Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les installations haute fréquence industrielles (6,78 MHz, 13,56 MHz et 27,12 MHz)
comprennent en général un générateur d’ondes HF, une ligne de transmission d’énergie, un
applicateur, une boîte d’adaptation dont la fonction est d’accorder l’impédance du circuit.
Le schéma de principe d’une installation haute fréquence est présenté sur la figure 1.
Oscillateur
Dans l’état actuel de la technique, les générateurs HF de puissance sont souvent conçus à
partir d’un principe, le montage auto-oscillateur, qui comprend un circuit oscillant, un
interrupteur rapide et une source haute tension continue. La figure 2 représente le schéma de
principe d’un générateur auto-oscillateur
Le circuit oscillant est excité par des impulsions provenant d’un tube à vide. En régime établi,
la fréquence de fonctionnement est stabilisée donc autour de la fréquence de résonance du
circuit oscillant.
Un couplage de sortie, analogue à un transformateur, permet de prélever la puissance du
circuit oscillant pour la transmettre à l’applicateur.
Pour limiter les dérives en fréquence, le circuit oscillant doit posséder un coefficient de
surtension Q élevé pour des raisons de prix, mais aussi de rendement. On ne dépasse guère
des valeurs de Q de 100 en HF, car le courant réactif augmente avec Q, ce qui majore
rapidement les pertes.
C’est pourquoi, à la conception classique en circuit LC à éléments localisés, on substitue le
plus souvent une conception en cavité résonnante : ligne coaxiale court-circuitée aux
extrémités, par exemple.
Le tube à vide, généralement une ou plusieurs triodes, fonctionne en régime de commutation
(classe C) ; en effet, la fréquence et la puissance à transiter interdisent l’utilisation de
composants à semiconducteurs.
Un générateur HF est caractérisé par quatre grandeurs fondamentales : la puissance utile, le
rendement, la fréquence et l’impédance nominale.
La puissance utile du générateur dépend essentiellement de la source haute tension
continue (5 000 à 15 000 V) et du point de fonctionnement de la triode.
Un générateur piloté par quartz est généralement constitué de deux éléments distincts :
l’oscillateur à quartz, appelé aussi pilote, équipé de préamplificateurs à transistors, et l’étage
de puissance ; la séparation des deux fonctions assure une grande souplesse de commande.
Par rapport à un générateur auto-oscillateur classique, les avantages sont les suivants :
La variation de puissance s’obtient en réglant le niveau d’excitation donné par les
préamplificateurs grâce à un atténuateur variable commandé par une tension 0-10 V.
Ce principe de commande se traduit par une variation de l’amplitude de la sinusoïde
sans altération de sa forme. Ainsi les risques de flashes à bas niveau d’émission sont
fortement réduits, notamment aux bornes des électrodes de l’applicateur. On n’utilise
que le niveau de puissance néces de puissance d’émission d’un générateur piloté par
quartz répond dans des temps très faibles, de l’ordre de la microseconde. Cet avantage
permet de réguler très finement la puissance avec une grande souplesse de commande,
mais aussi de réagir quasi instantanément à l’apparition d’un flash.
Ce temps de réponse extrêmement courte permet également d’éviter la détérioration
des électrodes. Un tel système permet de plus d’envisager des régulations d’émission
de puissance sur la tension mesurée aux électrodes de l’applicateur. La puissance
s’ajuste ainsi automatiquement aux variations d’humidité de la charge dans le cas
d’une opération de séchage par exemple.
saire et non pas une forme de puissance en rapport avec celle obtenue avec une
commutation en angle de phase comme c’est le cas pour les auto-oscillateurs où la
variation de puissance est réalisée par des thyristors montés au primaire du
transformateur haute tension
La commande
2. TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE DU CHAUFFAGE
MICRO-ONDE
Dans le cas d'un dispositif de traitement micro-ondes classique dans un four microondes
ménager, l'inconvénient majeur réside dans la difficulté de prédire la forme du champ
électrique dans la cavité (cas de la propagation multimode).
Pour pallier ce problème, on préfère utiliser des cavités microondes monomode qui
présentent l'avantage de disposer d’une forme des champs électriques incidents
mieux maîtrisée. Ceci permet aussi de faciliter la modélisation du dispositif pour mieux
comprendre les interactions micro-ondes-matière et proposer des solutions d’optimisation.
La figure 4.1 suivante présente de manière schématique quelques éléments constituants une
cavité micro-ondes monomode avec propagation d’ondes stationnaires en guide d’ondes
rectangulaire.
2.2. L’applicateur
Dans le cas d’une propagation d’ondes stationnaires, afin de maximiser le transfert d’énergie
microondes vers la charge diélectrique à traiter, il est nécessaire de créer une cavité
résonnante entre l'élément d'adaptation et l’extrémité du guide d’ondes (plaque métallique).
La cavité résonnante permet ainsi d’imposer une forme particulière au champ
électromagnétique (ondes stationnaires) afin d’accumuler de l’énergie pour chauffer de
manière optimale le produit à traiter.
Pour ceci, la puissance réfléchie est un paramètre important à contrôler et à minimiser au
cours du procédé.
Au niveau technique, on distingue souvent deux types d'éléments d'adaptation d'impédance :
les vis plongeantes (ou stubs) et les iris de couplage. Les vis plongeantes (les plus répandues)
sont constituées de cylindres positionnés le long du grand côté du guide d’ondes et qui
peuvent translater dans la direction transverse à la propagation des ondes dans le guide.
Suivant les cas, on peut rencontrer des adaptateurs à 3 vis plongeantes ou plus.
Par défaut les vis affleurent la surface du grand côté du guide (figure 4.4). Le fait de
modifier la distance des vis par rapport à la paroi métallique du guide d'ondes permet de
modifier la forme du champ électrique au sein de la cavité. Il n'existe pas de règles absolues
concernant le réglage des vis plongeantes et cela résulte souvent d'une démarche empirique.