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REPEBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Année scolaire : 2019/2020

UNIVERSITE MOHAMED KHIDER-BISKRA

FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE

Filière : Electrotechnique
Spécialité : Réseaux Electrique
2éme année Master
Module :Stabilité et Dynamiques des Réseaux
Electriques

TP n = 01

Régime transitoire des circuits RL,


RC ,RLC
Dirigé par :
Dr : A. Sallhi

INTRODUCTION
Un système électrique est dit être en régime permanent, lorsque les variables qui
décrivent son comportement (tension, courant, etc..), sont soit invariables dans le temps
(circuit DC) ou des fonctions périodiques du temps (circuit AC). Un système électrique est dit
en régime transitoire quand les variables changent ou varient de manière non périodique.
L'étude du régime transitoire est souvent nécessaire afin de déterminer si les tensions et les
courants qui en découlent ne présentent pas des évolutions dangereuses. Dans le cas de
transformateurs de distribution d'énergie, le courant de démarrage peut atteindre jusqu'à 20
fois la valeur nominale. Il est donc impératif de prévoir cette valeur pour y adapter les organes
de protection. Il est donc utile de savoir prédéterminer ces régimes, au moins dans les cas
assez simples.
Un circuit électrique, représenté par un schéma, est l’ensemble des éléments idéaux
fonctionnellement connectés de façon à constituer le modèle mathématique d’un système
électrique. Ce modèle permet de comprendre le fonctionnement du système électrique qu’il
représente.
Méthodes d’analyse transitoire des circuits électriques :
 Analyse des équations différentielles
 Analyse par variables d’états
 Analyse par la transformée de Laplace

I/ Le circuit RL :
{E0 :t< 0
:t ≥ 0

di di R E
E = Ri + L → + i= → équation différentielle du 1ér ordre.
dt dt L L

La solution globale = la solution de l’équation homogène + la solution particulière.

di R di R di R
+ i=0 → =- i→ = - dt
dt L dt L i L

R L E
Ln(i) = - t + ci →i = Ae−t / τ , τ = , ih = Ae−t / τ , ip =
L R R

−t / τ E
Ig = ih +ip = Ae +
R

−0 / τ E E
I(0) = Ae + =0 →A=-
R R

E
I(t) = (1-e−t / τ ¿
R

Ur(t) =E (1-e−t / τ ¿,
di E 1 −t / τ E R −tτ
Ul(t) = L =L ( e ¿ → Ul(t) = L * e → Ul = Ee−t / τ
dt R τ R L

Programme 1 :
function dy=f16(t,y)
l=10e-3;
E=100;
r=10;
dy=-(r/l)*y+(E/l);
end
Programme 2 :

clear all
clc
%le programme princopale
ti=0; %temps initail
tf=0.01; %temps final
y0=0; %condition initail
%f16 function qui va définir l'equ diff
l=10e-3;
E=100;
r=10;
[temps,s]=ode45('f16',[ti tf],y0)
plot(temps,s(:,1),'k')
grid on
ur=r*s;
ul=l*(diff(s)./diff(temps))
title('évolution du courant dans circuit RL')
xlabel('temps(sec)')
ylabel('le courant i(A)')
hold on
axis([0 0.01 0 11])

{
10 Ω →' b '
 Le cas E = 100 v, L = 10 mH, R = 15 Ω→ ' r '
20 Ω→ ' g '

Les courbes de i(t) pour variation de R :


Interprétation:

Pour chaque fois la résistance R augmente, l’amplitude de courant diminue et le temps de


réponse reste le même.

{
10 mH → ' b '
 Le cas E = 100 v, R = 10Ω , L = 15 mH →' r '
20 mH → ' g '

Les courbes de i(t) pour variation de L:

Interprétation:

Pour chaque fois l’inductance L augmente →le temps de réponse augmente et l’amplitude
de courant reste le même.

 Le cas E = 100 v, R = 10Ω , L = 10 mH

Programme :

programme principale
ti=0;%temps initial
tf=0.01;%temps finale
y0=0;%condition initial (courant nul)
E=100;
r=10;
l=10e-3;
%f16 fonction qui va définir l'equation défferentielle
Les courbes tensions aux bornes de la résistance (Ur) et de la bobine (Ul):

Interprétation:

La figure indique la somme de la tension à la borne de la résistance (Ur) et la tension à la


borne de l’inductance (Ul) égale l’excitation.

II/ Le circuit RC:


D’après la loi des mailles on a :

d UC
U R +U C =Us → Ri+U C =E Avec i=C
dt

d UC
→ RC + U C =E
dt

d UC U C E
→ + = Équation différentielle du 1ér ordre.
dt RC RC

La solution globale = la solution de l’équation homogène + la solution particulière.

La solution de l’équation homogèneU h :

d U C Uc −t
+ =¿0 → U h=A e τ , τ = RC
dt RC

La solution particulière U p: U p=E

La solution globale U(t):

U (t) = Uh +Up = Ae−t / τ + E ,

U(0) = Ae−0 / τ + E= 0 → A = - E
−t

→ U(t) = E(1−e τ )

Programme 1 :

%programme declarant lequation diff;


function dy=f18(t,y);
c=200e-6;e=100;r=100;
dy=-(1/(r*c))*y;
end

Programme 2 :

clear
ti=0;%temps initiale
tf=0.025%temps finale
y0=1;%condition initiale(courant nul);
r=100;e=100;c=200e-6;
[temps,s]=ode45('f18',[ti tf],y0)
plot(temps,s,'g');
hold on;
grid on;
title('evolution du courant lors de la fermeture de linterrupteur k');
xlabel('temps(sec)');
ylabel('courant(A)');
axis([0 0.04 0 1.2]);

{
100 Ω →' b'
 Le cas E = 100 v, C = 10 µF, R = 150 Ω→ ' r '
200 Ω→ ' g '

Les courbes de i(t) pour variation de R :


Interprétation:

Pour chaque fois on augmente la valeur de la résistance R et fixe condensateur C →le temps
de réponse augmente et l’amplitude de tension diminue,
¿ τ caractérise la rapidité de lacharge du condensateur , plus τ est élevé plus la charge est lente .

{
100 µF → ' b '
 Le cas E = 100 v, R = 10 Ω, C = 150 µF →' r '
200 µF →' g '

Les courbes de i(t) pour variation de C :

evolution du courant lors de la fermeture de linterrupteur k

C1=100 [micro farad]


C2=150 [micro farad]
C3=200 [micro farad]

0.8
courant(A)

0.6

0.4

0.2

0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04
temps(sec)

Interprétation:

Pour chaque fois on augmente la valeur de condensateur C et fixe la résistance R →le temps
de réponse augmente et l’amplitude de tension diminue,
¿ τ caractérise la rapidité de lacharge du condensateur , plus τ est élevé plus la charge est lente .
 Le cas E = 100 v, R = 10Ω , L = 10 mH

Programme :
clear
ti=0;%temps initiale
tf=0.025%temps finale
y0=1;%condition initiale(tension nul);
r=150;e=100;c=100e-6;
[temps,s]=ode45('f15',[ti tf],y0)
plot(temps,s,'k');
grid on;
title('evolution du courant lors de la fermeture de linterrupteur k');
xlabel('temps(sec)');
ylabel('courant(A)');
axis([0 0.01 0 11]);
ur=r*s;
figure(2);
plot(temps,ur,'r');
grid on
uc=e-ur;
%figure(3);
hold on
plot(temps,uc);
grid on

Les courbes tensions aux bornes de la résistance (Ur) et de la condensateur (Uc):

100
Ur [V]
90 Uc[V]

80
tensio Uc,Ur (V)

70

60

50

40

30

20

10

0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045
temps (S)
Interprétation:

La figure indique la somme de la tension à la borne de la résistance (Ur) et la tension à la


borne de condensateur (Uc) égale l’excitation ( E)

III/ Le circuit RLC:


U C +U L +U R =E

di
UC+L + Ri=E
dt

di d UC
UC+L + RC =E
dt dt
2
d UC d UC
U C + LC 2
+ RC =E
dt dt
2
d UC R d U C E
2
+ +U C =
dt L dt LC

Les solutions :

r2 r1t r1 r2t
Cas R > Rc : Uc (t) = E (1+ e - e )
r 1−r 2 r 1−r 2

Cas R = Rc : Uc (t) = E - E (w 0∗t +1 ¿ e−w 0 t

α
Cas R < Rc : Uc (t) = Ee α t ¿ - cos βt + sin βt ¿ + E
β

Programme 1 :
function dy=fpp2(t,y)
E=12;
R=250;
L=650e-3;
C=1.5e-6;
dy(1)=y(2);
dy(2)=-y(1)/(L*C)-y(2)*R/L;
dy=[dy(1);dy(2)];
end

Programme 2 :
clear all
clc
l=650e-3;
E=12;
r=4000;
c=1.5e-6
 Le cas E = 12 v, R = 250Ω , L = 650 mH, C = 1.5 µF
U r(t)
Les courbes d’Ur, Ul, Uc :
Ul(t)

Uc(t)

0.02

-0.02
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025
20

-20
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025
20

10

0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025

La courbe du courant :

0.015

0.01

0.005
courant(A)

-0.005

-0.01
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025
temps(s)

 Le casr é gime oscillatoire amorti : E = 12 v, L = 650 mH, C = 1.5 µF, R< Rc (R=
250 Ω, Rc =1316.50 Ω)
Les courbes d’Ur, Ul, Uc :

 Le casr é gime ap é riodique critique: E = 12 v, L = 650 mH, C = 1.5 µF, R= Rc (R=


1316.50 Ω, Rc =1316.50 Ω)

Les courbes d’Ur, Ul, Uc :

 Le cas régime apériodique : E = 12 v, L = 650 mH, C = 1.5 µF, R> Rc (R= 4000 Ω,
Rc =1316.50 Ω)

Les courbes d’Ur, Ul, Uc :


Interprétation:
On remarque que dans les trois régimes pour chaque fois varie la résistance R par rapport la
résistance critique Rc les allures Ur(t), Ul(t) ne varie pas mais l’allure Uc(t) varie qui influe la
valeur de la résistance même que le temps de réponse τ .

CONCLUSION :
Dans ce TP nous avons étudié les circuits RL, RC et RLC on conclure en régime transitoire
soumis aux échelons de tension afin de bien comprendre leur comportement, le temps de
réponse influe par les paramètres R, L et C même l’amplitude de la tension.

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