45
c) Essai à vide à rotor ouvert : (Valable uniquement si rotor bobiné)

Le stator est alimenté sous tension nominale. On mesure la tension
rotorique Ur. Le rapport de transformation m vaut :
Ur 
m= 
U  U=Un
d) Mesure des résistances :
La mesure de la résistance statorique est effectuée en courant continu entre
deux bornes, le stator étant couplé.
Si le rotor est bobiné, sa résistance est mesurée de la même manière.
46
Quelques résultats utiles :
Courant de démarrage en fonction du courant magnétisant :
I1
Id =

Couple maximal en fonction du coefficient de dispersion  et du courant
magnétisant :
p 1− 
CM = 3 . V1I1
 2
Coefficient de stabilité :
CM
S=
Cn 47
Ordres de grandeur :
Pour des machines basse tension, dont les puissances varient de quelques
kW à plusieurs centaines de kW, on retrouve fréquemment les ordres de
grandeurs suivants :
Résistance statorique réduite r1 : entre 1 % et 6 %
Résistance rotorique réduite r2 : entre 1 % et 5 %
Résistance équivalente aux pertes fer réduite rPfe : entre 1000 % et 4000 %
Réactance magnétisante réduite l : entre 220 % et 300 %
Réactance de fuites totales réduite n : entre 10 % et 20 %
Lorsque la puissance (et/ou la tension d’alimentation) de la machine

augmente, ces paramètres varient comme suit :
r1 diminue r2 diminue n
rPfe augmente l augmente 48
Moteurs à rotor à cage - Protégés IP 22 S : (Compagnie Electro-Mécanique)
Isolation classe E - Echauffement 75°C - Triphasés 380 V, 50 Hz.
Vitesse à Puissance (1) Type Vitesse en Caractéristiques Démarrage direct Masse

vide MJPP charge en charge 4/4 approx.
kW ch tr/mn  % cos  Cd/Cn Id/In Kg
11 15 160 Ms2 2890 85 0,89 1,8 6,3 95
15 20 160 M2 2890 85 0,89 1,8 6 95
18,5 25 160 Lr2 2900 86,5 0,89 1,9 6,3 110
22 30 160 L2 2900 87 0,89 1,9 6,3 115
30 40 180 M2 2910 89 0,89 1,95 6,7 160
37 50 180 Lr2 2910 89 0,89 2 6,7 175
45 60 200 Mr2 2920 89,5 0,89 1,7 5,9 210
55 75 200 Lr2 2915 89,5 0,89 1,75 6,1 225
75 100 225 Mr2 2950 90,5 0,90 1,55 6,1 320
3000 90 125 250 Sr2 2935 90,5 0,89 1,55 5,5 390
tr/mn 110 150 250 Mr2 2940 91 0,89 1,6 5,7 415
132 175 280 Mr2 2940 91 0,89 1,55 5,5 545
160 220 315 Sr2 2950 91,5 0,89 1,6 6 755
200 270 315 Mr2 2950 92 0,89 1,6 6 815
250 340 * 315 Mh2 2950 93 0,89 1,6 6 865
315 430 * 355 Mr2 2965 93,5 0,89 1,3 5,7 1135
400 550 * 355 M2 2970 94 0,89 1,4 5,9 1225
450 610 (2) * 400 Ma2 2965 94 0,88 1,2 5,5 1580
500 680 (2) * 400 Mb2 2965 94,3 0,89 1,25 6,5 1600
560 760 (2) * 400 Mc2 2965 94,6 0,89 1,3 6,7 1950
630 860 (2) * 450 B3a2 2965 94 0,89 0,9 6 2750 49
Moteurs à rotor à cage - Protégés IP 22 S : (Compagnie Electro-Mécanique)
Isolation classe E - Echauffement 75°C - Triphasés 380 V, 50 Hz.
(Suite)
Vitesse à Puissance (1) Type Vitesse en Caractéristiques Démarrage direct Masse

vide MJPP charge en charge 4/4 approx.
9 12,5 * 160 Sr4 1430 86 0,85 1,85 6,3 80
11 15 160 M4 1440 86,5 0,85 1,9 6,3 95
15 20 160 Lr4 1440 87,5 0,87 1,8 6,1 115
18,5 25 160 L4 1445 88 0,87 1,85 6,2 120
22 30 180 Mr4 1450 89 0,86 1,8 6,3 155
30 40 180 Lr4 1450 88,5 0,86 1,8 6,3 175
37 50 200 Mr4 1450 89,5 0,87 2 5,9 215
45 60 200 Lr4 1455 89,5 0,87 2 6,3 245
55 75 225 Mr4 1460 90 0,87 1,7 6,5 295
75 100 250 Sr4 1455 90,5 0,87 1,7 5 390
90 125 250 Mr4 1460 91,5 0,88 1,75 5,5 430
1500 110 150 280 Sr4 1460 92 0,88 1,75 5,5 550
tr/mn 132 175 280 Mr4 1465 92,2 0,89 1,7 5,7 595
160 220 315 Sr4 1470 92,3 0,89 1,7 5,7 770
200 270 315 Mr4 1470 93 0,90 1,7 5,5 850
250 340 * 315 Mh4 1470 93,5 0,90 1,7 5,7 900
315 430 * 355 Mr4 1475 94,2 0,87 1,3 4,4 1175
400 550 * 355 M4 1480 95 0,87 1,6 5,3 1285
450 610 (2) * 400 Ma4 1475 94,5 0,87 1,2 6,2 1750
500 680 (2) * 400 Lb4 1480 94,8 0,87 1,2 6,2 1930
560 760 (2) * 400 Lc4 1480 95 0,87 1,2 6,5 2060
630 850 (2) * 450 B4a4 1480 95,3 0,88 1,2 6,5 2770
710 960 (2) * 450 B4b4 1485 95,5 0,88 1,1 6 2900
800 1100 (2) * 450 B5c4 1485 95,5 0,88 1,1 6 3170
900 1250 (2) * 450 B5d4 1485 96 0,88 1,1 6 3320
* Moteurs complémentaires à la norme.

(1) Pour puissances supérieures, nous consulter. 50
(2) Ces moteurs sont isolés classe F - Echauffement 100°.
Moteurs à rotor bobiné à bagues - protégés IP 22S (Compagnie Electro-Mécanique)
Isolation classe E ou E/B - Echauffement 75C ou 75/80C - Triphasés 380 V, 50 Hz.
Vitesse C max Masse

Vitesse Puissance Type en Caractéristiques Constantes rotoriques appro
Cn
à vide MCPP charge en charge à 4/4 x. kg
tr/mn
kW Ch % Cos  Tension Intensité
V A
7.5 10 * 160 Sr2 2850 82.5 0.86 2.5 122 36 100
11.0 15 * 160 S2 2850 84.5 0.87 2.5 157 41 105
15.0 20 * 160 M2 2860 85.0 0,88 2.7 192 46 120
18.5 25 * 160 Lr2 2880 86.5 0.88 3.0 250 43 130
22.0 30 * 160 L2 2885 87.5 0.88 3.2 230 44 140
30.0 40 * 180 M2 2895 87.5 0.83 3.3 270 65 175
37.0 50 * 180 L2 2900 89.0 0.89 3.5 350 62 190
45.0 60 * 200 M2 2905 83.5 0,89 3.0 368 71 230
3000 55.0 75 * 200 L2 2910 89.0 0.89 3.3 460 70 255
tr/mn 75.0 100 * 225 M2 2910 89.5 0.88 3.4 260 188 345
90.0 125 * 250 Sr2 2910 89.0 0.89 3.0 245 226 465
110 150 * 250 Mr2 2910 91.0 0.88 3.0 300 225 500
132 175 * 280 Mr2 2930 91.0 0.90 3.3 290 275 650
160 220 * 315 Sr2 2940 91.5 0.90 3.0 285 333 850
200 270 * 315 Mr2 2940 92.0 0.90 3.0 360 333 895
250 340 * 315 Mh2 2950 92.5 0.90 3.2 485 305 990
315 430 * 355 Mr2 2950 92.5 0.90 2.9 485 382 1285
400 550 * 355 M2 2965 93.0 0.90 3.3 570 412 1375
450 610 * 400 L2 2965 94.0 0.89 3.3 815 325 1880
51
Moteurs à rotor bobiné à bagues - protégés IP 22S (Compagnie Electro-Mécanique)
Isolation classe E ou E/B - Echauffement 75C ou 75/80C - Triphasés 380 V, 50 Hz.
Suite
Vitesse C max Masse
Vitesse Puissance Type en Caractéristiques Constantes rotoriques appro
Cn
à vide MCPP charge en charge à 4/4 x. kg
tr/mn
5.5 7.5 * 160 Sr4 1410 83.0 0.83 2.5 100 32 100
7.5 10 160 MA 1435 85.0 0,84 2.5 144 31 120
11 15 160 Lr4 1440 86.0 0.85 2.7 188 34 120
15 20 160 L4 1440 86.5 0.86 2.8 237 37 145
18.5 25 180 M4 1430 87.0 0.86 3.0 215 51 180
22 30 180 L4 1430 88.0 0.87 3.5 270 48 200
30 40 200 M4 1440 88.5 0,87 2.5 250 58 240
37 50 200 L4 1445 89.0 0,87 2.6 326 67 265
45 60 225 Ms4 1450 89.5 0.89 2.8 315 84 360
55 75 225 M4 1450 90.0 0.89 2.5 345 94 360
75 100 250 Sr4 1450 90.5 0.88 2.5 380 122 475
1500 90 125 250 Mr4 1455 91.5 0.88 2.7 475 115 515
tr/mn 110 150 280 Sr4 1450 91.5 0,89 2.5 205 325 665
132 175 280 Mr4 1460 92.5 0.89 2.7 242 330 725
160 220 315 Sr4 1465 92.5 0.89 2.5 240 400 920
200 270 315 Mr4 1465 93.0 0,89 2.5 236 403 1005
250 340 * 315 Mh4 1470 94.0 0.89 2.8 373 397 1100
315 430 * 355 Mr4 1470 94.0 0.89 2.8 405 475 1380
400 550 * 355 M4 1475 94.5 0.87 3.0 540 438 1510
450 610 (1) * 400 L4 1480 94.5 0.87 3.5 760 340 2250
500 680 (1)* 450 B4as4 1495 94.0 0.87 3.5 980 300 2600
560 760 (1)* 450 B4a4 1485 94.0 0.88 3.5 980 330 2700
630 860 (1)* 450 B4c4 1485 94.0 0.88 3.5 1170 320 2900
710 960 (1)* 450 B5c4 1485 95.0 0.89 3.5 1300 330 3500
* Moteurs complémentaires à la norme.
(1) Ces moteurs sont isolés classe F. Echauffement 100 .
52
(2) Nous consulter pour puissances supérieures.

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Chapitre 6 : Machine asynchrone Diapositives 1 à 51

Plan du chapitre 6 Diapositives 1 à 2

Mise en équation en régime permanent Diapositives 16 à 23

Mise en équation en régime permanent -

Mise en équation en régime permanent -

Chapitre 6 : Machine asynchrone Diapositives 1 à 51

Mise en équation en régime permanent -

Mise en équation en régime permanent -

Rendement de la machine asynchrone Diapositives 38 à 39

Grandeurs nominales, grandeurs réduites Diapositives 40 à 43

Détermination des éléments du schéma

Données constructeur Diapositives 48 à 51

La machine asynchrone triphasée est formée :

2- D’une partie mobile appelée rotor, munie d’une armature triphasée

g est appelé glissement.

On notera que les deux armatures ont le même nombre de pôles.

Remarque : Nous nous limiterons dans ce chapitre à l’étude des machines

1- Les conducteurs statoriques et rotoriques sont répartis sinusoïdalement

2- Les courants sont parfaitement sinusoïdaux.

3- Le circuit magnétique de la machine n’est pas saturé.

A un angle géométrique  correspond

Le rotor, parcouru par un système O

Il existe deux grandes familles de machines asynchrones :

a) Les machines à cage : Le rotor est court-circuité en interne et n’est pas

b) Les machines à rotor bobiné : Le rotor est accessible de l’extérieur et il

Machine asynchrone à cage

Machine asynchrone à cage

Machine asynchrone à cage

Machine asynchrone à cage (Document Leroy Somer) 11

Stator d’une machine asynchrone

Rotor d’une machine asynchrone à cage

Rotor à bagues d’un moteur asynchrone de 955 kW

Machine asynchrone à rotor bobiné à bagues (Document Leroy Somer)

Mise en équation en régime permanent

Mise en équation en régime permanent

Soient les inductances :

* L11 : Inductance propre d’un enroulement statorique

* L22 : Inductance propre d’un enroulement rotorique

* M11 : Inductance mutuelle entre deux enroulements statoriques

* M22: Inductance mutuelle entre deux enroulements rotoriques

* M12() = M21() = M12 cos  : Inductance mutuelle entre un enroulement

M12 est la valeur de l’inductance mutuelle lorsque l’axe magnétique de la

Mise en équation en régime permanent

Mise en équation en régime permanent

 as = (L11 − M11 ) i as + M12 cos(pt ) I ar 2 cos(gt −  2 )

= (L11 − M11 ) i as + M12 I ar 2 cos(pt + gt −  2 )

Mise en équation en régime permanent

 as = (L11 − M11 ) I as 2 cos(t − 1 ) + M12 I ar 2 cos(t −  2 )

Mise en équation en régime permanent

* L1 = L11 – M11 : Inductance propre cyclique d’un enroulement statorique

* L2 = L22 – M22 : Inductance propre cyclique d’un enroulement rotorique

* M12 = 3/2 M12 : Inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor

 as = L1 I as 2 cos(t − 1 ) + M12 I ar 2 cos(t −  2 )

Mise en équation en régime permanent

Il vient, en utilisant les grandeurs

Mise en équation en régime permanent

V1 = R 1I1 + jL1I1 + jMI 2

Mise en équation en régime permanent : Schéma monophasé étoile équivalent

En pratique, le rotor de la machine asynchrone est court-circuité durant le

V1 = R 1I1 + jL1I1 + jMI 2

Mise en équation en régime permanent : Schéma monophasé étoile équivalent

Lorsque la machine fonctionne  à vide , le courant rotorique est nul. Il