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Introduction :
Les développements actuels en robotique (machines outils, robots, manipulateurs …) et en variation de vitesse (TGV,
voiture électrique, entraînements de toute sorte) nécessitent la réalisation d'ensembles machine - alimentation -
commande, qui optimisent les performances statiques et dynamiques des machines électriques utilisées en
actionneurs.
1- Chaîne de transfert de l'énergie
Réseau
électrique
L'énergie électrique (alternative ou continue) est distribuée jusqu'à un convertisseur statique de puissance
(variateur) dont le rôle est de moduler l'énergie électrique fournie au moteur d'entraînement.
Celui-ci convertit cette énergie électrique en énergie mécanique, qu'il transmettra par l'intermédiaire de son
arbre, via un adaptateur mécanique (réducteur par exemple), aux organes mécaniques entraînés (charge).
On parle de chaîne de transfert direct de l'énergie lorsque la charge est résistante : c'est le cas par exemple des
engins de levage dans la phase de montée de la charge, où la pesanteur s'oppose au déplacement.
On parle de chaîne de transfert inverse de l'énergie lorsque la charge est entraînante : c'est le cas, par exemple,
des engins de levage dans la phase de descente de la charge, où la pesanteur agit dans le sens du déplacement. Le
moteur entraîné par la charge mécanique devient générateur et convertit l'énergie mécanique transmise en énergie
électrique. Celle-ci est soit stockée dans des condensateurs, soit dissipée dans des résistances, soit restituée à la
source d'énergie électrique (réseau …) par l'intermédiaire d’un variateur.
2- Le profil de la vitesse :
La plupart des mouvements, contrôlés par des moteurs, suivent le cycle simple constitué par l'enchaînement de trois
phases élémentaires :
- une phase-1 d'accélération lors du démarrage ;
- une phase-2 de régime établi ou permanent lorsque la vitesse est stabilisée ;
- une phase-3 de décélération lors du ralentissement pendant l'arrêt.
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4- Le couple moteur
Ce qui conditionne le bon fonctionnement d’une chaîne d'énergie, c’est la capacité du moteur à fournir à tout instant
l’effort nécessaire, pour permettre le mouvement désiré. Cet effort, imposé au niveau de l’arbre d’entraînement, est
– = J. => - - = J.
= .
On en déduit l’expression du moment d’inertie total ramené sur l’arbre moteur :
Régimes de fonctionnement
Le mouvement d’une charge, contrôlé par un moteur, est caractérisé par 2 régimes de fonctionnement :
Il existe donc, pour un moteur accouplé à une charge, plusieurs zones de fonctionnement ou quadrants de
fonctionnement.
Les divers fonctionnements sont caractérisés par ;
une marche en MOTEUR dans les quadrants 1 et 3 : et Ω de mêmes signes.
une marche en FREINAGE dans les quadrants 2 et 4 : et Ω de mêmes contraires.
Equation électrique :
En régime transitoire l’induit est décrit par l'équation différentielle :
Equation mécanique :
D’où :
Dans le cas des machines de grande inertie on a : (on néglige l’effet de l’inductance L) et on obtient
.
Pour un essai à vide (Cr=0), au démarrage, le couple d’inertie est beaucoup plus important que le couple de
frottement visqueux .( ). On peut donc négliger le terme
Ce montre que la vitesse de rotation de la machine évolue sous forme d’une équation différentielle de 1ère ordre.
9- Identification de la MCC
Dans ces hypothèses, La MCC est régi par équation différentielle du première ordre d’entrée et sortie .
La figure ci-dessous présente l’évolution temporelle de suite a une entrée de tension d’amplitude (la réponse
indicielle).
à t = 3. τ Ω(3.τ) = 0,95. Ωf
à t = 5. τ Ω(5.τ) = 0,99. Ωf
● Dans ces conditions, on constate que l’on peut agir sur 3 paramètres :
- la résistance d’induit (en insérant un rhéostat), mais cette méthode n’est pratiquement plus utilisée ;
- le flux , dans le cas d’une machine à inducteur bobiné, à tension U constante ;
- la tension d’alimentation de l’induit U, à flux constant.