Vous êtes sur la page 1sur 43

Pr: A.

EL AFIA

1
Description de la machine
asynchrone
❑ La machine asynchrone à cage est très
répandue dans le domaine industriel, de
par sa grande robustesse mécanique, son
faible coût et sa très bonne
standardisation.
❑ La plage des puissances des machines
asynchrones s'étend de la centaine de
Watts à la dizaine de Mégawatts.

2
Description de la machine Machine asynchrone à cage d’écureuil

asynchrone

Cage d’écureuil

Le rotor à cage d'écureuil est constitué de barres conductrices en aluminium reliées


aux deux extrémités par des anneaux de court-circuit formant une forme de cage, et
il est non accessible.
3
Description de la machine
asynchrone

Rotor bobiné

Le rotor comporte un bobinage, généralement triphasé,


composé de trois enroulements montés en étoile, logés
dans les encoches d’un circuit magnétique constitué de
disques empilés sur l’arbre de la machine. L’extrémité
Machine asynchrone à rotor bobiné
de chaque enroulement est reliée à une bague tournant
avec l’arbre..
Couplage du stator de la
machine asynchrone
Le stator d'un moteur asynchrone triphasé
comporte trois enroulements identiques qui
sont couplés :
• Soit en étoile (Y)
• Soit en triangle (∆)

Normalisation des bornes :


• Entrées : U1, V1 et W1.
• Sorties : U2, V2 et W2.
Couplage du stator de la
machine asynchrone
𝑼𝟏

𝑼 𝟐 𝑽𝟏

𝑼 𝟐 𝑽𝟐 𝑼𝟏
𝑽𝟐
𝑾𝟐
𝑾𝟐 𝑾𝟏

𝑽𝟏
𝑾𝟏

Plaque à bornes
Le choix du couplage
Le choix du couplage dépend :
• Des tensions du réseau.
• Des indications portées sur la plaque signalétique qui donne les conditions normales
Plaque à bornes
de fonctionnement (dites aussi nominales).
• L'utilisateur choisit le couplage qui convient par l'intermédiaire de la plaque à borne
du moteur, qui comporte six bornes auxquelles sont reliées les entrées et les sorties
des trois enroulements

Un enroulement du moteur supporte la plus


petite des 2 tensions indiquées sur la plaque
signalétique
Le choix du couplage
Le choix du couplage
Le choix du couplage
Le choix du couplage
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Champ tournant à 0 et 60 degrés (2 pôles)
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Champ tournant à 120 et 180 degrés (2 pôles)
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Champ tournant à 240 et 300 degrés (2 pôles)
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Champ tournant (2 pôles)
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Champ tournant (Machine multipolaire)

A A
C B

C B B C

A A

B C B
C

B C
A A

La vitesse angulaire de synchronisme du champ statorique dans la machine:


𝝎𝒆
𝝎𝒔 =
𝒑
𝒑 est le nombre de paires de pôles
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Vitesse de synchronisme

Fréquence 50Hz
Nombre de paires de
1 2 3 4
pôles 𝑝
Vitesse de synchronisme
𝑓 50 25 16,67 12,5
(tr/s)
𝑝
Vitesse de synchronisme
𝑓
(tr/min) 60 × 3000 1500 1000 750
𝑝
Principe de fonctionnement:
❖ Création du couple:

• Ce champ (flux) tournant balaie le bobinage rotorique et y induit des forces électromotrices
(f.e.m) d'après la loi de Lenz. Le bobinage rotorique étant en court-circuit, ces f.e.m y
produisent des courants induits.
• C'est l'action du champ tournant 𝐵 sur les courants induits qui crée le couple moteur.
• Ce dernier tend à réduire la cause qui a donné naissance aux courants, c'est à dire la
rotation relative du champ tournant par rapport au rotor. Le rotor va donc avoir tendance à
suivre ce champ.
• Le rotor tourne forcément à une vitesse 𝜔𝑚 < 𝜔𝑠 (d'où le terme asynchrone).
• Pour changer le signe de 𝜔𝑠 (donc le sens de rotation), il suffit de permuter deux fils de
phase.
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Concept et Calcul du glissement

Le glissement est une grandeur qui


rend compte de l'écart de vitesse de
rotation d'une machine asynchrone par
rapport à la vitesse de rotation de son
champ statorique:

𝝎𝑺 − 𝝎 𝒎
𝒔=
𝝎𝑺
𝝎𝒆 − 𝒑𝝎𝒎
𝒔=
𝝎𝒆
Principe de fonctionnement: champ tournant
❖ Concept et Calcul du glissement

Un moteur asynchrone de 𝟐𝟎𝟖 𝑽, 𝟏𝟎 𝒉𝒑, 4 pôles, 𝟔𝟎 𝑯𝒛, couplé en étoile a un glissement


à pleine charge de 5 %.
1. Quelle est la vitesse de synchronisme de ce moteur ?
2. Quelle est la vitesse du rotor de ce moteur à la charge nominale ?
3. Quelle est la fréquence du rotor de ce moteur à la charge nominale ?
4. Quel est le couple utile de ce moteur à la charge nominale ?
𝟏𝒉𝒑 = 𝟕𝟒𝟓𝑾
Circuit équivalent d’un moteur asynchrone

Dans le modèle monophasé d'un moteur asynchrone, le rotor et le stator connectés par un
transformateur idéal de rapport 𝑎𝑒𝑓𝑓
Circuit équivalent d’un moteur asynchrone

L'amplitude et la fréquence de la tension induite dans le rotor pour une vitesse donnée sont
directement proportionnelles au glissement du rotor:
𝑬𝑹 = 𝒔 𝑬𝑹𝟎
𝒇𝒓 = 𝒔 𝒇𝒔
Cette tension est induite dans un rotor contenant à la fois une résistance et une réactance
𝑋𝑅 = 2 𝜋𝑓𝑟 𝐿𝑟 = 2 𝜋 𝑠 𝑓𝑆 𝐿𝑟 = 𝑠𝑋𝑅0
Circuit équivalent d’un moteur asynchrone

Le courant du rotor peut être calculé comme suit:


𝐸𝑅0
𝐼𝑅 =
𝑅𝑅ൗ
𝑠 + 𝑗𝑋𝑅0
Circuit équivalent d’un moteur asynchrone simplifié
❖ Circuit équivalent final (ramené au stator):
Circuit équivalent simplifié d’un moteur asynchrone :

𝐼1 𝐼2

𝑅 𝑗𝑋

𝑉𝜙 1−𝑠
𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
𝑠
Puissance et couple dans les moteurs
asynchrones
❖ Pertes et diagramme de puissance:

𝑷𝒖 = 𝑻𝒖 𝝎𝒎
𝑷𝑻𝑹 = 𝑻𝒆𝒎 𝝎𝒔 𝑷𝒄𝒐𝒏𝒗 = 𝑻𝒆𝒎 𝝎𝒎
𝑷𝒂 = 𝟑𝑽𝝓 . 𝑰𝟏 𝒄𝒐𝒔𝝋

Pertes diverses
𝑷𝒑𝒎
𝑷𝑱𝑹 = 𝟑. 𝑹𝟐 . 𝑰𝟐𝟐
𝑷𝒇𝑺
𝑷𝑱𝑺 = 𝟑. 𝑹𝟏 . 𝑰𝟐𝟏
Puissance et couple dans les moteurs
asynchrones
❖ Bilan des puissances:
Puissances active absorbée par le moteur: 𝑷𝒂 = 𝟑𝑽𝝓 . 𝑰𝟏 𝒄𝒐𝒔𝝋

Pertes Joules au stator: 𝑷𝑱𝑺 = 𝟑. 𝑹𝟏 . 𝑰𝟐𝟏


𝑬𝟐𝟏
Pertes fer au stator: 𝑷𝒇𝑺 = 𝟑.
𝑹𝒄

𝑹𝟐 𝟐
Puissance transmise du stator au rotor: 𝑷𝑻𝑹 = 𝑷𝒂 − 𝑷𝑱𝑺 − 𝑷𝒇𝑺 = 𝟑 𝑰
𝒔 𝟐

Pertes Joules du rotor: 𝑷𝑱𝑹 = 𝟑 𝑹𝟐 𝑰𝟐𝟐 = 𝒔 𝑷𝑻𝑹

Puissance convertie: 𝟏−𝒔


𝑷𝒄𝒐𝒏𝒗 = 𝑷𝑻𝑹 − 𝑷𝑱𝑹 = 𝟏 − 𝒔 . 𝑷𝑻𝑹 = 𝟑 𝑹𝟐 𝑰𝟐𝟐
𝒔
❖ Bilan des puissances:

Un moteur asynchrone de 460 V, 25 hp, 60 Hz, quatre pôles, couplé en étoile, a les
impédances suivantes en ohms par phase :
𝑹𝟏 = 𝟎, 𝟔𝟒𝟏𝛀 ; 𝑹𝟐 = 𝟎, 𝟑𝟑𝟐𝛀
𝑿𝟏 = 𝟎, 𝟑𝟑𝟐𝛀 ; 𝑿𝟐 = 𝟎, 𝟒𝟔𝟒𝛀 ; 𝑿𝒎 = 𝟐𝟔, 𝟑𝛀

Les pertes totales par rotation sont de 1100 W et sont supposées constantes. Les
pertes fer sont intégrées aux pertes par rotation. Pour un glissement du rotor de 2,2
% à la tension et à la fréquence nominales, trouver les valeurs suivantes pour le
moteur
1. Vitesse
2. Le courant statorique
3. Le Facteur de puissance
4. La puissance convertie et puissance utile
5. Le couple électromagnétique et le couple utile
6. Le rendement
Expression du couple électromagnétique Cem
𝐼1 𝐼2

𝑅2 𝑗𝑋

𝑉𝜙 1−𝑠
𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
𝑠

L’expression du couple électromagnétique 𝐶𝑒𝑚 :


𝟐 𝑹𝟐
𝒑 𝟑. 𝑽 𝝓 . 𝒔
𝑪𝒆𝒎 = .
𝝎𝒆 𝑹𝟐 𝟐
+ 𝑿𝟐
𝒔
Expression du couple électromagnétique Cem
❑ Recherche du couple maximal:
𝐼1 𝐼2
Le couple est maximal pour un glissement 𝑠𝑀 satisfaisant :
𝑅2 𝑗𝑋
𝑹𝟐 1−𝑠
𝒔𝑴 = 𝑉𝜙 𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
𝑿 𝑠

Le couple électromagnétique maximal :

𝒑 𝟑. 𝑽𝝓 𝟐 𝟐𝑪𝒎𝒂𝒙
𝑪𝒎𝒂𝒙 = . 𝑪𝒆𝒎 = 𝒔 𝒔
𝝎𝒆 𝟐𝑿 + 𝑴
𝒔𝑴 𝒔
Expression du couple électromagnétique Cem
❑ Recherche du couple maximal:

Le couple électromagnétique maximal : 𝐼1 𝐼2

𝑅 𝑗𝑋
2 2
𝑝 3. 𝑉𝜙 3. 𝑝 𝑉𝜙 1−𝑠
𝐶𝑚𝑎𝑥 = . = . 2 𝑉𝜙 𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
𝜔𝑒 2𝑋 2𝐿 𝜔𝑒 𝑠

𝟐
𝑽𝝓
𝑪𝒎𝒂𝒙 = 𝑲.
𝒇
Caractéristique mécanique Cem=f(s)
❑ Pour de faibles glissements, la courbe
caractéristique est linéaire, et on a :

2𝐶𝑚𝑎𝑥
𝐶𝑒𝑚 ≈ 𝑠
𝑆𝑚𝑎𝑥
❑ Au-delà de cette partie linéaire, le
comportement peut engendrer une
instabilité. Le fonctionnement
hyposynchrone est le fonctionnement
normal d’un moteur asynchrone.
❑ Le fonctionnement hypersynchrone
correspond au fonctionnement normal d’une
génératrice.
❑ Cd représente le couple de démarrage
Caractéristique mécanique Cem=f(s)
❑ Pour un moteur aynchrone à rotor bobiné qu'il
est possible d'insérer une résistance dans le
circuit du rotor d'un rotor bobiné parce que le
circuit du rotor est relié au stator par des
bagues collectrices.
❑ A mesure que la résistance du rotor augmente,
la vitesse de sortie du moteur diminue, mais le
couple maximum reste constant.
❑ Il est possible de tirer parti de cette
caractéristique des moteurs à induction à rotor
bobiné pour faire fonctionner des charges très
lourdes. Si une résistance est insérée dans le
circuit du rotor, le couple maximum peut être
ajusté pour atteindre les conditions de
démarrage. Par conséquent, le couple maximum
possible serait donc disponible pour démarrer
des charges lourdes.
❑ une fois que la charge tourne, la résistance
supplémentaire peut être retirée du circuit,.
Exploitation des données de la plaque signalétique

Exploitation des données de la plaque signalétique


Les valeurs de cos𝜑, η, 𝐶𝑢 et 𝐼 et au point nominal se déduisent de la plaque
signalétique du moteur:
Exploitation des données de la plaque signalétique

Exploitation des données de la plaque signalétique

Dans chaque cas, la puissance électrique absorbée 𝑷𝒂 au point nominal sera:

𝑈 = 230𝑉
Dans le cas du couplage Δ ቐ𝐼 = 57𝐴 ֜ 𝑃𝑎𝑛 = 3 . 230. 57. 0,88 = 20kW
cos𝜑 = 0,88

𝑈 = 400𝑉
Dans le cas du couplage Y ቐ𝐼 = 33𝐴 ֜ 𝑃𝑎𝑛 = 3 . 400. 33. 0,88 = 20kW
cos𝜑 = 0,88
Exploitation des données de la plaque signalétique

Exploitation des données de la plaque signalétique

Pu 17
Le rendement au point nominal: ηn = = = 0,85
Pn 20

Pun 30 . 17000
Le couple utile vaut: Cun = = = 114 Nm
Ωn 1427. π

La vitesse de synchronisme est 1500 tr/mn d’où: 1500 − 1427


(le nombre de paires de pôles est p=2) sn = = 4,9 %
1500
Exploitation des données de la plaque signalétique

Les essais de la machine asynchrone


❑ Mesure de la résistance d’une phase du stator
On mesure à chaud en continu, sous basse tension, la valeur de la résistance RB
entre deux du stator (couplé en Δ ou Y). On veillera à ne pas dépasser 𝐼𝑛 (courant
nominal).

On obtient 𝑽 𝟐 𝑽
𝑹𝑩 = = . 𝑹𝟏 où 𝑹𝑩 = = 𝟐. 𝑹𝟏
𝑰 𝟑 𝑰
Exploitation des données de la plaque signalétique

Les essais de la machine asynchrone


❑ Essai à vide avec une machine désaccouplée: s=0
Le moteur à vide est alimenté sous sa tension nominale 𝐔𝐧 . Sa vitesse n est proche de 𝑛𝑠 . On relève
l’intensité efficace du courant en ligne I0, les puissances active P0 et réactive Q0.
L’indice 0 ou v signifie à vide.

On peut déduire de cet essai les valeurs de 𝑅𝑓 et 𝑋0 . * Alternostat : autotransformateur


Exploitation des données de la plaque signalétique

Les essais de la machine asynchrone


❑ Essai à vide avec une machine désaccouplée: s=0
❑ Détermination de 𝑿𝟎
Si on néglige la chute de tension aux bornes de 𝑅1 :
𝑽𝚽 𝟐
𝑿𝑴 = 𝟑.
𝑸𝟎
𝑸𝟎 est la puissance réactive absorbée par les 3 phases.
𝐼1 𝐼2

𝑅 𝑗𝑋

𝑉𝜙 1−𝑠
𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
𝑠
Exploitation des données de la plaque signalétique

Les essais de la machine asynchrone


𝐼1 𝐼2

❑ Essai à vide avec une machine désaccouplée: s=0 𝑅1 𝑅 𝑗𝑋

• Détermination de 𝑹𝒇 𝑉𝜙 1−𝑠
𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
𝑠
On sépare les pertes fer Pfer et les pertes mécaniques Ppm .
On a : P0 = Pfer + PJS + Ppm soit

Pfer + Ppm = P0 − PJS

Si on alimente le moteur à vide sous tension variable U, sa vitesse Ω varie peu. Les pertes
mécaniques Ppm , dépendant de Ω, sont donc quasiment constantes. On peut considérer que
ce sont les mêmes en charges, puisque Ω diffère peu entre à vide et en charge (g faible).
Les pertes fer Pfer (= PfS ) sont proportionnelles à Bm 2 donc à U 2 . Elles sont nulles pour U =
0.
Exploitation des données de la plaque signalétique

Les essais de la machine asynchrone


𝐼1 𝐼2
❑ Essai à vide avec une machine désaccouplée: s=0
𝑅1 𝑅 𝑗𝑋

• Détermination de 𝑹𝒇 𝑉𝜙 1−𝑠
𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
On sépare les pertes fer Pfer et les pertes mécaniques Ppm . 𝑠
On a : P0 = Pfer + PJS + Ppm soit

Pfer + Ppm = P0 − PJS

Si on alimente le moteur à vide sous tension variable U, sa vitesse ω𝑚 varie peu. Les pertes
mécaniques Ppm , dépendant de ω𝑚 , sont donc quasiment constantes. On peut considérer que ce
sont les mêmes en charges, puisque Ω diffère peu entre à vide et en charge (g faible).
Les pertes fer Pfer (= PfS ) sont proportionnelles à U 2 . Elles sont nulles pour U = 0.
Exploitation des données de la plaque signalétique

Les essais de la machine asynchrone


❑ Essai à vide avec une machine désaccouplée: s=0
• Détermination de 𝑹𝒄

On fait varier avec l’alternostat la tension efficace entre phases U et on trace


P0 −PJS = f(U 2 ) : c’est pratiquement une droite.
𝐼1 𝐼2
Par extrapolation linéaire, on déduit Ppm et Pfer .

Si on néglige la chute tension aux bornes de R1 : 𝑅1 𝑅 𝑗𝑋

𝑉𝜙 1−𝑠
𝐕𝚽 𝟐 𝑅𝑐 𝑗𝑋𝑀 𝑅2
𝐑 𝐜 = 𝟑. 𝑠
𝐏𝐟𝐞𝐫

Si on ne dispose pas d’alternostat, on pourra admettre


l’équipartition des pertes Ppm ≈ Pfer .
Exploitation des données de la plaque signalétique

Les essais de la machine asynchrone


❑ Essai à en court-circuit rotor bloqué: g=1
• Le rotor en court-circuit est bloqué. On alimente le moteur sous tension réduite UCC (10 à 20 %
environ de Un) de telle sorte que le courant appelé 𝐈𝐜𝐜 soit proche du courant nominal 𝐈𝐧. On
relève l’intensité efficace du courant en ligne 𝐈𝐜𝐜 , les puissances active 𝐏𝐜𝐜 et réactive 𝐐𝐜𝐜.
• Dans le cas d’une alimentation sous tension réduite, les
pertes fer sont très faibles ( car 𝐏𝐟𝐞𝐫 = 𝐤. 𝐔 𝟐 ).
• Dans ces conditions, la composante active 𝐈𝟎𝐚 (dans R 𝑐 )
de I0 est négligeable. il en est de même de la composante
réactive 𝐈𝟎𝐫 ( dans X 𝑚 ).
• Le rotor est bloqué (g=1), le schéma équivalent se simplifie:
𝐏𝐜𝐜
𝐑𝟐 = 𝟐
− 𝐑𝟏
• On peut déduire de cet essai les valeurs de R et X. 𝟑. 𝐈𝐧
𝐐𝐜𝐜
𝐗=
𝟑. 𝐈𝐧 𝟐

Vous aimerez peut-être aussi