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1.2. Généralités
1/ Alimentation de moteur à courant continu :
Les moteurs à courant continu sont alimentés à partir :
d’un réseau alternatif (monophasé ou triphasé) par l’intermédiaire de redresseur à
thyristors.
de redresseurs à diodes suivis de hacheurs à thyristor ; d’une batterie d’accumulateurs par
l’intermédiaire de hacheurs à thyristors.
Redresseur à thyristors
Hacheur de courant
On peut donc faire fonctionner le moteur à couple constant en variant la tension de l’induit.
Dans ce cas, la puissance varie en fonction de la vitesse. Si on varie le flux inducteur et si
l’on garde la tension de l’induit constante, le couple variera inversement proportionnellement
à la vitesse du moteur, et la puissance demeurera constante.
La figure suivante nous montre la relation entre le couple et la puissance du moteur en
fonction de la vitesse.
C’est le cas, par exemple, pour un enrouleur dont la vitesse angulaire doit diminuer au fur et à
mesure que croît le diamètre d’enroulement par accumulation du matériau. C’est également le
cas des moteurs de broche des machines outils.
La plage de fonctionnement à puissance constante est par nature limitée :
en basse vitesse par le courant fourni par le variateur et en grande vitesse par le couple
disponible du moteur. En conséquence, le couple moteur disponible avec les moteurs
asynchrones et la capacité de commutation des machines à courant continu doivent être bien
vérifiés.
Dans ce montage, un pont PD2 alimente l’inducteur sous tension constante, ce qui permet
d’avoir un flux fixe . L’induit est alimenté par un pont complet PD2. Ce dernier procure au
moteur un fonctionnement à 2 quadrants : la tension peut changer de polarité tandis que le
courant garde le même sens.
Lorsque la tension d’induit est positive (l’angle de retard à l’amorçage 0<α<90°), le
fonctionnement est de type moteur. Pour α>90°, la machine fonctionne en génératrice (le
redresseur fonctionne en mode d’onduleur assisté). La machine étant branchée en excitation
séparée à flux constant, la caractéristique mécanique est donnée par :
Pour une tension constante U, la courbe est une droite de pente négative β passant par le point
(0, αU).
Le point de fonctionnement est déterminé par l’intersection de cette caractéristique mécanique
du moteur avec celle de la charge.
Exemple de détermination :
Une machine à courant est caractérisée à flux constant par KΦ=4V/Hz. La résistance d’induit
vaut R=1Ω et le pont complet est réglé sur α=30°.
La tension fournie à l’induit de la machine vaut alors U=0,63 Vmax.cos30°
U=0,63x220x1,41x0,866 =169,74V.
L’équation de la caractéristique mécanique s’écrit alors : N=42,43-0,0625 C
Si la charge entraînée possède un caractéristique parabolique C=3N 2, le point de
fonctionnement sera donné par N=42,43-0,0625x3N2 ; équation de deuxième degré à
résoudre : la seule solution physiquement acceptable est N=12,61Hz=756,8 tr/min.
Premier quadrant : Le moteur fonctionne dans le sens direct. Le couple et la vitesse sont
positifs.
Deuxième quadrant : Le moteur fonctionne en sens inverse (vitesse négative) et le couple
est positif (période de freinage ou récupération)
Troisième quadrant : Le moteur fonctionne en sens inverse et le couple est négatif.
Quatrième quadrant : Le couple est négatif et la vitesse est positive (période de freinage
ou récupération).
Pour pouvoir commander un moteur à courant continu en marche à quatre quadrants, il faut
utiliser deux ponts complets pour son circuit induit. Chaque pont, pour un seul sens de courant
(un seul sens du couple), fournit une tension bipolaire (positive ou négative) en fonction de
l’angle de retard à l’amorçage des thyristors.
☞ Démarrage dans le sens direct (quadrant 1).Seul le pont 1 fonctionne. L’angle α est
réglé <90°. La marche est de type moteur.
☞ Freinage et récupération dans le sens direct (quadrant 4). Seul le pont 2 fonctionne
(inversion du courant). L’angle α est réglé >90° (ainsi le pont délivre une tension
moyenne positive).
Au fur et mesure que l’angle de retard à l’amorçage α diminue, la tension fournie à
l’induit diminue et le moteur perd de la vitesse.
La marche est de type génératrice.
☞ Démarrage dans le sens inverse (quadrant 3).Seul le pont 2 fonctionne. L’angle α est
réglé <90°. La marche est de type moteur.
☞ Freinage et récupération dans le sens inverse (quadrant 2). Seul le pont 1 fonctionne
(inversion du courant). L’angle α est réglé >90° (ainsi le pont délivre une tension
moyenne négative).
Au fur et mesure que l’angle de retard à l’amorçage α augmente, la tension fournie à
l’induit diminue et le moteur perd de la vitesse.
La marche est de type génératrice.
Le système comprend :
un module de commande qui est constitué d’un régulateur de vitesse, un circuit
d’amorçage à thyristors et des circuits pouvant régler la vitesse de rotation, l’accélération,
la décélération, le courant d’induit maximum et le couple maximum. Tous ces réglages
peuvent se faire à l’aide de potentiomètres s’il s’agit de carte analogique ou d’un
microprocesseur dans le cas de variateur numérique.
un capteur de vitesse transmettant un signal proportionnel à la vitesse du moteur. Ce
capteur est soit une génératrice tachymétrique qui est entraînée par le moteur ou un disque
codé, utilisé pour le comptage associé à un convertisseur fréquence-tension.
un module de commande qui ajuste l’angle d’amorçage des thyristors en fonction de la
vitesse du moteur.
On retrouve deux méthodes permettant la régulation de vitesse d’un moteur à courant continu,
soit :
par génératrice tachymétrique ;
par tension d’induit ou f.c.é.m.
a/ Circuit à retard :
Le rôle de ce circuit est de transformer un échelon de tension d’entrée en une tension de sortie
en forme de rampe. Le circuit se compose d’un intégrateur rebouclé sur un comparateur qui
permet de maintenir constante la tension de sortie lorsque celle-ci a rattrapé le niveau de la
tension d’entrée. Le circuit permet alors d’avoir des démarrages ou des arrêts progressifs.
b/ Amplificateur d’erreur:
C’est un amplificateur différentiel qui fournit une image amplifiée de la différence de tension
entre le signal de consigne et celui de mesure issu de la dynamo tachymétrique.
c/ Le régulateur:
Le régulateur est de type proportionnel, intégral (PI). La partie proportionnelle permet
une correction rapide de l’erreur, tandis que la partie intégrale corrige tant qu’il y a une
erreur. Cette correction agit sur le circuit d’amorçage.
d/ Le circuit d’amorçage :
C’est un circuit qui permet d’amorcer à un moment bien précis le ou les thyristors qui
alimentent le moteur. Ce circuit génère une rampe qui est synchronisée sur le secteur, celle-
ci est comparée à la tension provenant du régulateur. La sortie du comparateur permet à un
générateur d’impulsions de commander les thyristors avec un angle pouvant varier entre 0et
180°.L’isolation entre le circuit d’amorçage et les thyristors se fait par transformateur
d’mpulsion.
4/ Limitation de courant :
Au démarrage d’un moteur à courant continu, la fcem E=KΦN est nulle. Le courant d’induit
absorbé par celui-ci ne se trouve limité que par la résistance d’induit de faible valeur. Ceci se
traduit par une surintensité pouvant causer la destruction de la machine.
Pour protéger le moteur contre ces surcharges, un dispositif de commande maintient
le courant d’induit en dessous d’une valeur limite. Lorsque la valeur limite est atteinte, les
impulsions de gâchette sont retardées, entraînant une baisse de tension de sortie du pont
redresseur. Cette valeur limite de courant est déterminée en fonction du couple maximal
souhaité et de l’intensité maximale autorisée dans le moteur.
Les principales méthodes de mesure de courant sont :
les transformateurs de courant alternatif ;
les capteurs à effet Hall ;
les résistances en série avec l’armature du moteur. Ces dernières sont peu employées, car
elles empêchent l’isolation galvanique entre le circuit de commande et celui de puissance.
Ainsi, à la boucle de régulation de vitesse on ajoute une boucle interne de courant, comme le
montre ce synoptique.
Dans le montage suivant, le moteur série est alimenté par un hacheur de courant. Le thyristor
principal Th1 est associé aux thyristors Th2, Th3 formant avec la bobine L et le condensateur
C le circuit d’extinction par commutation forcée.
La diode D1 est une diode de roue libre qui assure la continuité de courant dans le circuit
inducteur fortement inductif.
RECTIVAR 4
2/ Schéma fonctionnel :
La figure suivante nous met en relief le schéma fonctionnel du variateur RECTIVAR 4.
3/ Raccordement :
La figure nous montre le raccordement électrique suggéré par le manufacturier, pour
un fonctionnement dans les deux sens de marche et avec changement de la consigne de
vitesse par un potentiomètre. La lecture de vitesse du moteur est prise à l’aide d’une dynamo-
tachimétrique.
4/ Caractéristiques électriques :
Caractéristiques :
débit maximal du tapis, Q =50 t/h ;
charge au mètre linéaire, ml = 120Kg/m ;
Solution :
Vitesse du tapis :
Calcul du réducteur
Si l’on choisit un moteur qui tourne à 1000 tr/min, le rapport de réduction est égal à :
La démagnétisation des aimants du moteur est donc évitée lors du démarrage ou des
surcharges.
Ce sont des variateurs unidirectionnels avec possibilité de gérer un retour tachymétrique. Ils
constituent avec les moteurs à courant continu associés des motovariateurs performants.
2) Synoptique
3) Désignation du produit
Exemple : VE/B 37 IP20 : variateur de vitesse VE/B, pour moteur 370W, indice de protection
IP20.
Dans son usage normal, un câble transporte l'électricité sous forme de deux courants égaux et
en sens inverses sur deux fils très voisins, par exemple un fil et son blindage ou les deux fils
d'une paire. Les champs magnétiques produits par ces deux courants en tout point un peu
éloigné du câble sont ainsi presque égaux et opposés, ils se compensent de sorte que le champ
magnétique autour du câble est pratiquement nul.
Des parasites brefs et intenses, par exemple des étincelles ou des décharges électrostatiques,
produisent des champs électromagnétiques de hautes fréquences qui peuvent induire dans des
câbles voisins des courants dissymétriques, comme un courant dans le seul blindage d'un
câble blindé ou des courants de même sens dans les conducteurs d'un câble non blindé. Ces
courants parasites peuvent produire des perturbations s'ils réussissent à pénétrer dans les
équipements reliés au câble.
Les courants dissymétriques produisent un champ magnétique autour du câble. Si ce câble
traverse un cylindre à haute perméabilité magnétique, le champ magnétique s'y concentre. Si
en plus le matériau de ce cylindre a des pertes magnétiques élevées, il s'y produit une
dissipation d'énergie qui réduit le courant dissymétrique. Certaines ferrites ont à la fois une
perméabilité élevée et des pertes importantes, on les utilise pour faire des anneaux qui
entourent les câbles pour protéger les équipements contre les parasites. Ce type de protection
est d'autant plus répandu qu'il est très peu coûteux.
Par contre, les variateurs électroniques de vitesse sont plus complexes que ceux des
moteurs à courant continu. En effet, la vitesse de rotation des moteurs à courant continu est
commandéé par la variation de la tension à leurs bornes, tandis que pour les moteurs à courant
alternatif, la tension et la fréquence doivent-être variables.
Pour faire varier la vitesse d’un moteur à courant alternatif on utilise:
un gradateur ;
un onduleur autonome à fréquence variable ;
un cycloconvertisseur.
A/ GENERALITES :
1/Principes de variation de vitesse pour la machine asynchrone :
La pulsation de rotation d’un moteur asynchrone est donnée par :
.
g : Glissement.
p : Nombre de paires de pôles.
: Pulsation de rotation.
: Pulsation de synchronisme.
f,w : Fréquence et pulsation de la tension du secteur.
Le réglage de la vitesse de rotation du moteur peut être obtenu par :
Action sur le nombre de pôles : On retrouve alors des machines à bobinage unique (on
parle de couplage Dahlander) ou encore des machines à bobinages statoriques
multiples (chaque enroulement correspond à un certain nombre de pôles (voir annexe
1).
b/ Bilan de puissances :
Puissance absorbée
Pa=3.V1.J1.cos1
Puissance mécanique
Pm= Ce.(2.Nr)
Pertes mécaniques
Puissance utile
Pu= Cu.(2.Nr)
La valeur de ce maximum :
Ce résultat montre qu’il est possible d’avoir le même couple maximal pour différentes valeurs
de la vitesse de rotation à condition de garder le rapport V/f constant.
La méthode la plus utilisée pour varier la vitesse d’un moteur triphase est sans aucun
doute celle utilisée par l’onduleur autonome à fréquence variable.
Dans ce type de variateurs, différents montages sont utilisés, et chacun d’eux présente
des avantages et des inconvénients selon le domaine d’application. On retrouve :
l’onduleur autonome à source de tension.
l’onduleur à modulation de largeur d’impulsion (M LI).
b/ Conservation de couple :
Afin de maintenir un couple maximal constant à la charge, le redresseur fournit à l’onduleur
une tension qui est proportionnelle à la fréquence. Le rapport entre la tension et la fréquence
est un paramètre qu’il est possible d’ajuster selon l’application.
Ce mode de fonctionnement est intéressant pour des charges à couple constant tels que les
ascenseurs. En effet, le couple moteur "colle" mieux au profil du couple résistant; ce qui
signifie que les consommations qui en découlent sont moindres.
c/ Fonctionnement :
La commutation de l’onduleur autonome produit aux bornes du moteur une tension alternative
de forme rectangulaire. La durée de chaque alternance est de 120°, et l’amplitude augmente
avec la fréquence. La figure représente la forme d’onde entre deux phases du moteur.
L’action de l’onduleur peut être simulé par trois commutateurs. La séquence d’ouverture et de
fermeture qui est réglée par l’unité de commande est donnée ci après. La séquence de
commutation se fait en 6 étapes (intervalle de 60°), après quoi le cycle recommence.
Principe de commutation
Formes d’ondes :
Séquences de commande :
Séquence s1 Séquence s2 Séquence s3 Séquence s4 Séquence s5 Séquence s6
Th1 x x x
Th2 x x x
Th3 x x x
Th4 x x x
Th5 x x x
Th6 x x x
b/ Schéma de principe :
Ce type de variateur est composé d’un pont redresseur qui produit une tension constante,
d’un filtre et d’un onduleur à thyristor ou à transistor. Grâce aux signaux émis par l’unité de
commande d’allumage, l’onduleur génère une série d’impulsions de tension positives
d’amplitude constante, suivies par une série d’impulsions semblables mais de signe contraire.
La largeur de ces impulsions et les intervalles les séparant sont ajustés de sorte que la forme
d’onde se rapproche d’une sinusoïde. À basse fréquence, les impulsions sont moins larges ce
qui donne une tension efficace moins grande permettant de garder le rapport tension
fréquence constant.
La modulation de largeur d’impulsion MLI , est une méthode qui consiste à introduire des
commutations supplémentaires à fréquence plus élevées que la fréquence du fondamental,
transformant la tension en une suite de créneaux d’amplitude fixe et de largeur variables .
Elle repousse vers les fréquences les plus élevées les harmoniques de la tension de sortie, ce
qui facilite le filtrage.
Elle permet de faire varier la valeur du fondamental de la tension de sortie comme elle
permet de se rapprocher du signal sinusoïdal désiré.
Les spectres de fréquences suivants montrent l’effet de la technique MLI sur la distribution des
harmoniques :
c/ Formes d’onde :
Une tension sinusoïdale Us (fréquence fs) de référence est comparée à une onde triangulaire
U (fréquence f). La sortie du comparateur permet de commander d’une façon
complémentaire les deux transistors du bras.
Les transistors des autres bras sont commandés de la même manière mais avec un déphasage
de 120°.
Pour éliminer les harmoniques de rang pair et les harmoniques de rang 3, le rapport de
modulation m=f/fs est impair, multiple de 3 et de l’ordre de la centaine.
Les variateurs à MLI de basse puissance utilisent des transistors IGBT « Insulated Gate
Bipolar Transistor ». Leur circuit équivalent correspond à un transistor bipolaire combiné à
un transistor MOS. Ce transistor permet une réponse en fréquence jusqu’à 20Khz et peut
supporter des courants pouvant atteindre 600A. Il existe des ponts onduleurs à six transistors
de puissance IGBT. Ces ponts sont appelés IPM « Intelligent Power Module ».
Module IPM
Une réduction de la tension d'alimentation provoque une réduction du couple moteur. Ceci va
provoquer une modification du point de fonctionnement de l'ensemble moteur - machine
entraînée.
Cette technique simple présente l'inconvénient de limiter fortement les utilisations. On voit ci-
contre que si le ventilateur à couple parabolique trouve une plage assez large de variation, il
n'en est pas de même du tapis roulant (à couple constant) qui peut très vite décrocher du fait
de la forte diminution du couple moteur.
Pour abaisser la tension, il suffit d’augmenter l’angle d’amorcage. Par exemple, lorsque les
impulsions sont retardées de 100°, la tension aux bornes du moteur est environ 50% de la
tension nominale.
À faible vitesse, la forme d’onde est très déformée, ce qui augmente les pertes dans le moteur
et détériore le facteur de puissance. À cause de ces inconvénients à faible vitesse, cette
méthode de commande de vitesse est utilisée seulement pour les moteurs dont la puissance est
inférieure à 20 HP.
On voit bien comment la variation de la tension appliquée au stator agit sur la caractéristique
mécanique de la machine :
La vitesse varie dans une gamme étroite.
L’accélération qui est proportionnelle à la différence de couple se trouve réduite si la
tension appliquée est faible (le couple de démarrage diminue avec la tension).
La tension appliquée possède une valeur critique en dessous de laquelle on observe le
phénomène de calage (la machine ne démarre pas).
La charge appropriée à ce type de procédé doit posséder un couple résistant parabolique
(Ventilateurs…).
Les bobines rotoriques sont fermées sur des résistances montées en série avec un gradateur de
courant. Ce gradateur permet d’ajuster la valeur efficace des courants rotoriques, faisant ainsi
varier le glissement g.
Lorsque le courant rotorique diminue, la situation est équivalente à insérer une résistance plus
grande en série avec la bobine du rotor. La résistance équivalente possède une valeur plus
grande.
D’après la formule du couple, on voit que le couple au démarrage (g=1) augmente :
Cd1
Cd2
Cd3
• Les pertes Joule rotoriques et dans le rhéostat augmentent quand la vitesse diminue: pour
donner une image mécanique équivalente, ce type de variation est comparable à une voiture
pour laquelle on ferait varier la vitesse en agissant uniquement sur l'embrayage (donc en
localisant les pertes sur un point d'échauffement).
3/ Cascade Hyposynchrone:
Le rotor de la machine attaque un redresseur à diodes (Pont PD3). La sortie de celui-ci est
reliée (pôles croisés) via une inductance de lissage L à la sortie d’un redresseur contrôlé à
thyristor (Pont PD3) fonctionnant en mode onduleur assisté (α> 90°). Cet onduleur est
alimenté à partir du réseau triphasé par l’intermédiaire d’un transformateur de rapport de
transformation K2.
(avec 90°<α<150°)
On voit bien que l’angle de retard α permet de contrôler le glissement et par la suite la vitesse
de la machine.
Pour α=90° g=0 et Ω=Ωs (synchronisme).
Remarque :
L’Altivar 16 est munis d’un microprocesseur 16 bits qui est l’organe de contrôle, et l’onduleur
est un IPM. La programmation des paramètres de réglage et de configuration est réalisée à
partir d’un logiciel qui chargée dans le variateur à l’aide d’une interface RS232 .
1 : Filtres.
2 : Résistance de
freinage.
3 : carte « métier ».
4 : Additifs de
dialogue+reprise de
réglage.
5 : Additifs de
communication.
2/ Caractéristiques électriques:
3/ Raccordement du variateur:
Le variateur peut être alimenté à partir d’un réseau triphasé de 380V ou 220V monophasé
selon la puissance.
La consigne de vitesse peut être donnée à partir d’un potentiomètre de 2K ou d’un signal de
procédé 4-20 mA.
Le sens de marche est établi par des contacts extérieurs pouvant être des interrupteurs, des
relais ou un automate programmable. Des contacts de relais (internes aux variateurs) donnent
l’état de celui-ci (ils sont utilisés pour signaler à distance l’état du variateur).
Un module de freinage et une résistance peuvent être rajoutés aux variateurs dans le cas de
freinage excessif (charge à forte inertie). Ceci empêche que l’énergie soit absorbée par le
variateur durant la période de freinage.
5/ Application:
La station décrite dans la première figure permet d’alimenter des usagers en eau sous
pression constante. Une pompe permet d’aspirer l’eau à partir d’un réservoir. Elle entraînée à
vitesse constante par un moteur asynchrone triphasé.
Afin de conserver une pression du réseau (Pr) constante, le réducteur de pression s’ajuste en
fonction de la demande des usagers et la pompe fonctionne à plein régime tout le temps.
L’excès d’eau est renvoyé au réservoir d’origine, d’où il en résulte une perte d’énergie.
Une deuxième solution plus intéressante (seconde figure) consiste à utiliser un variateur de
vitesse pour alimenter le moteur.
Dans ce cas, la régulation de la pression du réseau se fait à l’aide du capteur de pression et du
variateur de vitesse. Celui-ci délivre au moteur la puissance nécessaire afin de s’ajuster à la
demande, d’où il en résulte une économie d’énergie.