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TP : N°03
1. Introduction
D’où :
⃗= + +
Vs Rs I s jωs s
V r Rr I r jωs g r
ωsl g ωs
s Ls I s Lm I r
r Lr I r Lm I s
Finalement les grandeurs électriques s’écrivent comme suit :
V s Rs I s jωs Ls I s jωs Lm I r
Rr
0 g I r jωs Ls I r jωs Lm I s
En régime permanent est dans un repère lié au rotor, l’équation du circuit rotorique
s’écrit :
0= ̅ + ̅ + ̅
= ̅ + ̅
̅ =− ̅
+
Et :
= ̅
V s Rs I s js Ls I s js Lm I r
D’où :
Rs Ls Lr L L
Vs
L 1 σ ωsl ωs j r ωsl s ωs I s
1 j r ωsl Rs Rr Rr Rs
Rr
On déduit finalement :
2 2
LL L L
1 σ s r ωsl ωs r ωsl s ωs
Rs Rs Rr Rr Rs
Vs* s* 2
Ls σω L
1 sl r
Rr
Cette relation est à la base des lois de commandes permettant un contrôle du module du
flux.
La loi de commande précédente permet de maintenir le flux constant. Mais elle est trop
complexe pour être exploitée sans moyen de calcul puissant. Elle doit être simplifiée.
Donc, si la pulsation rotorique est très faible, alors :
2
R
V ωs 1 s
s
* *
s
ωs Ls
Cette relation reste valable entre les valeurs efficaces des tensions et des flux statoriques.
Elle constitue le principe des lois de commande à flux constant des machines alimentées en
tension. On choisit de maintenir, si possible, le flux à sa valeur nominale. Si, de plus, Rs est
négligeable, alors Vs s* ωs ce qui caractérise une loi en Vs/f=cste (c’est le principe de la
commande scalaire ou bien la loi V/F=cste).
Le système de la figure 1 montre le schéma block de la commande scalaire avec contrôle
V/f. le contrôle de la variation de vitesse est obtenu par un contrôle de la pulsation de
glissement ωsl qui est directement lié au couple. Ainsi le contrôle de la vitesse s’effectue à
traverse un contrôle indirect du couple.
Ωr
Ωr*
OND ULEUR
Vdc Va
va
Is
Va
S1
Is
Ws Va S1 Vb
vb
vc
Ce
phi Vc S3 S3
M L I
Vc Ws
Wr
Cr Cr
Wr
PI
Bloc de p
Défluxage
Fig. 2 : Schéma bloc de la commande scalaire de la MAS alimentée en tension sous Simulink
A basse vitesse (forts glissements) la chute de tension ohmique ne peut pas être négligée.
On ajoute souvent un terme correctif Vs0 pour prendre en compte la pulsation rotorique. Donc
pour améliorer le comportement à basse fréquence, on peut utiliser :
Rs
2
Rs Lr
V ωs 1
s
* *
s kωsl avec k
ωs Ls Rr Ls
5. Travail demandé
Réaliser le schéma bloc de la machine sous Simulink, puis inscrivez à l’intérieur du bloc
"MAS".
Vérifier la validité du modèle de la machine en alimentant cette dernière par une source de
tension triphasée de 220V efficace.
Relever la caractéristique couple/vitesse du moteur en fonctionnement à vide.
Déduire la valeur du glissement « g » à vide et en charge.
Construire le modèle de l’onduleur de tension et sa commande MLI.
Réaliser et rassemblez le circuit de puissance du variateur de vitesse dans un seul bloc, puis
inscrire à l’intérieur du bloc "Onduleur".
Réaliser et rassembler le circuit de commande du variateur de vitesse dans un seul bloc,
puis inscrire à l’intérieur du bloc "MLI".
Relever la tension de sortie de l’onduleur.
Alimenter la MAS par ce variateur de vitesse.
En boucle ouverte, changer les valeurs de « r » et « m » dans le circuit de commande (MLI),
puis notez vos remarques.
Implémenter la loi V/F afin de découpler le modèle de la machine tout en utilisant le
régulateur PI avec ANTI-WINDUP schématisé dans l’annexe.
Dimensionner le régulateur PI par la méthode graphique indiquée précédemment et
trouver les valeurs optimales de Kp et Ki.
Utiliser le bloc de Défluxage afin de permettre à la machine de fonctionner dans le régime
de sur vitesse.
Vérifier le fonctionnement de la machine en régime de sur vitesse en entrainant cette
dernière à une vitesse de 200 rad/s.
Vérifier le contrôle du couple à l’arrêt (à vitesse de rotation nulle).
Interpréter les résultats obtenus.
Annexe
Paramètre de la régulation :
1 Kp
erreur 1
Wsl
1
Ki
s
Kw
1
phis_n
1 |u|
Wr
Abs
<= 1
150 |u| Phis*
Relational Switch
Wrn Operator
Product
Divide