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Sommaire

INTRODUCTION GÉNÉRALE …………………………………………………………...03

réglage de tension…………………………………………………………………......04
1.1. Généralités………………………………………………………………….......…04
1.1.1.La tenue de tension…………………………………………………….........…..04
1.1.2.La puissance réactive……………………………………………………........…04

1.1.2.1 .Les chutes de tension et pertes Joule …………………………………………..…04

1.1.3.Puissance maximale transmissible dans une ligne…………………………........06


1.1.4.Classes de tension de réseau électrique Algérien………………….................….07
1.1.5.Les limites des paramètres de fonctionnement du système production – transport Algérien…
08

1.1.5.1.La fréquence……………………………………………………………………........08
1.1.5.2. Plan de tension………………………………………………………………………08
1.1.5.3.Transit de puissance sur les lignes et transformateurs……………………………. 08

1.2.Outils de régulation de la tension………………………………………………….09


1.2.1.Produire ou consommer de la puissance réactive …………………………………09

1.2.1.1.Les groupes de production (générateurs)……………………………………………09


2.2.1.2.Compensateurs shunts …………………………………………………........………..09
1.2.1.3.Compensateur synchrone……………………………………………………….....….09
1.2.1.4.Compensateurs statiques SVC ……………………………………………………….09
1.2.2.Les régleurs en charge de transformateurs à prises variables ………………......…10
1.3.Pourquoi régler la tension ?........................................................................................10
1.3.1.Satisfaire les clients, les distributeurs et les producteurs…………..................…. 10
1.3.2.Satisfaire les besoins du Système …………………………………….............….10
1.3.3.Respecter les contraintes de fonctionnement des matériels …………............…..10
1.4.Chaîne de réglage de la tension…………………………………………....…….11
1.4.1.Réseau de distribution à moyenne tension……………………………….......….11
1.4.2.Réseau de répartition à haute tension…………………………………….....…..11
1.4.3.Réseau de transport à très haute tension…………………………………....…..11

1.4.3.1.Réglage primaire de tension………………………………………………….....….11


1.4.3.2.Le réglage secondaire…………………………………………………………....…12
1.4.3.3.Le réglage tertiaire de tension…………………………………………………..12

1.5.Moyens de régulation de la tension leurs modes opératoires et leurs impacts…….12


1.5.1.Régulation au niveau des groupes…………………………………………………12
1.5.2.Régulation au niveau des transformateurs………………………………….......…12 0
1.5.3.Régulation par les manœuvres des condensateurs et des réactances…………...…13

reglage de la fréquence …………………………………………………………...…..14

2.1.La stabilité des réseaux électriques……………………………………………...…..14

2.2.Réglage de la fréquence………………………………………………………..……14

2.2.1.Définition de la fréquence…………………………………………………………15

2.2.2. La valeur de la fréquence…………………………………………………….…..16

2.2.3.Le maintien de la fréquence……………………………………………………….16

2.2.4.Les différents types de variation de la fréquence…………………………….......17

2.3. Contraintes liées à la fréquence………………………………………………...….18

2.4. L’écroulement de fréquence ………………………………………………………18

2.5. La régulation de la fréquence d’un réseau électrique…………………...…………19

2.5.1.Le réglage primaire…………………………………………………...…………..19

2.5.2. Le réglage secondaire …………………………………………………….……..20

2.5.3. le réglage tertiaire


……………………………………………………………………………..21
Exemple 01 : L’influence de la mise en service d’un nouvel injecteur à BISKRA sur le plan de
tension de la région de Sétif (cas réel)…………………………………………22

Exemple 02 : importance de la fréquence………………………………………….….24

Conclusion générale…………………………………………………………………….25

0
0
INTRODUCTION

Le stockage massif de l’énergie électrique sous une forme immédiatement disponible n’est,
actuellement pas possible dans des conditions économiques, Le problème majeur de l’exploitant est
donc de maintenir, en permanence l’équilibre instantané entre production et consommation avec des
systèmes de régulations. Les lois de la physique empêchant tout écart entre les deux, et l'absence de
régulation entraînerait l'apparition d'instabilités en fréquence et en tension.
L’évolution rapide du réseau électrique Algérien dans sa taille et sa complexité par la mise en
service de plusieurs ouvrages et l’interconnexion du réseau national au réseau européen, impose le
développement du système électrique pour une meilleure exploitation, conduite et sécurité du
système électrique, ainsi pour satisfaire les besoins des consommateurs.

La tension est, avec la fréquence, un des paramètres les plus importants pour la sûreté et la stabilité
du système électrique. L’opérateur système définit des normes d'exploitation des réseaux que les
gestionnaires doivent appliquer. Ces normes permettent notamment d'assurer la sûreté du système
électrique et la qualité de l'énergie délivrée.

Notre travail se divise 02 chapitres :


Dans le premier chapitre, nous montrons la problématique du réglage de tension dans les
réseaux électrique, son utilité et les principes de base de son fonctionnement.
Le deuxième chapitre, nous allons présenter la reglage de la fréquence du réseau électrique.
Puis, on va présenter la régulation de cette fréquence.

02 exemple présente les résultats obtenus après l’analyse des données SCADA L’influence de
la mise en service d’un nouvel injecteur à BISKRA sur le plan de tension de la région de Sétif (cas
réel) et l’intéressement globale de SONELGAZ pour le réglage de réseaux et l’importance de la
fréquence.

En fin ,une conclusion général

0
RÉGLAGE DE TENSION

1.1. Généralités
Avant d’aborder les problèmes de réglage et de la tension, il est nécessaire d’avoir une idée
convenable de ce qui se passe dans un réseau électrique.

1.1.1.La tenue de tension


Pour garantir la stabilité du réseau et la sécurité des matériels, la tension doit être maintenue dans
des limites fixées par les règles d'exploitation des réseaux électriques. Ces limites sont définies dans
chaque pays selon le type de réseau en fonction de son niveau de tension. La tenue de la tension est
donc un des aspects fondamentaux de l'exploitation des réseaux de transport et de distribution.
En effet, les limites de tension ne doivent pas être dépassées pour les raisons suivantes :
 Les limites supérieures de tension sont imposées pour tous les niveaux d'exploitation par la
tenue diélectrique des matériels, ainsi que par les limites de saturation des transformateurs. En ce
qui concerne les réseaux de distribution, la tension est aussi limitée car une tension trop élevée peut
réduire la durée de vie d'appareils utilisateurs.
 Les limites inferieures de tension au niveau des réseaux de transport sont liées à la sécurité
du système électrique dans son ensemble, une tension trop basse aura les conséquences suivantes :
 Surcharge des éléments de transport (lignes et transformateurs) par augmentation
du courant, et risque de déclenchement des protections associées.
 Instabilité de tension pouvant entrainer un écroulement de tension.
 Perte des éléments de production (stabilité statique des alternateurs, limites de
fonctionnement des groupes et de leurs auxiliaires).

1.1.2.La puissance réactive


Le transport de la puissance réactive à longue distance présente une série d’inconvénients tels-que
les chutes de tension considérables, les pertes de ligne par effet joule et moins de capacité pour
transporter la puissance active.
Actuellement, avec la complexité des réseaux, la participation des générateurs dans la production de
l’énergie réactive est devenue insuffisante. Elle est générée en grande partie par les moyens de
compensation existants ou en période creuse, par les lignes de transport.

1.1.2.1 .Les chutes de tension et pertes Joule


Lorsque le transit dans une ligne électrique est assez important, la circulation du courant dans la
ligne provoque une chute de tension. La tension est alors plus basse en bout de ligne qu’en son
origine et plus la ligne est chargée en transit de puissance, plus la chute de tension sera importante.
Les lignes triphasées en régime équilibré peuvent être décrites par un modèle monophasé équivalent
dit modèle en π ce modèle est couramment utilisé dans l'étude des réseaux, il est valable pour des
lignes de courte et moyenne longueur, c'est-à-dire inférieures à 250 km. Les phénomènes de
propagation, c'est-à-dire l'atténuation de l'onde de tension, peuvent alors être négligés tout en
prenant en compte l'effet capacitif des lignes. Le modèle est représenté sur la figure

0
RÉGLAGE DE TENSION

On associe à ce modèle en π le diagramme de Fresnel reliant les diverses grandeurs du système


entre elles. Ce diagramme est présenté sur la figure

Ɵ : l’angle de transport.
ɸ : le déphasage du courant par rapport à la tension.
V1 : la tension au début de la ligne.
V2 : la tension à la fin de la ligne.
La figure 2 conduit à assimiler la chute de tension ∆V à :
∆V ≈ V1 cos ɵ – V2 (2.1)
Dans le cas d'un réseau peu chargé (hypothèse de Kapp), il est possible de négliger le
déphasage Ɵ entre les tensions V 1 et V 2, Alor que la chute de tension dans la ligne a maintenant
une impédance complexe Z = R + j X induite par les flux de puissance active et réactive (P et Q)
appelés par la charge, est égale à :

( R P+ X Q) (2.2)
∆V=
V2

On considère que : X >> R (2.3)

XQ
Alor : (2.4) ∆V =
V2
Les relations (4) illustrent le fait que :
La chute de tension dépend principalement de la puissance réactive consommée par la charge. La
tension et la puissance réactive sont donc des grandeurs très liées.
Un plan de tension élevé permet donc de réduire les chutes de tension le long des lignes.
Par ailleurs les pertes Joule PJ par phase peuvent s'écrire suivant l'équation suivante :
RÉGLAGE DE TENSION

2 2
P +Q
PJ =R 2 (2.5)
V2

1.1.3.Puissance maximale transmissible dans une ligne 0


Contrairement à une idée très répandue, ce n’est pas l’échauffement maximal des conducteurs qui,
en général, limite la puissance transmissible à travers une ligne. Dans les réseaux de transport, la
limite de puissance transmissible des lignes dépend notamment de la tension. Considérons, pour la
démonstration, une ligne aérienne dont la résistance est négligeable devant sa réactance inductive et
suffisamment chargée pour que les effets capacitifs puissent être négligés. Cette ligne est connectée
à une charge purement résistive, car à titre d'exemple, seul les transits de puissance active sont
considérés.
La tension V 1 étant supposée constante, à mesure que la charge augmente (c'est-à-dire lorsque la
valeur de RCH diminue). Le schéma ci-dessous illustre l'exemple discuté :

La tension V 2 diminue tandis que la puissance transmise à la charge commence par augmenter,
passe par un maximum puis finit par diminuer.
RÉGLAGE DE TENSION

Limite de stabilité en tension d’une ligne de transport.

Le point de fonctionnement où la puissance transmise est maximale est appelé point critique. Cette
puissance maximale transmissible à une charge depuis une source de tension tenue s'écrit de façon
générale :
2 0
V 1 cos ɸ
Pmax= (6)
Z 2¿¿

Z est l'impédance de la ligne entre le point où la tension est tenue et la charge.

ɸ : est le déphasage introduit par la charge.

Ɵ : est le déphasage introduit par la ligne.

L'expression (6) montre que plus la tension d'exploitation du réseau V 1est élevée, plus la puissance
transmissible est importante. De même, plus l'impédance Z du réseau est faible, plus la puissance
transmissible est grande. Enfin, toujours dans l'expression (6), il est intéressant de remarquer que
plus ɸ diminue, plus la puissance transmissible augmente. La diminution de la valeur de ɸ est
réalisée en compensant la production de puissance réactive Q2consommée par la charge en utilisant
par exemple des condensateurs.
Dans la figure 6, On peut relever deux états du système différents qui peuvent être obtenus (point B
et C) pour une valeur donnée de puissance P <Pmax
 Un état (point B), situé à une tension haute.
 Un autre état (point C), situé à une tension basse.
En fait, le point C, ne peut pas être obtenu, à cause de l’action du régulateur en charge des
transformateurs, de telle sorte que la tension secondaire du transformateur côté charge soit
maintenue. Le courant de charge sur la ligne croîtra, ceci conduirait à une croissance de chute de
tension, et finalement à un écroulement de la tension.
RÉGLAGE DE TENSION

Par conséquent, il est nécessaire de maintenir la tension au dessus de la tension critique, afin
d’éviter de passer à un état instable de la tension.

1.1.4.Classes de tension de réseau électrique Algérien


Le réseau électrique Algérien est classés par leurs niveaux tensions comme suit: BT, MT, HT et
THT
Niveaux de tension de réseau électrique Algérien.

Appellation normalisée Niveau de tension


Les basses tensions (BT) 220 v et 380 v
Les moyennes tensions (MT) 10 kV et 30 kV
Les hautes tensions (HT) 60 KV, 90KV, 150KV, et 220 KV

Les réseaux à très haute


400 kV
tension (THT)

1.1.5.Les limites des paramètres de fonctionnement du système production –


transport Algérien

1.1.5.1.La fréquence 0

La fréquence du système production-transport à la valeur nominale de 50 Hz+/- 0,2 Hz

1.1.5.2. Plan de tension


Dans les conditions normales de fonctionnement du Système électrique, les tensions doivent être
maintenues dans les limites de fonctionnement suivantes :
Limites de tension en situation normale.

Tension Limites de tension en situation normale (kV)

nominale Max Min


(kV)
400 420 380
220 235.4 204.6
150 160.5 139.5
90 96.3 83.7
60 64.2 55.8

1.1.5.3.Transit de puissance sur les lignes et transformateurs


Dans les conditions normales de fonctionnement du système électrique, les transits sur les lignes de
transport de l’électricité et les transformateurs ne doivent pas être supérieurs à 80% de la capacité
nominale des lignes et des transformateurs. Cette mesure est prise afin de disposer d’une réserve de
RÉGLAGE DE TENSION

capacité en cas d’aléa de fonctionnement du système, lié à une défaillance de production, de ligne
de transport de l’électricité, de transformateur et/ou d’augmentation de la demande.

En situation de fonctionnement dégradée et/ou de crise, des surcharges de lignes de transport de


l’électricité et/ou de transformateurs ne dépassant pas les limites suivantes peuvent être tolérées :
 Pour les lignes : au maximum 20 % de la capacité nominale en Hiver et 0 % en été.
 Pour les transformateurs : surcharges au maximum à :
 Pour le réseau nord :
• 20 % en Hiver
• 10 % en été
• 15 % pour les périodes restantes
 Pour le réseau sud :
• 20 % en Hiver
• 0 % en été
• 5 % pour les périodes restantes.
Pour les interconnexions avec les réseaux étrangers, maintien d’un écart maximal de puissance de
20 MW en situation d’exploitation normale. L’écart maximal d’énergie horaire ne devant pas
dépasser 10 MWh/heure.
0

1.2. Outils de régulation de la tension


Les deux manières les plus usuelles d’ajuster les tensions d’un réseau sont :
 Produire ou consommer de la puissance réactive.
 Les régleurs en charge de transformateurs à prises variables.

1.2.1. Produire ou consommer de la puissance réactive


La compensation de la puissance réactive présente donc non seulement l’intérêt économique de
réduire les pertes par effet Joule, mais aussi de faciliter le réglage du plan de tension.

1.2.1.1. Les groupes de production (générateurs)


Les groupes de production sont bien situés pour satisfaire les besoins en énergie réactive. D'autant
plus, ils ne peuvent compenser que partiellement les charges réactives, en raison des chutes de
tension importantes que créent les transits d'énergie réactive sur les réseaux.

1.2.1.2. Compensateurs shunts


Les compensateurs shunts sont constitués d'un ensemble de bancs de condensateurs et/ou de bancs
d'inductances qui permettent d'injecter ou de consommer de la puissance réactive qui transite dans
le réseau afin d'en limiter les inconvénients.
RÉGLAGE DE TENSION

1.2.1.3. Compensateur synchrone


C’est une machine synchrone en fonctionnement à vide en régime surexcité ou sous excité. La
compensation synchrone est économique dans des installations de grande puissance qui exigeraient
des batteries de grandes capacités, très coûteuses. L’inconvénient majeur est que ces machines sont
très chères et posent des problèmes difficiles à résoudre.
Le compensateur synchrone n’est généralement pas utilisé pour la régulation de la tension mais
pour la compensation de la puissance réactive.

1.2.1.4. Compensateurs statiques SVC


Il est appelé compensateur statique parce qu’il ne contient aucun élément tournant. Le
compensateur statique résulte d’une association de condensateur et d’inductance, en remplaçant les
disjoncteurs par deux thyristors montés en tête-bêche.
L’idée de remplacer les disjoncteurs par les interrupteurs électroniques (thyristors), pour permettre
un échange rapide de puissance réactive ainsi qu’une facilité de manœuvre a fait surgir à l’esprit des
chercheurs électrotechniciens cette notion de compensateur statique d’énergie réactive.

1.2.2. Les régleurs en charge de transformateurs à prises variables


Un procédé très couramment utilisée pour contrôler la tension des réseaux de tensions nominales
inférieures consiste à doter les transformateurs qui les alimentent de régleurs en charge
automatiques. Ces derniers sont dotés d’un asservissement dont le rôle est de maintenir la tension
0
du jeu de barres contrôlé au voisinage d’une consigne, en ajustant le rapport de transformation. De
la sorte, les variations de tension en amont sont corrigées .
Certains transformateurs sont munis de régleurs en charge automatiques. En fonction de la tension
primaire, ces transformateurs ont la possibilité de modifier leur rapport de transformation afin de
maintenir la tension secondaire autour de la valeur de consigne.

1.3.Pourquoi régler la tension ?


Le réglage de la tension sert a :

1.3.1. Satisfaire les clients, les distributeurs et les producteurs


La tension constitue, avec la fréquence, un des principaux paramètres de la sûreté du Système. Ce
paramètre est commun aux différents utilisateurs clients, distributeurs, producteurs, raccordés sur un
même nœud électrique.
Pour les clients et les distributeurs, chaque contrat de fourniture définit la tension d’alimentation
déclarée et la plage de variation acceptée autour de cette valeur. Ces deux termes, qui conditionnent
le dimensionnement des appareils récepteurs des clients, doivent être, à tout moment, respectés.
Pour le producteur, la tension doit également être maintenue dans une plage convenue qui soit
supportable par les installations de production, faute de quoi les groupes peuvent être contraints à se
déconnecter, ce qui affaiblit la sûreté du système électrique.
RÉGLAGE DE TENSION

1.3.2. Satisfaire les besoins du Système


Régler la tension est également nécessaire pour garantir le bon fonctionnement global du Système,
tant sous l’aspect économique que sous l’angle de la sûreté.
Un bon réglage permet en même temps de diminuer les pertes réseau, d’utiliser au mieux les
capacités de transport disponibles et d’éviter le risque d’effondrement en tension, tel que ceux qu’a
connus l’Algérie en 2003.

1.3.3. Respecter les contraintes de fonctionnement des matériels


Enfin, la tension doit être maintenue, en tout point du réseau HTB, dans une bande étroite
compatible avec le dimensionnement des matériels :
 des tensions trop hautes entraînent le vieillissement ou la destruction des matériels
raccordés.
 des tensions trop basses induites par des surcharges dans les lignes, perturbent le bon
fonctionnement de certaines protections et des régleurs en charge des transformateurs, affectent la
tenue des auxiliaires des installations de production et, d’une manière plus générale.

1.4. Chaîne de réglage de la tension


La chaîne de réglage de la tension est constituée par l’ensemble des moyens permettant de contrôler1
la tension en tout point du réseau, depuis les groupes de production jusqu’aux appareils
d’utilisation.
On constate qu’il y a un découplage des besoins entre les réseaux de transport et de distribution.
Cela justifie l’importance de moyens de réglage de la tension entre ces deux types de réseaux. Ces
moyens, constitués de régleurs en charge sur les transformateurs, permettrons de maintenir la
tension constante de distribution quels que soient les écarts de tension du réseau de transport.
En général, entre les réseaux de transport à THT et les réseaux de distribution à MT, il existe des
réseaux dits de répartition à HT. On peut répartir l’effort de réglage entre les transformateurs (THT/
HT) et entre (HT/MT).
L’étagement correct des différents niveaux de tension (THT, HT, MT) est ensuite assuré par les
prises de transformateurs, qui peuvent être changées soit à vide, soit en charge.
1.4.1. Réseau de distribution à moyenne tension
Sur ces réseaux, l’objectif recherché est de maintenir la tension au niveau des utilisateurs, à une
valeur voisine de la tension nominale afin que les appareils récepteurs soient alimentés dans de
bonnes conditions.
La fonction réglage proprement dite, est assurée par des régleurs en charge placés sur les
transformateurs alimentant les réseaux de distribution.
1.4.2. Réseau de répartition à haute tension
On peut munir les transformateurs THT/HT de régleurs en charge, qui, en réglant la tension sur les
jeux de barres HT, faciliterons le travail des régleurs des transformateurs HT/MT.
RÉGLAGE DE TENSION

Les régleurs en charge THT/HT sont soumis aux mêmes principes généraux de commande que les
régleurs en charge HT/MT.

1.4.3. Réseau de transport à très haute tension


Le réglage de tension est organisé en trois niveaux :
1.4.3.1. Réglage primaire de tension :
En exploitation, on cherche à obtenir un plan de tension prédéterminé au niveau du réseau se
transport THT, en tenant compte des prévisions de l’évolution de la consommation et du plan de
production. Ceci est également réalisé en modifiant les valeurs de consigne des régulateurs
primaires.
Les seules sources de tension du réseau de transport sont constituées par les alternateurs, qui sont
munis d’un régulateur de tension. Le régulateur primaire de tension automatique maintient la
tension aux bornes du stator constante et égale à une valeur de consigne, par action sur la tension
d’excitation qui commande le courant rotor de la machine.
Il est difficile d’effectuer les modifications de consigne de façon manuelle dés que le réseau est un
peu complexe, et, par ailleurs, les actions doivent parfois être rapides (montée de charge du matin et
du soir), et même extrêmement rapides, lors d’incident.

1.4.3.2. Le réglage secondaire de tension 1

Au-delà de l’action locale des régulateurs primaires et de celle des régleurs en charge, la maîtrise du
plan de tension nécessite des actions plus globales, au niveau régional, pour faire face aux
variations de la charge et de la topologie.
Son principe consiste à organiser le réseau en "zones" de réglage et à contrôler le plan de tension
séparément à l’intérieur de chaque zone en agissant de façon automatique et coordonnée sur la
puissance réactive de certains groupes de production de la zone .

1.4.3.3.Le réglage tertiaire de tension


Le réglage tertiaire de tension est manuel. Il s’agit de l’ensemble des actions commandées par les
opérateurs des dispatchings pour coordonner le plan de tension entre les différentes zones de
réglage secondaire.

1.5. Moyens de régulation de la tension leurs modes opératoires et


leurs impacts.
Le réseau dispose trois moyens de régulation de la tension :

1.5.1. Régulation au niveau des groupes


Les générateurs peuvent fournir une puissance active (jusqu’à 2012 MW) et fournir ou absorber une
puissance réactive dans les limites de (-950 jusqu’à 1118MVar). Les groupes tentent de maintenir à
leurs bornes la tension de consigne .
RÉGLAGE DE TENSION

La variation de la puissance réactive se fait en surexcitant ou en sous excitant le rotor de


l’alternateur conformément au réglage simultané de tous les groupes, sinon la puissance réactive
produite ou acquise par un groupe serait compensée par les autres groupes.

En fait, ce réglage voit son impact sur les jeux de barres auxquels sont connectés les groupes
et par la suite le reste du réseau.

Les groupes sont limités par les effets thermiques causés par les puissances réactives qu’ils génèrent
ou absorbent, et la stabilité puisqu’il faut un minimum de puissance réactive requis pour le rotor
pour le bon fonctionnement de la machine.

1.5.2. Régulation au niveau des transformateurs


Le réseau dispose des transformateurs avec régleurs en charge à 33 plots pour la régulation de la
tension au niveau du secondaire.
Le fait de passer d'une position de prise P1 à une position supérieure entraine une diminution de la
tension primaire et une légère augmentation de la tension du secondaire donc, une augmentation du
rapport de transformation du transformateur .

Us 1
m=
Up
m : Rapport de transformation.
Us : Tension secondaire.
Up : Tension primaire.

1.5.3. Régulation par les manœuvres des condensateurs et des réactances


Le principe de base du fonctionnement de la compensation statique pour la régulation de la tension
est d’absorber ou injecter la puissance réactive sur le réseau pour atténuer le niveau de la tension.
Le moyen de régulation de la tension 220 kV /60kv sur le réseau de la région de Sétif se fait à partir
de réactances et des batteries shunt en bout de ligne Il y 68Batteries installées dans le territoire de
la région de Sétif, avec une réactance shunt de BISKRA.
RÉGLAGE DE FREQUANCE

2.1. La stabilité des réseaux électriques


Les centrales doivent à tout instant produire la quantité d’électricité nécessaire à
l’alimentation de la consommation. Pour répondre à cet impératif, les centrales d’Algérie sont
interconnectées grâce au maillage du réseau de transport, et peuvent se secourir mutuellement
en cas de panne. Pour que le réseau interconnecté fonctionne, il existe une obligation
commune à toutes les centrales : leurs alternateurs doivent tourner à la même vitesse
électrique, afin de produire une alimentation de tension et de fréquence uniforme dans tout le
réseau. C’est ce qu’on appelle le synchronisme des alternateurs .Les installations de
production, de transport et de distribution de l'électricité forment un système très vaste et
très complexe du fait notamment de son fort non linéarité. De nombreux acteurs, des
producteurs aux consommateurs en passant par le réseau, composent et ont des effets varies
sur ce système. Chacun de ces acteurs ou combinaison d'acteurs peut avoir des incidences
favorables ou défavorables sur la qualité de l'énergie électrique, en termes de tension et
de fréquence, ainsi que sur la sureté des réseaux.

Ces systèmes électriques ont de nombreuses contraintes de fonctionnement. Ils ont la


nécessité en premier lieu de maintenir en permanence l'équilibre entre la production et
la consommation d'énergie électrique.

La stabilité du réseau électrique est caractérisée par les fluctuations de puissances


transitées dans le réseau et se mesure par les variations dans le temps des tensions et
des fréquences associées.

Les études de stabilité consistent à :

- envisager les principaux scénarios critiques tels que court-circuit, perte d’énergie
mécanique, perte de source électrique, variation de charge.

- prédire le comportement du réseau face à ces perturbations.

- préconiser les mesures à prendre en exploitation, telles que type de protection, réglage de
relais, délestages, configurations…etc. pour éviter les modes de fonctionnement
indésirables.

Une instabilité généralisée du réseau peut conduire à des dégâts matériels (côté
production, transport, distribution et clients) et/ou à la mise hors tension d'une partie ou de
l'ensemble du réseau (blackout).

2.2.Réglage de la fréquence
Le problème du réglage de la fréquence est global (en régime permanent la fréquence est
identique dans tout le réseau). Ceci est dû au fait que le système de production –transport est
un réseau électrique interconnecté.

Le réglage de la fréquence consiste à réaliser l’équilibre, à tout instant, entre la production et


la demande.

1
RÉGLAGE DE FREQUANCE

La puissance moyenne qui sera absorbée par l’ensemble des charges peut être prévue avec
une bonne précision. En pratique, il y a des écarts inévitables entre la prévision de la
consommation et la production des centrales.

Or, tout écart entre la puissance électrique appelée par les charges connectées au
réseau et la puissance mécanique fournie par les machines d’entraînement aux
alternateurs provoque des variations de vitesse de ces derniers, donc de la fréquence
du réseau. En cas de surproduction ou de sous-consommation, la fréquence augmente ;
en sous-production ou surconsommation, la fréquence diminue.

Face à une augmentation de la puissance appelée et pour éviter une baisse de la fréquence:

Chaque groupe de production dispose d’une régulation rapide de vitesse qui permettra
de maintenir la fréquence proche de celle de référence .Cette régulation joue sur la puissance
active produite.

En cas de surcharge des groupes, on ajuste la production à la demande par la mise en


marche de centrales thermiques ou hydrauliques.

En cas de pénurie ou pour éviter la propagation d’incidents, on peut ajuster la


consommation à la production (baisse momentanée du niveau de tension, délestage…)

2.2.1.Définition de la fréquence
La fréquence correspond au nombre de cycles que fait le courant alternatif en une
seconde. Pour un alternateur, elle correspond au nombre de tours que fait l’arbre de la turbine
en une seconde, multiplié par le nombre d’électro-aimants placés dans le rotor.

n=f/P

n : vitesse de l’alternateur [tr/s]


f : la fréquence [Hz]
P : nombre de paire de pôles.
À la déférence de la tension, qui est un paramètre local (la tension est différente en tout point
du réseau, elle dépend du courant qui circule dans les lignes au voisinage du point
considéré), la fréquence est homogène dans tout le réseau électrique dés lors que la production
et la consommation sont en équilibre.

Qu’est-ce que la fréquence?

La fréquence correspond au nombre de cycles que fait le courant alternatif en une seconde .
Pour un alternateur, elle correspond au nombre de tours que fait l’arbre de la turbine en une
seconde, multiplié par le nombre d’électro-aimants placés dans le rotor.

A la différence de la tension, qui est un paramètre local (la tension est différente en tout point
du réseau, elle dépend du courant qui circule dans les lignes au voisinage du point considéré),

1
RÉGLAGE DE FREQUANCE

la fréquence est homogène dans tout le réseau électrique dès lors que la production et la
consommation sont en équilibre.

2.2.2. La valeur de la fréquence


Le choix de la fréquence a été fait il y a plus de 100 ans. Cette fréquence correspond à un
optimum technico-économique. Une fréquence plus élevée conduirait à des coûts de
transport supérieurs et une fréquence trop faible risquerait d’être visible sur les ampoules, que
l’œil humain verrait scintiller.

La fréquence doit être maintenue autour de la valeur nominale, quelles que soient les
variations de consommation ou de production. Elle est mesurée et contrôlée en temps
réel avec précision afin de la maintenir dans une zone acceptable (± 0,5 Hz autour de 50 Hz
ou 60 Hz selon le pays).

En Effet, d’une part, une fréquence évoluant sans cesse rendrait l’électricité inutilisable pour
de multiples usages, d’autre part, la plupart des composants du système électrique sont conçus
pour fonctionner dans une plage de fréquence donnée, en dehors de laquelle des
dysfonctionnements graves de matériels peuvent apparaitre.

POURQUOI 50 Hz ?

Le choix de la fréquence a été fait il y a plus de 100 ans. Cette fréquence correspond à un
optimum technico économique. Une fréquence plus élevée conduirait à des coûts de transport
supérieurs et une fréquence trop faible risquerait d’être visible sur les ampoules, que l’œil
humain verrait scintiller.

2.2.3.Le maintien de la fréquence


La fréquence doit être maintenue autour de la valeur nominale de 50 Hz, quelles que soient les
variations de consommation ou de production. En effet, d’une part, une fréquence évoluant
sans cesse rendrait l’électricité inutilisable pour de multiples usages, d’autre part, la plupart
des composants du système électrique sont conçus pour fonctionner dans une plage de
fréquence donnée, en dehors de laquelle des dysfonctionnements graves de matériels peuvent
apparaître.

1
RÉGLAGE DE FREQUANCE

Est-ce que la fréquence peut varier?

La fréquence varie en permanence très légèrement en fonction de la consommation


d’électricité et des événements affectant la production. Les écarts de fréquence sont mesurés
en millièmes de Hertz. Les systèmes de régulation des centrales corrigent ces variations de
fréquence.

2.2.4.Les différents types de variation de la fréquence


La fréquence varie en permanence très légèrement en fonction de la consommation
d’électricité et des événements affectant la production. Les écarts de fréquence sont mesurés
en milli4èmes d’Hertz. Les systèmes de régulation des centrales corrigent ces
variations de fréquence.

Quels sont les différents types de variations de fréquence?

- les petites variations globales et aléatoires autour de 50 Hz dues aux évolutions continues de
la consommation ;

- les variations globales de fréquence, qui peuvent être provoquées par des variations brutales
de production (arrê inopiné d’une centrale ou avarie sur la ligne de raccordement d’un
groupe) ;

- les fortes variations locales de fréquence qui surviennent lors d’incidents de type court-
circuit.

Que se passe-t-il en cas de variations de fréquence ?

Prenons l’exemple de variations de fréquence liées à des variations de consommation.


Lorsque la consommation augmente, la turbine de l’alternateur ralentit. Cette variation de
fréquence n’a pas d’effet sur le consommateur car elle dure très peu de temps et est très
légère.

Pour mieux comprendre ce phénomène, nous prendrons l’exemple d’un cycliste (que nous
appelons aussi « force motrice ») qui pédale en fournissant un effort constant, sur une route
(que nousappelons aussi « force de résistance »). Pour cette illustration, nous supposons que
la bicyclette n’a pas de dérailleur. Ce cycliste représente la centrale qui doit maintenir sa
fréquence.

Dans la situation initiale, la route est plate, le cycliste pédale à effort constant, sa vitesse est
constante. Dans une centrale, cela correspond à une consommation exactement égale à la

1
RÉGLAGE DE FREQUANCE

production(situation d’équilibre). L’arbre de la turbine conserve son rythme. La fréquence est


donc maintenue.

Si la route monte la force de résistance augmente. Si le cycliste ne pédale pas plus fort ,il va
ralentir. Dans une centrale, cela revient à dire que si la consommation augmente(la force de
résistance augmente), l’arbre de la turbine va ralentir, donc la fréquence du courant produit va
baisser.

Si la route descend, le cycliste va augmenter sa vitesse, entraîné par la descente, car la force

de résistance qu’il rencontre diminue. Dans une centrale, cela revient à dire que si la
consommation baisse(la force de résistance diminue), l’arbre de la turbine va accélérer ,donc
la fréquence du courant produit va augmenter.

2.3. Contraintes liées à la fréquence


Les charges passives sont en général peu sensibles aux variations de fréquence. Par contre,
pour les appareils à circuits magnétiques bobinés (transformateurs, moteurs…), une
variation de la fréquence se traduit, à tension fixe, par une variation du flux (on a Φ = k
V/ f ). Une baisse de la fréquence entraîne donc la saturation des circuits magnétiques,
l’augmentation des pertes fer et la production d’harmoniques.

2.4. L’écroulement de fréquence


Lorsqu’un réseau est dans une situation tendue pour l’équilibre
production/consommation, parce que la consommation atteint un niveau exceptionnel, ou à
cause d’un parc de production en partie indisponible, une baisse de fréquence peut se
produire. En dessous d’un certain seuil de fréquence, les groupes de production se séparent du
réseau pour éviter d’être endommagés. La fréquence chute alors un peu plus, et de
nouveaux groupes se séparent du réseau, accélérant le déséquilibre entre production et
consommation, donc la chute de fréquence, c’est l’écroulement de fréquence. Ce
phénomène est rapide, on constate une baisse de plusieurs Hertz par seconde. L’ensemble
du réseau interconnecté se trouve alors dans une situation très critique.

1
RÉGLAGE DE FREQUANCE

La variation de fréquence peut résulter :

- d’un court-circuit proche d’une source.

- d’une très grosse variation de puissance de la source.

- du passage sur une source de remplacement ou de secours.

Tout écart entre la production programmée et la consommation se traduit par une

variation de la fréquence (le principe de conservation de l’énergie impose instantanée


du déséquilibre par une variation de l’énergie cinétique de toutes les <<masses
tournantes>>,

groupes de production ou moteurs, tournant au synchronisme), et par une variation des


échanges à travers les interconnections transfrontalières. Or l’équilibre production-
consommation est perpétuellement remis en question par les fluctuations de la
consommation et par le non-respect rigoureux des programmes de production, qui en
pratique sont impossibles à tenir parfaitement. En cas de chute importante de la
fréquence, due à une surcharge importante, deux solutions peuvent alors être engagées :

- si la surcharge vient de la perte d’unité de production (suite à la perte d’une


interconnexion par exemple), des systèmes automatiques lancent alors le délestage de
certaines portions du réseau.

- si la surcharge ne vient pas du réseau ou des unités de production, mais uniquement d’une
consommation accrue, des unités de production sont mises en service et connectées au
réseau.

2.5. La régulation de la fréquence d’un réseau électrique


La régulation de la fréquence d’un réseau électrique est l’ensemble des moyens mis en œuvre
afin de maintenir proches de leurs valeurs de consigne les grandeurs de la fréquence sur
l'ensemble du réseau.

Le réglage de fréquence, est essentiel pour la sureté, la qualité et l’optimisation du


système électrique, ainsi il permet d’assurer le respect du plan de fréquence des
réseaux interconnectés. Tout permettant aux utilisateurs du réseau de faire fonctionner leurs
maté riels dans des conditions optimales, il assure aux gestionnaires du réseau une
exploitation des réseaux à moindre cout et dans des conditions de sureté satisfaisantes.

Le réglage de la fréquence est réalisé à l’aide de 3 groupes d’actions distinctes qui se


différencient par leurs temps de réponse respectifs.

2.5.1.Le réglage primaire


Le réglage primaire de fréquence est indispensable à la sûreté du système électrique.

1
RÉGLAGE DE FREQUANCE

En effet, face aux aléas et incidents tels que fluctuations rapides de la consommation
et déclenchements de groupes de production, c’est le dispositif qui rétablit automatiquement
et très rapidement l’équilibre production - consommation et maintient la fréquence à une
valeur proche de la fréquence de référence.

Le réglage primaire est mis en œuvre par l’action des régulateurs de vitesse des groupes de
production qui agissent en général sur les organes d’admission du fluide moteur à la
turbine lorsque la vitesse du groupe (image de la fréquence) s’écarte de la vitesse de consigne
par suite d’un déséquilibre entre la production et la consommation de l’ensemble du système
interconnecté synchrone.

Cependant, le réglage primaire ne rétablit l’équilibre offre - demande que si on dispose d’une
réserve de puissance - la réserve primaire - suffisante.

La réserve primaire disponible est la somme des réserves primaires des groupes (La réserve
primaire d’un groupe égale à la différence entre la puissance nominale et la puissance délivrée
en instantané d’un groupe) de l’ensemble du système interconnecté synchrone.

2.5.2. Le réglage secondaire


Ce type de réglage n’existe que dans les réseaux connecté avec les réseaux voisins
étrangers.

Le réseau algérien et connecté avec le réseau tunisien et le réseau marocain qui est
connecté à son tour avec le réseau espagnol puis le réseau européen.L’échange en puissance
entre les payes interconnecté doit être égal à « 0 » ou à une valeur déterminée par un
programme d’échange convenu.

L’action du réglage primaire laisse subsister un écart de fréquence par rapport à la


fréquence de consigne (50 HZ). Elle provoque également des écarts sur les échanges entre les
pays du système interconnecté synchrone.

Le réglage secondaire donc pour but de :

2
RÉGLAGE DE FREQUANCE

 Solliciter essentiellement la réserve secondaire de la seule zone de réglage où est


apparu ce déséquilibre.

 Retrouver le programme d’échange initialement convenu entre la zone origine de la


perturbation et l’ensemble des zones voisines auxquelles elle est interconnectée, et de
ramener la fréquence du système synchrone à sa valeur de référence.

 De restaurer l’intégralité de la réserve primaire pour pallier tout nouveau déséquilibre


production - consommation.

Les groupes désignés pour participer au réglage secondaire sont des groupes bien
déterminés repartis uniformément dans le territoire et ces groupes contiennent une bande de
réglage secondaire.

La bande de réglage secondaire égale à la différence entre la puissance nominale et la


puissance délivrée en instantané du groupe et elle doit être importante.

Ce réglage secondaire est réalisé par un organe centralisé situé au centre nationale de conduite
(dispatching nationale), avec pour rôle de modifier automatiquement la production des
groupes réglant.

La réserve secondaire, ne peut pas compenser toutes les perturbations comme par
exemple la perte du plus gros groupe couplé.Dans ce cas, la mobilisation de la réserve
secondaire ne permet pas de reconstituer intégralement la réserve primaire qui reste
entamée et la réserve secondaire est épuisée : il faut donc mobiliser une réserve
complémentaire, la réserve tertiaire.

2.5.3. le réglage tertiaire


Le réglage tertiaire intervient lorsque l’énergie réglant secondaire disponible est
insuffisante. Contrairement aux réglages primaire et secondaire qui sont des automatismes,
l’action du tertiaire est mise en œuvre manuellement. Elle se fonde sur un ensemble de
contrats avec les producteurs plus ou moins contraignants en temps de réponse et en puissance
requise. Le réglage tertiaire fait appel au mécanisme d’ajustement. Cette réserve
supplémentaire d’énergie est dite rapide si elle peut être mobilisée en moins de 15 minutes ou
complémentaire si elle est mobilisable en moins de 30 minutes.

2
RÉGLAGE DE FREQUANCE

Exemple 01 :

L’influence de la mise en service d’un nouvel injecteur à


BISKRA sur le plan de tension de la région de Sétif ( cas réel)

Nous avons étudié la variation du plan de tension sur le poste BISKRA lui-même, et
aussi sur des postes proches.

Le 27-05-2012 à 16h05min la mise en service de l’injecteur de BISKRA. Cette section


consiste à savoir l’influence de cet injecteur sur le plan de tension d’après des données
réelles relevées à partir de la base des données SCADA.
Pour bien coordonner cette analyse, puisque ce sont des cas réels, nous avons considéré
deux périodes que nous désignons « étapes ».

 Première étape
Cette étape consiste à savoir quel était la situation du réseau avant la mise en service de
l’injecteur de BISKRA. Nous avons choisi cinq (5) minutes avant l’intégration (car cela
minimiserait l’impact des autres changements du réseau pour notre analyse).
 Deuxième étape
Nous avons choisi dans cette étape cinq (5) minutes après la mise en service, le but
ici est donc pour voir l’impact de l’injecteur sur le réseau (stabilité des plans de tension.

2
exempleDE
RÉGLAGE -01
FREQUANCE

La tension obtenue à partir la base des données SCADA.

tension de jeu de 5 min Avant la mise 5 min Après la mise


postes
barre en KV en service en service

BARIKA 220 220 226,64 227,73

BISKRA 220 220 227,19 228,7

BATNA 220 220 231,04 231,66

BISKRA 60 60 65,35 65,75

TOLGA 60 60 63,59 64,02

OULED
60 62,33 62,68
DJELLAL 60

SIDI OKBA 60 60 57,78 58,06

Après la mise en service de l’injecteur BISKRA, nous observons une augmentation du plan
de tension.
RÉGLAGE DE FREQUANCE

exemple -02

Exemple 02 :
2

Importance de la fréquence

L’augmentation de la fréquence des incidents (déclenchements d’unité en particulier) et a


conduit l’operateur système électrique à conduire le SPTE dans des conditions proches de
son état critique.
Parmi les nombreux incidents majeurs, il y a lieu de rappeler :
Incident du février 2003 suite au déclenchement de deux groupes du Hamma (2* 220
MW) engendrant un black out (manque général de tension).
Incident du 16 juillet 2005 ou il ya un manque général de l’alimentation en énergie
électrique de la région ouest (black out régional).

2
Conclusion
RÉGLAGE générale
DE FREQUANCE

Conclusion générale
En particulier, parmi les défis à venir de Sonelgaz, la recherche de plus de qualité,
sécurité, et de continuité de service dans les réseaux électriques.

Lorsque la condition nécessaire de fonctionnement (l’équilibre entre les puissances actives


et réactivés produites et consommées à chaque instant) est respectée, l’état du système est
caractérisé en régime stationnaire par la fréquence (grandeurs globales) et les tensions
(grandeurs locales).

Le réglage de tension, est essentiel pour la sûreté, la qualité et l'optimisation du système


électrique, Ainsi il permet d'assurer le respect du plan de tension des réseaux et de
diminuer les chutes de tension et les pertes Joule. Tout en permettant aux utilisateurs du
réseau de faire fonctionner leurs matériels dans des conditions optimales, il assure aux
gestionnaires du réseau une exploitation des réseaux à moindre coût et dans des conditions
de sûreté satisfaisantes.

Dans cette partie, nous avons étudié le plan de tension (le réseau Algérien pour la pointe
2012, région de Sétif)
D’après les analyses faites, nous remarquons que :

 Nous avons une corrélation entre variation de tension d’un poste


 La défaillance d’un ouvrage électrique peut conduire à l’apparition des grandes pannes
dans les réseaux électriques (écrasement de tension).

A travers cette étude, nous concluons que le maintien, dans les limites admissibles, de la
tension et la fréquence sur les réseaux de transport nécessite le maintien du transit de la
puissance réactive à des proportions acceptables sur les réseaux.

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