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Stabilité des réseaux électriques

La stabilité des réseaux électriques est une qualité de leur régulation par laquelle les situations
modérément perturbées reviennent progressivement à un état d’équilibre (stabilité au sens de stabilité
asymptotique).

La régulation des réseaux électriques est l’ensemble des moyens mis en œuvre (processus d’asservissement
agissant sur un système dynamique) afin de maintenir proches de leurs valeurs de consigne les grandeurs de
fréquence et de tension sur l'ensemble du réseau.

Considérées comme des fonctions du temps :

la fréquence est une grandeur scalaire et son réglage est assuré en agissant sur des
puissances actives à l’échelle globale ;
la tension est une grandeur vectorielle (une valeur en chaque point de connexion des
lignes) et son réglage est assuré en agissant sur des puissances réactives à l’échelle
locale.

Une instabilité généralisée du réseau peut conduire à des dégâts matériels (côté production, transport,
distribution et clients) et/ou à la mise hors tension d'une partie ou de l'ensemble du réseau (blackout).

Sommaire
Stabilité en fréquence (puissances actives)
Réglage primaire
Réglage secondaire
Réglage tertiaire
Stabilité en tension (puissances réactives)
Réglage primaire
Réglage secondaire
Réglage tertiaire
Stabilité des générateurs électriques synchrones (en régime dynamique)
Moteur synchrone et stabilité statique
Moteur synchrone et stabilité dynamique
Moteur seul
Avec ligne et court-circuit
Conséquences
Notes et références
Bibliographie
Voir aussi
Liens externes
Liens internes
Stabilité en fréquence (puissances actives)
La fréquence d’un réseau interconnecté de transport est essentiellement la même en tout point du réseau ;
elle est mesurée et contrôlée en temps réel avec précision (cf liens externes pour visualiser un graphe des
dernières mesures sur le réseau européen [réf. incomplète]) afin de la maintenir dans un intervalle acceptable
1
(±0,2 Hz autour de 50 Hz ou 60 Hz selon le pays) .

Le réseau européen est interconnecté (du Maghreb à la Turquie, en passant par la Pologne). Pour de petits
réseaux électriques, il n’est pas toujours possible d’assurer une telle précision, en particulier si les moyens
de production utilisés sont des machines tournantes, tandis que les onduleurs électroniques de puissance
présentent moins de difficultés.

La raison première du contrôle de la fréquence est de permettre la circulation à travers le réseau d’un
courant électrique alternatif fourni par plusieurs générateurs.

Lorsqu’un utilisateur enclenche un appareil, la puissance consommée supplémentaire est prélevée sur
l’énergie cinétique de rotation des rotors des générateurs. En l’absence de mesures correctrices, il s’ensuit
un ralentissement de toutes les machines synchrones, soit une baisse de la fréquence. Il en va de même
lorsqu’une usine de production tombe subitement en panne. Toute variation de fréquence reflète ainsi un
déséquilibre entre production et consommation.

Afin de corriger rapidement tout écart de fréquence dans les grands réseaux électriques, chaque
gestionnaire de réseau de transport met à disposition dans sa zone une réserve de puissance active (réserve
tournante) qui est rapidement mobilisée en fonction des besoins nécessaires à l’équilibre.

En Europe, des règles précises ont été élaborées au sein du Réseau européen des gestionnaires de réseau de
transport d’électricité (ENTSO-E). Elles ont été établies afin d’être en mesure de faire face à une situation
critique majeure définie par la perte instantanée de 3 000 MW (environ deux réacteurs nucléaires). Ces
règles concernent à la fois les réserves de puissance mobilisable et les mécanismes de son activation
(fonctions d’asservissement et leurs paramètres).

Le réglage de la fréquence est réalisé à l’aide de trois groupes d’actions distinctes qui se différencient par
2
leurs temps de réponse respectifs .

Réglage primaire

Chaque groupe de production participant au réglage de fréquence dispose d’une marge propre de puissance
disponible appelée réserve primaire. Par l’interconnexion des réseaux électriques, la réserve primaire totale
correspond ainsi à la somme des réserves primaires de tous les groupes participant au réglage primaire de la
fréquence.

Le réglage primaire permet de revenir à un équilibre production-consommation. C’est la composante du


réglage dont le temps de réponse est le plus court : la moitié de la réserve primaire doit pouvoir être
mobilisée en moins de 15 s et la totalité en moins de 30 s.

Grâce à son régulateur de vitesse, un groupe de production adapte sa puissance en fonction de sa propre
vitesse de rotation (et donc de la fréquence du réseau) : la part mobilisée de la réserve primaire est
proportionnelle à l’écart entre la vitesse instantanée réelle (mesure) et la vitesse nominale (correspondant à
la fréquence de consigne). Il s’agit donc d’un réglage PID faisant appel uniquement à la composante
proportionnelle (P) :
Après stabilisation, la fréquence obtenue s’écarte de sa valeur de consigne (cet écart est appelé dérive ou
statisme) : en effet, pour satisfaire l’occurrence d’une demande supplémentaire et stabiliser la fréquence, il
faut activer la réserve primaire d’autant, ce que les régulateurs sauront faire uniquement lorsqu’un écart de
fréquence subsiste.

En influençant la production, le réglage primaire modifie également les transits sur les lignes
d’interconnexion et affecte par conséquent les bilans respectifs des zones de réglage (réseaux nationaux en
général).

Réglage secondaire

Le but du réglage secondaire est double : résorber l’écart résiduel de fréquence induit par le réglage
primaire et corriger les écarts de bilan des zones de réglage. Pour cette raison, ce réglage est mis en œuvre
au niveau global de chaque zone en faisant appel à une puissance réglante secondaire mise à disposition par
les groupes de production participant au réglage.

À intervalles réguliers (quelques secondes), le répartiteur de zone calcule l’erreur de contrôle de zone (area
control error, ACE)) définie par :

où est l’écart de bilan (export mesuré moins solde export des programmes) et est une constante
en MW/Hz (choisie légèrement supérieure au rapport du statisme).

Le régulateur de la puissance secondaire d’un groupe de production est un réglage PID visant à annuler
en faisant appel aux composantes proportionnelle (P) et intégrale (I) :

Cette dernière composante (valeur moyenne de calculée sur une période comprise entre une et trois
minutes) apporte une stabilisation naturelle par un ralentissement de la réponse et par son accentuation lors
d’une rémanence d’un écart de fréquence. Concernant le terme proportionnel, reste limité (valeur
comprise entre 0 et 50 %) afin d’éviter d’introduire des instabilités.

Après stabilisation, la fréquence retrouve sa valeur nominale et les échanges entre réseaux interconnectés
sont rétablis à leurs valeurs contractuelles respectives.

Réglage tertiaire

Le réglage tertiaire intervient lorsque l’énergie réglante secondaire disponible est insuffisante ou pour la
rétablir afin de parer à un nouvel aléa. Contrairement aux réglages primaire et secondaire qui sont des
automatismes, l’action du tertiaire est mise en œuvre manuellement par le répartiteur de zone du
gestionnaire de réseau de transport. Il prend pour cela en compte les possibilités des producteurs
participants selon leur temps de réponse et leur puissance offerte. En France, le réglage tertiaire fait appel au
mécanisme d’ajustement. Cette réserve supplémentaire d’énergie est dite rapide si elle peut être mobilisée
3
en moins de 15 minutes ou complémentaire si elle est mobilisable en moins de 30 minutes .

Stabilité en tension (puissances réactives)


(p )

Les raisons d’assurer une stabilité en tension sont assez similaires à celles de la stabilité en fréquence. Une
tension trop haute provoque la destruction du matériel. À puissance égale, une tension trop basse induit un
courant plus élevé, donc des pertes par effet Joule plus importantes auxquelles s’ajoutent des risques de
surintensité et de destruction du matériel. Sur- et sous-tension peuvent aussi provoquer des problèmes de
fonctionnement de l’équipement raccordé au réseau.

À l’une de ses extrémités, la tension d’une ligne d’un réseau s’écarte de sa valeur nominale suivant les
facteurs de puissance aux points de couplage. La différence de tension entre les extrémités est fonction de la
puissance apparente transportée par la ligne.

En agissant sur le courant d’excitation d’un alternateur, ce dernier produit ou consomme de la puissance
réactive, ce qui modifie la tension au point d’injection. De proche en proche, cet effet se répercute sur
l’ensemble des tensions des points voisins.

D’autres moyens permettent également d’agir sur la tension :

certains transformateurs offrent la possibilité de modifier


le nombre de spires en activité, c'est-à-dire le rapport des
tensions qui peut ainsi varier par paliers. Ils sont souvent
utilisés au niveau de la distribution. Bien qu’une
régulation automatique maintienne une tension conforme
pour les usagers, elle peut être la source d’instabilités ;
les FACTS qui, par leur diversité, présentent de Un relais de réglage automatique
nombreuses possibilités d’agir sur le facteur de de transformateurs.
puissance, sur la charge des lignes et sur la stabilité en
général.

Lorsqu’un problème de tension survient, trois réglages successifs interviennent.

Réglage primaire

Le régulateur primaire de tension d’un alternateur fixe automatiquement la puissance réactive fournie en
fonction de la tension. Il s'agit d’une régulation locale.

Réglage secondaire

Le réglage secondaire de tension est un réglage national. Divers points pilotes sont retenus et chacun
constitue une référence pour la tension dans une sous-région. Ces tensions sont mesurées en continu et
transmises par le dispatching national. Tant qu’elles s’écartent modérément des valeurs de consigne, la
situation globale est jugée normale.

Réglage tertiaire

Ce réglage s’effectue manuellement et les opérations sont ordonnées par le dispatching : elles permettent
d’assurer le maintien et/ou le rétablissement du plan de tension. Une bonne connaissance du réseau, de son
état de charge, et des effets attendus par les interventions possibles est nécessaire afin de prendre des
décisions pertinentes. L’expérience des dispatchers de réseau est ici prépondérante.
Stabilité des générateurs électriques synchrones (en régime
dynamique)
La stabilité en régime dynamique du réseau est son aptitude à éviter tout régime oscillatoire divergent et à
revenir à un état stable acceptable à la suite d’une perturbation brutale ayant entraîné une modification
provisoire (cas d’un court-circuit) ou définitive (ouverture d’une ligne) de sa configuration. Ceci inclut
l’intervention éventuelle des protections et automatismes divers en fonction des perturbations
4, 5
envisagées .

Moteur synchrone et stabilité statique

La puissance active délivrée par un moteur synchrone à ses bornes


est égale à :

Avec les notations du schéma ci-contre, c'est-à-dire E la tension Schéma électrique équivalent d'un
électromotrice du générateur, son impédance, I le générateur synchrone
courant, la tension à ses bornes, le déphasage entre
courant et tension et l'angle interne du générateur, autrement dit
l'angle entre et E.

Ce générateur reçoit une puissance mécanique, typiquement d'une


turbine, notée Pm. À l'équilibre, la puissance entrante, mécanique,
est égale à la puissance sortante, électrique. On néglige ici les
4
pertes . Pour cet équilibre deux angles internes sont possibles (cf
image).
4
L'angle interne du générateur est régi par l'équation suivante :

Deux angles internes sont possibles


quand la puissance délivrée par le
Où est la vitesse mécanique du rotor, J le moment d'inertie du générateur est égale à la puissance
rotor, p le nombre de pôle du générateur et Pe la puissance mécanique qui lui est fournie
électrique. D'après cette équation si la puissance mécanique est
supérieure à la puissance électrique consommée, alors l'angle
interne augmente et inversement. On en déduit le diagramme ci-contre quant à la direction que prend l'angle
interne en cas de petite variation autour du point d'équilibre.

Moteur synchrone et stabilité dynamique

Moteur seul

Si la puissance mécanique fournie change, la puissance électrique évolue. En partant du point A avec une
puissance mécanique P1 sur le schéma ci-contre, le système va atteindre le nouveau point d'équilibre B
avec la puissance mécanique P2. La puissance électrique ne peut s'adapter instantanément, au départ la

puissance mécanique est supérieure à la puissance électrique. Ce


faisant le rotor va accélérer. Le travail accumulé vaut alors :

Avec Mm et Me les moments correspondants aux puissances


mécanique et électrique. L'accélération du rotor fait que l'angle
interne dépasse le point d'équilibre. Le rotor doit dissiper l'énergie
accumulée. Il le fait par le biais de W2, tel que W1=W2 et : Les flèches en vert indiquent la
direction que prend l'angle interne
dans les différentes zones. On voit
clairement que le point A est stable,
6
le point B ne l'est pas
7
On appelle cette condition le « critère d'égalité des aires » . En fait
4
le rotor oscille autour du point d'équilibre .

Ce dépassement a pour conséquence qu'il ne suffit pas de calculer


l'angle interne du nouveau point d'équilibre pour pouvoir juger de
la stabilité. Il faut également connaître la stabilité du point extrême,
4
ici C .

Le second exemple, à
gauche, montre que même
si B est inférieur à 90°, C
Quand le point d'équilibre change, les
peut se trouver au-delà.
travaux de chaque côté du point
Par ailleurs si l'échelon de
nouveau point d'équilibre doivent
puissance mécanique est 4
s'équilibrer
trop grand, si W1 est
grand et qu'aucun point C
ne permet de remplir l'équation W1=W2, alors le générateur
L'accélération du rotor peut faire accélère indéfiniment, il perd son synchronisme. On parle de
4
augmenter l'angle interne au-delà de « survitesse » .
90°

Avec ligne et court-circuit

Jusqu'à présent, seule la puissance active délivrée aux bornes du


générateur a été prise en compte. Or la charge n'est pas branchée
directement au générateur, une ou plusieurs lignes électriques les
séparent, avec les stations électriques correspondantes. Un cas Schéma électrique équivalent du
simple avec une charge connectée en antenne est modélisé. La générateur avec un transformateur,
représentation vectorielle des tensions et courant du système est une ligne et une charge
8
représentée ci-contre . Il est à noter que la partie de l'angle interne
due à la ligne (Xligne) est appelée angle de transport.

La puissance active délivrée par le générateur devient :


Avec

En cas de court-circuit triphasé la tension tombe brutalement à 0, la


9
puissance électrique fait de même . La puissance mécanique
8
restant constante, le rotor accélère . Au bout d'un intervalle de
temps noté tdefaut, un disjoncteur a ouvert le circuit puis l'a refermé
pour éliminer le défaut. La charge est alors de nouveau alimentée.
Entre-temps l'angle interne a augmenté, le système qui au départ
était au point A, est maintenant au point B. Une grande quantité
d'énergie W1 a été accumulée par le rotor, il doit la dissiper. Si la
zone allant jusqu'au point C n'est pas suffisante le générateur entre
7
en survitesse, il doit être séparé du réseau : on parle d'« îlotage » .

Conséquences
Représentation vectorielle du circuit
électrique ci-dessus
Connaissant le temps d'élimination du défaut, il est possible de
connaître l'angle interne maximal en opération pour éviter le risque
de survitesse en cas de court-circuit pour le générateur. On le note
.

Il est lié à l'impédance qu'on peut décomposer en plusieurs


parties. On peut donc de même décomposer l'angle en fonction de
ses causes : é é . Le
premier étant connu, le dernier est appelé angle de transport, il
augmente avec la longueur de la ligne.

On a donc
En cas de court-circuit la puissance
7
électrique tombe à zéro

é é . Plus la ligne est longue, plus


l'angle interne du générateur doit être faible, la marge de manœuvre est réduite. Si ce critère n'est pas
respecté, il y a un risque en cas de défaut que le générateur perde son synchronisme. Autrement dit que la
centrale électrique cesse d'alimenter le réseau.

Notes et références
1. (en) « Measurement of the mains frequency » (http://www.mainsfrequency.com) [« Mesure de
la fréquence secteur »], Réseau européen, Thomas Gobmaier.
2. (en) Rebours, Y. G. Kirschen, D. S. Trotignon, M. Rossignol, S., « A Survey of Frequency and
Voltage Control Ancillary Services—Part I: Technical Features », février 2007, IEEE
Transactions on Power Systems, vol. 22, no 1, p. 350-357, (ISSN 0885-8950 (https://www.wo
rldcat.org/issn/0885-8950&lang=fr)).
3. Services système et mécanisme d'ajustement (https://www.cre.fr/Electricite/Reseaux-d-electri
cite/services-systeme-et-mecanisme-d-ajustement), RTE.
4. « Stabilité dynamique des réseaux électriques industriels » (http://www2.schneider-electric.c
om/documents/technical-publications/fr/shared/electrotechnique/savoir-electrotechnique/hau
te-tension-plus-1kv/ct185.pdf) (consulté le 18 décembre 2012)
5. « Protection des réseaux HTA industriels et tertiaires » (http://www.schneider-electric.com/do
cuments/technical-publications/fr/shared/electrotechnique/protections-controle/haute-tension
-plus-1kv/ct174.pdf) (consulté le 28 octobre 2013)
6. Diagramme inspiré du polycopié Grundlagen der Hochspannungs- und
Energieübertragungstechnik de la TU Munich p. 246
7. ALKHATIB 2008
8. « Transport et Distribution de l'Énergie Électrique – Manuel de travaux pratiques de
l'université de Lièges » (http://www.tdee.ulg.ac.be/userfiles/file/4.pdf) (consulté le
18 décembre 2012)
9. En cas de court-circuit monophasé ou biphasé, la puissance électrique diminue mais ne
s'annule pas, le raisonnement reste le même.

Bibliographie
RTE, Mémento de la sûreté du système électrique, (ISBN 2-912440-13-0), 2004
Hasan ALKHATIB, Étude de la stabilité aux petites perturbations dans les grands réseaux
électriques : optimisation de la régulation par une méthode métaheuristique, Université
Paul Cézanne Aix Marseille III, 2008 (lire en ligne (http://www.memoireonline.com/07/09/2442/m_Etud
e-de-la-stabilite-aux-petites-perturbations-dans-les-grands-reseaux-electriques-Optimisation4.html))

Voir aussi

Liens externes
Cahier technique no 185 : stabilité dynamique des réseaux électriques industriels (https://d
ownload.schneider-electric.com/files?p_enDocType=Cahier+Technique&p_File_Name=C
T185.pdf&p_Doc_Ref=CT185) [PDF], Schneider Electric
(en) Site officiel (http://www.entsoe.eu/) de ENTSO-E

Liens internes
Ajustement offre-demande d'électricité

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?


title=Stabilité_des_réseaux_électriques&oldid=183870311 ».

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