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TRANSFORMATEURS MONOPHASÉS

Rôle
Un transformateur permet d’élever ou d‘abaisser une tension alternative selon le besoin de l’utilisation ou
separer deux circuits
Symbole

Constitution et Principe de Fonctionnement

Le transformateur est constitué essentiellement de :

 Un Circuit magnétique fermé comportant deux noyaux (ou colonnes) et deux culasses réunissant les
noyaux. Il a pour rôle de canaliser le flux magnétique.
 Deux bobinages en cuivre sont placés sur les noyaux du circuit magnétique fermé: un enroulement primaire
de N1 spires , relié à la source alternative et un enroulement secondaire de N2 spires
Le primaire est alimenté par une tension variable et donne naissance à un flux magnétique (Φ(t)
alternatif) variable dans le circuit magnétique feuilleté.
Le secondaire, soumis à la variation de ce flux, est le siège d’une force électromotrice (f.e.m)
induite due à la loi de Lenz (e = – N2 dΦ/dt).

Transformateur Parfait

Un transformateur est parfait lorsqu’il ne provoque aucune perte d’énergie :


• Les résistances des enroulements primaire et secondaire sont nulles , (pas de pertes par effet joule ).
•Le circuit magnétique fermé de perméabilité infinie donc pas de perte dans le circuit magnétique , pas de pertes de fer ( ni hystérésis, ni
courant de Foucault),
• tout le flux du primaire se rend au secondaire
RELATIONS DU TRANSFORMATEUR PARFAIT.
Relations entre les tensions

A chaque instant, les deux enroulements primaire et secondaire sont traversées par le même flux
magnétique.
( pas de fuites magnétiques)
Au primaire formé de N1 spires est le siège d’une f.e.m:

e1 = -u1 en complexe: U1 = j ω N1 Φ
Au secondaire formé de N2 spires est le siège d’une f.e.m:

e2 =u2 en complexe: U2 = – j ω N2 Φ

les tensions u1 et u2 sont en opposition de phase.


En valeur efficace :

m: rapport de transformation du transformateur.


Relations entre les intensités .
Le transformateur est parfait donc son rendement est : η = P 2/P1 = 1 alors P1 = P2
sachons que φ1 = φ2 donc on a : S1 = S2 = U1 I1 = U2 I2 ce qui implique :

Diagramme de Fresnel
Les quatre grandeurs u1, i1, u2 et i2 sont toutes sinusoïdales : on peut introduire leurs vecteurs de Fresnel
Les tensions u1 et u2 sont en opposition de phase avec u2 = – m.u1 en valeur efficace U2=mU1

Les courants i1 et i2 sont en opposition de phase avec i1 = – m.i2 en valeur efficace I1=mI2

Transformateur Réel
Pour le transformateur réel, on tient compte des grandeurs qui ont été négligées au cours d’étude d’un
transformateur parfait

Le schéma équivalent du transformateur réel est :

 R1 : résistance de l’enroulement primaire

 R2 : résistance de l’enroulement secondaire

 L1 : Inductance de l’enroulement primaire

 L2 : Inductance de l’enroulement secondaire

 Rf : résistance de circuit magnétique


 L : Inductance de circuit magnétique
On pose:

𝑋1 = L1 𝜔 : Réactance de fuites au primaire.


𝑋2 = L2 𝜔 : Réactance de fuites au secondaire
RELATIONS DU TRANSFORMATEUR RÉEL
Relations entre les tensions
L’ équation du circuit primaire s’écrit : U1 = – E1+R1 I1 + j𝑋1 I1
L’ équation du circuit secondaire s’écrit : U2 = E2– R2 I2 – j𝑋2 I2

Relations entre les intensités

Dans un transformateur réel pour le courant primaire on a l’expression:

i1 = i – m i2
i : courant absorbé par le primaire du transformateur à vide.

TRANSFORMATEUR RÉEL DANS L’APPROXIMATION DE KAPP


Hypothèse
L’hypothèse de Kapp permet de négliger le courant I devant le courant I1 ce qui revient à à débrancher
l’impédance ( Rf // L ): le schéma équivalent devient :
Schéma équivalent ramené au secondaire :

on peut ramener les éléments R et X =L .ω , situés initialement au primaire, vers le secondaire


1 1 1

en les multipliant par m . Le modèle équivalent obtenu, dit de Kapp qui est représenté sur le
2

schéma suivant :
Avec R = (R +m R ) et X = (X + m X )
S 2
2
1 S 2
2
1

 R : la résistance ramenée au secondaire


S

 X : La réactance ramenée au secondaire


S

Voir aussi: Courant Alternatif Monophasé


Le secondaire se comporte comme une source de:

 Tension. : U =mU 20 1

•Impédance : Z = R +j. X Z = R +X
S S S S
2
S
2
S
2

•U = U – Z I =U – ΔU
2 20 S 2 20 2

ΔU = Z I : valeur approché de la chute de tension au secondaire


2 S 2

Calcul approché de la chute de tension au secondaire :

On peut alors le réaliser à l’aide d’une formule approchée :


ΔU = R .I .cos φ + X .I .sin φ
2 S 2 2 S 2 2

Détermination des paramètres et pertes du transformateur

On effectue deux essais : essai à vide et essai en court-circuit afin de déterminer:

 m: rapport de transformation
 R : résistance de circuit magnétique
S

 X : réactance magnétisante
S

 P : pertes fer
fer

 Pj: pertes joules

Essai à vide:

sous tension nominale U = U on mesure U à l’aide de voltmètres


1 1N 20

Par intermédiaire du wattmètre on mesure la puissance à vide P absorbées par le primaire:

cette puissance P représente les pertes à vide.

Calcul du rapport de transformation :


Détermination des pertes de fer

A vide la puissance consommée P est égale à la somme des pertes joules dans le
primaire et des pertes de fer

P = R I²+ P
1 fer

sachons que i = i – m i
1 2

Puisque le courant secondaire est nul I = 0, donc I = I.


2 1

Comme I est très faible donc R I² est très faible devant P alors on écrit P = P
1 fer fer

Les pertes joules est négligeable devant les pertes de fer


Essai en court-circuit

On amène le courant secondaire à une valeur nominale, tout en appliquant au primaire une tension
réglable depuis 0 jusqu’à avoir une valeur nominale I =I .
2cc 2n

On relève les grandeurs suivantes :

 U :Tension réduite primaire


1cc

 I = I : Courant secondaire
2cc 2n

 P : Puissance primaire absorbée en court-circuit


1cc

Détermination de la résistance ramenée au secondaire Rs


Puisque l’on se place au régime nominal de courant, les pertes mesurées en court circuit sont
nominales, appelées aussi pertes cuivre
comme U << U les pertes fer sont négligeables devant les pertes Joule donc:
1cc 1n

P =R I
1cc S 2cc
2
d’où la résistance R est donc:
S

Calcul de réactance X S
Rendement du transformateur

Le rendement est le rapport :

On peut le déterminer à l’aide des deux wattmètres pour les faibles puissances, pour les grandes
puissances on utilise la méthode des pertes séparées . La relation utilisée est la suivante :
P :Puissance à l’entrée
1

P : Puissance de charge
2

P : perte de fer

P : perte de joule =R I
j S 2
2

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