Vous êtes sur la page 1sur 10

Séminaire

Les moteurs Asynchrones

AGABI Mohamed

BRIK Salah Eddine

USTHB, 2017/2018
Sommaire :

Introduction……………………………………………………………………………………………………………3

Le moteur asynchrone triphasée…………………………………………………………………………….3

Le schéma de fonctionnement……………………………………………………………………………………………4

La constitution de moteur asynchrone…………………………………………………………………...4

La nomenclature du moteur……………………………………………………………………………………5

Le principe de fonctionnement……………………………………………………………………………….6

La relation qui lie les deux parties c’est le glissement……………………………………………..6

Le couplage……………………………………………………………………………………………………………..6

Variateur électronique…………………………………………………………………………………………….7

Bilan énergétique du moteur………………………………………………………………………………..10

2
Introduction :

De nos jour la machine outils à commande numérique représente le meilleur moyen


de production de pièce mécanique de précision. Malgré ça fiabilité, les études cherchent
toujours à trouver la performance la plus élevée pour avoir les pièces mécaniques qui
réponde aux exigences.

Ce procède d’usinage devient le procède le plus utiliser dans l’industrie où la vitesse


de coupe peut atteindre des valeurs de cinq à dix fois plus élevées que celles utilisées dans
l’usinage conventionnel. Cependant, les importantes vitesses d'avances et d’accélérations
des axes imposées sollicitent la machine, sa structure, ses asservissements, sa commande
numérique et sa motorisation. Dans notre cours on va étudier la machine de point de vue de
ça motorisation.

Le moteur asynchrone triphasée :

Le moteur asynchrone triphasée représente plus de 80% des motorisation des


machines à commande numérique. Ils sont utilisés pour transformer l’énergie électrique en
énergie mécanique grâce à des phénomènes électromagnétiques, cette machine ne
nécessite pas beaucoup de maintenance même sa vitesse de rotation est presque constante
dans tout la plage de puissance.

Les progrès technologiques de ces dernières années ont permis la généralisation des
actionneurs électromécaniques à base de machine asynchrone dans les systèmes de grande
taille dans notre cas c’est les MOCN.

3
Le schéma de fonctionnement :

La constitution de moteur asynchrone :

Le moteur asynchrone compose de deux parties :

 Le stator il se constitue de trois bobines alimentés par un réseau triphasé


équilibré, de tension composé U et de courant de ligne I. Il crée un champs
magnétique tournant a la fréquence de rotation Ns=f/p (p le nombre de
pair de pôles)
 Le rotor il tourne à une fréquence de rotation N légèrement inférieur a Ns

4
La nomenclature du moteur :

5
Le principe de fonctionnement :

Le stator supporte trois enroulement décalé d’un angle de 120° et alimenté par une
tension alternatif triphasé. Ces trois bobines produisent un champs magnétique variable qui
a la particularité de tourner au tour de l’axe du stator suivant la fréquence de la tension. Ces
champs tournant statorique induisent des courants dans le rotor, leur interaction entraine la
rotation du rotor suivant une fréquence inferieur à celle de champs magnétique tournant.

La relation qui lie les deux parties c’est le glissement :

Le glissement
L’origine des courants rotoriques réside dans la différence des vitesses NS et N. On introduit
une grandeur fondamentale, sans dimension, le glissement G définit par :
𝐍𝐬 − 𝐍
𝐆=
𝐍𝐬
Et Ꙍ c’est la vitesse de rotation du rotor, elle est exprimée en rad /s
Pour trouver cette vitesse :
Ꙍ =2πN (si N : tour /s) W=2πN/60(si N tour/min)
On dit que
N=0 g=1 le cas de démarrage
N=Ns g=0 le cas de synchronisme
0<N<Ns, 0<g<1 le cas de moteur

Exemple d’une plaque de signalisation :

En prenant le même exemple :


Dans le cas d’un couplage en triangle U=230V le courant de linge I=3.3A et cosα=0.86
Donc Pa= U.I. cosα Pa=230*3.3**0.86=1.131kw

6
Dans le cas d’un couplage en étoile U=400V le courant de linge I=1.9 et cosα=0.86
Pa= U.I.cosα Pa=400.1.9.0.86=1.132 Kw
Pa= 1.13 Kw
Pour trouver le rendement de moteur η= pu/pa=0.75/1.13=0.66
Et pour trouver le moment du couple utile Mu=Pu/W=0.75/(2πN/60)
u=293N.m
La fréquence de synchronisme
Ns=f/p p=2 f=50 donc Ns=1500tr/min
G=1500-2800/1500=0.86%

Le couplage :

Cette plaque ci-dessus donne des informations sur la petite tension qui se trouve au
borne des enroulements suivants le réseau triphasé utilisée, le couplage sera en étoile ou en
triangle.
Si la petite tension du moteur (c.-à-d. la tentions max supporter par un enroulement de
stator) est égale à la tension simple du réseau, le rotor sera couplé en étoile.
Si elle correspond à la tension composée du réseau, on couple le stator en triangle.

Si la machine est couplée en triangle, les deux bobines sont montées en série. La
tension aux bornes de chaque bobine vaut U/2.
Si la machine est couplée en étoile, les deux bobines sont montées en parallèle. La
tension aux bornes d’une bobine vaut U/√3. Le couple sera donc plus important que dans le
cas précédent.

Bien entendu toute variation des caractéristiques de la machine, de la charge et du


réseau d’alimentation se traduira par un déplacement du point de fonctionnement. Les
accélérations et les décélérations dépendent, elles aussi, exclusivement des caractéristiques
de la machine, de la charge et du réseau d’alimentation sans possibilité de réglage.

Un certain nombre d’applications demandent une adaptation du couple, de la


vitesse, de l’accélération ou d’autres grandeurs pour une conduite satisfaisante du procédé :
• Démarrage progressif du procédé, accélération et décélération contrôlée.

7
• Contrôle précis du couple, de la vitesse en régime statique et/ou dynamique.
• Réglage/asservissement des flux de production à la demande.

L’investissement pour une solution en vitesse variable électronique ne se fera que


s’il apporte des gains en :
• Qualité des produits finis.
• Economies de production.
• Souplesse d’exploitation.

Variateur électronique:
Avec les progrès de l’électronique de puissance, beaucoup de moteurs sont pilotés
par un variateur type. L’avantage est que l’on maîtrise parfaitement et à tout instant la
vitesse de rotation de l’arbre, en particulier au moment du démarrage, et en plus le
variateur surveille courant, tension et échauffement du moteur.
Le moteur asynchrone tourne à une vitesse légèrement inférieure à la vitesse de
synchronisme. Il suffit donc de faire varier la fréquence d’alimentation du moteur pour
commander sa vitesse.

Toute fois plusieurs réglage sont disponible :

 Réglage par variation de tension


Le couple électromagnétique de la machine asynchrone est proportionnel au carré de la
tension d’alimentation. Il est donc possible d’envisager un ajustement de la vitesse au-
dessous de la vitesse nominale en modifiant la tension d’alimentation avec un gradateur
triphasé. Cette solution est le plus souvent utilisée pour le démarrage de charges à
caractéristique de couple.

 Réglage par action sur le glissement


L’utilisation de résistances permet un réglage de la vitesse au-dessous de la vitesse nominale
mais avec un rendement déplorable. On essaiera donc de récupérer cette énergie transmise
au rotor.

 Réglage par variation de fréquence


La fréquence de rotation de la machine étant au glissement près proportionnel à la
fréquence d’alimentation des enroulements, on essaiera de créer pour ces enroulements un
réseau à fréquence variable ce sont les Onduleurs de tension. On peut aussi chercher à
injecter des courants dans les enroulements pour imposer le couple de la machine se sont
les Onduleurs de courant ou commutateurs de courant. On peut également convertir
directement la fréquence du réseau industriel en une fréquence variable plus faible (de 0 à
1/3 de la fréquence réseau) à l’aide d’un cyclo-convertisseur à commutation naturelle piloté
lui aussi en fréquence en courant ou vectoriellement.

8
Exemple sur un variateur de vitesse :

On peut étudier un démarrage électronique par l'intermédiaire d'un variateur de


vitesse d'un moteur asynchrone. Très souvent employé dans l'industrie en remplacement
des structures classiques, elle permet plus de souplesse. Egalement, le variateur peut être
paramétré et permet des cycles de fonctionnement variés (accélération, freinage, vitesse
pré programmée etc.…)

L'automate programmable industriel (API) de la chaîne d'information envoie une


consigne analogique sous forme d'une tension continue au variateur. Le variateur alimente
le moteur avec une fréquence de courant proportionnelle à cette consigne. L'automate doit
être équipé d'un module de conversion numérique/analogique.

Le montage des variateurs sur semelle Les variateurs ATV 11 peuvent être montés sur (ou
dans) un bâti de machine en acier ou en aluminium, en respectant les conditions suivantes :

• température ambiante maximale : 40 °C,

• montage vertical à ± 10°,

• le variateur doit être fixé au centre d’un support (bâti) d’épaisseur 10 mm mini et
de surface de refroidissement carrée (S) minimale 0, 12 m2 pour l’acier et 0,09 m2
pour l’aluminium, exposée à l’air libre,

• surface d’appui du variateur (mini 142 x 72) usinée sur le bâti avec une planéité
de 100 μm maxi et une rugosité de 3,2 μm maxi,

• fraiser légèrement les trous taraudés afin de supprimer les bavures,

• enduire de graisse de contact thermique (ou équivalent) toute la surface d’appui


du variateur

9
Bilan énergétique du moteur :

10

Vous aimerez peut-être aussi