Université Hassan II de Casablanca Ecole Nationale

Supérieure d’Arts et Métiers

Casablanca

TEST FINAL : Traitement de surface

Nom : CHAKRANE Ilias Option : 2GI-CPN

Exercice 1 :
a. D’une manière générale, quel est le but d’une trempe (2 raisons) ? À quoi sert un traitement thermique
de revenu (2 raisons)?
Réponse :
Le but d’une trempe est :
• Figer les éléments d’addition dans l’alliage
• Durcir le matériau par un traitement thermique qui consiste à chauffer la pièce à une température
supérieure à la ligne de transformation (fer  -fer  , austénitisation), puis on lui fait subir un
refroidissement rapide pour obtenir une dureté maximale.
Le but de revenue est :
• Diminuer les contraintes internes et relever la limite d’élasticité des pièces
• Supprimer les tensions moléculaires internes dues au refroidissement rapide qui fragilise le matériau.

b. Si la taille du grain austénitique diminue pour un acier, comment évoluera Re, Rm et A%.
Réponse :
On remarquera une diminution de la limite d’élasticité Re et la résistance mécanique Rm, par contre la ductilité
qui va augmenter.

c. Citez les trois étapes de durcissement structural par précipités.

Réponse :
Le durcissement qui fait intervenir la formation de précipités, le plus souvent des carbures de fer ou des carbures
d’éléments d’alliage, au sein des grains de fer est réalisé selon le schéma général, à travers trois opérations
successives :
1. Austénitisation.
2. Trempe.
3. Revenu.

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 Exercice 2 :

Des éprouvettes de traction sont prélevées dans une barre d’acier laminée à chaud de 120 mm de diamètre,
l’une dans le sens de laminage (L), l’autre dans le sens transversal (T). Des éprouvettes de ténacité Charpy
sont aussi prélevées dans les deux sens (L ou T) tel qu’indiqué ci-dessous.

a. Décrivez la microstructure d’une tôle d’aluminium laminée à chaud, faire un schéma.

Réponse :

Laminage

Lors du laminage on chauffe la pièce à basse température pendant un temps plus ou moins long, Lorsqu’une
pièce est soumise à des contraintes importantes, dans notre cas il s’agit d’écrouissage ou bien laminage, il y a
création de dislocations au sein du réseau ce qui mène à la création de contraintes résiduelles.

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 Fig. 1 (a) Blocs de cellules et parois de dislocations dans l'aluminium laminé à ~=0,36.
Fig. 1 (b) microbandes de cisaillement dans un monocristal d'aluminium d'orientation S déformé en compression
plane.
Fig. 3 (c) Structure lamellaire développée par laminage dans le nickel à ~=3
On notera également que les microbandes de cisaillement sont caractérisées par des désorientations locales
assez importantes, de l'ordre de 10° à 15°. Lorsque les contraintes résiduelles sont supérieures à la résistance
mécanique maximale de la pièce, il y a fissuration. Si ces contraintes résiduelles sont inférieures à la résistance
maximum de la pièce, elles risquent de diminuer la résistance mécanique de la pièce lors de sa mise en service.

Les résultats des essais de traction (à 20°C) et ceux des essais Charpy (de -80°C à +40°C) sont représentés
schématiquement ci-dessous :
b. Indiquez dans chacun des cercles le sens de prélèvement des éprouvettes (L ou T). Justifiez votre
réponse pour les courbes de traction et de Charpy.
Réponse :

L L

T
T

Justification pour la courbe de traction : Puisque dans le sens perpendiculaire au fibrage, la ductilité diminue.
Justification pour la courbe de Charpy : Parce que La ténacité est supérieure quand la fissure se propage
perpendiculairement au fibrage.

c. Quelle peut être la cause du grossissement des grains lors du laminage à chaud ? Justifier
Réponse :
La température de laminage est trop élevée, puisque les microstructures d'alliages métalliques cfc et cc en
grandes températures évoluent d'une structure de blocs de cellules vers une structure lamellaire par
l'intermédiaire d'une structure hétérogène combinant cellules et microbandes, ce qui justifie le grossissement des
grains lors du laminage.

d. Quel traitement thermique peut être appliqué après le laminage pour régénérer une structure uniforme
et fine ? justifier
Réponse :
Le traitement thermique applicable après le laminage pour régénérer une structure uniforme et fine est le recuit
normalisation.
Il réalise trois fonctions différentes : recuit de détente, recristallisation et adoucissement.
Afin d’entraîner une augmentation de la taille des grains et une uniformisation des phases, le refroidissement lent
dans ce process nous permet d’adoucir le métal pour améliorer certaines propriétés physiques telles que la
conductibilité et certaines propriétés mécaniques, telles que la ductilité ou l’usinabilité. Le temps de maintien peut
varier de quelques heures à basse température et à quelques secondes à haute température.

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Exercice 3 :
La figure ci-dessous donne le diagramme TTT de l’acier de type ENC40. Une tôle mince de cet
acier est austénitisée à une température Ac1+50°C puis maintenu à une température 700°C
pendant 50s suivie par un autre maintien à une température 400°C pendant 50s, et enfin refroidie
dans l’eau à la température ambiante.

a. Tracer sur la courbe TTT le processus de refroidissement. Donner la structure finale de

la tôle.
Réponse :
• À 700°C l’austénite se transforme en austénite + ferrite et perlite.
• À 400°C l’austénite se transforme en austénite + bainite.
Donc la structure finale de la tôle est l’austénite avec le bainite.

Vous souhaitez modifier une structure martensitique revenue en une structure bainitique pour
avoir une meilleure combinaison dureté-ténacité.

b. Après austénitisation, à quelle température ferez-vous la trempe, quelle sera la durée du

maintien à cette température et quelle sera la dureté de l’acier après ce traitement ?

Température : 350°C
Durée de maintien : 15 min
Dureté : 45 HRC

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