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Cache-moineau (n.m.

) Sorte d'entretoise, placée entre les


chevrons, lorsque ceux-ci forment une saillie : "
le cache moineau peut reposer sur la sablière, ou
être posé devant celle-ci ". Il existe des caches-
moineaux moulés, emboutis ou contre-profilés
s'adaptant à divers matériaux de couverture ; ils
portent alors plus généralement le nom de
closoir.

Cadre (n.m.) Assemblage rectangulaire de quatre pièces


de bois.

Caillebottis (n.m.) "Panneau à claire-voie constitué soit d'une


grille de lames métalliques, soit de baguettes de
bois assemblées en quadrillage, soit de matière
moulée (plastique ou caoutchouc). Le caillebotis
peut servir de grille d'aération, de grille de
caniveaux, de marches d'escaliers, de passerelle,
de plancher technique, d'antidérapant sur les sols
industriels ou dans les douches de collectivités,
d'éléments brise-soleil sur les façades, etc.

Caisson (n.m.) 1. Compartimentage résultant de


l'entretoisement des solives d'un plafond et
réalisé dans un but décoratif. 2. Habillage d'une
saillie de chevrons, formé d'un bandeau vertical
et d'un panneau généralement de niveau. 3.
Poutre-caisson : poutre creuse composée de deux
âmes entre lesquelles prennent place des
membrures hautes et basses, ainsi que des
raidisseurs diversement disposés.

Calepinage (n.m.) Action d'établir et de repérer sur des plans,


à l'aide chiffres et lettres, les éléments de
dimensions variables devant entrer dans la
composition des façades d'une construction.

Cantilever (n.m.) Se dit d'un système de construction


appliqué à des poutres comportant au moins deux
travées, et caractérisé par le fait que les joints
sont disposés dans les travées au lieu d'être
placés sur les appuis (ce qui permet aux éléments
de franchir des portées plus importantes).

Capillarité (n.f.) Résultat des effets de la tension


superficielle des liquides, liée au caractère
élastique de leur surface, et au fait que leur
propagation est facilitée par le rapprochement
des parois qui l'entourent. V. aussi Coupure.
Carcasse (n.f.) Ossature en bois d'une construction qui n'a
pas encore reçu son remplissage en maçonnerie :
"la carcasse d'une maison à pan de bois ".

Carrelet (n.m.) 1/ Pièce de bois de section carrée, de 15 à


50 mm de côté.
(n.f.) Volume compris entre les éléments de
Cavité structure pouvant être ou non rempli par un
isolant. On distingue:
 les cavités ouvertes dans lesquelles il y a
circulation d'air,

 les cavités fermées dnas lesquelles il n'y a


pas de communication entre l'air intérieur
et l'air extérieur.

Cèdre (Cedrus atlantica.) Cèdre de l'atlas. Angl. :


Atlantic cedar, atlas cedar. All. : Atlaszeder. Ital. :
Cedro. Provenances : Proche-Orient et
reboisement français.

Cerce (n.f.) Longue bande de bois carré ou méplate, et


flexible, servant à tracer les lignes courbes et, en
particulier, les débillardement des limons
d'escalier. 2. Calibre de forme courbe servant à
reproduire cette forme.

Chaînage Système d'armature en fer, en bois, ou en béton,


noyé dans l'épaisseur des murs afin d'empêcher
l'écartement et la dislocation des maçonneries.

Chaise (n.f.) 1. Bâti en bois supportant une machine


pour la surélever. 2. Assemblage de poutres
disposées en carré, et servant de base à la
charpente d'un clocher. 3. Ossature légère fixée
en saillie sous les chevrons, pour en supporter
l'habillage.

Chambranle (n.m.) Encadrement posé en applique,


généralement mouluré, pour porte et fenêtre.
Prend le nom de bâti dormant lorsqu'il est scellé,
destiné à une porte ou croisée.

Chambrée (n.f.) Dans la charpente d'un comble, espace


compris entre le dessous des chevrons et le
dessus des arbalétriers, et dans lequel se logent
les pannes (les pannes sont dites " hors oeuvre").
Il arrive cependant que les arbalétriers soient
situés dans la chambrée des pannes (les pannes
sont alors dites "en oeuvre").

Champlat (n.m.) Moulure étroite et aux angles arrondis.

Chanfrein Surface oblique et plane formée par l'arête


abattue d'une pièce de bois. Un chanfrein et dit
continu lorsqu'il se poursuit jusqu'aux extrémités
de cette pièce, et arrêté ou suspendu lorsqu'il est
interrompu, une ou plusieurs fois, au droit des
assemblages. Syn. Biseau

Chanlatte (n.f.) 1. Littéralement : latte placée de chant. 2.


Tasseau triangulaire ou trapézoïdal, cloué, par
exemple, à l'extrémité des chevrons pour soutenir
le premier rang de tuiles.

Chant (n.m.) Coté le plus étroit d'une pièce équarrie. De


chant ou sur chant : sur la plus petite face, dans le
sens de la longueur.

Chantier 1. Lieu de travail (lieu où la charpente se prépare


ou, emplacement de la construction et du levage).
2. Petite pièce de bois sur laquelle reposent les
bois que l'on établit sur l'épure ou que l'on taille.
3. Fortes pièces de bois servant à isoler du sol les
piles de bois lors du stockage.

Chantignole (n.f.) V. Échantignole.

Chantourner (v.tr.) Découper ou évider une pièce de bois


suivant un profil courbe à l'aide de la scie à
chantourner " les saillies des pannes sont souvent
chantournées en doucine ".

Chapelle (n.f.) Entaille borgne, carré ou circulaire, dans


laquelle se loge l'écrou d'un boulon pour le
serrage d'un joint. Voir aussi Lamage.

Charge (n.f.) Poids que supporte une poutre, une ferme,


un étai etc. . On distingue les charges
permanentes, qui correspondent au poids propre
des éléments de construction, les charges
temporaires qui résultent de l'action de la neige et
du vent et des conditions d'exploitation, les
charges ponctuelles, permanentes ou temporaires
appliquées en un point précis d'un élément de
structure.

Charpente (n.f.) De façon générale, assemblage de pièces de


bois, de poutrelles de béton ou de profilés
métalliques, composant l'ossature ou squelette
d'un édifice, d'un plancher, d'un escalier, et, dans
le sens courant, l'ossature porteuse et le
contreventement d'un comble. Les charpentes de
toiture doivent à la fois porter sans déformation
les matériaux de couverture, et résister aux
efforts et charges dus au vent et à la neige. La
répartition des forces et des charges des
charpentes utilise le caractère indéformable du
triangle ; d'où la triangulation de la plupart des
charpentes sous forme de fermes. "NB - Il est
traité ici des charpentes de toiture : V. aussi
Escalier, Lucarne, Maison à ossature bois, Pan de
bois, Plancher. 1/ Charpente en bois. Ossature
indéformable constituée par un assemblage de
pièces de bois, basé sur les principes de la
triangulation. V. le DTU, les Règles CB. (Règles
de calcul et de conception des charpentes en
bois), et les normes NF (Règles d'utilisation des
bois dans les constructions ; règles de calcul
exécution des assemblages).

Charpenter (v.tr.) Tailler, façonner, assembler les bois pour


réaliser une charpente.

Charpentier (n.m.) Homme de métier qui, selon son


intelligence et son habileté, est capable de
concevoir, calculer, tracer, assembler et lever des
ouvrages de charpente.

Châssis (n.m.) Cadre en bois ou en métal dans lequel


s'adapte une porte ou une fenêtre généralement
vitrée. Châssis à tabatière, ouverture vitrée placée
dans un comble, et dont le cadre peut se soulever
comme un couvercle.

Châtaignier (Castanea sativa Mill.) Châtaignier commun.


Angl. : Chestnut, Sweet Chestnut. All. :
Edelkastanie, Echte Kastanie. Ital. : Castagno.
Provenances : Europe centrale et méridionale.

Chatière (n.f.) Petite ouverture ménagée dans les versants


d'un comble pour en aérer l'intérieur.

Chêne (Quercus pedunculata Ehrh. , Quercus sessiliflora


S.M.) Ce groupe comprend les deux espèces les
plus importantes en Europe : Chêne pédonculé et
Chêne rouvre. Angl. : Oak, pedonculate Oak,
sessile Oak. All. : Stieleiche, traubeneiche. Ital. :
Farnia, rovere. Provenances : Europe.

Chéneau (n.m.) Conduit de section rectangulaire,


triangulaire ou trapézoïdale destiné à recueillir
les eaux de pluies et les diriger vers des
descentes ou des gargouilles.

Chevalement (n.f.) Étaiement en forme de tréteau, servant à


soutenir une partie de maçonnerie, lors de la
reprise en sous oeuvre, ou encore de grands arcs
en lamellé-collé lors du levage.

Chevalet Sorte de grand tréteau en charpente servant à la


réalisation d'échafaudage.

Chevêtre (n.m.) 1. Pièce de bois dans laquelle s'assemblent


les solives de remplissage d'un plancher lorsque
celles-ci sont coupées au droit d'une enchevêtrure
: " le chevêtre peut s'assembler à ses extrémités
dans les solives d'enchevêtrure, ou reposer sur les
murs. Dans le chevronnage, la pièce qui remplit
les mêmes fonctions est également appelée
chevêtre ". 2. Le mot chevêtre est souvent
employé pour enchevêtrure.

Cheville (n.f.) 1. Tige de bois débité dans le fil, de 18 mm


de diamètre environ, qui sert à boucher un trou
ou assembler des pièces. 2. Cheville à expansion,
cheville métallique destinée à recevoir une vis ou
un écrou, pour permettre la fixation d'une pièce
de bois ou de métal contre une maçonnerie. Elle
peut être auto-foreuse ou bien mise en place dans
un trou percé au préalable.

Chevron (n.m.) 1. Pièce de bois de faible équarrissage qui,


dans les charpentes, sert à supporter la couverture
" les chevrons reposent en pied sur la sablière, en
tête sur le faîtage et à leurs points d'appui
intermédiaires sur les pannes" . 2. Chevron
d'arêtier ou de noue, fourrure placée sur un
arêtier ou sur une noue, et destinée à recevoir les
empannons.

Chien assis (n.m.) V. Lucarne.

Cimaise (n.f.) Pièce de bois moulurée qui, placée à


environ 1 m de hauteur, forme le cadre d'un
lambris.
Cisaillement (n.m.) 1. Effet produits par des efforts de
compression, de traction, etc., qui au niveau des
organes de liaison (clous, boulons, etc.), s'exerce
sur des pièces assemblées " il y a cisaillement
simple lorsque seulement deux pièces sont
assemblées; cisaillement mixte, particulier aux
clous, lorsque ceux-ci traversent deux éléments
et pénètre des deux tiers dans un troisième;
cisaillement double lorsque trois pièces au moins
sont traversées par l'organe de liaison ". 2. Dans
les assemblages par entailles, effet produit par un
effort de compression s'exerçant parallèlement
aux fibres du bois dans le plan délimitant la
butée. 3. Syn. de contrainte " cisaillement
parallèle ou perpendiculaire aux fibres du bois ".

Clameau (n.m.) Crampon en fer à deux pointes à retour


d'équerre, se dit aussi crochet d'assemblage. La
forme particulière de ces pointes à pour but
d'amener les assemblages à joindre, lors du
montage de la charpentes.

Clavette (n.f.) Petite cheville plate placée dans l'ouverture


d'une cheville plus grosse pour l'immobiliser.
Employer dans les assemblages.

Clé (n.f.) Coin de bois pour réunir, serrer les moises.


Cheville rectangulaire de bois dur assurant le
serrage de certains assemblages.

Clin Planche de bardage, "les clins s'assemblent par


rainure et languette, ou se recouvrent en
crémaillère ".

Cloison "toute paroi verticale de distribution des locaux


et de séparation verticale entre les volumes
intérieurs d'un bâtiment, à l'exception des murs
de refend. La distinction avec le mur est
essentielle : un mur est porteur, une cloison ne
l'est pas. o La cloison séparative est celle qui
sépare deux logements contigus, ou un logement
et une circulation commune ; sa conception doit
satisfaire à des exigences d'épaisseur et
d'isolation acoustique. On distingue trois grandes
catégories de cloisons : o Les cloisons pleines
(pan de bois, galandage, blocs ou briques,
carreaux de plâtre, béton cellulaire). o Les
cloisons sèches, en général à double peau,
scellées et fixes, o Les cloisons mobiles
(amovibles, repliables, extensibles, etc.). Toute
cloison est définie par son constituant principal,
par son épaisseur, et par son élancement (rapport
hauteur / épaisseur).

Closoir (n.m.) Type de cache-moineau que l'on place en


contre-profil des matériaux de couverture, pour
en clore le raccord avec le bardage.

Clou (n.m.) V. Pointe.

CNDB Comité National pour le Développement du Bois.


(n.m.) Pourcentage, ou valeur relative qui
Coefficient concerne une donnée ou une caractéristique.
Voici les principaux coefficients utilisés dans le
bâtiment, regroupés par sujets.

Acoustique

 Coefficient d'absorption acoustique,


coefficient (x dit de SABINE : rapport de
l'énergie acoustique absorbée à l'énergie
incidente. a.sab =Wa /Wi.
 Coefficient de correction acoustique :
désigne parfois l'indice d'isolement
acoustique.

Matériaux

 Coefficient d'absorption d'eau,


d'élasticité, de flexion, de retrait, etc. : V.
ces mots. Le coefficient de frottement est
le rapport entre la force tangentielle
(poussée, traction, cisaillement, etc.)
nécessaire pour déplacer un élément
contre un autre et la force (charge,
pression, etc.) qui rapproche ces deux
éléments l'un contre l'autre.

Thermique

 "Coefficients d'amortissement thermique,


de besoins de chauffage (B), de
conductivité thermique (?) ;
 Coefficient volumique de consommation
d'énergie (coefficient C);
 Coefficient de couverture solaire (F) ;
 coefficient volumique des déperditions
thermiques (coefficient G, pour les
habitations -et G1, pour les autres
bâtiments) ;
 Coefficient de transmission surfacique
(K), linéique (K,) et global (Kg) des
parois ;
 Coefficient de résistance thermique des
parois (R) ;

 Coefficient de performance (COP) des


pompes à chaleur.

Cœur (n.m.) Partie centrale, dure et plus foncée d'un


tronc d'arbre. Elle est composée des cellules
mortes plus résistantes que l'aubier. V. duramen.
(n.m.) "1/ Assemblage de deux éléments par
Collage interposition d'un troisième, la colle, qui présente
une affinité adhésive avec chacun des deux.
Outre le choix judicieux de la colle, de nombreux
facteurs déterminent la qualité d'un collage :

 La propreté des faces à assembler ;


 La qualité de l'encollage ou du mouillage,
étalement uniforme et suffisant de la colle
sur les surfaces;
 La porosité, nécessaire pour de
nombreuses colles, des éléments à
assembler, ou de l'un des deux ;
 La température et la siccité des éléments
à coller ;
 Le respect des temps de gommage et des
temps ouverts éventuels ;

La pression exercée pendant le durcissement, ou


le marouflage dans le cas des revêtements. Le
plan de collage désigne l'interface, ou plan
d'adhérence entre deux éléments collés. 2/
Reprise, sans raccord apparent, entre une
construction et son agrandissement, ou la liaison
discrète entre deux styles juxtaposés.

Collapse (n.m.) Au cours d'opération de séchage, par suite


de température trop élevée, de ventilation trop
sèche, des décollements intérieurs peuvent se
produire, ou des alvéoles se former.

Colle (n.f.) Matière gluante durcissant sous l'effet de la


chaleur, de l'air ou d'un agent polymérisateur, et
que l'on étale à la surface des bois pour les faire
adhérer : " les colles à froid ont permis à la
charpente d'évoluer de manière spectaculaire ces
vingt dernières années ". Les colles urée formol,
résorcine-formole ou résorcine-phénol-formole
sont les plus employées; les premières sont
réservées pour les travaux placés à l'abri des
intempéries, et les secondes à tous les travaux
extérieurs.

Colombage (n.m.) Ensemble des poteaux placés


verticalement dans une construction à pan de
bois.

Colombe (n.f.) Chacun des poteaux qui entrent dans la


composition d'un pan de bois, plus
particulièrement les deux forts poteaux qui,
placés de chaque coté d'une poutre maîtresse,
soutiennent celle-ci.

Colonne (n.f.) Élément d'architecture de forme


cylindrique, destinée à former un support
vertical, et composé de trois parties: la base, le
fût et le chapiteau.

Comble (n.m.) 1. Partie supérieur d'un édifice. 2. Volume


engendré par la charpente et couvert par le toit. 3.
Ensemble de la couverture et de la charpente qui
forme la toiture d'une construction.

Compression (n.f.) Type de sollicitation qui tend à comprimer


un élément, et donc à en provoquer le
raccourcissement. " dans les structures
triangulées, les barres sont soumises à deux
sortes d'efforts principaux : la compression et la
traction ".

Congé (n.m.) Moulure dont le profil creux en forme de


quart de cercle est l'inverse de celui de la
moulure dite en quart de rond. Syn. Cavet. 2.
Outil servant à façonner ce profil.

Connecteur (n.m.) Organe de liaison à dents ou à aiguilles


que l'on enfonce à l'aide d'une presse, et qui
renforce ou assure seul un assemblage.

Conservation des bois (n.f.)V. Imprégnation. Pathologie. Préservation.

Console (n.f.) 1. Support en bois qui soutient une


corniche, un balcon, un auvent, etc. 2.
Prolongement d'une poutre ou d'une ferme en
porte à faux.
Construction (n.f.) 1. Action de construire. 2. Bâtiment
construit. 3. Tout ouvrage dont la structure travail
et qui a d'autre fonction que celle de supporter
une toiture. Les constructions en bois se
subdivisent en trois familles : les ouvrages
définitifs parmi lesquels on trouve les maisons en
pans de bois, les chalets et les maisons à ossature
en bois; les ouvrages provisoires qui
comprennent les étaiements, les échafaudages et
les coffrages; les ouvrages spéciaux tels que
ponts, passerelles, pylônes, palissades, silos,
portes d'écluses etc.

Contrainte (n.f.) Sollicitation s'exerçant dans une section : "


la contrainte exprime le rapport d'un effort (en kg
ou en daN) sur une surface unitaire (en cm ou en
mm); d'où sa valeur donnée en kg/cm ou en
daN/cm ".

Contrefiche (n.f.) 1. Pièces de bois entrant dans la


composition des fermes. Placée en position
inclinée, elle s'assemble, en tête, sous
l'arbalétrier, et, en pied, dans le poinçon : " la
fonction de la contrefiche est de lutter contre la
flèche que pourrait prendre l'arbalétrier sous la
charge que lui transmet la panne ". 2. en
étaiement, grande pièce inclinée (tronc d'arbre ou
assemblage de madriers) soutenant la poussée
des terres ou d'un mur.

Contre-fil (n.m.) Sens contraire à la direction des fibres du


bois. Il est possible que le contre-fil soit la
caractéristique de certaines espèces d'arbre
(Sapelli). La figuration rubannée est fréquente
dans les bois tropicaux. Ce sont des couches
superposées de fil incliné sur droit qui alterne
avec des couches gauches. Il y a des déviations
de fil : drapé, ondulé, etc. qui sont dues à la
figuration. Pl. des contre-fils.

Contreflèche (n.f.) Courbure artificielle que l'on fait prendre à


une pièce de bois ou à un élément de structure.
La contreflèche est donnée à l'oeil ou par calcul,
lors de la fabrication d'élément de structure ou
lors de la pose de renforts. Dans le cas où elle est
obtenue par un calcul, la contreflèche réelle
donnée à l'élément considéré est légèrement
supérieur à la flèche à la flèche que prendra cet
élément sous la charge qu'il doit supporter.
Contre-latte (n.f.) Forte latte, plus longue et plus épaisse que
les lattes du toit ou du bardage, posé de façon à
les soutenir.

Contre-marche (n.f.) Dans un escalier, pièce verticale comprise


entre deux marches consécutives. Dans les
escaliers à la française les contremarches
s'assemblent dans une rainure pratiquée dans la
marche supérieure et se clouent derrière la
marche inférieure; dans les escaliers à l'anglaise,
elle se visse le plus souvent dans un tasseau.

Contremarque (n.f.) Marque portée lors de l'établissage sur


toutes les pièces placées à droite de l'axe d'un
élément de structure (une ferme par exemple).
Dans les expressions du métier, le mot
contremarque est utilisé au masculin : " cette
ferme est marquée au franc et au contremarque ".

Contre-parement (n.m.) Face non-apprêtée d'une pièce de bois ou


d'un panneau, opposée au parement.

Contre-pente (n.f.) Déclivité qui, dans un chéneau ou dans une


gouttière, donne à l'écoulement des eaux une
direction inverse de celle de leur écoulement
normal : " la contre-pente est considérée comme
un défaut ".

Contreplaqué (n.m.) Feuilles de bois minces, déroulées ou


tranchées, superposées et collées de telle façon
que les fibres d'une feuille soient
perpendiculaires à celles de la feuille précédente.
Chaque feuille du contreplaqué est appelée "pli",
à l'exception de celle du milieu qui en est "âme".
De manière générale, chaque contreplaqué
compte un nombre impair de plis ; l'épaisseur de
chaque pli est comprise entre 1 et 3 mm.

Contrevent (n.m.) Dans une charpente, pièce de bois placée


obliquement entre les fermes pour les renforcer.
Souvent appelé Lien.

Contreventement (n.m.) Agencement des pièces d'une construction


destinées à en assurer la stabilité, s'opposer à sa
déformation ou à son renversement. Dans une
charpente traditionnelle, le contreventement
s'effectue à l'aide de liens placé dans le plan du
faîtage. dans les constructions plus importantes
les contreventements deviennent de véritables
poutres triangulées en K ou en N placées dans les
plans de la toiture. Dans une charpente
industrielle, le contreplaqué assure un
contreventement efficace.

Copeau (n.m.) Éclat, morceau, ruban détaché d'une pièce


de bois au rabot ou au ciseau : gros copeau,
copeau fin, frisé. De peu de valeur, le copeau a
trouvé une utilisation dans la fabrication de
panneau.

Corbeau (n.m.) Pierre ou pièce de bois en saillie sur


l'aplomb d'un mur ou d'un poteau, destinée à
supporter un encorbellement, un linteau, une
corniche etc.

Cordeau (n.m.) Corde très fine employée pour tracer des


épures et le réglage des charpentes au levage.

Corniche (n.f.) Membre d'architecture composé de


moulures superposées, et employé comme
couronnement de divers ouvrages tels que les
lucarnes.

Cornier (adj.) Qui est à la corne, c'est à dire à l'angle de


quelque chose : " poteau cornier ".

Cornière (n.f.) Fer laminé à chaud ou profilé à froid, dont


la section présente deux ailes égales ou inégales
en principe à angle droit, et servant à divers
usage (renfort d'assemblage etc.).

Corroyage (n.m.) Les outils de corroyage servent à dégrossir


et dresser les pièces afin de les ramener à leur
juste mesure par rabot, riflard ou varlope.
Mécaniquement on use de la dégauchisseuse
pour les chants, de la raboteuse pour l'épaisseur
et la largeur.

Corroyer (v.tr.) Dégauchir, dresser et mettre aux cotes


d'utilisation une pièce de bois, soit à la main, soit
à la machine.

Costière Assemblage de planches rabotées, placées de


chant et formant le cadre d'un châssis de toiture,
tout en obturant le vide laissé dans l'épaisseur de
la charpente entre le dessous du châssis et le nu
du plafond.
Cotterie (n.m. n.f.) Terme en usage dans le bâtiment et
plus particulièrement dans le compagnonnage
pour désigner les ouvriers qui travaillent sur les
échafaudages ( maçons, tailleurs de pierre,
charpentiers, couvreurs etc.) tandis que les
ouvriers travaillant au sol (serruriers, menuisiers
etc.) sont appelés pays.

Couchis (n.m.) Ensemble formé par des bastaings ou des


madriers, posés les uns à coté des autres, parfois
sur plusieurs lits superposés et croisés, pour
assurer une bonne répartition des charges sur le
sol.

Coupe (n.f.) Disposition de joint par rapport aux pièces


déjà assemblées. Coupe biaise ou fausse coupe :
coupe oblique. Coupe carrée ou coupe droite :
coupe à angle droit. Coupe d'onglet : coupe à
45°. Coupe perdue qualifie les lames de parquet
de différentes longueurs.

Coupe-feu adj. et n.m. invar. Qualifie une paroi (cloison,


plancher ... ), ou un élément inséré dans une
paroi (porte, fourreau de canalisations, clapet de
gaine), stable au feu (mécaniquement), isolant
thermique, pare-flammes (étanche aux flammes).
Le classement coupe feu dépend du délai
nécessaire pour qu'une source de flamme
normalisée les traverse. Les classes sont de 1/4 h,
1/2 h, 1 h, une heure 1/2, 2, 3, 4 et 6 heures. On
dit par ex. qu'une cloison est coupe-feu deux
heures.

Coupure (n.f.) Interruption dans le passage du courant,


d'un fluide..., dans un ouvrage : joint de structure,
joint de reprise... -Coupure de capillarité, ou
coupure étanche : interposition dans toute
l'épaisseur d'un mur d'un matériau étanche
(bitume armé, mortier fortement dosé et
adjuvanté, résines injectées) faisant écran aux
remontées d'humidité par capillarité. La coupure
de capillarité à la base des murs doit être au-
dessus du niveau des terres du remblai extérieur
ou du vide sanitaire, et sous le chaînage du
plancher bas.

Courbe (n.f.) Bloc de bois massif constituant après


taillage une première partie de limon ou de
crémaillère curviligne en plan et en élévation et
placé entre deux joints.

Couronne (n.f.) 1. Bloc de bois circulaire, massif ou en


lamellé-collé, plein ou évidé placé au sommet de
certaines coupoles, pour recevoir la tête des
arbalétriers rayonnants. 2. Couronne de pointes
ou de boulons : disposition circulaire de pointes
ou de boulons, pour conférer à un assemblage un
aspect plus soigné tout en assurant une reprise
très satisfaisante des efforts qui sollicitent ces
organes.

Couronnement (n.m.) Assemblage des chevrons sur le faîtage. 2.


Couronnement d'un poinçon : ensemble des
coupes réalisées, suivant le lattis des versants, en
tête d'un poinçon destiné à recevoir des arêtiers
ou des noues, pour permettre au charpentier de
régler ces derniers en hauteur lors du levage.

Cours (n.m.) Rangée continue de pièces de bois


assemblées bout à bout : " un cours de pannes, de
sablières, de plinthes etc.".

Couture (n.f.) Distance comprise entre le joint et le bord


du trou rond destiné à recevoir la cheville, dans
un assemblage à tenon et mortaise chevillée.
Cette distance est à peu près égale au diamètre de
la cheville.

Couverture (n.f.) Ensemble des matériaux formant la surface


extérieure du toit. Le poids de ces matériaux et
leurs impératifs de pose ont une incidence sur la
section des pièces de bois de la charpente et sur
la pente des combles.

Couvre-joint (n.m.) Petite lame de bois rectangulaire


recouvrant le joint de deux planches bord à bord
et non assemblées.

Coyau (n.m.) Chacun des chevrons courts placés à la


base des combles à forte pente pour adoucir
l'égout : " les coyaux sont taillés en sifflet et
cloués sur ou contre les chevrons du comble; par
la brisure qu'ils produisent, ils donnent plus de
mouvement à la toiture ".

Crampon (n.m.) 1. Pièce de fer recourbée et doublement


appointie destinée à lier deux pièces de bois. 2.
Crampon d'assemblage, organe destiné à
reprendre le cisaillement entre deux éléments,
dont l'un peut être en acier. Tiré d'une tôle mince
son profilé est dentellé afin d'en permettre la
pénétration dans le bois par pression : " les
crampons peuvent être à simple ou à double
denture ".

Crémona (n.m.) Application particulière de la statique


graphique permettant de déterminer la valeur et
la direction des efforts sollicitant les barres d'un
système triangulé.

Croche (n.f.) Un des procédés du trait de charpente


appliqué aux pièces courbes dans les trois
dimensions de l'espace, c'est à dire cintrées en
plan et en élévation : " dans le langage du
charpentier, le mot croche est plus spécialement
réservé à la charpente, et le mot courbe à
l'escalier ".

Croisée (n.f.) Châssis de fenêtre. Croisée à la française :


composé de deux châssis volants. Croisée
vénitienne : plusieurs châssis accolés. Les
croisées sont parfois munies de courtes traverses
appelées petits bois.

Croisillon Élément de charpente constitué par deux pièces


de bois ou de métal disposées en croix et entrant
dans la composition de certains pans de bois ou
de poutre triangulée.

Croix-de-Saint-André (n.f.) Croisement de deux pièces de bois selon les


diagonales d'un rectangle, d'un carré, ou d'un
quadrilatère quelconque, de manière à rendre
l'élément indéformable. A leur intersection ces
deux pièces s'assemblent par une entaille à mi-
bois.

Crosse (n.f.) Pièce rapportée sous le limon de départ


d'un escalier, de manière à en augmenter la
largeur et à la rendre égale à cet endroit, à celle
du limon. 2. Partie courbe d'un arc en lamellé-
collé. Syn. Rein.

Croupe (n.f.) pan de toiture rampant à l'extrémité d'un


comble. La croupe, qui peut être triangulaire ou
trapézoïdale, est délimitée par deux arêtiers et un
égout. Une croupe est biaise si son égout n'est
pas perpendiculaire à ceux des longs pans. La
charpente de croupe comprend une ferme de
croupe, dans l'axe du faîtage, et deux demi-
fermes d'arêtier.

CSTB (abr.) Centre Scientifique et Technique du


Bâtiment.

CTBA (abr.) Centre Technique du Bois et de


l'Ameublement. Constitue notamment le comité
de la marque qui contrôle sévèrement et en
permanence les fabrications de panneaux de
contreplaqués et de particules.

CTBF (abr.) Label de qualité. Bois reconnu et contrôlé.

CTBH (abr.) Voir Panneau. Label de colles spéciales qui


confère aux panneaux leur bonne tenue à
l'humidité.

CTBP (abr.) Voir Panneau. Panneaux de particules


destinés aux meubles plaqués.

CTBX (abr.) Voir Panneau. Label des contreplaqués


aptes aux emplois extérieurs. Ce label garantit le
collage phénol-phormol résistant à l'humidité,
aux intempéries. Sont classés "Extérieur" ou
"Coffrage".

Cubage (n.m.) Évaluation d'un volume de bois en unités


cubiques.

Cul-nu Sans assemblage. Se dit en parlant de deux


pièces maintenues l'une contre l'autre par un
simple clouage.

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