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1. Introduction
Les réseaux d’énergie électrique peuvent être le siège d’un certain nombre
d’incidents : apparition de défauts. Ces défauts donnent lieu à l’établissement de courant de
court-circuit soit entre conducteurs, soit entre un ou plusieurs conducteurs et le sol.
L’intensité du courant de court-circuit est à calculer aux différents étages d’une installation
électrique; ceci pour pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel qui doit supporter ou
couper ce courant de défaut.
Elles sont variables selon la nature, la durée des défauts et le point concerné de
l’installation et l’intensité du courant :
Au point de défaut, la présence d’arcs de défaut, avec :
Détérioration des isolants.
Fusion des conducteurs.
Incendie et danger pour
les personnes.
Pour le circuit défectueux :
Les efforts électrodynamiques, avec déformation des JdBs (jeux de barres) et
arrachement des câbles.
Sur échauffement par augmentation des pertes joules, avec risque de détérioration
des isolants.
Pour les autres circuits électriques du réseau concerné ou de réseaux situés à proximité :
Les creux de tension pendant la durée d’élimination du défaut, de
quelques millisecondes à quelques centaines de millisecondes.
La mise hors service d’une plus ou moins grande partie du réseau suivant
son schéma et la sélectivité de ses protections.
L’instabilité dynamique et/ou la perte de synchronisme des
machines. Les perturbations dans les circuits de contrôle commande,
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Dans les installations électriques, différents courts-circuits peuvent se produire. Ces différents
courants de court-circuit sont présentés sur la figure ci-dessous.
courant de court-circuit,
courants de court-circuit partiels dans les conducteurs et la terre.
Pour les calculs, ces différents courants (Ik") sont distingués par des indices.
a) court-circuit triphasé symétrique.
b) court-circuit entre phases, isolé.
c) court-circuit entre phases, avec mise à la terre.
d) court-circuit phase-terre.
U2
Za 0
Pcc
Où Pcc = Puissance de court-circuit.
Le schéma équivalent monophasé direct et inverse d’un transformateur triphasé (pertes Fer
négligeables) est représenté par une impédance en série avec un transformateur parfait.
jX
Ub1=Up
Ub2=Us
U2
ZT ucc Sn
Avec :
U : tension composée à vide du
transformateur, Sn : puissance apparente du
transformateur.
ucc : tension qu’il faut appliquer au primaire du transformateur pour que le secondaire
soit parcouru par l’intensité nominale In, les bornes secondaires étant court-circuitées.
En valeur réduite le transformateur parfait disparaît, si le rapport des tensions de bases choisi est
égal au rapport de transformation du transformateur.
- Couplage Yny
Aucun courant homopolaire ne peut circuler dans l’enroulement secondaire à neutre isolé
(ih=0). L’absence du courant homopolaire dans l’enroulement secondaire entraine son
absence au primaire (courant primaire et secondaire reliés par le rapport de transformation).
Le circuit est donc ouvert, pour le courant homopolaire, entre les deux parties du réseau
raccordées par le transformateur.
- Couplage Ynyn
Un courant homopolaire peut exister dans les deux enroulements, pour autant que le courant
puisse se refermer des deux côtés à l’extérieur du transformateur. Dans le schéma
homopolaire, les deux bornes du transformateur sont raccordées par l’impédance
homopolaire du transformateur.
- Couplage Ynd
Les courants homopolaires peuvent parcourir l’enroulement en étoile puisque les courants
induits correspondants peuvent circuler dans le triangle. Le courant homopolaire engendré
dans leASKOUR
Rachid triangle, ne peut parcourir a ligne raccordée au triangle. Le schéma équivalent doit
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au courant
fournirGénie
Filière homopolaire un chemin entre la ligne et nœud de référence, constitué par
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l’impédance
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Remarque : si la connexion entre le point neutre et terre contient une impédance égale à Zh, le schéma
équivalent doit présenter une impédance égale à 3.Zh en série avec l’impédance équivalente du transformateur.
Le tableau ci-dessous illustre le schéma équivalent homopolaire d’un transformateur
triphasé
correspondant à différents types de couplage des enroulements primaires et secondaires.
RL
S
Avec
S : Section du conducteur (S’il y a plusieurs conducteurs en parallèle par phase ; diviser la
résistance et la réactance d’un conducteur par le nombre de conducteurs ; R est négligeable
pour les sections supérieures à 240 mm2) ;
:sa résistivité, mais dont la valeur à adopter n’est pas la même selon le courant de court-
circuit calculé, maximum ou minimum(voir le tableau ci-dessous).
- La réactance linéique des lignes aériennes, des câbles et des jeux de barres se calcule par
:
XL L.w ( 15,7
d
144,44 log( r ))
Exprimée en m /km pour un système de câbles monophasé ou triphasé en triangle, avec en
mm :
r : rayon des âmes conductrices ;
d : distance moyenne entre les conducteurs.
Remarque : les valeurs moyennes suivantes sont à retenir
X=0,3 /km (lignes BT ou
X=0,4 MT) ;
Pour les câbles, selon
/km (lignes MTleur
ou mode de pose, le tableau de la figure suivante récapitule différentes
valeurs deHT).
réactances en BT.
2. 4 Alternateurs synchrones
Un alternateur
Avec : est caractérisé par
Z sa R puissance
jX nominale S et sa tension. Au début de court
circuit son schéma monophasé équivalent comporte une force électromotrice en série
De plus, le R / X étant faible, de l’ordre de 0,05 à 0,1 en MT (0,1 à 0,2 en BT), l’impédance Z
avec une impédance subtransitoire Z.
est confondue avec la réactance X.
U2
La réactance X est exprimée comme X x
S
suit :
Avec :
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Aussi, le grand nombre de moteurs BT de faible puissance unitaire présents dans les
installations industrielles est un sujet de réflexion, car il est difficile de prévoir le nombre moyen
de moteurs en service qui vont débiter dans le défaut au moment d’un court-circuit.
Il est donc fastidieux et inutile de calculer individuellement le courant de retour de chaque
moteur tenant compte de son impédance de liaison. C’est pourquoi il est d’usage (notamment
aux USA) de considérer globalement la contribution au courant de défaut de l’ensemble des
moteurs asynchrones BT d’une installation. Ils sont alors comparés à une source unique,
débitant sur le jeu de barres une intensité égale à Idem/In fois la somme des intensités
nominales de tous les moteurs installés.
La composante directe engendre dans les moteurs des champs tournants dans le sens direct
(couple utile).
La composante inverse engendre des champs tournants générateurs de couples de freinage.
- Usuellement on peut considérer la réactance directe comme une impédance passive :
U2 / (P- jQ).
- La réactance inverse varie entre 15 % et 30 %. Elle est approximativement égale à la réactance
de démarrage.
- La réactance homopolaire est très faible.
2.7 Condensateurs
Une batterie de condensateurs shunt située à proximité du point de défaut se décharge en
augmentant ainsi l’intensité de court-circuit. Cette décharge oscillante amortie est caractérisée par
une première crête de valeur élevée se superposant à la première crête de l’intensité de court-
circuit, et cela bien que sa fréquence soit très supérieure à celle du réseau.
Mais selon la coïncidence de l’instant initial du défaut avec l’onde de tension deux cas
extrêmes peuvent être envisagés :
- si cet instant coïncide avec un zéro de tension, le courant de décharge de la capacité est nul,
alors que précisément l’intensité de court-circuit est asymétrique, avec une première crête
d’amplitude maximale.
- inversement, si cet instant coïncide avec un maximum de tension, la batterie débite une intensité
se superposant à une première crête du courant de défaut de faible valeur, puisque symétrique.
Il est donc peu probable que, sauf pour des batteries très puissantes, cette superposition
provoque une première crête plus importante que le courant de crête d’un défaut asymétrique.
Ainsi pour le calcul du courant maximum de court-circuit, il n’est pas nécessaire de prendre en
compte les batteries de condensateurs.
Mais il faut cependant s’en préoccuper, lors du choix de la technologie des disjoncteurs. En
effet, lors de l’ouverture elles réduisent considérablement la fréquence propre du circuit et ont
ainsi une
incidence sur la coupure.
2.7 Appareillage
Certains appareils (disjoncteurs, contacteurs à bobine de soufflage, relais thermiques
directs…) ont une impédance qui peut être prise en compte. Cette impédance n’est à retenir,
lors du calcul de l’Icc, que pour les appareils situés en amont de celui qui doit ouvrir sur
le court-circuit envisagé et qui restent fermés (disjoncteurs sélectifs).
Par exemple, pour les disjoncteurs BT, une valeur de 0,15 m pour la réactance est correcte,
la résistance
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Pour les appareils de coupure, une distinction doit être faite selon la rapidité de leur ouverture :
- certains appareils ouvrent très vite et ainsi réduisent fortement les courants de court-circuit,
c’est le cas des disjoncteurs appelés «rapides-limiteurs », avec pour corollaire des efforts
électrodynamiques et des contraintes thermiques pour la partie concernée de l’installation,
très inférieurs aux maxima théoriques,
- d’autres, tels les disjoncteurs à déclenchement retardé, n’offrent pas cet avantage.
2.8 Charges
La connaissance de la nature des consommations est l’un des problèmes fondamentaux de la
représentation des charges.
En première approximation, on assimile les charges à des admittances constantes Yi0 raccordées
entre le nœud consommateur i et la terre 0, déterminées à partir de l’écoulement de
puissance initial par la formule (Barret et al., 1997) :
Yi0
Pi jQ
2i
Vi
Deux méthodes sont particulièrement étudiées pour le calcul des courants de court-circuit
dans les réseaux radiaux :
-l’une dont l’usage est surtout réservé aux réseaux BT, il s’agit de la méthode des
impédances. Elle a été retenue pour la précision qu’elle permet d’obtenir, et pour son
aspect didactique puisqu’elle nécessite la prise en compte de la quasi-totalité des
caractéristiques du circuit
concerné.
-l’autre, surtout utilisée en HT, est celle de la CEI 909 : méthode des composantes
symétriques, retenue pour sa précision et pour son aspect analytique. Plus technique
elle exploite le principe des composantes symétriques.
1. Court-circuit triphasé
C’est le défaut qui correspond à la réunion des trois phases. L’intensité de court-circuit Icc3
est : U / 3
I cc 3
Z cc
avec U (tension composée entre phases) correspondant à la tension à vide du transformateur,
laquelle est supérieure de 3 à 5 % à la tension aux bornes en charge. Par exemple, dans les
réseaux 390 V, la tension composée adoptée est U = 410 V, avec comme tension simple U / 3
= 237 V.
On peut exprimer la tension à vide U en fonction de la tension nominale entre phase par la
relation : U = m.c.Un tel que c : facteur de tension (cmax= 1,05) et m : facteur de charge à vide
(m = 1,05). On obtient alors l’expression suivante :
I cc 3 c Zd m Vn
Avec Icc3 : courant de court-circuit triphasé symétrique
Vn : tension nominale simple
Zd : impédance directe (Zd = Zcc)
c : facteur de tension (cmax = 1,05 – cmin = 0,95)
m : facteur de charge à vide (m = 1,05)
Il correspond à un défaut entre deux phases, alimenté sous une tension composée
U. L’intensité Icc2 débitée est alors inférieure à celle du défaut triphasé :
I cc 2 U 3 cc 0 ,86. cc 3
2.Z 2 I
3 cc I
On peut exprimer ce courant de court-circuit par la relation suivante :
I cc 2 c m 3 Vn 3 I cc 3
2 Zd
2
Avec Icc2 : courant de court-circuit biphasé
Vn : tension nominale simple
Zd : impédance directe (Zd = Zcc)
c : facteur de tension (cmax = 1,05 – cmin = 0,95) m :
facteur de charge à vide (m = 1,05)
Il correspond à un défaut entre une phase et le neutre, alimenté sous une tension simple
V = U/ 3.
L’intensité Icc1 débitée est alors :
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U/ 3
I cc 1
Z cc Z Ln
Ce courant de court-circuit peut être défini par l’expression
suivante :
c m Vn
I cc 1
2 Zd
Avec Icc1 : courant de court-circuit monophasé
Vn : tension nominale simple
Zd : impédance directe (Zd = Zcc). Si le
conducteur neutre a une section
différente
du conducteur de phase : Il faut alors
remplacer 2 Zd par Zd (phsase) + Zd (neutre)
c : facteur de tension (cmax = 1,05 – cmin = 0,95) m :
facteur de charge à vide (m = 1,05)
Dans certains cas particuliers de défaut monophasé l’impédance homopolaire de la source est
plus faible que Zcc (par exemple aux bornes d’un alternateur en régime subtransitoire).
L’intensité monophasée peut être alors plus élevée que celle du défaut triphasé.
m Vn
I cch cmin
2 Zd
Avec Icch : courant de défaut
Vn : tension nominale simple
Zd : impédance directe (Zd = Zcc). Si le conducteur PE à une section différente du
conducteur de phase, ce qui est généralement le cas : Il faut alors remplacer 2 Zd
par Zd (phsase) + Zd (PE)
cmin = 0,95
m : facteur de charge à vide (m = 1,05)
= 1 schéma TT - 0,86 schéma ITSN – 0,5 schéma ITAN.
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Io 1 1 1 Ia j2
Id 1 avec a e 3
(1 a a2 0)
3 1 a a2 Ib
Ii
1 a2 a Ic
Id est dite intensité directe. C'est la seule qui ne soit pas nulle lorsque Ia, Ib, et Ic forment un
système équilibré. Si, dans un alternateur il n'y a que de l'intensité directe, il fonctionne dans les
conditions optimales.
Ii est dite intensité inverse. Elle crée dans l'alternateur une induction tournant en sens inverse
du rotor. Elle doit rester faible, moins de 2% de l'intensité directe dans les grands alternateurs,
faute de quoi elle occasionne un échauffement inacceptable du rotor.
Io est dite intensité homopolaire. Elle vaut le tiers du courant qui s'écoule dans la terre, et qui
est appelé courant résiduel. Cette intensité n’est pas présente dans les alternateurs, dont le
neutre n’est pas mis à la terre. Sur les lignes de transport d’énergie elle peut en revanche
générer par induction des surtensions gênantes pour les lignes de télécommunication proches de
ces lignes.
Inversement, on passe des composantes symétriques aux composantes naturelles par la relation:
Ia 1 1 1 Io
Ib F*I
1 a a 2
Ic Id
Les mêmes relations sont utilisées pour les
tensions. 1 a a2 Ii
Si nous négligeons l'admittance transversale, les tensions et les intensités de chaque extrémité de
la ligne sont liées par:
Soit F la matrice de passage des composantes naturelles aux composantes symétriques. Notons
V1 le vecteur des tensions naturelles à l'extrémité 1 de la ligne, Vs1 le vecteur des composantes
symétriques à la même extrémité, et Is le vecteur des composantes symétriques du courant
traversant la ligne. Et cherchons à transposer en composantes symétriques l'équation matricielle
précédente.
V1 V2 Z*I
F*V1 F*V2 F*Z*I
F*V1 F*V2 F*Z*F 1
*F*I
Vs1 Vs2 F*Z*F 1
* Is
Si nous posons:
Nous trouvons:
Vd1 = Vd2 + Zd * Id
Vi1 = Vi2 + Zi * Ii = Vi2 + Zd * Ii
Vo1 = Vo2 + Zo * Io
Zd
Zi
Zo
Des relations analogues peuvent être trouvées pour les transformateurs, à condition de négliger
les dissymétries entre phases.
Si, sur une ligne, nous voulons tenir compte de l'admittance transversale, nous devons reprendre
les équations traduisant son modèle mathématique, dans lesquelles nous pouvons, par les
composantes symétriques, remplacer l'équation matricielle par trois équations normales. De tels
calculs peuvent s'avérer nécessaires pour des lignes dont la longueur représente une fraction
notable du quart de la longueur d'onde correspondant à la fréquence du réseau, soit 1500 km
pour le 50Hz. On admet généralement que lorsque les lignes ont une longueur inférieure à 400
km, il n'est pas nécessaire de tenir compte des grandeurs transversales pour les calculs de
protection.
L’impédance du réseau, comprise entre la source et le point P prend dans chacun des systèmes
direct, inverse et homopolaire, les valeurs respectives Zd, Zi et Zh (Zh=Z0).
Le fonctionnement du réseau est interprété en considérant la superposition de plusieurs régimes
correspondant chacun à l’un des systèmes direct, inverse et homopolaire et en déterminant les
équivalents de Thévenin direct, inverse et homopolaire vus du point de défaut P.
Soient Vd, Vi et Vh les composantes symétriques des tensions au lieu du défaut (point P) et Id, Ii
et Ih les composantes symétriques des courants au point P. Les trois régimes superposés sont
le
suivants :
- Régime direct
Ed V
d Z d* I d
- Régime inverse
0 V
i Z i* I i
- Régime homopolaire
0 V
h Z h* I h
Ces trois régimes définis correspondent aux phénomènes qui se produisent pendant le court-
circuit, on pourrait leur adjoindre un quatrième régime relatif au fonctionnement normal du
réseau et tenant compte des courants de charge. Toute fois, ces courants sont faibles devant les
courants de court-circuit. C’est pourquoi on ne tient pas compte de ce régime.
En pratique, le courant de court circuit Icc est calculé selon le type de défaut.
4.3.1 Calcul de du courant de court circuit Icc selon les types de défaut
Dans la suite de cette partie, nous supposons que Z d Z i sauf dans le cas du défaut biphasé-terre.
a. Défaut triphasé
Phase 3 I 2
V1 V2 V3 I3
V
Défaut triphasé
V1 1 1 1 Vo
V2
V2 1 a² a * Vd (2)
V3 1 a a² Vi
V3
I1 1 1 1 Io
V 1 a2 a *
La transformation de Fortescue :I 2 Id (3)
1 a a2
I3 Ii
Comme : V1 V2 V3 V
et : a2 a 1 0
On aura :
Vo V
(4
Vd Vi
D’autre part on 0
a: V o
Zo Io
V d (5)
Ed Zd Id
Vi
Compte tenu de la relation Zi Ii
(4) : ASKOUR
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Io 0
Ed Zd Id
0
Ed / Z d
avec : Ed
U/ 3
LeI système
i 0 (3)
donne : I1 Id
D’où : Id
I2 a2 I
d
Par conséquent : I3 a Id
Icc 3 I1 I2 I3
Avec : Ed U/ 3
D’où :
U
Icc3
3 Zd
Avec :
U : tension composée du réseau.
Zd : l’impédance équivalente monophasée de thevenin vue du point de défaut.
Notons que le défaut triphasé ne fait intervenir que l’impédance directe du
réseau.
b. Défaut biphasé
Défaut biphasé
Or :
Ia Io Id Ii
Ib Io a² Id aIi
(2)
Ic Io a Id a² I i
Va 1 1 1 Vo
De plus : Vb 1 a² a * Vd
Vc 1 a a² Vi
Or Vb Vc
D’où Vd Vi
:
Vd Zd Ed
En outre : Ed Id donc : Id
Vi Zi Ii Zd Zi
a)
D’où : Ib Io a2 Id aIi Id(a2
2 a) Ed
Icc Zd Zi
a 2 a 3
Or : Zd Zi et
Ib :
Ce qui donne
3 E
(a 2 Icc 2 d
2 Zd
Finalement :
Icc 2 3
2 Icc
3
c. Défaut monophasé
Défaut monophasé
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Ib
D’où : Io Ic
Soit :I b I c donne
Icc I o: I dI d I i I i 3 I d Icc1 3Id
1
Or :
Ib 0 donne : I o IV
d d Vi 0
V a 0 d’où V o
Donc : Zo I o Id
Zd I d Zi Ii
Ed
0
Zd Zi I
Ii
Ed Zo Ed
d
Finalement : Id
Zo Zd Zi
Or :
Icc1 3Id
Soit Icc 1 3 Ed
:
Et puisque Zd Zi , alors : Zo Zd
Zi
Icc 1 3 Ed
Zo 2Zd
Ia 0
(1)
Vb Vc Zf Ic )
Or ( Ib
:
Ia Io Id Ii
Ib Io a² Id aI (2)
i
Ic Io a Id a² I
i
Va 1 1 1 Vo
De plus : V b 1 a² a * Vd
Vc 1 a a² Vi
Compte tenu de la relation (1), on aura la
relation :I 0 Id I i 0
Vd Vi
Vo Vd 3Zf I0
Ed Vd Zd Id
D’autre on a 0 Vi Zi Ii
part
0 V0 Z0 I0
Remarque : les grandeurs Ed, Zd. Zi et Z0 exprimées dans cette partie sont des nombres
complexes.
Si le défaut est franc Zf=0
On aura à la fin : I E d d
Z d Z0 Zd Z i Z i Z0
Z Zo
Ii Ed i
Zd Z0 ZZ
d iZ i Z i Z0
I0 Ed Z
o
Z d Z0 Z d Zi Z i Z0
Donc la valeur du courant biphasé terre est :
Zi
3E d
Icc 2 terre Ib Ic Zd Z0 Zd Zi Zi Z0
La norme CEI 909 définit et présente une procédure, utilisable par des ingénieurs non
spécialisés, exploitant les composantes symétriques.
Elle s’applique aux réseaux électriques d’une tension inférieure à 230 kV.
Elle explique le calcul des courants de court-circuit maximaux et minimaux.
Les premiers permettent de déterminer les caractéristiques assignées des matériels électriques. Les
seconds sont nécessaires au calibrage des protections de surintensité.
3.Calcul du courant de court-circuit initial, à l’aide des composantes symétriques. En pratique, selon le
type de défaut, les formules à retenir pour le calcul des Icc sont indiquées dans le tableau de la figure
suivante.