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TD – EC2 Correction PCSI2 2013 – 2014

Circuits du 1er ordre

Exercice 1 : Comportement de C et L en RP et à l’instant initial.


Que vaut l’intensité du courant dans les différentes branches à t = 0+ sachant qu’on ferme l’inter-

€‚ƒû €‚ €‚ÿ€„„ƒ ‚ƒù €ƒû  ‚€‚ÿ€„„ƒ ‚ €‚ƒù €„ƒ  €ƒû‚ÿ‚ú€ ‚ÿ„ƒ€ ‚ €‚„„ƒ
rupteur K à t = 0 dans les deux premiers circuits alors qu’on l’ouvre à t = 0 dans le dernier ?
Même question en régime permanent.

û„ -„ ƒ „ û„ -„ ƒ „
R2 R2

„ƒ€ /„‚€‚ÿƒ € ƒ‚ÿ€ù ‚ø€‚„„ƒ


K R K i
η

ƒ€‚€‚ùÿƒ€‚ƒ ƒ€‚ € ùÿƒ€‚‚€ ‚ƒ


i iR i iL

E C R E C L K L C

iC R1 iC R1 iL
Circuit 1 Circuit 2 Circuit 3 iC
Pour déterminer les conditions initiales , on représente chaque circuit à t = 0− puis à t = 0+ en tenant
compte de la continuité de la tension aux bornes des condensateurs et de l’intensité du courant dans
les bobines.
• uC (0− ) = uC (0+ ) = U0 ⇒, le condensateur est équivalent à un générateur idéal de tension U0
(un interrupteur fermé dans le cas usuel où U0 = 0 : condensateur déchargé).
• iL (0− ) = iL (0+ ) = I0 ⇒, la bobine est équivalente à un générateur idéal de courant I0 (un
interrupteur ouvert dans le cas usuel où I0 = 0 : pas de courant dans la branche).
Pour le régime permanent, on remplace les condensateurs par des interrupteurs ouverts (iC = C. dudtC =
0) et les bobines par des interrupteurs fermés (uL = L. didtL = 0).
Une fois les circuits simplifiés, on utilise les lois étudiées lors du chapitre précédent.

Circuit 1
€‚ƒû €‚ €‚„„ƒÿ€‚ƒù €ûƒ ‚€‚ €‚„„ÿ€‚ƒù €ƒû ‚€‚ €‚„ƒÿ€‚ƒù
û„ -„ ƒ „ K R

û„ -„ „ƒ „ K R

û„ -„ ƒ „
K R

ƒ€‚€‚ùÿƒ€‚ƒ ƒ€‚€‚ùÿ€ƒ ‚ƒ €ƒ ‚€‚ùÿ€ƒ ‚ƒ


i iR i iR i iR

E C R E C R E C R

iC iC iC

t = 0− , uC (0− ) = 0 t = 0+ , uC (0+ ) = 0 t → ∞, iC (∞) = 0

À t = 0+ , le résistor de droite est court circuité, aucun courant ne le traverse et iR (0+ ) = 0. On se


retrouve avec un circuit équivalent à une seule maille et la loi de Pouillet donne i(O + ) = iC (0+ ) = ER
.
Pour t → ∞, aucun courant ne traverse le condensateur, iC (∞) = 0. On se retrouve à nouveau avec
un circuit équivalent à une seule maille et la loi de Pouillet donne cette fois i(∞) = iR (∞) = 2R E
.

€ûƒ  ‚€‚„„ÿ€ ‚ €‚ƒù €ƒû ‚€‚„„ÿ€ ‚ €‚ƒù €ûƒ ‚€‚„ƒÿ€ ‚ €‚ƒù


û„ -„ ùƒƒ „
Circuit 2

û„ -„ ù„ƒ „ û„ -„ ùƒ „„„


R2 R2 R2
K K K
i iL i iL i iL

€‚ƒ € ÿƒ€‚‚€ ‚ƒ ƒ€‚ € ÿ€ƒ‚‚€ ‚ƒ €‚ƒ € ‚ÿ€ƒ ‚€ ‚ƒ


E C L E C L E C L

R1 iC R1 iC R1 iC

t = 0− , uC (0− ) = 0, iL (0− ) = 0. t = 0+ , uC (0+ ) = 0, iL (0+ ) = 0. t → ∞, iC (∞) = 0, uL (∞) = 0.

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PCSI2 2013 – 2014 Correction Circuits du 1er ordre en régime transit.

À t = 0+ , le résistor R2 est dans une branche ouverte, on a donc iL (0+ ) = 0, on se ramène à un


circuit équivalent à une seule maille et d’après la loi de Pouillet, i(0+ ) = iC (0+ ) = RE1 .
En régime permanent, c’est le condensateur qui est équivalent à un interrupteur ouvert (iC (∞) = 0),
on se ramène à un circuit équivalent à une seule maille et d’après la loi de Pouillet on a cette fois
i(∞) = iL (∞) = R1 E .

€„„  ‚ÿ€ƒû ‚ú€ ‚ÿ€„ƒ ‚ €‚„„ €„ƒ  ‚ÿ€ƒû ‚ú€ ‚ÿ€„ƒ ‚ €‚„„ €„ƒ  ‚ÿ€ƒû ‚ú€ ‚ÿ€„„ ‚ €‚„„
+R2

ƒù /„ ƒ „ƒ ƒ ƒ
Circuit 3

„ „
R2 R2 R2

„ƒ€ /„‚€‚ÿƒ € ‚ƒùÿ€ƒ ‚ø€‚„„ƒ €„ƒ  /„‚€‚ÿƒ € ‚ƒùÿ€ƒ ‚ø€‚„ƒ


η i η i η i

€„ƒ  ‚€‚ÿƒ € ‚ÿù€‚ø€‚„ƒ


K L
L C K L C K C
η
R1 iL iC R1 iL iC R1 iL iC
t = 0− , iL (0− ) = 0, uC (0− ) = 0 t = 0+ , uC (0+ ) = 0, iL (0+ ) = 0. t → ∞, uL (∞) = 0, iC (∞) = 0.

Pour t < 0− , K est fermé et la partie située à droite du générateur de courant est court circuitée : tout
le courant passe par K fermé et toutes les intensités et tensions sont nulles à droite du générateur.
À t = 0+ , iL (0+ ) = 0 et le générateur impose i(0+ ) = iC (0+ ) = η.
En régime permanent, iC (∞) = 0 et iL (∞) = i(∞) = η.

Exercice 2 : Comportement de C et L en RP et à l’instant initial.


Que vaut l’intensité du courant i à t = 0+ sachant qu’on ferme l’interrupteur K à t = 0 dans les
deux premiers circuits alors qu’on l’ouvre à t = 0 dans le dernier ?

€€‚„„ƒÿ  ‚ € „‚„ƒÿ€‚ƒ
Même question en régime permanent.

ƒ €‚€€‚ÿ€„ƒ ‚€€‚ƒ ƒù
R

€ ‚„„ÿ€ ‚ €‚„„ €„ƒ  €ƒû‚ÿ‚„ƒÿ€ ‚ €‚„ƒ


E
K

û„ €-„ƒ ‚„ƒÿ€‚„ƒ
C1

r
C2

r
i

E
K
ƒ ƒ
û„ €-„ƒ ‚„ƒÿ€ ‚ø€ „ƒ‚ C R
L

K
η

„ƒ€ /„ƒ‚ÿ€‚„ƒÿ€ ø‚ € „‚ƒ


L2
L1

i i
Circuit 1 Circuit 2 Circuit 3
En utilisant les mêmes méthodes que lors de l’exercice précédent,

€€‚„ƒ„ƒÿ€‚€‚ €‚ÿ€ ‚€€€‚‚„ƒÿ„ƒ€‚ƒ


Circuit 1
€€‚„ƒ€„ƒÿ ‚‚ €‚ÿ€ ‚€€‚‚ ‚„ƒÿ€„ƒ ‚ƒ €€‚„ƒ„ƒÿ  ‚ ÿ€ ‚„ƒÿ€„ƒ ‚ƒ
û„ „ƒ ƒù û„ „ƒ ƒù û„ „ƒ ùƒ
R R R

C1 C2 C1 C2 C1 C2

-„ƒ€‚„ƒÿ€‚„ƒ -„ƒ€‚„ƒÿ€‚„ƒ -„ƒ€‚„ƒÿ€‚„ƒ


K i K i K i

E r r E r r E r r

t = 0− , uC1 (0− ) = 0, uC2 (0− ) = 0 t = 0+ , uC1 (0+ ) = 0, uC2 (0+ ) = 0 t → ∞, iC1 (∞) = 0, i∞ (0− ) = 0

À t = 0+ , le résistor R est court circuité, la tension aux bornes des résistors r est E d’où i(0+ ) = Er .
En régime permanent, le condensateur sont équivalents à des interrupteurs ouverts, on se ramène à
un circuit à une maille et la loi de Pouillet donne i(∞) = R+r E
.

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TD – EC2 Correction PCSI2 2013 – 2014

€‚„„ÿ€ ‚ €‚„„ €‚ÿ€„„ ‚€‚„„ €‚ÿ€„„  ‚€‚„„


û„ -„ ƒ„ÿ€ ‚ „ƒ û„ -„ „ƒ„ÿ€ ‚ „ƒ û„ -„ ƒ„ÿ€ ‚ „ƒ
Circuit 2
L L L
K K K

€ƒ ‚ƒ ø€ ‚ƒ C R
i
t = 0− , uC (0− ) = 0, iL (0− ) = 0
E

€ƒ ‚ƒ ø€ ‚ƒC


i
R

t = 0+ , uC (0+ ) = 0, iL (0+ ) = 0
E

ƒ€‚ƒ ø€ ‚ƒ C
i
t → ∞, iC (∞) = 0, uL (∞) = 0
R

À t = 0 , la continuité de l’intensité dans la bobine impose i(0+ ) = 0 (le générateur de tension idéal
+

est court circuité !).


En régime permanent, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert, on se ramène à

€„„  ‚ÿ€ƒû ‚ÿ€„ƒ ‚ €‚„ƒ €„ƒ  ‚ÿ€ƒû ‚ÿ€„ƒ ‚€‚„ƒ €„ƒ  ‚ÿ€ƒû ‚ÿ€„„ ‚€‚„ƒ
un circuit à une seule maille et la loi de Pouillet donne i(∞) = ER
.

Circuit 3

„ƒù /„ „ „ €„ƒ  /„ƒ‚ÿ€‚„ƒ„ƒÿ€ ø‚ € „‚ƒ


L1

€„ƒ  ‚ÿ€/„ƒ ‚„ƒÿ€ ø‚ € „‚ƒ


L1 L1
η η η

ƒ€ ƒ‚ÿ€‚ƒÿ€ ø‚ € ‚ƒ
K L2 R K L2 R K L2 R
η
i i i
t = 0− , iL1 (0− ) = 0, iL2 (0− ) = 0 t = 0+ , iL1 (0+ ) = 0, iL2 (0+ ) = 0 tø∞, uL1 (∞) = 0, uL2 (∞) = 0

Pour t < 0− , K est fermé et la partie située à droite du générateur de courant est court circuitée : tout
le courant passe par K fermé et toutes les intensités et tensions sont nulles à droite du générateur.
À t = 0+ , i(0+ ) = iL1 (0+ ) = 0.
En régime permanent, la branche contenant R est court cicuitée et i(∞) = 0.

€‚û „ƒ €‚„ƒÿ€‚„ƒ û €û ‚„ƒÿ€ ‚ú€‚„ƒ


Exercice 3 : Détermination rapide de la réponse d’un circuit
On considère les quatre circuits suivants :
€û ‚„ƒÿ€ ‚ú€‚„ƒ €‚û „ƒ €‚ÿ„ƒ€‚„ƒ û
E „ -„ƒ€‚„ƒÿ€‚„ƒ „
r
R C uC
η

/„ƒ€‚„ƒÿ€‚„ƒ
R
iC
C
η

/€„ƒ ‚„ƒÿ€‚„ƒ
R
iL
L E „ €-„ƒ ‚„ƒÿ€‚„ƒ „
r
R L uL

Circuit 1 Circuit 2 Circuit 3 Circuit 4


Pour t < 0, E et η sont nuls et pour t ≥ 0, ils sont constants.
À t = 0− , les condensateurs sont déchargés et les bobines ne sont parcourues par aucun courant.
Déterminer les réponses uC (t), iC (t), iL (t) et uL (t).
Plutôt que de se lancer dans les calculs, on peut essayer de se ramener à un circuit étudié en classe
en utilisant les transformations Thévenin ↔ Norton. On pourra en déduire l’équation différentielle
et en déduire l’expression cherchée en tenant compte des conditions initiales.

€‚„ƒ €‚„ƒÿ€‚„ƒ €û ‚ÿ„ƒ€‚€ÿ„ƒ ‚„ƒ €‚„ƒ € ‚„ƒ


û„ €-„ ‚ÿ„ƒ€‚„ƒ û„ û û„ -„€‚„ƒ û„
Circuit 1

„ƒÿ „ƒÿ „ƒ „
/€„ƒ ‚ 
E

ƒ ƒ
r r rTh
E R C uC r R C uC ETh C uC

↔ ↔
t
On se ramène au circuit du cours avec les mêmes conditions initiales d’où uC (t) = ETh [1 − e− τ ] avec
ETh = R+r
RE
et τ = RTh .C où RTh = R+rRr
.

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PCSI2 2013 – 2014 Correction Circuits du 1er ordre en régime transit.

Circuit 2
€û ‚„ƒÿ€ ‚ú€‚„ƒ €‚„ƒ €‚ú€‚„ƒ
 û
/€„ƒ ‚ÿ„ƒ€‚„ƒ -„ƒ€‚„ƒ „
„  û
On se ramène au circuit du cours avec les mêmes iC (t)
t
C (t)
conditions initiales d’où iC (t) = C. dudt = ERTh e− τ η iC R
avec ETh = Rη et τ = RC. R C ETh C uC

€û ‚ÿ€„ƒ ‚ú€‚„ƒ û €‚„ƒ €‚ú€‚„ƒ



Circuit 3

/„ƒ€‚„ƒÿ€‚„ƒ „ -„ƒ€‚„ƒ
On se ramène au circuit du cours avec les mêmes conditions iL (t)
t
initiales d’où iL (t) = ERTh [1 − e− τ ] avec ETh = Rη et τ = R
L
. η iL R
R L ETh L

€‚„ƒ €‚„ƒÿ€‚„ƒ €û ‚ÿ„ƒ€‚€ÿ„ƒ ‚„ƒ €‚„ƒ € ‚„ƒ



Circuit 4

û„ €-„ ‚„ „ û„ E

„ƒÿ „ƒÿ „ƒ û„


/„ƒ€‚ û„ -„ „ û„
ƒ ƒÿ€‚ƒ €ƒ ‚ƒ
r r rTh
E R L uL r R L uL ETh L uL

↔ ↔

t
On se ramène au circuit du cours avec les mêmes conditions initiales d’où uL (t) = L di(t)
dt
= ETh [e− τ ]
avec ETh = R+r et τ = rTh où rTh = R+r .
RE L Rr

Exercice 4 : Relations constitutives, associations.

ÿ€ ‚úø€€ ‚ÿ ÿ€ú ‚€€‚úÿ ÿ€ú‚€ø€‚ÿ ÿ€ø ‚€ø€‚ÿ


1. Relations constitutives : quelle est la relation liant i à u pour chaque figure ?
Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3 Fig. 4
+q C +q C +q C
+q C
i i i i
u u u u

€‚
„ ú € €‚
ÿ€ ‚ú€‚„ƒ€‚ƒÿ úø€€‚„ƒÿ€„ƒ ‚ÿ ÿ€ ‚úø€€ ‚ÿ
2. Association de condensateurs :

Fig. 5 i1
C1
ø ø
ÿ€ ‚ú€€‚€ ‚€€ ‚ÿ ÿ€ ø
Fig. 6 u1

‚ú€€ ‚ÿ
u2

ø
Céq, para Céq, série
u = =
i i i i
u C1 C2 u
i2 u
C2
Par application des lois de Kirchhoff et des relations constitutives, exprimez Céq, par la capacité
du condensateur équivalent à l’association en parallèle de C1 et C2 (figure 5).
Généralisez à une association de n condensateurs en parallèle.

Même question pour une association en série (figure 6).


3. Mêmes questions pour de telles associations de bobines.

ÿ€ ‚úø€€ ‚ÿ ÿ€ú
‚€€‚úÿ ÿ€ú‚€ø€‚ÿ ÿ€ø
‚€ø€‚ÿ
1. Relations constitutives :
Fig. 1 Fig. 2 Fig. 3 Fig. 4
+q C +q C +q C
+q C
i i i i
u u u u

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TD – EC2 Correction PCSI2 2013 – 2014

Fig. 1 : la flèche qui représente la tension u est orientée de l’armature chargée −q vers +q, on
a donc q = Cu et l’intensité i est orientée vers l’armature +q donc i = dq dt
d’où i = C du
dt
.
Fig 2. q = −Cu (orientation de u) et i = dt (on peut représenter i orientée vers l’armature +q)
dq

d’où i = −C du dt
.
Fig 3. q = −Cu et i = − dq dt
(orientation de i et u) d’où i = C du
dt
.

€‚ ú € €‚ ø ø
Fig 4. q = Cu et i = − dt d’où i = −C dt .
dq du

„
ÿ€ ‚ú€‚„ƒ€‚ƒÿ úø€€‚„ƒÿ€„ƒ ‚ÿ ÿ€ ‚úø€€ ‚ÿ ÿ€ ø
‚ú€€‚€ ‚€€ ‚ÿ ÿ€ ø
‚ú€€ ‚ÿ
2. Associations
Fig. 5 C Fig. 6 u1
i1 1 u2
Céq, para Céq, série
u = =
i i i i
u C1 C2 u
i2 u
C2
• Condensateurs en parallèle (figures 5) : la tension aux bornes des condensateurs est u1 =
C1 didt1 = u2 = C2 didt2 = u et par application de la loi des nœuds,
du du du du
i = i1 + i2 = C1 + C2 = (C1 + C2 ) = Céq, para . avec Céq, para = C1 + C2
dt dt dt dt
• Condensateurs en série (figures 6) : on a cette fois i1 = i2 = i et par additivité des tensions
u = u1 + u2 . En dérivant par rapport au temps,
du1 du2 i i du i 1 1 1
+ = + = = avec = +
dt dt C1 C2 dt Céq, série Céq, série C1 C2
• Bobines en série (figures 6’) : ici i1 = i2 = i et par additivité des tensions,

€‚ ú €‚„ƒÿ€„ ‚ÿ ÿ€ ‚ú €‚ÿ ÿ€ ‚úø ø€ ‚ÿ ÿ€ ‚ú € ‚ÿ


di di di di

„ÿ€ ‚úƒÿ„ƒ€‚ø
u = u1 + u2 = L1 + L2 = (L1 + L2 ) = Léq, série. avec Léq, série = L1 + L2
dt dt dt dt

ú €‚ƒ ø ø ø


Fig. 5’ i1 L1 Fig. 6’ u1 u2
u Léq, para Léq, série
= =
i i i L1 L2 i
u u
i2 L2 u

• Bobines en dérivation (figures 5’) : dans cette situation, u1 = L1 didt1 = u2 L1 didt1 = u et


d’après la loi des nœuds, i = i1 + i2 . En dérivant par rapport au temps,
di1 di2 u u di u 1 1 1
+ = + = = avec = +
dt dt L1 L2 dt Léq, para Léq, para L1 L2
On peut généraliser à l’association de n dipôles :
Bobines Condensateurs
R R
uk = Lk didtk ⇒ ik = 1
Lk
uk dt ik = C du
dt
k
⇒ uk = 1
Ck
ik dt
P
Série u = k uk
X
n
1 X
n
1
Léq = Lk =
k=1 Céq k=1 Ck
P
Parallèle i = k ik
1 X
n
1 X
n
= Céq = Ck
Léq k=1 Lk k=1

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PCSI2 2013 – 2014 Correction Circuits du 1er ordre en régime transit.

Exercice 5 : Circuit RC comportant deux générateurs.


€„ƒ  ‚ € ‚„ƒÿ€ ‚€ ‚„ƒÿ€ ‚ € ‚„ƒ
Les générateurs sont allumés depuis longtemps et à
û„ -„ „ „ û„ -„ û„
€ƒ ‚€ƒÿ ‚ƒÿ€‚ƒ
R K R
l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur.
E R C u E
Déterminer et tracer l’allure de la tension u(t) aux
bornes du condensateur.
Avant tout calcul, on peut simplifier le circuit autour de la grandeur à déterminer (la tension u(t)
aux bornes du condensateur).
Cela permet de se ramener à un circuit détaillé en classe.

€„ƒ  ‚ € ‚ÿ„ƒ€‚€ ‚ÿ„ƒ€ ‚ € ‚„ƒ €ƒû ‚€ÿ„ƒ ‚ÿ„ƒ€‚€ÿ„ƒ ‚ÿ€„ƒ ‚ƒû €ƒû ‚„ƒÿ€‚„ƒ
On s’intéresse au circuit pour t ≥ 0, c’est à dire quand K est fermé.

û„ -„ „ „ û„ -„ û„  û
„  û
„
K

ƒ€‚€ƒÿ ‚€ƒÿ ‚ƒ


R
R C u
R
E
E
R
R

/ƒ€‚
R
C
„
„ƒÿ €„ƒÿ ‚€ƒÿ ‚
u

„ƒÿ /ƒ
R
E
R
2E
R

/€ƒ ‚
R
3
 „ƒÿ ƒ
C
„ u

€‚„ƒ € ‚„ƒ
↔ ↔

On se ramène finalement à un circuit Réq C série branché aux bornes d’un


û„ -„ „ û„
ƒ€‚ƒ
Réq
générateur de tension de force électromotrice Eéq avec
Eéq C u
Réq = R3 et Eéq = 2E . R = 2E
R 3 3
.
On obtient l’équation différentielle en écrivant la loi des mailles :
E
Eéq − Ri(t) − u(t) = avec i(t) = C. du(t)
dt
d’où du(t)
dt
+ u(t)
τ
= τéq avec τ = Réq C.
t
La solution est de la forme u(t) = Eéq + A.e τéq = 2E + A. exp(−3t/RC) mais pour déterminer la

3
constante d’intégration à l’aide de la condition initiale, il faut se ramener au circuit de départ.
Pour t < 0, comme les générateurs étaient allumés depuis longtemps, le régime permanent était
atteint, et le circuit était équivalent à celui représenté ci-dessous dans lequel on a remplacé le conden-
sateur par un interrupteur ouvert. u(t)

€„ƒ  ‚ € ‚ÿ„ƒ€ ‚€ ‚ÿ„ƒ€‚ ø€‚„ƒ E

û„ -„ƒ û„
û„ -„ƒ€‚„ƒÿ€‚„€ƒÿ ‚
0 2E
3
R K R
E
E R C u E 3

τéq t
Une loi des mailles dans la maille de droite donne u − R.0 − E = 0 soit u = E jusqu’à O − .
Par continuité de la tension aux bornes du condensateur, u(0− ) = E = u(0+ ) = A + Eéq = A + 2E 3
d’où A = E3 et finalement u = E3 (2 + exp(−3t/RC)).
On effectue le tracé en indiquant la valeur de u(t) à t = 0, l’asymptote et la tangente à l’origine qui
coupe l’asymptote en t = τ .

Exercice 6 : Réponse d’un circuit RC à un échelon de tension.

6
TD – EC2 Correction
€„„ƒ ‚ƒ PCSI2 2013 – 2014

û„ -„ €ÿ„ƒ û„ ‚ú€‚ƒ


Soit le montage représenté ci-contre. Pour t < 0, le circuit est
en régime permanent, c’est à dire que le générateur de tension


R
est allumé depuis longtemps et K ouvert depuis longtemps.

„ƒ ƒ
i(t) K

„€ƒ ‚
‚
On ferme K à t = 0. E
1. Donner les valeurs initiales i(0 ), i(0 ) et la valeur finale
− +
C u R
i(∞) de i(t).
2. Déterminer i(t).
3. Tracer son allure.
1. Représentons (ci-dessous à gauche) le circuit juste avant t = 0− c’est à dire en régime permanent

€‚„„ƒ ú€ ‚ƒ €‚„„ƒ ú€ ‚ƒ €„„ƒ  ‚ú€ ‚ƒ


et avec K ouvert. Le condensateur est alors équivalent à un interrupteur ouvert. On voit
clairement que i(0− ) = 0.

û„ -„ €ÿ„ƒ û ‚ú€‚ƒ û„ -„ €ÿ„ƒ  ‚ú€€‚‚ƒ û„ -„ €ÿ„ƒù  ‚ú€€‚‚ƒ


0 i(∞) i + iC

‚ƒ „ ƒ ‚ƒ û„ ƒ
R R R

‚ƒ ƒ
K

€„ƒ ‚ ƒ„€‚ €ƒ„ ‚


0 i(∞) K i(t) K
E E E
iC
C u R C R u R
C

à t = 0− àt→∞
Pour déterminer i(0+ ), on doit utiliser une grandeur qui ne peut pas subir de discontinuité : la
tension u aux bornes du condensateur.
À t = 0− , une loi des mailles donne E − R.0 − u = 0 d’où u(0− ) = E. À t = 0+ , K est fermé,
le condensateur est en parallèle avec le résistor R traversé par i d’où u(0) = Ri(0+ ).
On en déduit u(0− ) = E = u(0+ ) = R.i(0+ ) ⇒ i(0+ ) = E R
: on a discontinuité de i(t) à t = 0.
Pour fini, quand t → ∞ le circuit est à nouveau en régime permanent, C est équivalent à un
interrupteur ouvert mais cette fois, K est fermé (ci-dessus au centre).
On se ramène ainsi à un circuit à une maille et la loi de Pouillet donne directement i(∞) = 2R E
.
2. Pour déterminer i(t) on commence par établir l’équation différentielle du circuit (premier ordre)
Pour introduire le minimum d’inconnues, on commence par écrire la loi des nœuds sur le circuit
(figure ci-dessus à droite). La loi des mailles donne E − R(i(t) + iC (t)) − Ri(t) = 0 en posant
iC (t) l’intensité qui traverse le condensateur. On a une équation en i(t) mais il reste iC (t) que
l’on exprime en fonction de i(t) en remarquant que comme R (traversé par i(t)) est en parallèle
avec C, on a u(t) = Ri(t) avec iC (t) = C. du(t)
dt
= RC di(t)
dt
.
En reportant dans la loi des mailles, on établit E − 2Ri(t) − R2 C di(t)
dt
=0⇒ di(t)
dt
+ 2i(t)
RC
= E
R2 C
di(t) i(t)
et sous la forme canonique, dt + τ = 2Rτ avec τ = 2 .
E RC
t
La solution de cette équation est de la forme i(t) = A.e− τ + 2R E
(on remarque que la solution
particulière correspond au régime permanent).
i(t)
On détermine enfin la constante A en utilisant la condition ini- E R
t
tiale : i(0+ ) = E
R
= A + 2R
E
d’où i(t) = 2R
E
[1 + e− τ ] avec τ = RC
2
.
E
3. On trace l’allure de i(t) en précisant la valeur initiale, l’asymp- 2R
tote et la tangente à l’origine (qui coupe l’asymptote en t = τ ).
τ t
Exercice 7 : Étincelle de rupture
Soit le circuit représenté ci-contre.

7
ø
PCSI2 2013 – 2014 Correction Circuits du 1er ordre en régime transit.

€„„ ‚„ƒ€ÿ€ ‚‚€€ €‚‚ÿ„‚ƒ ú€‚„ƒ


u(t)

ƒû„ -
1. Quelle est la valeur de l’intensité i(0) dans le circuit sa-
i(t)


chant que le courant est établi depuis longtemps et K

ƒ
fermé ? K

„„ƒ€‚ƒ
2. On ouvre K à t = 0. L
R
Déterminer i(t) et tracer son allure. E
Que se passe-t-il si R devient très grande ?
r
3. Déterminer u(t) et tracer son allure.
Que se passe-t-il si R devient très grande ?
1. Pour déterminer la valeur initiale de i(t), on représente le circuit à t = 0− , c’est à dire avec K
fermé et en régime permanent. On peut alors remplacer la bobine par un interrupteur fermé

ø ø ø


(circuit ci-dessus) et Quelle est la valeur de l’intensité i(0) dans le circuit sachant que le courant

€„„ ‚ÿ€„ƒ€ ‚‚€‚€ ‚€‚ÿ„ƒ ú€‚„„ƒ €„„ ‚„ƒ€ÿ€ ‚‚€€ ‚‚ÿ„ƒ€‚ú€‚„ƒ €„„ ‚„ƒ€ÿ€ ‚‚€€ ‚‚„ƒÿ€‚ú€‚„„ƒ
est établi depuis longtemps et K fermé ?
u(0− )

û„ ƒ-„ „ƒ û„ -„ƒ ƒ û„ -„ƒ


u(t) u(t)

„ƒ
K i(0 )

i(t) i(t)
K K

„€ƒ ‚„ƒ „ƒ€‚ƒ „ƒ€‚ƒ


L L L
R R R
E E E
r
r r

à t = 0− àt pour t → ∞

Le résistor étant court circuité, on a simplement i(0− ) = Er .


L’intensité du courant qui traverse une bobine ne peut pas subir de discontinuité, on a donc
i(0+ ) = i(0− ) = Er .
2. On ouvre K à t = 0, l’application de la loi des mailles donne alors (circuit ci-dessus au centre)
E − Ri(t) − L di(t)
dt
− ri(t) = 0 ⇒ di(t)
dt
+ i(t)
τ
= EL avec τ = R+r
L

t t
La solution de cette équation est du type i(t) = A.e− τ + τLE = A.e− τ + R+r E
.
On vérifie au passage que la solution particulière correspond au régime permanent (K ouvert
et L assimilable à un interrupteur fermé : circuit ci-dessus à droite).
On détermine la constante A en utilisant la condition initiale : i(0− ) = Er = i(0+ ) = A + R+r
E

A = r − R+r et i(t) = R+r + ( r − R+r ) exp(− τ ) avec τ = R+r .
E E E E E t L

On trace l’allure de i(t) en précisant la valeur initiale, l’asymptote et la tangente à l’origine.


i(t) i(t) u(t)
RE
Pour R ≫ r r
↑ Pour R ≫ r
E E
R r RE
R+r
E
R+r
E
R+r
τ t τ t τ t
Si R → ∞, τ → 0 et i passe très rapidement de E
r
à E
R+r
→ 0, on tend vers une discontinuité
de i dans la bobine.
3. On a simplement u(t) = Ri(t) = R+r RE
+ ( RE
r
RE
− R+r ) exp(− τt ) avec τ = R+r
L
et si R → ∞,
u(0 ) = r → ∞, une très grande tension apparaît aux bornes de l’interrupteur, cela peut
+ RE

conduire à l’apparition d’une étincelle (dite "étincelle de rupture") lors de l’ouverture d’un
circuit inductif.

8
TD – EC2 Correction PCSI2 2013 – 2014

€„ƒ ‚ÿ€„ƒ ‚ÿ„ƒ€‚„ƒ


Exercice 8 : Mesure d’une résistance par la méthode de “perte de charge”.
Pour mesurer une résistance R élevée de plusieurs mégaohms, on réalise le montage électrique ci-
dessous où C est un condensateur réel de résistance de fuite Rf non représentée sur la figure, on

û„ -„ ƒ€‚„ƒ"ÿ „
donne C = 10 µF.
• On abaisse l’interrupteur double en position 1 ; lorsque le
condensateur est chargé, le voltmètre numérique V (sup-

„ƒ€‚ÿ ÿ€‚„ƒ
posé parfait) indique la tension U0 = 6,00 V. U0 V C, Rf R
• On ouvre l’interrupteur (position intermédiaire) ; au bout 0
du temps t1 = 20 s, le voltmètre V indique U1 = 5,10 V.
• On charge de nouveau le condensateur sous la tension U0
(interrupteur dans la position 1) puis on l’abaisse brus- 1 2
quement dans la position 2 ; au bout du temps t2 = 20 s,
le voltmètre indique U2 = 4,60 V.
1. En déduire les valeurs de la résistance de fuite Rf du condensateur et de la résistance R.
2. Dans la dernière expérience, déterminer à quel instant le condensateur est déchargé de la moitié
de son énergie initiale ?
Le condensateur réel est équivalent à un condensateur idéal de capacité C en parallèle avec un résistor

€„„  ‚ø€‚ÿ€ƒù ‚„„


de résistance Rf .
1. Tant que l’interrupteur est en position 1, on charge le condensateur.

ƒ ƒ ƒ û„
On prend l’origine des temps au moment où on ouvre l’interrupteur, 0A
le circuit est alors en régime libre et équivalent à celui représenté ci

„ƒÿ€‚„ƒ
i

„ƒ€‚
contre.
Le condensateur se décharge dans Rf avec la constante de temps V Rf C uC (t)
τ = Rf C.
On peut retrouver l’équation différentielle à l’aide d’une loi des
mailles (le voltmètre étant parfait, aucune intensité ne le traverse) : Rf .i(t) − uC (t) = 0 avec
C (t) C (t)
i(t) = −C. dudt d’où dudt + uCτ(t) = 0.
t
La solution est uC (t) = A.e− τ et par continuité de uC (t), uC (0− ) = U0 = uC (0+ ) = A d’où
t1

€ÿ„„ƒ ‚
‚ø€‚ÿ€„„ƒ ‚ÿ„„ „„ €„„ƒ  ‚ø€‚ÿ€ƒùƒ ‚„„
t
finalement u(t) = U0 .e− τ . L’énoncé nous indique qu’à t1 = 20 s, uC (t = t1 ) = U1 = U0 .e− τ
⇒ τ = t1U0 = Rf C et finalement, Rf = t1 U0 ≃ 12,3 MΩ.
ln C ln

ƒ „ û„ ƒ
U1 U1

ƒ
Si on bascule l’interrupteur en posi- 0A 0A

 û
„
tion 2 après avoir rechargé le conden-

 „
i

„ƒÿ€‚€ƒÿ ‚„ƒ
„ƒÿ€‚ „ƒ€‚„ƒÿ€‚ƒ
sateur, on se ramène au circuit repré-
senté ci-contre. V Rf C uC (t) R V Req C uC (t)
Après association des deux résistors
en parallèle, on se ramène au cas pré- ↔
cédent et Réq = t2 U0 ≃ 5,2 MΩ avec 1
Réq
= 1
R
+ 1
Rf
d’où R ≃ 19,4 MΩ.
C ln U2

2. L’énergie EC (t) contenue dans un condensateur aux bornes duquel la tension est uC (t) s’exprime
sous la forme EC (t) = 21 CuC (t)2 .
t
EC (t3 ) −τ3
On cherche t3 tel que EC (0)
= 1
2
⇒ 2 × 21 CuC (t3 )2 = 12 CU02 ⇒ uC (t3 ) = √1 U0
2
avec uC (t3 ) = U0 .e éq

RRf C
avec τéq = Réq .C = R+Rf
.
√ RRf C √
On en déduit t3 = τéq ln 2= R+Rf
ln 2 ≃ 26,0 s.

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