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Modélisation de l’onduleur de tension

L'onduleur de tension est un convertisseur statique composé de cellules de commutation


généralement équipées de transistors ou de thyristors GTO, surtout pour les applications à
grande puissance. Son rôle est de générer des ondes de tension avec des amplitudes et des
fréquences variables à partir d'un réseau standard de 220/380V-50Hz. Après le redressement, la
tension filtrée Vs est appliquée à l'onduleur. Il constitue le cœur de l'organe de commande de la
GADA et peut être assimilé à un amplificateur de puissance. Chaque paire transistor-diode
montée en parallèle forme un interrupteur bicommandable (pouvant être ouvert ou fermé),
avec un état complémentaire à celui de son associé, formant ainsi un bras de commutation, par
exemple K1 et K1'.

Schéma de l’onduleur associé à une charge triphasée.

Les couples d’interrupteurs (K1 et K1’), (K2 et K2’), (K3 et K3’) doivent être commandés de
manière complémentaire pour assurer la continuité des courants alternatifs ChapitreII
Modélisation et présentation de la machine asynchrone à double alimentation 47 dans la charge
d’une part et d’éviter le court-circuit de la source d’autre part. Les diodes Di (i=1,2,..,6) sont des
diodes à roue libre assurant la protection des transistors. L’entrée de l’onduleur est une source
de tension continue. Le récepteur est une charge triphasée équilibrée qui peut être une
machine asynchrone à double alimentation Les interrupteurs K j , K ' j (j = 1, 2, 3), sont
unidirectionnels en tension et bidirectionnels en courant. Ce sont des éléments commandables
à l’ouverture et à la fermeture. Ils sont commandés par la technique de modulation de largeur
d’impulsion, qui consiste à moduler la tension de sortie. Nous supposons que la commutation
des éléments semi-conducteurs est instantanée (composants parfaits). Ainsi, à chaque bras
d’onduleur est associé une fonction logique de commutation Sj, (j = 1, 2, 3) définie comme suit :
Modelisation de redresseur :

Le redresseur à modulation de largeur d'impulsion (MLI) fonctionne de manière similaire à un


hacheur élévateur. La tension de sortie d'un redresseur à MLI est toujours supérieure à sa
tension d'entrée, nécessitant ainsi un réglage de la tension de sortie en fonction des besoins de
la charge. Pour accomplir cette tâche, la tension de sortie du redresseur est mesurée et
comparée à une référence.
Ce type de convertisseur peut être utilisé en tant que redresseur ou onduleur. Lorsque le
courant est positif (en mode redresseur), le condensateur C se décharge, et le signal d'erreur
demande au bloc de commande une augmentation de l'énergie provenant du réseau. Le bloc de
commande extrait cette énergie en produisant des signaux appropriés pour l'amorçage des
transistors. Ainsi, le courant s'écoule du côté alternatif vers le côté continu, et la tension du
condensateur est régénérée.
Le redresseur à MLI de tension est basé sur une structure d’onduleur de tension représenté à la
figure . Chaque interrupteur est constitué d’un IGBT (composant commandé à l’amorçage et au
blocage) et d’une diode en antiparallèle. Cet interrupteur est unidirectionnel en tension et
bidirectionnel en courant. Ainsi, ce convertisseur, de part sa structure, est réversible en courant.
Il peut donc contrôler de façon instantanée la forme d’onde des courants prélevés sur le réseau.
Il alimente alors une charge (active ou passive) en continu à partir d’un réseau alternatif, le
courant absorbé étant sinusoïdal et, éventuellement, en phase avec la tension réseau
correspondante.

Topologie d’un redresseur à MLI triphasé de tension


Autre l'absorption de courant sinusoïdal et le fonctionnement avec un facteur de puissance
proche de l'unité, le redresseur de tension à MLI peut également opérer selon deux modes
distincts : le redressement et la régénération, où il fournit de la puissance active au réseau.
Cet avantage découle de sa capacité à contrôler l'écoulement de puissance active et réactive
dans les deux directions sur un large spectre harmonique. Pour cette raison, le redresseur de
tension à MLI est privilégié dans des applications fonctionnant fréquemment en mode de
régénération, telles que les entraînements électriques, surtout à courant alternatif, où le
redresseur fait partie intégrante du variateur de vitesse (convertisseur de fréquence). Il est
également mis en œuvre pour alimenter en tension continue d'autres types de charges.
En ce qui concerne le modèle dynamique du système, l'étude du convertisseur est subdivisée en
trois parties : le côté alternatif, la partie discontinue composée par les interrupteurs, et le côté
continu. Dans ce contexte, la fonction des interrupteurs est d'établir un lien entre le côté
alternatif et le côté continu.
Ensuite, la liaison entre le côté alternatif et le côté continu se fait à travers les interrupteurs, tels
que décrits dans [BEL10]. Ces interrupteurs peuvent être commandés en ouverture ('1') et en
fermeture ('0'). La tension redressée dépend des états de ces interrupteurs

Modelisation de generateur :

Le générateur synchrone PMSG est un choix coûteux et une construction complexe, mais avec
de nombreuses opportunités pour son application dans les systèmes de conversion d’énergie
éoliennes [2.12]. La présence d’un circuit d'excitation pour les machines synchrones à rotor
bobiné entraîne l’utilisation de contacts glissants au rotor. Pour cela, on préfère souvent
remplacer ce bobinage par des aimants permanents. La plupart des aimants permanents sont
fabriqués à partir de terres rares et sont par conséquent très coûteux.

Leur utilisation soit de plus en plus fréquente, la limitation des ressources localisées et les
problèmes environnementaux liés à l’exploitation et le traitement des terres rares font augmenter
sur le long terme le prix de ces aimants permanents.

De plus, les fortes variations de couple électromagnétique de par les fluctuations et des coups du
vent, peuvent engendrer une démagnétisation aimante lorsqu’ils sont constitués de matériaux
classiques. Ceci contribue par ailleurs largement à la diminution de leur durée de vie [2.13]

Les génératrices synchrones à aimants permanents (PMSM / PMSG) jouent un rôle clé dans les
systèmes de production d'énergie éolienne à entraînement direct pour transformer la puissance
mécanique en énergie électrique. Une modélisation mathématique rigoureuse du PMSG est la
condition préalable à la conception des algorithmes de commande de la machine ainsi qu'à
l'analyse des caractéristiques en régime permanent et dynamique des systèmes de onversion
d'énergie éolienne. Dans cette section, le modèle mathématique d'un PMSG dans le cadre de
référence stationnaire triphasé naturel abc et le cadre de référence à rotation synchrone dq sera
donnée, et l'analyse de la puissance et du couple des PMSG sera également donnée.

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