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L’énergie produite par une centrale photovoltaïque est dans certains cas directement injectée dans le réseau électrique
basse tension pour pouvoir être consommée localement.
Dans toute cette partie, on s’intéresse au transport électrique monophasé de cette énergie, c’est-à-dire utilisant deux
câbles électriques, principalement employé pour alimenter les zones peu denses en habitations.
Pour des raisons historiques et techniques, le réseau électrique basse tension fonctionne avec des tensions alternatives.
En France, la fréquence utilisée vaut fr = 50Hz tandis que la tension efficace sur le réseau considéré est Ur= 230V.
La transformation de la tension continue délivrée par la centrale photovoltaïque en signal électrique transportable
sur le réseau est étudiée ici
Pour pouvoir consommer l’énergie produite par la centrale, il faut transformer la tension continue E= 30V supposée
constante et délivrée par un module de 4 panneaux en tension alternative de fréquence f
Cette transformation se décompose en trois étapes, illustrées sur la figure 1 :
— tout d’abord, l’onduleur de tension autonome positionné après les panneaux photovoltaïques de la centrale
transforme le signal continu en signal alternatif de 50 Hz;
— ensuite, une opération de filtrage est nécessaire pour rendre la tension de sortie de l’onduleur la plus proche
possible d’un signal sinusoïdal à 50Hz;
— la dernière étape, qui ne sera pas étudiée ici, consiste à amplifier cette tension pour que sa tension efficace soit
de 230V(rôle du transformateur ayant pour tension d’entrée s(t) et tension de sortie v(t) ( figure 1))
Pour réaliser la première étape, on étudie un onduleur de tension autonome à commande symétrique dans un premier
temps puis à commande décalée dans un second temps.
Pour un onduleur autonome à commande symétrique, les
interrupteurs représentés sur la figure 1 s’ouvrent et se ferment
en fonction du temps, noté t, selon la séquence suivante, avec T
= 1/fr et n un entier relatif :
𝑇
Si nT≤t≤nT+2 alors K1 et K3 : fermés; K2 et K4 :
ouverts.
𝑇
Si nT +2 ≤t≤(n+1)T alors K1 et K3 : ouverts;
K2 et K4 : fermés
T=50 Hz
u(t) s(t)
EX5.
a)Expliquer comment s’exprime la poussée d’Archimède exercée par le fluide alentour sur le flotteur cylindrique
(rappel : volume cylindre ( h,R) : πR²h et volume sphère R :4/3 πR3 )
CORR
1
S2 est la valeur de S1 soit plus de 6 fois inférieure à S1 ; pour S3 ,c’est encore beaucoup plus faible , donc la
3√5
sinusoïde prépondérante en sortie est la sinusoïde à fR =50 Hz, donc oui on peut considérer que le signal de
sortie est pratiquement une sinusoïde de fréquence 50 Hz.
Exercice 3 (D'après Centrale TSI 2021)
L'étude sera menée en régime sinusoidal, 𝜔 désigne la pulsation du signal, 𝜔0 la pulsation caractéristique et x la
pulsation réduite 𝑥 = 𝜔⁄𝜔0 .
Corr
EXI.1. Régime transitoire :
Nous considérons le circuit ci-dessous. Nous noterons i , l’intensité dans le résistor de résistance R, i1
l’intensité dans le condensateur de capacité C, i2 l’intensité dans le résistor de résistance R 2 et u ( t ) la
tension aux bornes du condensateur. L’interrupteur est ouvert depuis très longtemps.
A l’instant t = 0 , pris pour origine des temps,
R nous fermons l’interrupteur K .
i 1.1. Préciser i, i1 , i2 et u à l’instant t = 0− ,
K juste avant la fermeture de l’interrupteur .
i1 1.2. Préciser i, i1 , i2 et u à l’instant t = 0+ .
E 1.3. Même question quand t tend vers l’infini.
R2 C
i2
1.4. Montrer en transformant le réseau que le circuit est équivalent à un simple circuit RC en charge dont on
précisera les caractéristiques.
1.5. Etablir l’équation différentielle vérifiée par u ( t ) ainsi que la solution u ( t ) .
1.6. Tracer l’allure de u ( t ) .
2. Régime sinusoïdal :
L’interrupteur est fermé et nous remplaçons le générateur de f.e.m constante par une source idéale de
tension de f.e.m. e ( t ) = E 2 cos (t ) où représente la pulsation du générateur et E , la tension
efficace. On associe le complexe u = U 2 exp ( j (t + ) ) = U exp ( jt ) à la tension
u ( t ) = U 2 cos (t + ) où U = U 2 exp ( j ) . De même, E = E 2 .
U H0
2.1. Calculer la fonction de transfert, H = que l’on écrira sous la forme H = . Préciser le
E 1 + j 0
module H et le déphasage .
2.2. Etablir l’expression littérale de la fréquence de coupure fc en fonction de R et C.
2.3. Nous traçons le diagramme de
Bode de GdB en fonction de la
fréquence f en échelle semi-log.
a) On obtient le graphe donné.
Déterminer graphiquement la
valeur de fc en précisant la
méthode utilisée.
b) En déduire la valeur approchée
de la capacité C si R=1,0kΩ.
c)Retrouver par le calcul la
position de asymptotes.
2.4 Donner en justifiant l’allure du
graphe de φ fonction de logf
2.5 Justifier sans calcul le
positionnement des asymptotes
des graphes de GdB et φ fonction
de logf.
1.1.i2=0 dc i=i1 mais Le condensateur est chargé, dc dq/dt=i1=0 dc u ( t = 0− ) = E et tous les courants sont
nuls.
1.3. En régime permanent constant, le condensateur de comporte comme un interrupteur ouvert donc i1 = 0 et
R2 E 2E
nous reconnaissons un diviseur de tension u = E= , i = i2 =
R+R 2 3 3R
R
E R R E 3
R C ut E C
C ut 3
R 2 R 3
R
Nous obtenons un simple circuit RC avec C = C et R ' = soumis à E/3
3
1.5.on peut utiliser le circuit équivalent du 1.4 puis se ramener 1.6
au cas simple du cours .
2. Régime sinusoïdal :
2 2 + jRC
2.1. L’admittance des deux branches en parallèle est Y e = + jC = .
R R
Ze 1 1 13
La fonction de transfert est H = = = = dc
R + Z e RY e + 1 2 + jRC 1 + j RC 3
1+ R
R
H 0 = 1/ 3 et 0 = 3 RC
13 RC
; tan ( ) = −
𝑅𝐶𝜔
H = ; φ=-Arctan( )
1 + ( RC 3)
2 3 3
13 13 3
2.2. La fréquence de coupure correspond à H = = soit f c = c = .=f0
1 + ( RC 3)
2
2 2 2 RC
C = 2, 4 10−6 F
3
b). On en déduit C=2𝜋𝑅𝑓
𝐶
Les appareils photo reflex numériques, même ceux d’entrée de gamme, sont aujourd’hui équipés d’accéléromètres
pour la stabilisation d’image. Cela permet, en particulier sur les longues focales, de stabiliser la visée. Il est alors plus
facile de faire le point sur un sujet très lointain et il est plus aisé de soigner son cadrage, les tremblements du
photographe étant amortis.
On se propose, dans cette partie, d’étudier le fonctionnement d’un accéléromètre à détection capacitive, ce
système étant le plus répandu actuellement. Son principe est décrit ci-après :
Une poutre suspendue appelée « masse sismique » constitue l’une des armatures d’un condensateur plan. L’autre
armature est solidaire de l’appareil photo dont on veut mesurer l’accélération (voir figure 1). Les variations de
capacité liées au déplacement de la masse sismique permettent de suivre son mouvement.
Armature 1
=« masse sismique »
Figure 1
On modélise la structure mécanique étudiée par une masse ponctuelle M de masse m, suspendue à l’extrémité d’un
ressort de constante de raideur k et de longueur à vide 0, dont l’autre extrémité est fixée en O au bâti solidaire de
l’appareil photo (voir figure 2). Les amortissements sont modélisés par une force de frottement de la forme : ⃗⃗⃗
𝐹𝑓 = -
α.( 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗𝑀 )Rap où ( 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗𝑀 )Rap représente la vitesse du point M dans le référentiel de l’appareil photo.
Figure 2
On s’intéresse à la
détermination de
l’amplitude ZO de la
vibration engendrée
par le tremblement du
photographe.
On note Z = z – zeq la position de la masse M par rapport à sa position d’équilibre dans l’accéléromètre.
4. Expliquer pourquoi Z(t) peut se mettre sous la forme Z(t) = ZM .cos(ωt +φ). Préciser la signification des différents
termes apparaissant dans cette expression.
𝜔
5. Etablir l’expression de ZM en fonction de ZO, Q et de la pulsation réduite x = 𝜔0 . Il est conseillé d’utiliser les
notations complexes. Quelle est la nature du filtre associé à ZM(x) ? (justifier)
6. Montrer que la courbe ZM(x) passe par un maximum pour Q > 1/√2 et préciser l’expression xr de x lorsque ZM
passe par ce maximum ainsi que ZM(xr). Comparer xr à 1.
7. Etudier les asymptotes basse et haute fréquences de ZM(x) puis tracer sur un même graphique l’allure de la courbe
ZM(x) pour Q1 <1/√2 , Q2 >1/√2 et Q3 > Q2 en portant une attention particulière au positionnement des maximums.
8. Comment faut-il choisir le facteur de qualité du système et sa pulsation propre pour qu’il fonctionne sur une plage
de fréquences de tremblements la plus large possible ? Comment choisir alors les paramètres m, α et k ?
corr EXII
1.Le système est la masse m dans un référentiel galiléen. Les forces appliquées au système sont :
- le poids , mg
- la tension du ressort, T = −k ( − 0 )uz
-(il n’ y a pas de frottement à l’équilibre puisque v=0)
⃗ dc en projetant sur Oz : mg –k(zéq-l0)=0
⃗ =0
A l’équilibre, la somme des forces est nulle soit m 𝑔 +𝑇
mg
zeq = 0 +
k
2. (Le référentiel de l'appareil photo n'est pas galiléen car il oscille dans le référentiel terrestre galiléen) . On
applique dc la 2 ème loi de Newton ds le réf terrestre. Les forces appliquées au système sont :
- le poids, mg
d 2 z dz k k d 2 z0 k
2
+ + z = zeq + 2 = zeq + 2 Z 0 cos (t )
dt m dt m m dt m
d 2 Z dZ k
3.En posant Z = z − zeq , + + Z = 2 Z 0 cos (t )
dt 2 m dt m
d 2 Z 0 dZ k k
+ Z = 2 Z 0 cos (t ) avec 0 =
km
+ et 0 = d’où Q =
dt 2
Q dt m Q m m
0 est la pulsation propre, homogène à l’inverse d’une durée. Q est le facteur de qualité , sans dimension.
4.Le système étant linéaire, la masse oscille en régime établi à la même pulsation que le boîtier (excitation) Son
mouvement est à priori déphasé par rapport à celui de O.
Zm représente l’amplitude du mouvement de M et le déphasage du mouvement de M par rapport à celui de
O.
5. A Z on associe la fonction complexe Zm . ej(ωt+φ) =𝑍 ejωt où 𝑍 = Zm . ejφ est l’amplitude complexe associée à
Z. De même , à ZO cos(ωt) on associe la fonction complexe ZO ejωt mais ici la phase à l’origine est nulle dc
𝑍𝑂 est en réalité ZO . Pour revenir à Z ( réelle ) , il suffira de faire Re(Zm . ej(ωt+φ) )
𝜔
L’équa diff s’écrit donc (jω)² Zm . ej(ωt+φ) + jω 𝑄0 Zm . ej(ωt+φ) +ω0² . Zm . ej(ωt+φ) = ω² ZO ejωt
𝜔
soit , en simplifiant par ejωt : (jω)² 𝑍 + jω 𝑄0 𝑍+ω0² . 𝑍 = ω² ZO soit
𝜔 𝛚² 𝒁𝑶 𝐱² 𝒁𝑶
𝑍 (-ω² + jω 𝑄0 + ω0² ) = ω² ZO dc 𝒁= 𝟐 +𝐣𝛚𝝎𝟎
= 𝒙
𝛚𝟎𝟐 −𝛚 𝑸
𝟏−𝐱²+𝐣
𝑸
x2
L’amplitude vaut │𝑍 (x)│= Z m ( x ) = . ZO. C’est un filtre passe haut.(chercher l’équivalent
(1 − x ) 2 2 x2
+ 2
Q
en BF(ZO.x²) puis en HF(ZO ))
x2 1
6. Avec ZO=1 , on a Zm ( x ) = = .
(1 − x )
2 2 x2
+ 2
Q
(1 − 1/ x )
2 2 1
+ 2 2
xQ
d 1 2Q 2
Le maximum est obtenu quand
dx
(1 − 1/ x )
2 2
+ 2 2
xQ
= 0 soit xr =
2Q − 1
2
1 et Q
1
2
pour que x f
2𝑍𝑂 𝑄 4
existe.il y a dc résonance. Alors ZM( xr)=
1
(2𝑄 2 −1)√𝑄 2 −
4
7. Pour x 1, Zm = 0 et ~ ZO.x² dc le
début de la courbe est parabolique
Pour x 1, Zm → Z0 .
1 1
8.Pour éviter une résonance , il faut Q ≤ , mais Q= correspond à la courbe la plus plate possible dc
√2 √2