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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE ET TECHNIQUE DE KINSHASA
ISPT-KIN

B.P. 3287
KINSHASA-GOMBE

COURS DES TRANSFORMATEURS ET


MACHINES SPECIAUX


C.T. Eric LUZOLO VIBILA

Destiné aux étudiants de troisième graduat :

 Electrotechnique.

2019-2020
1

MACHINES SPECIALES

I. Définition sur les transformateurs et Machines spéciales

Un transformateur ou une machine est dit spécial (e) :


 soit par son fonctionnement qui diffère des autres transformateurs ou
machines électriques ;
 soit par son exploitation (utilisation) qui est particulière ;
 soit par sa construction qui diffère des autres ;
 soit parce qu’il est rare par le fait qu’il n’est plus utilisé.

II. Objectifs du cours

 Initier les étudiants à l’étude et à l’exploitation des transformateurs et


des machines électriques qui relèvent d’un caractère particulier.
 Rappeler les notions liées aux machines dont l’usage n’est plus courant.
 Généraliser les théories de fonctionnement des machines et
transformateurs.
III. Contenu du cours

Chapitre 0. Rappels sur les transformateurs et machines classiques


Chapitre I. Transformateurs spéciaux

Chapitre II. Machines spéciales à courant alternatif

Chapitre III. Machines spéciales à courant continu

IV. Bibliographie

 Notes de cours Machines spéciales, Ct. BIRHINGINGWA

 Guy SEGUIER, Francis NOTELET, Electrotechnique industrielle,


Ed. Technique et documentation Lavoisier, Paris, 1977.

 B. Saint–Jean, ing., Electrotechnique et Machines électriques, Ed. Eyrolles,


Paris et Ed. Lidec, Montréal (Canada), 1977.
2

CHAPITRE 1ER : TRANSFORMATEURS SPECIAUX

1.1. Autotransformateur

On appelle autotransformateur, un transformateur composé d’un


enroulement unique monté sur un circuit magnétique avec possibilité de
varier le rapport de transformation.

1.1.1. Constitution et principe

Dans un autotransformateur les spires primaires n1 et secondaires n2


font partie d’un même enroulement placé sur un circuit magnétique fermé.

Abaisseur Elévateur
Figure 1.1. : Autotransformateur

La tension d’alimentation U1 est appliquée à n1 spires et on obtient la


tension secondaire U2 aux bornes des n2 spires.

Dans un transformateur parfait (exempté de résistance, des pertes fer


et fuites magnétiques), à vide :

et , les ampères-tours n1I10 sont à l’origine d’un flux qui


traverse toutes les spires. La tension par spire est donc la même pour toutes
les spires.

Comme , on constate qu’à tension d’alimentation constante, le flux


dans le circuit magnétique ainsi que les ampères-tours (f.m.m) qui en sont à
l’origine seront constant et ceci quelle que soit la charge.
3

En charge, le flux est dû à la résultante des ampères-tours primaires et


secondaires.

Pour un abaisseur, cette résultante vaut :

Pour un élévateur, la résultante vaut :

Quel que soit le type d’autotransformateur, nous aurons :

et si on adopte l’hypothèse de Kapp, , nous retrouvons pour un


autotransformateur parfait, les mêmes équations des tensions d’ampères-
tours que pour un transformateur classique.

Dans l’autotransformateur réel (on tient compte des chutes ohmiques,


induites, inductives et les pertes fer), on retrouve le schéma suivant :

Figure 1.2. : Schéma équivalent d’un autotransformateur réel

1.1.2. Avantages

 L’autotransformateur réalise une économie de cuivre.


Sachant que pour une induction donnée dans le circuit magnétique et pour
une densité de courant donnée dans les conducteurs, le poids de cuivre
d’un enroulement est proportionnel à son nombre d’ampères-tours, .

En exploitant l’hypothèse de Kapp,


 pour un transformateur classique :
 pour un autotransformateur :

L’économie est d’autant plus appréciable que le rapport de transformation


est plus voisin de l’unité.
4

 La réduction du poids de cuivre s’accompagne de celle des pertes joule et


de la chute de tension ohmique.
 Si les spires communes et les spires propres au primaire ou au secondaire
sont concentriques, la chute de tension inductive est aussi diminuée
(facteur de couplage élevé facteur de dispersion faible moins des
fuites magnétiques).

Donc, les principaux avantages sont :


(i) à puissance égale, l’autotransformateur est plus économique ;
(ii) il a un meilleur rendement.

1.1.3. Inconvénients

(i) Le contact direct entre le primaire et le secondaire (pas d’isolement à, d’où


risque des surtensions dangereuses pour le réseau basse tension
(ii) Nécessité de protéger les enroulements (Valeur élevée du courant de
court-circuit).
(iii) En triphasé, l’autotransformateur impose pratiquement le couplage étoile-
étoile.

1.1.4. Utilisation

Il est utilisé comme


(i) Diviseur de tension pour alimenter un récepteur sous tension réduite
pendant certaines phases du fonctionnement du récepteur.
Exemple : démarrage des moteurs asynchrones triphasés, …
(ii) Survolteur–dévolteur pour maintenir constante la tension aux bornes du
récepteur monté au secondaire.

1.2. Transformateurs des mesures

Les transformateurs des mesures sont des transformateurs spéciaux,


qui ont pour but d’une part, de protéger le personnel lors de mesures sur des
lignes à haute tension, d’autre part, de permettre d’utiliser des voltmètres ou
ampèremètres calibrés usuels (150V et 5A, par exemple).

1.2.1. Transformateurs de tension ou de potentiel

Les transformateurs de tension sont utilisés sur les lignes à haute tension pour
alimenter des appareils de mesure (voltmètre, wattmètre…) ou de protection
(relais). Ils servent à isoler ces appareils de la haute tension et à les alimenter
à des tensions appropriées.
5

Le rapport de transformation est choisi de façon que la tension secondaire soit


d’une centaine de volts, ce qui permet l’utilisation d’instruments de fabrication
courante pour la mesure de tensions élevées.

La construction nécessite que le volume de l’isolant puisse dépasser celui du


cuivre et de l’acier utilisé. Ayant une seule grosse borne en porcelaine (car il
est toujours installé entre une phase et le neutre, avec une des deux
extrémités reliées à la terre) afin d’isoler la ligne HT du boitier qui est mis à la
terre. Ce boitier renferme le transformateur.

Afin d’éviter le risque de choc électrique en touchant l’instrument de mesure


ou un de ses fils de raccordement, l’un des fils de l’enroulement secondaire
doit systématiquement être relie à la masse afin d’éviter l’effet de la
capacitance distribuée entre les enroulements qui pourra effectuer une
connexion invisible. Ainsi, le secondaire pourra être porté à un potentiel élevé
par rapport au sol.

Souvent utilisé en abaisseur, il doit réaliser les


conditions suivantes :
a) Proportionnalité entre V1 et V2.
b) Si possible, colinéarité des phaseurs de V1 et V2.

Figure 1.3 : Montage d’un transformateur de potentiel

Ceci est obtenu par :


a) La réduction des fuites magnétiques ( et : inductances de fuites
plus petites possibles).
b) La réduction du courant magnétisant (Bmax modéré, très bon acier).
c) La réduction de la valeur d’I2 nominal (surdimensionnement).

Ce transformateur très près du circuit ouvert, de telle sorte que :

1.2.2. Transformateur ‘‘de courant’’ ou ‘‘d’intensité’’

Utilisé pour ramener à une valeur facilement mesurable les courants


6

intenses des lignes à haute ou basse tension. Ils servent également à isoler
les appareils de mesure ou de protection des lignes à HT. Le courant nominal
secondaire est généralement compris entre 1 et 5A.

L’emploi de ce transformateur sur une ligne HT est indispensable pour de


raison de sécurité.

Alors qu’un transformateur de tension ne diffère pas essentiellement


d’un transformateur ordinaire de puissance, un transformateur d’intensité (TI)
fonctionne selon un principe différent.

En effet, son circuit primaire est traversé directement par le courant à


mesurer (en série) et son secondaire est
branché sur un ampèremètre (très faible
résistance). On considère que le secondaire est
en court-circuit V2=0.

Un des fils secondaires est toujours raccordé à


la masse.
Figure 1.4. : Montage d’un transformateur d’intensité

Diagramme de fonctionnement

Sachant que et que

(Générateur) avec

avec (Récepteur)
Le diagramme montre que l’écart, en module
et en phase entre et est dû à .
Pour réduire , il faut diminuer , donc et
pour cela .

Figure 1.5. : Diagramme de fonctionnement.


7

 La diminution de ne peut être obtenue que par la réduction de


l’impédance du circuit branché au secondaire ( ).
 La diminution de et ne peut être obtenue qu’en soignant la
construction de l’enroulement secondaire. Cet enroulement doit être
de faible résistance et bien couplé au circuit magnétique (Réduire le
plus possible les fuites).
 La faible valeur du flux dans le circuit magnétique demande que
celui-ci soit réalisé en ferrite qui contribue à la faible valeur des
pertes fer.

Précaution à prendre

Ne jamais ouvrir le secondaire d’un transformateur d’intensité TI (toujours en


court-circuit).

En effet, or peut être très élevé risque d’échauffement


important, puisque B dans le fer deviendrait très grande, et U2 deviendrait très
élevée.

1.2.3. Transformateur à plusieurs secondaires (cas particulier du


transformateur à trois enroulements)

Ce transformateur comporte un primaire et deux secondaires, on


parlera d’un secondaire et d’un tertiaire.

Figure 1.6. : Transformateur à plusieurs secondaires.

Pour déterminer son schéma équivalent, on passe par des essais à


vide et en court-circuit.

1.2.3.1. Essai à vide

On alimente au primaire avec


On relève les tensions secondaires et tertiaire U20 et U30, le courant I10
et la puissance active absorbée P10.

On calcule :
 Rapport de transformation : ; ;
8

 Impédance magnétique formée

(en parallèle)

1.2.3.2. Essais en court-circuit

Il faut déduire :
 La puissance active absorbée par la résistance équivalente ;
 L’équation des tensions de la réactance de fuite équivalente.

Toutes les grandeurs équivalentes seront ramenées au primaire.

1er essai : Primaire alimenté, secondaire en court-circuit, tertiaire ouvert


On mesure U1cc, I1cc et P1cc.

On calcule ,
(On sait que )
Ramenée au primaire

2e essai : Primaire alimenté, tertiaire en court-circuit, secondaire ouvert


On détermine , et
(Ramenée au primaire)

3e essai : Secondaire alimenté, tertiaire en court-circuit, primaire ouvert.


On détermine , et sera :

On a , et (toutes ramenées au primaire) qui permettent


le calcul des impédances ramenées au primaire de chaque enroulement ,
et .

Sachant que :

On déduit :
9

1.2.3.3. Schéma équivalent

Partant de ces deux essais, on a :

Figure 1.7. : Schéma équivalent d’un transformateur à plusieurs secondaires

NB : Si le transformateur à trois enroulements est triphasé, ce schéma est le


schéma monophasé équivalent, ainsi seront
déterminées par phase.

1.2.4. Transformateurs de soudage

Les transformateurs de soudage diffèrent par leur construction en


fonction de l’opération de soudage prévue : à l’arc, bout à bout, continu ou par
point.
Dans ce cours, nous parlerons du transformateur destiné au soudage à
l’arc. Un transformateur de soudage doit avoir une tension à vide de l’ordre de
60 à 70volts nécessaires pour améliorer l’arc et une caractéristique externe
tombante.
10

Pour éviter que le soudeur soit soumis à la tension totale du réseau


(cas possible pour un autotransformateur qui est bon pour le soudage), ces
transformateurs sont à enroulements primaire et secondaire séparés.

Pour obtenir la caractéristique externe requise, ces transformateurs


ont une dispersion relativement grande dans le transformateur même ou dans
une bobine de réactance séparée (BR).

Figure 1.8. : Transformateur de soudage (principe avec bobine de


réactance séparée)

U2

U20

U2s

I2
I2s I2cc
Figure 1.9. : Diagramme de fonctionnement en charge.

Le réglage du courant de soudage peut se faire :

a) par échelons c.à.d. par commutation des sections de l’un ou de


plusieurs enroulements.
b) progressivement, par variation de la réluctance du transformateur ou de
la bobine de réactance connectée à ce dernier.

1.2.5. Transformateur d’impulsions

Il va servir à produire les impulsions par exemple pour la commande


de gâchette de thyristors.
11

Son circuit magnétique est réalisé de telle manière qu’il se sature rapidement
en plaçant une culasse de faible section.

U1

U2 t

U1
Saturation

Figure 1.10. : Transformateur d’impulsions.

Sachant que , lorsqu’il y a saturation, le flux ne varie presque


plus par rapport au temps. Par conséquent, il y aura des apparitions brèves
des signaux au secondaire.

1.2.6. Transformateurs modifiant le nombre de phases

1.2.6.1. Transformateur trimonophasé.

En raccordant les trois enroulements secondaires d’un transformateur triphasé


en série, on peut obtenir une tension monophasée à partir d’un réseau
triphasé (deux phases conservant leur sens normal, la troisième étant
inversée).
A

0 B 0

C C B
12

Figure 1.11. : Transformateur trimonophasé

or

et ( équilatéral)

étant en phase avec , on a :

Ce système a l’avantage de garder le réseau primaire triphasé


équilibré lors de l’utilisation d’une charge déséquilibrée.

Utilisée en traction électrique et encore pour l’alimentation des postes


de soudure.

1.2.6.2. Transformateur triphasé-diphasé

Par système diphasé équilibré, on entend un système où les deux


tensions ont la même module et elles sont décalées de .

Deux montages sont possibles : le montage Scott et le montage


Leblanc.

A. Montage Scott

Prenons deux transformateurs


monophasés (T1 et T2).

T1 alimenté sous (Tension


composée), d’où, au secondaire, on
aura :

T2 alimenté sous , où ‘‘D’’ un


point de l’enroulement primaire de
T1, au secondaire, on aura :

Figure 1.11. : Montage Scott des transformateurs (1ère variante).


13

Pour que et forment un système diphasé, il faut qu’elles


soient en quadrature et leurs modules soient égaux.

et en quadrature, il en est de même des et .

Sachant qu’un système triphasé, le point D est le point milieu de l’enroulement


AB.

A L’égalité des modules et entraîne

60°

60°
60°
C B Ou

Le transformateur T1 est appelé ‘‘base’’, tandis que T2 est ‘‘hauteur’’.


Figure 1.12. : Montage Scott des transformateurs (2ème variante).
14

B. Montage Leblanc

On a :

Figure 1.13. : Montage Leblanc (1ère Variante).

 Les tensions et étant en quadrature, en phase avec et


en phase avec , en phase avec, et seront donc en
quadrature.
 L’égalité des modules de U1 et U2 entraîne
ou .

L’inconvénient de ce montage, même si le récepteur est équilibré, le


système des courants primaires ne le sera pas car le premier noyau transmet
à lui seul la moitié de la puissance.
15

Pour résoudre ce problème, on réalise le montage Leblanc ci-


dessous :

On aura :

les deux sont en

quadrature.
étant déduit de , il faut établir trois
relations pour déterminer , et .
Figure 1.14. : Montage Leblanc (2ème Variante).

 ou (1)
 Le rapport de transformation : (2)
 Cette relation traduit l’équilibre de la charge primaire lorsque la charge
secondaire est équilibrée. Il suffit qu’il y ait compensation des ampères-
tours primaires par les ampères-tours secondaires sur chaque noyau.

Noyau 1 : (3a)

Noyau 2 : (3b)

Noyau 3 : (3c)

Le système de courants secondaires étant équilibré, il en sera de


même de celui des courants primaires.

. La somme des égalités (3a), (3b) et (3c) donne


16

(4)

. La relation (3a) . Les relations (3b) et (3c)

donnent , on doit donc avoir (5)

La résolution du système (1), (2) et (4) donne

, ,

1.2.6.3. Transformation triphasé à un système où le nombre de phases


est multiple de trois.

a. Transformation triphasé-hexaphasé

N n
17

Figure 1.15. :
N Transformation
triphasé-hexaphasé

b. Transformation triphasée-ennéaphasé (

c. Transformation triphasée-dodécaphasée (
18

1.2.7. Transformateur déphaseur : Le régulateur d’induction

Il permet un réglage progressif du rapport de transformation.


Il est constitué d’un moteur asynchrone triphasé à rotor bobiné.
Le stator et le rotor ont le même nombre de pôles.

Le rotor est bloqué, mais peut être déplacé au moyen d’un système à
vis sans fin. Il est utilisé comme primaire du transformateur, donc il est
alimenté par le réseau.
Stator
Réseau Récepteur
or E2
V1 V2

E1

Rotor

Figure 1.16. : Transformateur déphaseur

Fonctionnement

Le rotor fixe, alimenté par un réseau triphasé crée un champ tournant à la


vitesse .

Ce champ induit au rotor une f.c.é.m. E1 et au stator une f.é.m. E2.

1er cas : Si les bobines rotoriques et statoriques sont face à face.

Le champ les balaye au même moment, E1 et E2 sont en phase.

Or E1 est pratiquement opposé à V1, en négligeant la chute ohmique


et inductive :
19

2e cas : Le rotor a tourné d’un angle .

E2 et E1 seront en opposition
(déphasage électrique de 180°).

3e cas : Le rotor a tourné d’un angle

D’où,

Figure 1.17. : Diagramme de réglage de la tension.

Le réglage de cette tension secondaire introduit un déphasage variable


entre le primaire et le secondaire, d’où c’est un inconvénient.

On peut résoudre ce problème en utilisant un double régulateur.


Cet appareil peut être refroidi en étant plongé dans l’huile qui assurera
l’isolation et refroidissement.

Il est utilisé en électrométallurgie, en électrochimie et dans le soudage


à arc.
20

1.3. Transformateur à Fréquence variable.

Dans un contexte de mondialisation où de plus en plus l’énergie


devient un élément central, les projets d’interconnexion de réseaux
électriques prennent une part importante dans le développement des
réseaux actuels. L’augmentation de la charge, le partage des sources
d’énergie, l’optimisation ou encore la volonté de réduire les émissions
de gaz à effet de serre peuvent être des facteurs à l’origine de tels
projets.

Le transformateur à fréquence variable TFV) permet d’interconnecter


deux réseaux asynchrones et de réguler continuellement le flux de
puissance réelle.

Bien que cette technologie soit nouvelle, le TFV utilise des éléments
bien connus dans le domaine de l’électrotechnique.

Il se compose de deux machines électriques couplées sur le même


rotor :

- Machine asynchrone à rotor bobiné ;


- Machine à Courant Continu commandée en couple.

Ce lien permet d’importer ou d’exporter de la puissance mais aussi de


fiabiliser et de stabiliser le réseau.

Si la fréquence de ces deux réseaux interconnectés est identique. Les


deux machines vont donc fonctionner à l’arrêt ou à très faible vitesse
suivant les variations de fréquence, ce qui nécessite des précautions
concernant les problèmes d’échauffement pour la machine à CC.

(i) On impose un système de ventilation,


(ii) Une attention particulière doit être prise en compte au niveau des
balais pour éviter des échauffements excessifs lorsque le rotor ne
tourne pas.
21

Le TFV constitue une nouvelle option technologique supplémentaire aux


liens Haute Tension Courant Continu dos-à-dos réalisé quant à lui avec
de l’électronique de puissance.

Pendant longtemps, cette méthode de TFV est restée la seule solution


pour interconnecter deux réseaux asynchrones sans envisager la
synchronisation de ces derniers.

1.3.1 Avantage du transformateur à fréquence variable :

- Il consomme moins d’énergie réactive ;

- Il présente la réponse rapide à divers défauts et à des variations brusques

de la commande en puissance.

1.3.2 Inconvénient du transformateur à fréquence variable :

- Il réagit vite mais il y aura la présence d’oscillations qui entame le temps


mis pour rejoindre la consigne initiale.

1.4. Amplificateurs magnétiques.

1.4.1. Définition générale d'un amplificateur


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Un amplificateur est un circuit fournissant à sa sortie dans un circuit dit


"utilisateur" ou "charge" (load) un signal (courant, tension) suivant aussi
fidèlement que possible les variations d'un signal qui lui est appliqué. De plus,
cette puissance fournie au circuit utilisateur doit être plus importante que la
puissance absorbée à l'entrée de l'amplificateur.

Le rapport de la puissance de sortie à la puissance d'entrée est le gain


de l'amplificateur.

Pour un amplificateur, il est également souhaitable:


1. que les variations des signaux de sortie et d'entrée soient simultanées
ou en tout cas peu décalées (notion de temps de réponse) ;
2. que le circuit d'utilisation n'ait aucune influence sur le circuit alimentant
l'entrée de l'amplificateur.

1.4.2. Réactance saturable.

a.Principe

Un amplificateur magnétique réduit à sa plus simple expression est


essentiellement constitué d'un circuit magnétique (noyau) en tôles aisément
saturables portant deux enroulements.

Un des enroulements (enroulement d'utilisation) est intercalé dans un


circuit comprenant une source de tension alternative et une résistance qui
constitue l'utilisation de l'amplificateur. L'autre enroulement (enroulement de
commande) est parcouru par un courant continu réglable qui constitue le
signal d'entrée de l'amplificateur.

Figure 1.18. : Phénomène d’autosaturation


23

Tout courant continu traversant l'enroulement de commande sature


partiellement le circuit magnétique. Ceci provoque une importante réduction
du coefficient de self-induction et par conséquent de l'inductance en courant
alternatif de l'enroulement d'utilisation. Il en résulte une augmentation
correspondante du courant dans ce dernier.

Figure 1.19. : Caractéristique de réactance saturable.

On conçoit qu'en utilisant un matériau approprié pour le noyau et un


grand nombre de spires à l'enroulement de commande, il soit possible
d'obtenir une forte variation du courant dans l'utilisation pour une faible
variation du courant de commande. Ce dispositif est généralement qualifié de
"réactance saturable".

b. Améliorations

En réalité, ce circuit simple n'est pas utilisable tel quel car, pour
obtenir un gain utilisable, il est nécessaire d'utiliser un grand nombre de spires
pour l'enroulement de commande. Comme le dispositif fonctionne d'autre part
comme un transformateur (dont l'enroulement d'utilisation est le primaire et
celui de commande le secondaire), il en résulte une tension alternative
importante dans le circuit de commande, ce qui est impossible à admettre.

Pour améliorer les performances de la réactance saturable simple,


deux montages sont utilisés:
1. le montage "transducteur"
2. le montage à "autosaturation".
24

1. Transducteur

Il est possible d'éliminer la tension alternative induite dans le circuit de


commande par "effet transformateur" en utilisant deux réactances saturables
raccordées de telle sorte que les tensions induites soient en opposition de
phase. Les enroulements d'utilisation peuvent être raccordés en série ou en
parallèle. Ce montage qui fonctionne parfaitement comme amplificateur est
nommé "transducteur" (transductor).

Figure 1.20. : Montage transducteur.

Ce terme évoque le fait que la conductance du circuit de commande


est en quelque sorte "transférée" via le circuit magnétique au circuit
d'utilisation puisque toute augmentation du courant de commande provoque
une augmentation du courant d'utilisation. Ce terme a donc une origine
similaire au terme "transistor (transfer resistor).

Il est possible d'obtenir des gains de puissance de l'ordre de quelques


dizaines. Les puissances commandées peuvent être très importantes
(quelques kW et plus). Le temps de réponse est habituellement très long (en
général de deux à plusieurs périodes de la tension d'alimentation). La courbe
de réponse, c'est à dire la courbe du courant alternatif dans le circuit
d'utilisation en fonction du courant de commande est symétrique.
25

2. Montage à autosaturation.

a. Principe

Le transducteur est un amplificateur magnétique mais ce terme


désigne le plus souvent les montages à gain élevé obtenus par
"autosaturation".
Le plus simple de ces montages s'obtient en intercalant une diode en série
dans le circuit d'utilisation d'une réactance saturable.

Figure 1.21. : Montage à gain obtenu par autosaturation.

Comme la diode n'autorise le passage du courant que dans un seul


sens, le circuit d'utilisation est traversé par des impulsions de courant
unidirectionnelles.

La composante moyenne de ces impulsions provoque la saturation


complète du circuit magnétique en l'absence du courant de commande, d'où la
dénomination de montage à "autosaturation"(self-saturating magnetic
amplifier).

Dans ces conditions, une variation du courant de commande provoque


la "désaturation" partielle du circuit magnétique et provoque une très
importante variation de courant pulsé traversant l'utilisation.

La courbe de réponse n'est pas symétrique. Seul un courant de commande


circulant dans un sens peut faire varier le courant dans l'utilisation.
26

Figure 1.22. : Courbe de réponse.

La partie utilisable de la caractéristique est assez étroite, mais le gain


est fort important dans cette région.

b. Montage à une réactance.

L'effet de transformateur est toujours présent mais peut être atténué en


réduisant le nombre de spires de l'enroulement de commande, cette réduction
étant largement compensée par la forte amplification en courant.

c. Montage à plusieurs réactances.

Les amplificateurs magnétiques réalisés en pratique comprennent


plusieurs réactances raccordées de façon à obtenir soit des courants
unidirectionnels soit des courants alternatifs.

Dans certains cas l'on peut obtenir des temps de réponse fort courts de
1/ à 2 périodes.

Figure 1.23. : Effet transformateur.

Dans d'autres cas, l'on supprime l'effet "transformateur" en raccordant


les enroulements de commande comme dans le transducteur.
27

Malheureusement, dans ce cas, les interactions entre réactances provoquent


une forte augmentation du temps de réponse.

Les gains de ces amplificateurs dépendent de façon extrêmement


pointue du matériau magnétique (cycle d'hystérésis à flancs très raides et de
faible largeur). Il s'agit de noyaux en tôles enroulées (pas d'entrefer) logés
dans des enveloppes protectrices remplies de graisse pour éviter les chocs
qui dégradent la courbe d'hystérésis.

Ce type d'amplificateur fut utilisé avec succès il y a 50 ans dans la


marine et l'aviation.
28

CHAPITRE II : MACHINES SPECIALES A COURANT ALTERNATIF

2.1. MACHINES TOURNANTES

2.1.1. Moteur série universel

Comme son nom l’indique, ce moteur a la capacité de fonctionner


indifféremment en courant alternatif et en courant continu.

2.1.1.1. Principe de fonctionnement

Ce moteur a la même constitution qu’un moteur série à courant


continu mais alimenté et utilisé en courant alternatif.
En effet, en intervertissant le sens du courant au niveau des bornes, le
flux inducteur et le courant dans l’induit ‘‘i’’ changent tous les deux de sens,
de telle sorte que le couple développé ne change pas de sens.

Le moteur série fonctionnera donc indifféremment en courant continu


ou en courant alternatif.
29

En pratique, on constate ce qui suit dans le fonctionnement en courant


alternatif :
 diminution du couple moteur ;
 faible facteur de puissance ;
 rendement faible ;
 échauffement rapide du moteur ;
 apparition des fortes étincelles aux balais.
Il est nécessaire de modifier légèrement la construction pour obtenir
un fonctionnement satisfaisant en alternatif.
La diminution des pertes améliore le rendement. Il faut donc :

 feuilleter le stator et le rotor pour diminuer les pertes par courants de


Foucault ;
 réduire le flux en courant alternatif pour diminuer les pertes par
hystérésis ;
 jouer sur l’enroulement de compensation pour diminuer la RMI
(Réaction Magnétique de l’Induit) et aussi la réactance équivalente de
l’inducteur et de l’induit.
Ainsi, à vitesse égale, le moteur série monophasé a :
 un couple plus faible qu’en courant continu ;
 un rendement plus faible ;
 un encombrement important (plus volumineux).
Ce moteur est utilisé dans le domaine des faibles puissances, en
électroménager (rasoirs électriques, aspirateurs, machines à coudre), dans le
domaine des grosses puissances, en traction (locomotives électriques).

2.1.1.2. Caractéristique :

En
En C.C.
C.A.

Figure 2.1. : Caractéristique de fonctionnement


30

2.1.2. Moteur à répulsion

Sa constitution est analogue à celle du moteur série monophasé :


 le stator est alimenté en courant alternatif ;
 le rotor est mis en court-circuit ;
 les balais sont libres de tout mouvement.

Figure 2.2. : Moteur à répulsion


Le champ créé par l’inducteur étant alternatif, le stator (inducteur) est
considéré comme primaire d’un transformateur et le rotor (induit) comme le
secondaire.
Le courant primaire et secondaire ainsi que le flux que ces courants
produisent sont en opposition de phase, de sorte qu’une force de répulsion va
s’exercer entre le flux primaire et secondaire.
Le rotor tourne dans le sens contraire au sens de déplacement des
balais par rapport à la ligne neutre.
La vitesse et le couple dépendent de la position des balais.

I (Courant inducteur) Pour , le flux statorique


ne traverse pas les spires
rotoriques. Par conséquent, pas
de courant, pas de couple, pas
non plus de vitesse (vitesse
nulle).
31

Pour , le champ magnétique de l’induit est directement opposé à celui


de l’inducteur. Le rotor reste immobile.

La vitesse à vide et le couple sont max pour .

Le courant croît avec l’angle de calage des balais.


Pour une position donnée des balais, le moteur a une
caractéristique semblable à celle d’un moteur série.
32

Figure 2.3. : Couple de démarrage

 Couple de démarrage élevé ;


 S’emballe à vide ;
 La vitesse varie beaucoup avec la charge.
Ce moteur est exploité pour des petites puissances (0,5 à 3kw) pour
entraîner des machines qui doivent assurer une vitesse circonférentielle
constante malgré un diamètre variable : Filatures, Imprimerie.
Si toutes les lames du collecteur d’un moteur à répulsion sont court-
circuitées : le rotor devient alors celui d’un moteur monophasé asynchrone à
rotor bobiné et s’il est lancé, il continue à tourner.
C’est le principe exploité actuellement pour les faibles puissances et
les puissances moyennes et qu’on appelle moteur à répulsion-induction
parce qu’il démarre en moteur à répulsion (caractéristique série) et fonctionne
en moteur asynchrone (ou d’induction). Ce passage est réalisé
automatiquement à l’aide d’un interrupteur à force centrifuge.
La mise en court-circuit des lames s’accompagne généralement du
relevage des balais, ce qui a l’avantage d’éviter l’usure et surtout de rendre
silencieux le fonctionnement du moteur.
Si le couple résistant augment brusquement, le moteur reprend sa
marche en répulsion.
Remarque : Il existe d’autres variétés de
moteurs monophasés à collecteur (moteur
Latour, moteur Déri,…) ; ils sont peu
utilisés.

Figure 2.4. : Moteur à répulsion-induction

2.1.3. Moteur shunt en alternatif

En principe, un moteur shunt à courant continu fonctionne aussi en


courant alternatif (changement simultané des sens du flux inducteur et du
courant dans l’induit). Toutefois, la grande valeur de la réactance de
l’inducteur se traduit alors par un déphasage entre le courant qui passe
dans l’induit et qui passe à l’inducteur. Ce déphasage peut être voisin de
90°, ainsi le couple : sera faible et le moteur inutilisable.
33

Si on alimente séparément l’inducteur et


l’induit par deux sources alternatives
déphasés de 90°, le fonctionnement peut
devenir satisfaisant.

Réseau triphasé

Figure 2.5. : Branchement d’un moteur shunt en alternatif.

2.1.4. Moteur à collecteur triphasé à caractéristique shunt.


« Moteur Schrague »

Le moteur Schrague est un moteur triphasé à collecteur, alimenté par


le rotor et permettant le réglage de la vitesse de manière continue dans de
larges plages limites.

2.1.4.1. Constitution

1) Enroulement primaire, enroulement rotorique triphasé.


2) Enroulement secondaire, enroulement statorique relié au collecteur par
l’intermédiaire de deux balais mobiles en sens inverse l’un de l’autre.
3) Enroulement de réglage, placé au rotor, relié au collecteur.
34

2.1.4.2. Fonctionnement

Rappel sur le fonctionnement d’un M.A.T.

Pour produire un couple dans un M.A.T, I2 doit circuler dans le


rotor :

Dans un M.A.T classique, ce courant est fourni par la f.é.m. induite du rotor :

Cette f.é.m. existe grâce au glissement du rotor par rapport au champ


tournant.
Dans le moteur Schrague, on cherche à injecter en plus une f.é.m.
en phase avec E2.

Ainsi, le couple sera dû à :


Le rotor alimenté, il y a production du champ tournant à la vitesse ns.
35

Ce champ induit le courant à l’enroulement secondaire. Par la loi de


Lenz, le stator aura tendance à rattraper le champ tournant (mais fixe), donc le
rotor tournera en sens inverse o la vitesse n.
Ainsi à la fréquence .
Dans l’enroulement de réglage, tourne avec le primaire qui produit le champ
tournant. On aura donc une partie d’enroulement (de réglage) comprise entre
les balais, une f.é.m. ( ) de même fréquence . D’où, ayant la même
fréquence, E2 et Er peuvent s’ajouter ou se retrancher.
On aura trois cas :
i) Les deux balais sur la même lamelle.
Er est nulle , le moteur se comporte comme un moteur
asynchrone classique.
ii)
pour que E reste constante, E2=s.E1 diminue ; s diminue.
la vitesse augmente.
Ainsi, le moteur peut dépasser nS si .
iii) Er en opposition avec E2, donc : E=E2-Er pour E reste constante E2= s.E1
augmente et la vitesse diminue.
Le rapport des vitesses extrêmes est :

2.1.4.3. Caractéristique pour différents calages des balais.

Si la vitesse à vide est faible, le couple max est faible.


Ainsi la puissance max ( ) diminue aussi avec la vitesse.
Le rendement est moins bon par rapport au M.A.T. classique à cause des
pertes supplémentaires dans l’enroulement de réglage.
Le facteur de puissance s’améliore avec la charge.
Le démarrage se fait sans artifices en réglant les balais.
On inverse le sens de rotation en inversant deux phases comme pour
un M.A.T.
Le freinage peut se faire en GAS (génératrice asynchrone).
Le décalage des balais peut se faire à distance ou manuellement à
l’aide d’un volant donc possibilité de la commande à distance.
36

2.1.4.4. Utilisations

Lorsqu’un veut avoir large plage de variation de vitesse.

On peut utiliser ce moteur dans l’imprimerie (Machines à papier), pour


les ventilateurs, les compresseurs, les accessoires).
Il est de plus en plus abandonné au profit du système cycloconvertisseur
(variateur de fréquence) et du moteur à cage.
.

2.1.5. Moteur à hystérésis

On exploite le phénomène d’hystérésis pour créer le couple


électromagnétique.
Le rotor est constitué par un cylindre en acier dur (à champ coercitif
élevé).
Le stator portant deux enroulements créant un champ tournant
(alimentation en monophasé, on crée un système diphasé, décalage 90° entre
les courants de ces deux enroulements, au moyen d’un condensateur).

Soumis au champ tournant (du système diphasé), le rotor prend une


aimantation induite de moment magnétique .
D’où, le rotor sera soumis à un couple :

Avec : produit vectoriel.

Le couple est très stable et reste constant jusqu’à ce que le moteur


atteigne la vitesse de synchronisme. Après, cette vitesse rigoureusement
constante (égale à ns) et le couple s’adapte à la valeur du couple résistant.

2.1.6. Moteur asynchrone à bagues court-circuitées


« Shaded pôle »

2.1.6.1. Constitution

Le stator est constitué d’un circuit magnétique feuilleté à pôles saillants


et d’un enroulement inducteur.
Les pôles portent une bague en cuivre, de grosse section, en court-
circuit (spire de Frager).
37

Le rotor est un cylindre d’aluminium ou une cage d’écureuil.

2.1.6.2. Principe de fonctionnement

Une partie du flux , produit par un pôle, passe au travers de la


bague en court-circuit et y induit « une f.é.m. induite E2 » en quadrature en
arrière sur . E2 produit un courant I2 pratiquement en phase avec E2.

Ce courant engendrera à son tour un flux en phase avec lui.


Nous aurons donc sous une partie du pôle qui est
déphasé par rapport à d’un angle .

Il y apparait un champ tournant qui entraînera le rotor.


Le sens de rotation s’effectue du pôle principal vers la partie court-
circuitée.

2.1.6.3. Utilisation

Moteurs de petites puissances (10w à 1kw) utilisés pour actionner :

 des tourne-disques ;
 des ventilateurs.

2.1.7. Générateurs asynchrones « GAS »


38

2.1.7.1. Définition

On appelle GAS, toute machine électrique tournante asynchrone


utilisée pour produire de l’énergie électrique.

2.1.7.2. Principe de fonctionnement

Sa construction ne diffère pas fondamentalement de celle d’un moteur


asynchrone.
Toute machine asynchrone (à cage ou à rotor bobiné, monophasé ou
triphasé) peut fonctionner en GAS. Sans discontinuité, cette machine peut
passer du fonctionnement moteur à celui en génératrice dès que son
glissement change de sens c.à.d. il tourne plus vite que sa vitesse de
synchronisme.
En, pratique, il suffit :
i) de créer un champ tournant au stator en apportant de l’énergie
réactive nécessaire ;
ii) d’entraîner mécaniquement la machine au-delà de sa vitesse de
synchronisme c.à.d. de lui fournir au moins de l’énergie mécanique
équivalente à ses pertes.
Dans la réalité, le plus souvent, la GAS est couplée au réseau. Le
stator de la machine sera raccordé à un réseau puissant. Ainsi, le réseau
imposera à la machine sa tension et sa fréquence, en lui fournissant
automatiquement l’énergie réactive dont elle a besoin à tous ses régimes de
fonctionnement.

2.1.7.3. Caractéristiques de fonctionnement

a) Courbes du couple et du courant

En fonction de la vitesse, on observe que le couple du GAS est


sensiblement symétrique de celui du moteur par rapport au point de
synchronisme.
La courbe du courant est sensiblement symétrique par rapport à l’axe
de glissement nul.
39

Les formes de ces courbes dépendent des caractéristiques de


construction de chaque machine.

b) Puissance active et rendement

En pratique, on vérifie que la même machine, fonctionnant en moteur


et en génératrice avec même glissement, aura sensiblement les mêmes
pertes dans les deux cas, et donc un rendement pratiquement identique.
On en déduit que la puissance électrique nominale fournie, à même
glissement sera sensiblement égale à la puissance électrique absorbée en
moteur.

c) Puissance réactive et facteur de puissance

Lorsqu’une GAS est couplée au réseau, elle prélève la puissance


réactive nécessaire pour la création de son flux magnétique au réseau.

Cette puissance est .


On constate que pour une même intensité du courant au stator (0M=0G), les
points M et G de fonctionnement nominal en moteur et en génératrice ne
correspondent pas aux mêmes composantes actives et réactives du courant.
Le facteur de puissance ( ) est plus faible en génératrice qu’en
moteur.
40

Pour obtenir des courants égaux au stator (donc donnant des échauffements
identiques), on peut utiliser un moteur en GAS à la puissance électrique active
donnée par :

2.1.7.4. Amélioration des caractéristiques (construction)

Si on tient compte de l’utilisation spécifique en GAS, les constructeurs


ont plusieurs moyens d’amélioration les caractéristiques de la machine.
41

Le but est d’augmenter le rendement et .

Le constructeur a intérêt, entre autres, à :


 désaturer le circuit magnétique ;
 diminuer la résistance rotorique ;
 utiliser des encoches rotoriques moins profondes ;
 diminuer l’entrefer.
On aura ainsi une GAS avec un meilleur rendement et un
équivalent à ceux du moteur de même taille.

Couplage et découplage
Pour coupler la GAS sur le réseau, on l’accélère jusqu’à nS. A cette
vitesse, le couple est nul et le courant nominal.
L’avantage de la GAS par rapport à l’alternateur est que son rotor
n’étant pas polarisé, lorsque le stator n’est pas encore sous tension, il n’est
pas nécessaire de synchroniser.
Le couplage d’une GAS sur le réseau est plus simple que celui d’un
alternateur.
Pour découpler la GAS du réseau, ceci ne pose aucun problème
particulier.
Dès qu’elle est découplée, elle est désexcitée et n’a plus de tension
aux bornes. C’est un autre avantage important pour la sécurité par rapport à
l’alternateur.

2.1.7.5. Utilisation pratique

On suppose qu’on dispose d’une source d’énergie mécanique.


 Choix de la GAS On s’adresse à un constructeur qui fournira une
machine performante bien adaptée à l’utilisation. On précisera :
 La nature de la machine d’entraînement ;
 La valeur et la durée de la survitesse (découplage) ;
 Les efforts transmis à la génératrice par la machine d’entraînement
ou la transmission ;
 Les caractéristiques du réseau (tension, fréquence) ;
 Le type de montage mécanique.

 Couplage
42

Pour minimiser le couple et le courant, il faut la coupler sur le réseau


lorsqu’elle est le plus près possible de la vitesse de synchronisme.

 Découplage

Il se traduit généralement par un passage en survitesse, à moins que


l’ensemble (groupe machine d’entraînement : GAS) ne puisse être freiné très
rapidement.

 Compensation de la puissance réactive

On peut compenser pour limiter le courant dans les lignes, en


ramenant à 1 le de l’installation.

 Protections et sécurités électriques

Deux catégories de protections et sécurités :

Pour le réseau :
 Max–Min de tension ;
 Max–Min de fréquence ;
 Min puissance ou retour d’énergie.
Pour le groupe
 Arrêt sur détection de départ d’emballement.
 Défaut de couplage de la GAS.

2.1.7.6. GAS, Auto-excitation

Une GAS débitant sur un réseau d’impédance Zch, on a : US= Ztot. IS = - Zch. IS

Où Ztot

En simplifiant, on a :
43

Si la GAS est déconnectée du réseau et chargée sur des condensateurs tels


que :

Le fonctionnement stable en GAS auto-excitée sera assuré si

, c.-à-d. si du circuit

Est telle que

(*)

(**)

Au glissement , où  pulsation statorique en régime d’auto-excitation


pulsation mécanique
44

Asymptote
S1
S
S2

2.1.8. Machines homopolaires

Par machines ‘‘homopolaires’’, on entend des machines dans


lesquelles l’induction ne change pas de sens dans l’entrefer, tout en variant
entre une valeur maximale et une valeur minimale.
Autrement dit, le flux inducteur est toujours dirigé d’un pôle Nord vers
un pôle Sud.
2.1.8.1. Roue de BARLOW (ou disque de Faraday)

Un disque en cuivre libre de tourner dans une induction fixe créée


par un aimant permanant. Un balai fixe b1 frotte sur la périphérie du disque et
un autre b2 frotte sur l’axe, qui est également conducteur.
Si on fait tourner le disque, chaque rayon élémentaire 0b1, coupant le
flux de , crée une f.é.m. de mouvement la roue fonctionne en générateur.

Si on envoie un courant entre les balais b1 et b2, chaque rayon


élémentaire 0b1, parcouru par ce courant, est soumis à une force tangentielle
la roue fonctionne alors en moteur.

Inconvénient du système, la naissance des courants induits dans la


masse même du disque (Courants de Foucault) introduit un freinage
électromagnétique, et limite considérablement le fonctionnement (Frein de
Prony).
45

2.1.8.2. Moteurs à rotor plat


Ce sont des moteurs à courant continu dans lesquels on reprend la
disposition de la roue de Barlow, mais en utilisant à la place du disque
conducteur des « circuits imprimés » disposés radialement sur un volant.
Ces circuits imprimés jouent le rôle de « conducteurs actifs » et sont
soumis à l’action d’une induction uniforme parallèle à l’axe de rotation.

Circuit induit Rotor isolant Circuit induit

Conducteurs
en circuit imprimé

Le courant est envoyé dans le rotor par les balais b1 et b2, et se répartit
radialement dans tous les conducteurs actifs. Les forces qui s’exercent sur
eux sont toujours dirigées dans le même sens et créent un couple.
On peut également utiliser des aimants permanents et l’enroulement
du rotor est alors ondulé–série multipolaire à deux voies pour garder le sens
de circulation du courant.
46

2.1.9. Génératrices à tambour


Ce sont des génératrices à courant continu dans lesquelles le rotor est
un tambour conducteur situé le long de l’axe de rotation, et qu’on fait tourner

Lignes d’induction
Circuit induit

Circ
uit
indu
cteur

dans une induction radiale.


Chaque rayon de tambour de longueur active , animé d’une vitesse
tangentielle dans l’induction B, crée une f.é.m.
. Le flux de l’induction passe radialement dans une
section , soit . la f.é.m. de la machine
sera :

La résistance du tambour vaut :

Ainsi, le courant débité sera tiré de :

La puissance mécanique d’entraînement (puissance électromagnétique) vaut

La puissance électrique fournie par la génératrice vaut :


47

2.1.10. Machines à reluctance variable (MRV)

Soit un circuit magnétique (matériau ferromagnétique) avec une pièce


mobile (en ferromagnétique) et une source de la force magnétomotrice).
On peut définir la réluctance et la perméance du circuit magnétique :

On peut écrire :

Où est l’énergie
magnétique

NB:

Or

Pour , est max.

Pour , est min.

a) Structures de base
La variation de avec la position mécanique de la pièce mobile est
mise à profit pour transformer, dans les machines à reluctance variable une
puissance mécanique en puissance électrique, ou vice versa.
Dans les machines à reluctance pure ou non excitées, la variation
produit une variation de l’inductance propre d’un bobinage (d’induit) ;
48

Dans les machines à reluctance variable excitées, cette variation


produit une variation de l’inductance mutuelle entre un bobinage
d’excitation parcouru par un courant continu et un bobinage d’induit ;
Dans les machines hybrides, l’excitation est produite par un circuit permanent.
b) Classification des machines à reluctance variable.
Selon leurs structures, on distingue :
1. Machines à reluctance variable à un seul circuit électrique (machines
monophasées).
et

Matériaux non saturés

Couple max de
décrochage
(pour )

On peut multiplier le nombre de dents.


Les deux pôles sont munis de dents de part et d’autre du rotor.
La période angulaire de ces dents de pôles avec dents.

Le rotor est muni de dents (Zr dents) régulièrement réparties avec une période
angulaire .
49

2. Machines polyphasées à reluctance pure.


Les dispositifs précédents sont des machines monophasées :
- présentant un couple non constant au cours de la rotation
- ne pouvant démarrer seules, lorsque le rotor occupe à l’arrêt
certaines positions .
On résout ces difficultés au moyen de machines polyphasées.
On distingue :
- la machine polyphasée à stator lisse avec équations de
fonctionnement ;

- la machine polyphasée dentée, à plots :

- la machine polyphasée à denture répartie (ou à effet de moiré)


50

ZS=12
ZR=10

- la machine polyphasée à galettes monophasées (multistacks).

3. Machines à reluctance excitées


- Machines à excitation homopolaire en ;
- Machines à excitation multipolaire en .
51

2.2. MOTEUR LINEAIRE

Le moteur linéaire produit un déplacement linéaire donc la partie


mobile est appelée translator. Il s’impose lorsque la vitesse et la précision sont
importante car il y a moins de pièces en mouvement et donc moins d’inertie et
de jeux.
Ainsi ce moteur offre des nouvelles perspectives dans divers
domaines, tels que les machines-outils, les machines d’assemblage, les
robots, …
2.2.1. Analogie des moteurs linéaire et tournant

Partie fixe Partie mobile Couple/Force


Moteur tournant Stator Rotor
Moteur linéaire Stator Translator

2.2.2. Principe de fonctionnement


Le moteur linéaire fonctionne selon qu’un courant est appliqué dans les
enroulements successifs qui les attire (ou les repousse) vers les différentes
polarités provoquées par les aimants permanents statoriques.

Aimant Aimant
N N

SSSS NNNN SSSS NNNN

Nous aurons : où pas polaire ;

Constante électrique de position.

Moteur tournant Moteur linéaire à aimant permanent


Angle électrique
Vitesse électrique

2.2.3. Schéma équivalent


52

 : Résistance et réactance de fuite des enroulements inducteurs.


 : Résistance et réactance de fuite de l’induit.
 : Composante de l’impédance magnétique propre au moteur
linéaire;
 : Coefficient multiplicateur de introduit, par sa partie réelle, les
pertes joule et par sa partie imaginaire les fuites magnétiques.
2.2.4. Types des moteurs linéaires

On les regroupe en deux :

2.2.4.1. Moteurs à course limitée

Bobine

 Moteur à bobine mobile

 Moteur à électro-aimant

F(t)
i(t)

Ressort

F(t)
 Moteur à aimant mobile
Cette technologie rapport Force/Masse

2.2.4.2. Moteurs à course non limitée

Sont forcément polyphasés, on exploite une certaine technologie pour


obtenir le:
 Moteur synchrone à aimant permanent ;
 Moteur synchrone à aimant permanent et bobinage d’entrefer ;
53

 Moteur synchrone à excitation continue ;


 Moteur asynchrone ;
 Moteur à collecteur ;

2.2.4.3. Moteurs pas à pas

L’arbre du moteur ne tourne pas de façon continue. Il a eu un réel


développement à partir des années 1960 grâce à l’apport de l’électronique.
a) Principe simple avec le moteur à aimant permanent
54

b) Types des moteurs pas à pas


On distingue :
1) Moteur à aimant permanent
le couple statique est max pour

Le passage d’une position à la position suivante s’effectue suivant une


loi de la forme :

Où : couple d’amortissement et
55

Couple résistant.

2) Moteur à reluctance variable


Dans celui à aimant permanent, on est limité dans les tailles par le
nombre de pôles.
Dans le moteur à reluctance variable, on augmente le nombre de pas.
L’aimant est remplacé par un rotor encoché qui présente ainsi par
rapport au stator une reluctance variable avec sa position.

3) Moteur mixte (hybride)


Appelé aussi magnétoréluctant, on associe au phénomène de reluctance
variable, une excitation par aimants permanents.
NB. : Il faut des impulsions pour assurer un décalage angulaire bien déterminé
pour les moteurs pas à pas, d’où une commande électronique avec des
transistors travaillant généralement en tout ou rien sur une alimentation
stabilisée en courant.Eléments caractéristiques
(i) Pas angulaire
(ii) Couple moteur
Caractéristiques statiques
(iii) Couple de détente
(iv) Erreur sur le pas
(v) Facteurs mécaniques
comme Inertie du rotor
Caractéristiques dynamiques qui s’obtiennent
et celle de la charge.
sans pertes de pas c.à.d. chaque impulsion
(vi) Facteurs électriques
correspond à un pas et un seul.
comme la self-induction
du bobinage.

CHAPITRE III : MACHINES SPECIALES A COURANT CONTINU

3.1. FONCTION

D’une manière générale, les machines spéciales à courant continu


réalisent les fonctions suivantes :
56

1. La régulation ;
2. L’amplification ;
3. La transformation
4. La régulation et l’amplification

3.2. CLASSIFICATION

On a :
1. Machines à régulation
 Dynamo à trois balais ;
 Dynamo Rosenberg ;
 Dynamo à trois enroulements.
2. Machine amplificatrice : L’amplidyne
3. Machine régulatrice et amplificatrice : Le Rototrol
4. Machine transformatrice : La métadyne.

3.2.1. Machines régulatrices

Ces machines ont pour but de débiter un courant constant à l’aide des
balais supplémentaires. Elles peuvent être utilisées dans la charge des
batteries.

1) Dynamo à trois balais

2) Dynamo Rosenberg

C’est une dynamo à excitation séparée, dont l’induit est bobiné de telle
sorte qu’il reçoit deux paires de balais.
a) Une paire DD’ le long de l’axe des pôles inducteurs, reliés à un
circuit extérieur ;
57

b) Une paire QQ’ perpendiculaire à l’axe des pôles inducteurs reliés


par un court-circuit.

Charge

Lorsque l’induit tourne et que l’inducteur est alimenté, il y a création du flux


qui donne une entre les balais Q et Q’. Si la machine ne pas saturée :

Comme Q et Q’ sont court-circuités, il y aura un courant qui


provoquera une réaction magnétique de l’induit, ceci engendre un flux le
long de QQ’, d’où une f.é.m. entre D et D’. Si le circuit n’est pas saturé :

Si le circuit DD’ débite dans une charge R, crée un flux le long


de DD’ qui s’oppose au flux dû à .

La f.é.m. entre les balais Q et Q’ vaut alors :

Si : Résistance de l’induit,

étant faible, et les constantes et dépendant de la vitesse


d’entraînement, on peut faire en sorte que, lorsque R varie, soit
pratiquement proportionnel à .
58

3) Génératrice à trois enroulements

Moteur
Charge

Nous avons :
 Un enroulement inducteur D (Résistance r1)
 Un enroulement d’excitation indépendante (résistance r3)
 Un enroulement inducteur série G (Résistance r2 négligeable)

3.2.2. Machine amplificatrice « Amplidyne »

Elle a pour but de commander des puissances importantes. Elle est


très utilisée dans les systèmes de régulation automatique ou dans les
asservissements.
La constitution est semblable à une dynamo Rosenberg.
On exploite un enroulement de compensation qui annule de RMI
dû au courant .

entre D et D’ est alors directement proportionnelle à la tension d’excitation.

On aura : K : coefficient d’amplification en puissance ;


D : amplification dynamique ;
t : temps nécessaire pour atteindre ce coefficient.

et

Sa simplicité et sa robustesse ont fait que cette machine a été utilisée


dans l’alimentation des circuits d’excitation des gros alternateurs, dans les
alimentations des moteurs d’excitation.

3.2.3. Machines amplificatrices et régulatrices « Rototrol »

C’est une génératrice à plusieurs enroulements inducteurs qui sont


combinés de façon à remplir à la fois les fonctions d’amplification et de
régulation.
59

Elle comporte trois enroulements :


 Un enroulement d’auto-excitation (généralement série) ;
 Un enroulement dit de commande A, alimenté par une source à
tension constante parcouru par un courant réglable à volonté ;
 Un enroulement dit de contrôle B, parcouru par un courant qui est
fonction de la grandeur que l’on se propose de régler la f.m.m.
Les enroulements de commande et de contrôle sont montés en
opposition.
Le rotrotol permet :
 par action sur la f.m.m. de commande, l’obtention d’une tension
déterminée aux bornes de la charge ;
 le maintien de cette tension réglée si la charge de la dynamo ou sa
vitesse varie.
Cette machine a joué un rôle important dans la commande et la
régulation des automatismes.

3.2.4. Machines transformatrices « Métadyne »

Pour des applications nécessitant une vitesse de réponse ou une


amplification de puissance élevée, il a été développé les machines à courant
continu muni des quatre lignes de balais par paire de pôles, disposées, selon
les axes directe et transversale.
60

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE 1ER : TRANSFORMATEURS SPECIAUX .................................................................... 2


1.1. Autotransformateur ........................................................................................................... 2
1.1.1. Constitution et principe ............................................................................................ 2
1.1.2. Avantages ..................................................................................................................... 3
1.1.3. Inconvénients .............................................................................................................. 4
1.1.4. Utilisation...................................................................................................................... 4
1.2. Transformateurs des mesures ........................................................................................ 4
1.2.1. Transformateurs de tension ou de potentiel ....................................................... 4
1.2.2. Transformateur ‘‘de courant’’ ou ‘‘d’intensité’’ .................................................. 5
1.2.3. Transformateur à plusieurs secondaires (cas particulier du transformateur à
trois enroulements) ....................................................................................................................... 7
1.2.3.1. Essai à vide .............................................................................................................. 7
1.2.3.2. Essais en court-circuit .......................................................................................... 8
1.2.3.3. Schéma équivalent ................................................................................................. 9
1.2.4. Transformateurs de soudage .................................................................................. 9
1.2.5. Transformateur d’impulsions ................................................................................ 10
1.2.6. Transformateurs modifiant le nombre de phases ........................................... 11
1.2.6.1. Transformateur trimonophasé. ......................................................................... 11
1.2.6.3. Transformateur triphasé-diphasé .................................................................... 12
1.2.6.4. Transformation triphasé à un système où le nombre de phases est
multiple de trois. ....................................................................................................................... 16
a. Transformation triphasé-hexaphasé ........................................................................... 16
b. Transformation triphasée-ennéaphasé ( ........................................................ 17
c. Transformation triphasée-dodécaphasée ( .................................................. 17
1.2.7. Transformateur déphaseur : Le régulateur d’induction ................................. 18
1.3. Fonctionnement élémentaire des amplificateurs magnétiques. .......................... 21
1.3.1. Définition générale d'un amplificateur ................................................................ 21
1.3.2. Réactance saturable. ............................................................................................... 22
CHAPITRE II : MACHINES SPECIALES A COURANT ALTERNATIF ...................................... 28
2.1. MACHINES TOURNANTES ............................................................................................. 28
2.1.1. Moteur série universel................................................................................................. 28
2.1.1.1. Principe de fonctionnement .............................................................................. 28
2.1.1.2. Caractéristique : ....................................................................................... 29
61

2.1.2. Moteur à répulsion ....................................................................................................... 30


2.1.3. Moteur shunt en alternatif .......................................................................................... 32
2.1.4. Moteur à collecteur triphasé à caractéristique shunt. « Moteur
Schrague » ..................................................................................................................................... 33
2.1.4.1. Constitution ........................................................................................................... 33
2.1.4.2. Fonctionnement .................................................................................................... 34
2.1.4.3. Caractéristique pour différents calages des balais. ...................... 35
2.1.4.4. Utilisations ............................................................................................................. 36
2.1.5. Moteur à hystérésis ..................................................................................................... 36
2.1.6. Moteur asynchrone à bagues court-circuitées « Shaded pôle »............... 36
2.1.6.1. Constitution ........................................................................................................... 36
2.1.6.2. Principe de fonctionnement .............................................................................. 37
2.1.6.3. Utilisation................................................................................................................ 37
2.1.7. Générateurs asynchrones « GAS » ......................................................................... 37
2.1.7.1. Définition................................................................................................................. 38
2.1.7.2. Principe de fonctionnement .............................................................................. 38
2.1.7.3. Caractéristiques de fonctionnement ............................................................... 38
2.1.7.4. Amélioration des caractéristiques (construction) ....................................... 40
2.1.7.5. Utilisation pratique ............................................................................................... 41
2.1.8. Machines homopolaires.............................................................................................. 44
2.1.8.1. Roue de BARLOW (ou disque de Faraday) ................................................... 44
2.1.8.2. Moteurs à rotor plat ............................................................................................. 45
2.1.9. Génératrices à tambour .......................................................................................... 46
2.1.10. Machines à reluctance variable (MRV)................................................................ 47
a) Structures de base ........................................................................................................... 47
b) Classification des machines à reluctance variable. ................................................ 48
2.2. MOTEUR LINEAIRE .......................................................................................................... 51
2.2.1. Analogie des moteurs linéaire et tournant ........................................................ 51
2.2.2. Principe de fonctionnement .................................................................................. 51
2.2.3. Schéma équivalent ................................................................................................... 51
2.2.4. Types des moteurs linéaires ................................................................................. 52
2.2.4.1. Moteurs à course limitée .................................................................................... 52
2.2.4.2. Moteurs à course non limitée ............................................................................ 52
2.2.4.3. Moteurs pas à pas ................................................................................................ 53
CHAPITRE III : MACHINES SPECIALES A COURANT CONTINU ........................................... 55
3.1. FONCTION .......................................................................................................................... 55
62

3.2. CLASSIFICATION ............................................................................................................. 56


3.2.1. Machines régulatrices ............................................................................................. 56
1) Dynamo à trois balais...................................................................................................... 56
2) Dynamo Rosenberg ......................................................................................................... 56
3) Génératrice à trois enroulements ................................................................................ 58
3.2.2. Machine amplificatrice « Amplidyne » ................................................................ 58
3.2.3. Machines amplificatrices et régulatrices « Rototrol » .................................... 58
3.2.4. Machines transformatrices « Métadyne » .......................................................... 59

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