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PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles

TD 10 (Chap. 08) – Circuits d’ordre 1

I Questions de cours

II Applications directes du cours

App1 Relevés expérimentaux


Courbe de tension : Pente à l’origine E/RC et l’asymptote est en E = 2.5 V
Courbe d’intensité : i(0) = 0.5 A
E
On sait que pour un tel circuit i(t) = exp( t/⌧ ) donc R = E/i(0) ⇡ 5 ⇥ 103 ⌦.
R
La tangente à l’origine croise l’asymptote en t = ⌧ = RC donc C ⇡ 1 ⇥ 10 8 F.
App2 Réponse temporelle d’un circuit RC à un échelon de courant
1. On définit uR et uC les tensions aux bornes de la résistance et du condensateur orientés en convention récepteur.
Loi des noeuds : ⌘ = iR + iC ; loi des mailles uR = uC .
Alors
uR duC uC duC
⌘= +C = +C
R dt R dt
De plus, le modèle du condensateur parfait s’écrit q = CuC donc

dq q
+ =⌘
dt RC

2. Pour les temps t < 0 :


q(t) = 0
Aucun courant ne circule donc iC (t) = iR (t) = 0
Pour les temps t 0:
On reconnait une EDL1 donc q(t) = A exp( t/⌧ ) + B avec ⌧ = RC. B est une solution particulière de l’équation avec 2nd membre, on
le réinjecte dans l’EDL1 et on trouve B = RC⌘.
Le condensateur est initialement déchargé q(0) = A + B = 0 donc la solution s’écrit

q(t) = RC⌘ (1 exp( t/⌧ ))

dq
iC (t) = = ⌘ exp( t/⌧ ) ; iR (t) = ⌘ iC (t) = ⌘(1 exp( t/⌧ ))
dt
3.

App3 Conditions aux limites

u(0) = 0 ; i(0) = 0 ; u1 = E/2 ; i1 = E/2R .

u(0) = 0 ; i(0) = E/R ; u1 = 0 ; i1 = E/R .


R2
u(0) = 0 ; i(0) = (E/R1 ) ⇥ ; u1 = (E/R1 )R2 ; i1 = 0 .
R2 + R3
R2 Req R2 R3
u(0) = E ; i(0) = 0 ; u1 = E avec Req = ; i1 = u1 /R3 .
R1 + R2 Req + R1 R2 + R3

App4 Générateur de courant en série avec un condensateur


Z Z ✓
I I2 I2 1 I2
P (t) = u(t)I = dt ⇥ I = t)E= tdt = ✓.
C C 0 C 2C

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III Exercices

Ex1 Réponse temporelle d’un circuit RC à un échelon de tension


Plusieurs façon comme souvent :
Lois de Kirchho↵
Équivalence Thévenin/Norton pour simplifier le circuit
Indication : Rappelons que si f (t) = cste alors f 0 (t) = 0, rien ne vous interdit de dériver une équation terme à terme...
On trouve après quelques calculs... ✓ ◆
rr0 di
R+ C +i=0
r + r0 dt
On reconnait une EDL1 qui admet comme solution

i(t) = A exp( t/⌧ ) + B


✓ ◆
rr0
avec ⌧ = R+ C, B une solution particulière de l’EDL1 avec 2nd membre et A une constante d’intégration. On trouve finalement
r + r0

i(t) = I0 exp( t/⌧ )


✓ ◆
r0 E rr0
avec I0 = et ⌧ = R+ C.
rr0 + R(r + R0 ) r + r0
Ex2 Trois résistances et une bobine
1.

Appliquons la loi des mailles dans la maille de droite

di
0 = UL + U1 U2 = L + R1 i R2 i0
dt

Appliquons la loi des mailles dans la maille de gauche

E = U2 U3 = R 2 i 0 + R 3 i 0

Et finalement la loi des noeuds


i0 = i + i0

Combinons ces di↵érentes relations pour déterminer l’équation vérifiée par i

di di
E R 3 i 0 = E2 i 0 = L + R1 i () E R3 (i + i0 ) = L
+ R1 i
dt dt
di R3 R3
() L + (R1 + R3 )i = E U2 = E (U1 + UL )
dt R2 R
✓ ◆ ✓ ◆ 2
R3 di R1 R3
() L 1 + + R1 + R3 + i=E
R2 dt R2
di
() ⌧ +i=I
dt
R2 + R3 R2 + R3
avec ⌧ = L et I = E. Les solutions sont de la forme
R1 R2 + R2 R3 + R1 R3 R1 R2 + R2 R3 + R1 R3

i(t) = A exp( t/⌧ ) + B

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On détermine une solution particulière de l’équation avec 2nd membre ; et on utilise les conditions initiales...

i(t) = I (1 exp( t/⌧ ))

2. Dans ce cas la bobine va se décharger dans les résistance R1 + R2 , on a un circuit RL en décharge avec comme résistance
R = R1 + R2 .
On applique la loi des mailles UL + U1 U2 et la loi des noeuds i = i0 . Donc on peut écrire
di L di
L + R1 i = R2 i () +i=0
dt R1 + R2 dt
La résolution (à savoir faire) conduit à
i(t) = I exp( t/⌧ 0 )
L
avec ⌧ 0 = .
R1 + R2

L’énergie dissipée dans les résistance R1 et R2 s’écrit


Z +1 Z +1  0 +1
2 2 0 2 exp( 2t/⌧ ) R1 + R2 0 2 1
EJ = (R1 + R2 )i(t) dt = (R1 + R2 )I exp( 2t/⌧ )dt = (R1 + R2 )I 0
= ⌧ I = LI 2
0 0 2/⌧ 0 2 2

Ex3 Un problème analogue : la chute avec frottements


1
1. Analyse dimensionnelle, en kg s .
2. Système : la bille, en mouvement dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Considérons un repère dont la verticale est orientée
vers le bas.
! !
3. Les forces s’appliquant à la bille sont le poids P = mg !
ez et le frottement de l’air f = v!
ez .
4. Le PFD projeté sur l’axe ! ez s’écrit
dmv dv
= mg v () + v=g
dt dt m
5. On reconnait une EDL1 admettant comme solutions

v(t) = A exp( t/⌧ ) + B


m
avec ⌧ = , A une constante d’intégration (à déterminer avec les CI) et B la solution de l’équation avec 2nd membre.
On réinjecte B dans l’EDL1 et on trouve B = mg/ ; les conditions initiales sont v(0) = 0 = A + B, ce qui donne
mg
v(t) = (1 exp( t/m))
mg
6. Pour un temps suffisamment long, la vitesse tend vers une valeur limite vl = .

Ex4 Un problème analogue : Spectrophotométrie et loi de Beer-Lambert


1. Les quantités dI et dx peuvent être vues comme des petites variations dont (on pourrait les notes I et x). Alors on peut
naturellement écrire
1
dI ⇥ = kCI
dx
1
Mais peut–on considérer ce dI ⇥ comme une dérivée ?
dx
I(x + h) I(x) dI
Rappel : La dérivée est définie comme la limite !
. Ici nous considérons des quantités dI et dx infinitésimale (i.e.
(x + h) x dx h:0
1 dI
infiniment petite). Ainsi le rapport de ces deux quantités est naturellement une dérivée dI ⇥ = . Ainsi on obtient l’EDL1
dx dx
dI
+ kCI = 0
dx
2. L’équation précédente admet comme solution
x/d
I(x) = Ae

avec d = 1/kC une longueur caractéristique et A une constante d’intégration vérifiant I(0) = I0 = A.
3. L’intensité transmise est l’intensité émergent de la cuve en x = l, alors
I0 I0 I0
A = log = log = log
It I(l) I0 e l/d
l/d ln e l/d l kCl
= log e = = = = ECl
ln 10 d ln 10 ln 10
3 A 1, 25
4. A(25 ⇥ 10 ) = 1, 25 et El = = 3 = 50 SI, alors
C 25 ⇥ 10
A 3, 1 2
C= = = 6.2 ⇥ 10 mol
El 50

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Ex5 Un problème analogue : évolution de la température affichée par un thermomètre


Le système étant modélisé comme étant du premier ordre on peut dire que la température va évoluer comme

✓(t) = A exp( t/⌧ ) + B

Utilisons les conditions initiales ✓(0) = A + B = ✓0 , de plus pour un temps suffisamment long, la température du thermomètre est égale
à la température du milieu dans lequel il est plongé ✓(t) ! B = ✓1 . Alors la température s’écrit
t:+1

✓(t) = (✓0 ✓1 ) exp( t/⌧ ) + ✓1

Ex6 Un problème analogue : Réaction chimique d’ordre 1


d [X]
1. D’après l’énoncé on peut écrire + k [X] = 0.
dt
2. L’équation précédente admet comme solution
kt
[X] (t) = Ae
n0
avec A une constante d’intégration que l’on détermine grâce aux conditions initiales [X] (0) = = A donc la solution s’écrit
V
n0 kt
[X] (t) = e
V

Ex7 Allumage d’une ampoule néon


Première phase : le condensateur se charge V (t) = E (1 exp( t/⌧ )) avec ⌧ = RC. La tension croit de façon exponentielle de 0 à Va .
dV 1 + R/r
Lorsque V (t) = Va , le néon s’allume. Le circuit comporte désormais une résistance r en parallèle du condensateur... + V =
✓ ◆ dt RC
E Er rE rRC
... V (t) = Va + exp( t/⌧ ) + avec ⌧ = . La tension décroit de façon exponentielle de Va à Ve .
RC r+R r+R r+R

Ex8 Simulation de résistance par commutation capacitive


1.
Charge sous une tension V1 telle que q(t)/C = Uc (t) = V1 (1 exp( t/RC)).
Le condensateur se charge jusqu’à la tension Uc (T /2) = V1 (1 exp( T /2RC)) = V1 (1 exp( a)) = 4.97 V.
Puis charge sous en tension V2 avec comme condition initiale Uc (T /2) = V1 (1 exp( a))
donc q(t)/C = Uc (t) = ((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( t/RC) + V2 .
Le condensateur se charge jusqu’à la tension Uc (T ) = ((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( 2a) + V2 = 1.03 V.
Puis charge sous en tension V1 avec comme condition initiale Uc (T ) = ((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( 2a) + V2
donc q(t)/C = Uc (t) = [((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( 2a) + V2 V1 ] exp( t/rC) + V1 .
Le condensateur se charge jusqu’à la tension Uc (T /2) = [((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( 2a) + V2 V1 ] exp( a) + V1 = 4.97 V.
2.
Interrupteur K1
Z T /2
1
U1 = [[((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( 2a) + V2 V1 ] exp( t/rC) + V1 ] dt
T /2 0
RC
= [((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( 2a) + V2 V1 ] (exp( a) 1) + V1 = 4.21 V .
T /2
Z T /2
1 dUc (t)
I1 = C dt = ... = 7.89 mA .
T /2 0 dt
Interrupteur K2
Z T
1 RC
U2 = [((V1 V2 ) exp(a) V1 ) exp( t/RC) + V2 ] dt = ((V1 V2 ) exp(a) V1 ) (exp( 2a) exp(a)) + V2 = 1.79 V .
T /2 T /2 T /2
Z T
1 dUc (t)
I2 = C dt = ... = 7.88 mA .
T /2 T /2 dt

3. Le courant semble être le même en sens opposé... que dire ?

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Ex9 Circuit RL
R/2
1. iL (0) = 0, s(0) = E.
R + R/2
2. Régime permanent uL = 0 donc s = 0.
ds 2R 3L
3. + s = 0 avec ⌧ = .
dt 3L 2R
4.s(t) = (E/3) exp( t/⌧ )
3L
5. t0 tel que exp( t0 /⌧ ) = 1/10 donc t0 = ⌧ ln(10) = ln(10).
2R
2Rt0
6. L = ' 870 µH
3 ln(10)
Z
7. iL (t) = s(t)dt = ( ⌧ E/3) exp( t/⌧ ) + A et iL (0) = 0 donc A = ⌧ E/3 donc iL (t) = (⌧ E/3) (1 exp( t/⌧ )),
s(t)
et finalement i(t) = + iL (t) = (2E/3R) exp( t/⌧ ) + (⌧ E/3) (1 exp( t/⌧ )).
R/2

IV Problèmes

Pb1 Études temporelles et énergétiques de la charge d’un condensateur (TSI 2005)


1.1 Charge d’un condensateur à travers une résistance
1. vs (t) ! E et i(t) ! 0.
t=+1 t:+1
2. En appliquant la loi des mailles et utilisant les relations courant/tension des di↵érents composants on obtient
dvs vs E
+ =
dt RC RC
qui admet comme solution
t/⌧
vs (t) = Ae +B

avec ⌧ = RC, en utilisant les conditions initiales et réinjectant B (solution particulière de l’équation avec 2nd membre) dans l’équation
di↵érentielle précédente on trouve ⇣ ⌘
t/⌧
vs (t) = E 1 e

Cette quantité a pour limite en l’infini vl = E.


3.

E dvs E
La pente à l’origine a pour valeur = . =
t=0 ⌧ dtRC
E
La tangente à l’origine a donc pour expression u(t) = t, elle croise l’asymptote u = E à l’instant t = ⌧ = RC.
RC
4. On définit t1 tel que
⇣ ⌘
vs (t1 ) = 0, 99 ⇥ E () E 1 e t1 /⌧ = 0, 99E
t1 /⌧
() e = 0, 01
() t1 = ⌧ ln 100
dvs E t/⌧
5. i = C = e .
dt R
1.2 Étude énergétique de la charge du condensateur
Z +1 Z +1
1 d(vs )2 1
1. Ec = vs (t)i(t)dt = C dt = CE 2
2 dt 2
Z0 +1 0
1
2. ER = Ri (t)dt = CE 2 .
2

0 2
3. On part du bilan de puissance (loi des mailles multipliée par le courant i) et on intègre pour faire apparaı̂tre un bilan d’énergie
et finalement
Eg = ER + Ec = CE 2
Ec 1
4. ⇢ = =
Eg 2

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1.3 Amélioration du dispositif


1. Ici les conditions initiales sont les mêmes et le générateur est remplacé par un générateur de f.e.m. E/2 donc après cette première
charge
✓ ◆2 ✓ ◆2
E 1 E
Eg1 = C ; Ec1 = C
2 2 2
2. L’équation di↵érentielle vérifiée par vs est la même que précédemment ainsi la solution générale est la même vs (t) = A exp( t/⌧ )+
B, mais les conditions initiales changent
vs (0) = A + B = E/2

Ici B est à nouveau une solution particulière de l’équation avec 2nd membre, que l’on détermine par la méthode usuelle (réinjecter B
dans l’EDL1), on trouve finalement ✓ ◆
1 t/⌧
vs (t) = E 1 e
2
dvs E t/⌧
3. i = C = e .
dt 2R
4. Z Z 
+1 +1 +1
E2 t/⌧ E2 e t/⌧
1
Eg2 = Ei(t)dt = e dt = = CE 2
0 0 2R 2R 1/⌧ 0 2
Z +1 Z +1 ✓ ◆2
1 d(vs ) 1 ⇥ 2 ⇤+1
2
1 1 E 3
Ec2 = vs i(t)dt = C dt = vs 0 = CE 2 C = CE 2
0 0 2 dt 2 2 2 2 8
2 2
Ec1 + Ec2 CE /8 + 3CE /8 2
5. ⇢0 = = = .
Eg1 + Eg2 CE 2 /4 + CE 2 /2 3
6. Si l’on prend N générateur augmentant la tension progressivement par pas de E/N le rendement devrait être d’autant plus grand
que N est grand. Le rendement tendra vers 1 si l’on fait tendre le nombre de générateur vers l’infini.

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TD 11 (Chap. 09) – Oscillateurs amortis

I Questions de cours

II Applications directes du cours

App1 Chute d’une masse reliée à un ressort

! l0
ez

•m

1. Système : la masse, en mouvement dans le référentiel terrestre supposé galiléen.


! !
Bilan des forces : le poids P = mg !
ez et la force de rappel du ressort f = k(l l0 )! ez .
!
Le PFD projeté sur l’axe e conduit à
z

k
mz̈ = k(l l0 ) + mg = kz + mg () z̈ + z=g
m
2. On pourrait se lancer dans la méthode de résolution d’une EDL2... mais on reconnait l’équation d’un oscillateur harmonique !

z(t) = A cos(!0 t) + B sin(!0 t) + C


p
Avec !0 = k/m la pulsation propre, C solution particulière de l’équation avec second membre que l’on obtient en réinjectant cette
constante dans l’EDL2 ... C = mg/k.
Les constantes A et B sont déterminées en utilisant les conditions intiales

mg
z(0) = 0 = A + (position initiale nulle)
k
ż(0) = B!0 = 0 (vitesse initiale nulle)

Alors la solution s’écrit


mg
z(t) = (1 cos(!0 t))
k
3.

1 1
Em = Ec + Ep,el + Ep,pes = m(ż)2 + kz 2 mgz
2 2
1 ⇣ mg ⌘2 1 ⇣ mg ⌘2
= m !0 sin(!0 t) + k (1 cos(!0 t)) mgz
2 k 2 k
1 m2 g 2 mg
= sin2 (!0 t) + cos2 (!0 t) + 1 2 cos(!0 t) mg ⇥ (1 cos(!0 t))
2 k k
m2 g 2 m2 g 2
= =0
2k 2k

App2 Circuit RLC sans perte


1.
Pour t = 0+ : on bascule K1 et K2
Pour t = 0 : La tension aux bornes d’un condensateur est continue donc
Le condensateur est chargé par un générateur de f.e.m. E donc uc (0+ ) = E.
uc (0 ) = E. Le courant circulant dans une bobine est continu donc i(0+ ) = 0.
La seconde branche est ouverte : i(0 ) = 0 et uL (0 ) = 0. La loi des mailles nous permet de dire que uL = uC et donc
uL (0+ ) = E.
2. On applique la loi des mailles dans la maille de droite et on utilise les relations courant/tension des dipoles pour obtenir

d 2 uC uC
+ =0
dt2 LC

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On reconnait l’équation d’un oscillateur harmonique, qui admet comme solution

uC (t) = A cos(!0 t) + B sin(!0 t)


p
avec !0 = 1/ LC la pulsation propre, A et B deux constante d’intégration à déterminer grâce aux conditions initiales (cf. questions 1
et 2)

uC (0+ ) = A = E
i(0+ ) = B!0 = 0

Alors on peut réécrire la solution sous la forme


uC (t) = E cos(!0 t)

3. Le bilan s’obtient en multipliant la loi des mailles par le courant


✓ ◆
duC di d 1 1
0 = uC i + uL i = uC C +L i= Cu2C + Li2
dt dt dt 2 2

Le bilan de puissance montre que la puissance cédée par un composant est intégralement récupérée par l’autre Pc + Pb = 0 alors l’énergie
se conserve nécessairement.

On peut également aborder le problème di↵éremment (voir la définition de l’énergie du chapitre 7 ), la variation temporelle d’énergie
du système est égale à la somme des puissances
✓ ◆
dE d 1 1
= Pc + Pb = Cu2C + Li2
dt dt 2 2
1 d
= C (E cos(!0 t))2 + L ( CE!0 sin(!0 t))2
2 dt
1 d
= CE 2 cos2 (!0 t) + LC 2 E 2 !02 sin2 (!0 t) = 0
2 dt
4. L’énergie se conserve, on a un oscillateur harmonique. Le portrait de phase représente une ellipse.
App3 Prise en compte de la résistance
1. Les conditions initiales sont identique à celles de App2.
2. On applique la méthode vue à l’App2 (loi des mailles, relations courant/tension) et on obtient

d 2 uC R duC uC
+ + =0
dt2 L dt LC
qui se réécrit sous la forme
d 2 uC !0 duC
+ + !02 uC = 0
dt2 Q dt
r
1 1 L
avec la pulsation propre !0 = p et la facteur de qualité Q = .
LC R C
3. Le système est en régime critique si Q = 1/2 alors
r
L
RC = 2 ' 600 ⌦
C

En régime critique, la solution de l’équation di↵érentielle prend la forme uC (t) = (A + Bt)er0 t + Sp = (A + Bt)e t/⌧
+ Sp avec A et
B des constantes d’intégration, Sp une solution particulière de l’EDL2 avec 2nd membre et r0 la racine du polynôme caractéristique
associé à l’EDL2. Ce polynôme caractérsitque s’écrit
r2 + 2!0 r + !02 = 0
1
Son discriminant est nul (régime critique) et sa solution est donc r0 = !0 = p alors le temps caractéristique d’amortissement
LC
peut s’écrire ici
p
⌧ = LC
p
4. La nouvelle résistance est inférieure à la précédente, donc le facteur de qualité augmente Q ' 10 > 1/2.
!0 !2
On a comme polynôme caractéristique r2 + r + !02 = 0 de discrimant = 02 4!02 < 0, les racines de ce polynôme sont
✓ ◆ Q Q
1 !0 p
r± = ±j . Ainsi les solutions de l’EDL2 sont de la forme
2 Q
✓ p p ◆
!0
t
uC (t) = Aer+ t + Ber t + Sp = e 2Q Aej 2 t + Be j 2 t + Sp

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✓ p ◆
1 2 !02
Cette forme peut également s’écrire avec des cosinus/sinus d’argument la pseudo–pulsation ⌦ = = 4!0 ' 3 ⇥ 104 s 1 ,
2 2 Q2
le coefficient d’amortissement ⇠ est définit tel que 2⇠ = 1/Q ' 0.3 SI et le régime transitoire est associé au temps caractéristique
2Q
⌧ = ' 2.5 ⇥ 10 4 s.
!0
5. R✓ augmente, le ◆ facteur de qualité diminue et donc le régime est apériodique. Les racines du polynôme caractéristique sont
1 !0 p
r± = ±j et les solutions peuvent s’écrire
2 Q
uC (t) = Aer+ t + Ber t
+ Sp
4 6
Il apparait deux temps caractéristique ⌧± = 1/r± de valeur 7.99 ⇥ 10 s et 1.25 ⇥ 10 s : la seconde exponentielle tend très rapidement
4
vers 0, la première va donc dominer la première pour les “temps long” et elle est associé à un temps caractéristique ⌧+ = 1.25 ⇥ 10 s.
6. D’après les observations des questions précédentes ; quand la résistance augmente, le temps d’amortissement diminue.
App4 Circuit RLC série
d 2 uC R duC uC E
+ + =
dt2 L dt LC LC
App5 Circuit RLC parallèle 1
dU U d 2 iL 1 diL 1
iL + iC + iR = 0 ) C + + iL ) + + iL = 0
dt R dt2✓ RC dt LC

1 4 1 1 p
Résolution ... = < 0 et r = ±j ...
(RC)2 LCp 2 RC
✓ ✓ ◆ ✓p ◆◆
iL (t) = exp( t/2RC) A cos t + B sin t .
2 2
diL p
Condition initiale iL (0) = 0 et Uc (0) = UL (0) = L (0) = E donc A = 0 et B = 2E/L
dt
p p
!0 = 1/ LC et Q = R C/L

III Exercices

Ex1 Circuit RLC parallèle 2


u du L diL d2 iL
Loi des noeuds : ⌘ = iL + iR + iC = iL + +C = iL + + LC 2 car la tension u est la même aux bornes des quatre
R dt R dt dt
dipôles. Réécrivons cette EDL2 sous forme canonique
d 2 iL 1 diL iL ⌘
+ + =
dt2 RC dt LC LC
Cette EDL2 est associé au polynôme caractéristique
r 1
r2 + + =0
RC LC
1 4
De discriminant = = 1014 4.1012 > 0, le régime est apériodique. Et les racines du polynôme caractéristique sont
R2 C 2 LC
✓ ◆
1 1 p
r± = ±
2 RC
La solution de l’EDL2 s’écrit
iL (t) = Aer+ t + Ber t
+ Sp

avec Sp = ⌘ une solution particulière de l’équation avec 2nd membre. Pour déterminer A et B il faut utiliser les CI : le courant traversant
diL
une bobine est continu donc iL (0) = 0, la tension aux bornes d’un condensateur est continue donc u(0) = 0 (et u = L )
dt
A+B+⌘ =0
Ar+ + Br = 0

Résoudre ce système conduit à p p


⌘ 1 + RC ⌘ 1 RC
A= p ; B= p
2 RC 2 RC
Les autres grandeurs électriques se déterminent par
diL
u(t) = L (t) = LAr+ er+ t + LBr er t
dt
u(t) LAr+ r+ t LBr r t
iR (t) = = e + e
R R R
du
iC (t) = C (t) = CLA(r+ )2 er+ t + CLB(r )2 er t
dt

163
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Ex2 Détermination des paramètres d’un ressort


1. Régime pseudo–périodique, car les valeurs de positions et vitesses (x, ẋ) oscillent autour de (0, 0).
2.

x0 = 3 cm
xf = 0
Ta = 315 ms
3
D = ln = ln 2
1.5
3.
⌧⌦
Réponse très qualitative : On a montré dans le cours que Q = avec ⌧ le taux d’amortissement et ⌦ la pseudo–pulsation. Le nombre
2
5⌧ ⌦ ⇡
d’oscillations observée avant d’atteindre le régime permanent est N = (5⌧ )F = donc Q = N ⇠ N ⇠ 5.
2⇡ 5
2⇡
Réponse quantitative : La pseudo–pulsation est ⌦ = ' 19.9 s 1 .
Ta
On sait (d’après le cours) que les solutions en régime pseudo–périodique peuvent s’écrire
✓ p p ◆
!0
t
x(t) = e 2Q Aej 2 t + Be j 2 t

p r
!02 1
avec = 4!02 . On identifie la pseudo–pulsation à ⌦ = = !0 1 .
Q2 2 4Q2
!0 ⇣ p p ⌘
t
e 2Q Aej 2
t
+ Be j 2
t
e
!0
2Q
t
De plus D = ln !0 ⇣ p p ⌘ = ln !0 car Ta est la période des exponentielles complexes.
(t+Ta ) (t+Ta )
e 2Q Aej 2
(t+Ta )
+ Be j 2
(t+Ta ) e 2Q

Alors ⇣ ⌘ ⇣ !0 ⌘
!0 !0
t+ 2Q (t+Ta ) T !0
D = ln e 2Q = ln e 2Q a = Ta
2Q
Alors
✓ ◆
2 1
⌦ = !02 1
4Q2
!0 D
=
2Q Ta
Ce qui conduit après quelques calculs à
s ✓ ◆2 s ✓ ◆2
1 Ta ⌦ 1 2⇡
Q= 1+ = 1+ ' 4.5
2 D 2 D
s ✓ ◆2 s ✓ ◆2
D D Ta ⌦ D 2⇡
!0 = 2Q = 1+ = 1+ ' 20.1 s 1
Ta Ta D Ta D

!0 k
Et par définition (toujours en se rappelant l’écriture de l’EDL d’un tel système), on peut écrire = et !02 = donc
Q m m
!0 1
=m ' 2.22 kg s ; k = m!02 = 200 kg s 2
Q

Ex3 Mécanique : Détermination d’un coefficient de viscosité


1. Système : sphère, référentiel terrestre supposé galiléen, bilan des forces (poids, rappel élastique, frottement visqueux).
Soit !
ez le vecteur unitaire portant l’axe des hauteurs et orienté vers le bas. On applique le PFD projeté sur ! ez .
6⇡⌘r k
mz̈ = mg kz 6⇡⌘rż =) z̈ + ż + z = g
m m
On considère que le régime est pseudo–périodique alors les solutions du polynôme caractéristique associé à l’EDL précédente sont
✓ ◆ ✓ ◆2
1 6⇡⌘r p 6⇡⌘r k
r± = ±j ; = 4
2 m m m

Connaissant l’allure des solutions z(t) = Aer+ t + Ber t + Sp on peut identifier la pseudo–pulsation
p
2⇡ 4⇡ 4⇡
⌦= =) T = = p = q
2 ⌦ k 6⇡⌘r 2
4m m

2. Dans l’air, où les frottements sont négligeables, la période des oscillations est T0 . Déterminer le coefficients de viscosité ⌘ du
liquide en fonction de m, r, T et T0 .

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Ex4 Circuit RLC parallèle 3


1.
Courant traversant une bobine est continue, donc initialement courant nul. De plus, en régime permanent une bobine se comporte
comme un fil (tension nulle, i.e. courant élevé) donc i2 /courbe 1.
La tension au bornes d’un condensateur est continue, donc initialement la tension u est nulle. Alors le courant traversant la résistance
i = u/R est initialement nul, i1 /courbe 3.
Et par élimination i3 /courbe 2.
u du L di2 d 2 i2
2. 0 = i1 + i3 + i2 = +C + i2 = + LC 2 + i2 ou encore
R dt R dt dt

d 2 i2 1 di2 1
+ + i2 = 0 .
dt2 RC dt LC
p s
3
1 4 1 1 4.25 ⇥ 10 3
= et la pseudo–période est = + =T = = 0.61 ⇥ 10 s... isoler C...
(RC)2 LC 2 4(RC)2 LC 7

1 1 4R2
2 2
+ = T 2 ) 4R2 T 2 C 2 C +1=0.
4R C LC L
✓ 2 ◆
16R4 19 1 4R p
Qui admet comme solution = 4 ' 1.6 ⇥ 10 donc C = ± = 2.2 ⇥ 10 6 F ou 37 ⇥ 109 F... intuitivement
L2 8R2 T 2 L
on peut éliminer la seconde solution. Pour être plus rigoureux il faut chercher un autre critère quantitatif... par exemple Q ou le temps
caractéristique d’amortissement...
3
⌧ = RC ' 2 ⇥ 10 s.
7 6
Donc C ' 2 ⇥ 10 F... donc la valeur exacte est C = 2.2 ⇥ 10 F.
Ex5 Zébulon prend de l’âge
1
1. h s’exprime en kgs . Zébulon est soumis à son poids, la force de rappel élastique du ressort et un frottement fluide.
X! ! mg
2. Position au repos (i.e. v = 0) notée Zeq est telle que F = 0 , i.e. k(l0 zeq ) mg + 0 = 0 donc zeq = l0 .
k
3. PFD... k(l0 z) mg hż = mz̈ ) mz̈ + hż + kz = kl0 mg.
4. mz̈ ) mz̈ + hż + kz kzeq = kl0 mg kzeq ) mZ̈ + hŻ + kZ = 0 ou encore

h k
Z̈ + Ż + Z = 0 .
m m
p p
On pose !0 = k/m et Q = mk/h2 .
5. L’amortissement augmente donc Q diminue (i.e. m ou k diminue). Période des oscillations augmente donc k diminue, la raideur
du ressort diminue.
1.0 exp( t/(h/m)) 1
6. = ln = 1.08 et = ln = ln exp(T /(h/m)) = mT /h donc h = mT / = 0.14 kgs .
0.34 exp( (t + T )/RC
Ex6 Circuit (R//C)L
di diC diR d2 u L du
1. e = uL + uC = L +u=L +L + u = LC 2 + + u donc
dt dt dt dt R dt

d2 u 1 du 1 1
+ + u= e.
dt2 RC dt LC LC
p p
On pose !0 = 1/ LC et Q = R L/C.
2. Tension aux bornes d’un condensateur est continue donc u(0) = 0 (donc iR (0) = 0), le courant traversant une bobine est continue
du
donc iL (0) = 0 et iL = iC + iR donc C (0) = iC (0) = 0.
dt ✓ ◆
1 4 1 1 p
3. = > 0 (régime apériodique) et r = ± ...
(RC)2 LC 2 RC
 ✓p ◆ ✓p ◆
u(t) = exp( t/2RC) Ach t + Bsh t .
2 2
p
4. Valeur critique Q = 1/2 donc Rc = C/4L = 5 ⇥ 10 4 ⌦.

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IV Problèmes

Pb1 Mécanique : Suspension d’un véhicule


1.

l0
• x
leq X

l
!
ex

2. Le système étudié est l’extrémité supérieure du ressort. Commençons par un bilan des forces :
!
Le poids P = mg ! ex
!
La force de rappel élastique du ressort fr = k(l l0 )! ex
! !
La force de frottement fluide f = v ex
Écrivons maintenant le PFD

l= l˙ k(l l0 ) mg
Nous cherchons une relation entre l0 et leq , le PFD devient à l’équilibre du système
mg
0= k(leq l0 ) mg =) l0 leq =
k
3. Déterminons une équation di↵érentielle portant sur X. Repartons du PFD précédente, sachant que l’on définit l = l0 + X ainsi
Ẋ = l˙ et Ẍ = ¨
l
mẌ + Ẋ + k(l leq + leq l0 ) = mg () mẌ + Ẋ + kX = mg k(leq l0 ) = 0
4. L’équation di↵érentielle linéaire d’ordre 2 précédente est associée au polynôme caractéristique

mr2 + r + k = 0
p
Le système est en régime critique si = 2 4km = 0 i.e. = 2 km.
4
5. Le coefficient d’amortissement devient 0 = et donc
5
16 9
= 02 4km = 2 2
= 2
<0
25 25
Le nouveau régime de fonctionnement est pseudo–périodique.
6. Dans ce régime de fonctionnement la solution de l’équation di↵érentielle s’écrit

X(t) = A exp(r+ t) + B exp(r t)


✓ ◆
1 3
avec r± = ±j
2m 5
Utilisons les conditions initiales pour déterminer les constantes d’intégration A et B :
X(0) = A + B = h0
Ẋ(0) = Ar+ + Br = 0
Quelques calculs plus tard... ✓ ◆ ✓ ◆
1 5 1 5
A = h0 j ; B = h0 +j
2 6 2 6
Ainsi l’écart à la position d’équilibre s’écrit
✓ ◆ ◆ ✓
t 1 5 1 5 3 3
X(t) = h0 e 2m j +j ej 10m t +
e j 10m t
2 62 6
 ⇣ ⌘
31 3 5 ⇣ j 10m3 3

= h0 e 2m t ej 10m t + e j 10m t j e t
e j 10m t
2 6
 ✓ ◆ ✓ ◆
t 3 5 3
= h0 e 2m cos t + sin t
10m 3 10m
On identifier un terme d’oscillation entre crochet multiplié par une exponentielle décroissante modélisant l’amortissement des oscillations.
7. L’amplitude des oscillations devient négligeable quand le terme d’amortissement vaut au plus exp( 10), i.e. pour les temps t > t1
tel que
20m
t1 = 10 () t1 =
2m
p
Or = 2 km ' 104 kg s 1
et donc t1 ' 1.6 s.

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TD 12 (Chap. 10) – Régimes sinusoı̈daux forcés

I Questions de cours

II Applications directes du cours

App1 Lecture d’un oscillogramme


1. A1 = 1 V ; A2 = 3 V ; hU1 i = 0.5 V ; hU2 i = 1 V
A1 A2
2. Signaux sinusoı̈daux donc U1,ef f = hU1 i + p et U2,ef f = hU2 i + p .
2 2
3. f1 = 103 Hz ; f2 = 103 Hz ; T1 = 5 ⇥ 200.10 3 = 1 ms ; T2 = 1 ms
2⇡ t 2⇡ ⇥ 200 2⇡
4. =! t= = =
T 5 ⇥ 200 5
App2 Étude d’un circuit RL série en régime sinusoı̈dal forcé
L du
Faire un schéma pour commencer est toujours appréciable... 1. La loi des mailles conduit à e(t) = (t) + u(t). En passant
R dt
aux complexes on obtient ✓ ◆
jL! R
E=U 1+ =) U = E
R R + jL!
Z1
2. On peut appliquer la relation du pont diviseur de tension avec Z1 = R et Z2 = jL! et donc on obtient U = E.
Z1 + Z2
3. Module et argument.
4.

Um R R
= = p
Em R + jL! R + L2 ! 2
2
✓ ◆ ✓ ◆
U L!
arg = arg(R) arg(R + jL!) = arctan
E R

App3 Filtre de Colpitts


On applique la relation du pont diviseur pour obtenir

1/jC2 ! C1
u2 = u= u
1/jC1 ! + 1/jC2 ! C1 + C2

jL!(C1 + C2 )
La tension u est borne de l’association des deux condensateurs et de la bobine d’impédance Z eq = ... = alors on
C1 + C2 C1 C2 L! 2
peut à nouveau écrire un pont diviseur
Z eq
u= u1
Z eq + R
Alors on peut écrire
C1 Z eq K
u2 = u1 = ... = u1
C1 + C2 Z eq + R 1 + jQ (x 1/x)
C1 C2 Ceq 1
avec Ceq = ,K= , Q = RCeq !0 et !0 = p
C1 + C2 C2 LCeq
App4 Étude d’un signal sinusoı̈dal de moyenne non nulle
2⇡
1. Oui, !T = 2⇡ =) T = = 10 4 s.
!
3. hsi = S0 , un voltmètre en mode DC. 4. La valeur efficace. 5. Oui
6. DC : Oscillogramme centré sur S0 , AC : Oscillogramme centré sur 0.
7. Écart entre la maximum et le minimum (2 fois l’amplitude).
App5 Impédances complexes et réelles d’une bobine idéale et d’une bobine réelle
di
1. u(t) = L (t)
dt
2. En passant aux complexes U = jL!I
di
3. La tension aux bornes du dipôle s’écrit u(t) = uL (t) + ur (t) = L (t) + Ri(t) donc U = (jL! + r)I.
dt

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App6 Représentation de Fresnel


1. Impédance réelle ZR = R, pas de déphasage.
di
2. uL = L , le courant est en retard de ⇡/2 par rapport à la tension.
dt
duC
3. i = C , la tension est en retard de ⇡/2 par rapport au courant.
dt q p |UL | L!
2
4. 5. et 6. Um = UR + UL2 = R2 + (L!)2 Im et tan = = ... = .
|UR | R
q p
2 |UC | 1
7. 8. et 9. Um = UR + UC2 = R2 + (1/C!)2 Im et tan = = ... = .
|UR | RC!

App7 Représentation complexe


App8 Notation complexe et signaux d’entrée/sortie
ds
1. RC + 2s = e
dt
1
2. En passant aux complexes (RjC! + 2)s = e =) s = E donc
2 + jRC!
✓ ◆
E RC!
S= p ; = arg(2 + jRC!) = arctan
4 + R2 C 2 ! 2 2

3. Basse fréquence ! ⌧ 1/RC donc S ⇠ E/2, amplitude du signal divisée par deux en sortie, pas de déphasage.
Haute fréquence ! 1/RC donc S ⇠ E/(jRC!), amplitude amplitude très faible (car ! 1/RC) et déphasage de ⇡/2. On peut
remarquer que S correspond à la primitive de E ) un facteur RC près.

III Exercices

Ex1 Modélisation d’une bobine


1 1 1 1 jRp Lp !
1. Z 1 = Rs + jLs ! ; Y 1 = et Y 2 = + ; Z2 = = .
Z1 Rp jLp ! Y2 Rp + jLp !
Pour identifier Z 1 et Z 2 mettons cette seconde impédance sous la forme R + jX

jRp Lp ! Rp jLp ! Rp L2p ! 2 + jRp2 Lp !


Z2 = ⇥ =
Rp + jLp ! Rp jLp ! Rp2 + L2p ! 2

Ls ! Rp
2. Q1 = et Q2 =
Rs Lp !
Identifions Z 1 et Z 2 , on arrive à
✓ ◆ 1
Rp L2p ! 2 Rp2 Rp
Rs = = ... = Rp +1 =
Rp2 + L2p ! 2 L2p ! 2 1 + Q2
Lp
Ls =
1 + 1/Q2

3. Si Q 1 alors Rs ⌧ 1 (ou encore Rp 1) et Ls = Lp .


Ex2 Réseau déphaseur
A

R C

u
e(t) P• •Q

C R


B

1. Par définition d’une tension U = U P B + U BQ . Deux ponts diviseurs permettent d’écrire

1/jC! R
UPB = E ; U BP = E
R + 1/jC! R + 1/jC!

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Alors la tension entre P et Q s’écrit


1 jRC!
U= E
1 + jRC!
U
2. ' = arg = arg(1 jRC!) arg(1 + jRC!) = arctan( RC!) arctan(RC!) = 2 arctan(RC!).
E
Le déphasage tend vers 0 quand R tend vers 0 et vers ⇡/2 quand R tend vers l’infini.
Ex3 Résonance en tension
jL!
1. La tension S se mesure aux bornes du condensateur en parallèle avec la bobine Z eq = , en appliquant la relation du pont
1 L! 2
diviseur de tension on a
jL!
S= E
jL! + R(1 LC! 2 )
L! 1
2. S = |S| = p E= q
R2 (1 LC! 2 )2 + L2 ! 2 R2
(! 1 LC!)2 + 1
L2
p
La tension présente une résonance si le dénominateur présente un minimum i.e. ! = 1/ LC.
p
3. Smax = S(1/ LC) = E, de plus ! = !2 !1 avec !1,2 tels que
✓ ◆ r ✓ ◆
p R2 2 Rp 1 p C !0 !1,2
S(!1,2 ) = Smax / 2 =) 2 (1/!1,2 LC!1,2 ) = 1 =) LC p LC!1,2 =R =1
L L LC!1,2 L !1,2 !0
r ✓ ◆
C !2 !1 !0
Si on connait une solution !1 alors !2 /!0 = !0 /!1 donc R = 1 =) != q .
L !0 R C
L
r
!0 C
4. Or != donc Q = R .
Q L
5.
◆ ✓
L! ⇡
= arg(jL!) arg(R(1 LC! 2 ) + jL!) = arctan
R(1 LC! 2 )
2
⇡ 1 ⇡ 1
= arctan = arctan p p p
2 R(1/L! C!) 2 R C/L(1/ LC! LC!)
⇡ 1 ⇡ ⇡ ⇡
= arctan = =
2 Q(!0 /! !/!0 ) 2 4 4

Ex4 Haut–parleur
↵ k K p p
1. ẍ + ẋ + x = i(t) avec !0 = k/m et Q = km/↵.
m m m
2. Régime permanent décrit le second membre... régime sinusoı̈dal forcé permanent x(t) = Xm ej(!t+ ) .
Ki(t)/m
3. x(t) = 2 .
!0 ! 2 + j!!0 /Q ✓ 2 ◆
KIm /m ⇡ ! !02
Xm = p et = arctan .
(!02 ! 2 )2 + (!!0 /Q)2 2 !!0 /Q
KIm p p
4. Xm ! et Xm ! 0 et résonance en ! = !0 1 1/2Q2 existe ssi Q 1/ 2.
!:0 m!0 !:+1
5. = ⇡/2 en ! = !0 = 1200 rad s 1 et Q = 1.73.
!0
6. ↵ = m = 6.94.
Q
Ex5 Existence d’une résonance en tension ?
1. Condensateur : forte impédance en basse fréquence u = e ; faible impédance en haute fréquence u = 0.
2. Pleins de méthodes...
1 1 (RC!)2 1
3. H = donc H = p et = arg(H) = ⇡/2 arctan .
1 + 3jRC! (RC!)2 (1 (RC!)2 )2 + (3RC!)2 3RC!
7
4. !r2 = non défini, pas de résonance !
2(RC)2
5.

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IV Problèmes

Pb1 Vibrations d’un moteur


!
1. Système : moteur, référentiel terrestre supposé galiléen, axe vertical !
ez orienté vers le bas. Bilan des forces : poids P = mg !
ez ,
!
force de rappel fr = k(l0 l)! ez avec l0 la longueur à vide du ressort et l sa longueur à un instant t quelconque, frottement fluide
!
f = ↵ż ! ez .
mg
A l’équilibre le PFD s’écrit mg k(l0 leq ) = 0 donc leq = l0
k
↵ k
2.a PFD : z̈ + ż + z = 0
m m
↵ k ↵2 k
2.b Polynôme caractéristique r2 + r + = 0, = 2 4 = 4( 2 !02 ) < 0 le régime est pseudo–
m m m m
périodique. ✓ ◆
p p

Les solutions sont de la forme z(t) = e t Aej 2 t + Be j 2 t + Sp .


Sp = 0 solution particulière de l’équation avec second membre. Et les conditions initiales

z(0) = A + B = z0
✓ p ◆ ✓ p ◆
ż(0) = A +j +B j
2 2

Qui conduisent après calcul à ...


p
+j
A = z0 p
2j
p
+j
B = z0 p
2j

1 1
2.c Em = mż 2 + kz 2 mgz. On calcule ż et on réinjecte dans l’expression de l’énergie mécanique...
2 2
1
Em (0) = m!02 z02 mgz0 ; Em (t) ! 0
2 t:1

F0
3.a z̈ + 2 ż + !02 z =
cos(!t)
m
2
! F
3.b j!V + 2 V + 0 V =
✓ j! ◆ m
!2 F0 F0 /2 m
3.c V0 j! + 2 + 0 = =) V0 = ⇣ ⌘
j! m !
1 + j 2 0 !!0 !0
!
F0 /2 m
V0 = r ⇣ ⌘2
!0 2 ! !0
1+ 2 !0 !
! !0
Il y a résonance si V0 présente un maximum i.e. si le dénominateur est minimum : c’est le cas si = 0 i.e. ! = !0 . Il y a toujours
!0 !
résonance en vitesse !
Pb2 Analogie entre résonance de vitesse et d’intensité
!0
1. ẍ + ẋ + !02 x = !02 A
Q
!0 !2 !02 A QA
2. j!V + V + 0 V = !02 A =) V = 2 = ⇣ ⌘
Q j! !0
+ j! +
!0
1 + jQ ! !0
Q j! !0 !
QA
V = r ⇣ ⌘2
! !0
1 + Q2 !0 !

3. Oui en ! = !0 . Il y a toujours résonance en vitesse (ou en intensité).


V Q
4. = r ⇣ ⌘2
!0 A !0
1 + Q2 !!0 !

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