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Le réseau électrique est structuré en plusieurs niveaux de tension : Les réseaux de transport à très
haute tension (THT) transportant l’énergie électrique produite dans les centrales de production
couvrant ainsi de grands territoires et se rapprochant des gros consommateurs. Ces réseaux sont
interconnectés, donc maillés, réalisant la mise en commun de l’ensemble des moyens de production à
disposition de tous les consommateurs. Les réseaux de répartition à haute tension (HT) assurant
l’alimentation des points de livraison à la distribution. Les réseaux de distribution sont les réseaux
d’alimentation des consommateurs, mise à part les importantes installations industriels qui sont très
souvent alimentés directement par les réseaux THT et HT.
Figure 1 : Réseau de transport, de répartition et de distribution (source Techniques de l’Ingénieur, traité Génie
électrique, d4210)
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C’est là que les opérateurs surveillent et pilotent le réseau électrique, 24h/24h. Pour cela, ils sont à
l’écoute du réseau afin de d’ajuster les offres de production aux demandes de consommation.
Figure 2 : Le dispatching
Les générateurs des centrales électriques fournissent généralement une tension comprise entre 5 et
20KV. Cette tension est élevée à des valeurs proches de 400KV afin d’être transportée vers les
centrales de répartition (dispatching) puis vers les lieux d’utilisation par les réseaux de transport et de
distribution de l’énergie électrique. Les ouvrages et installations électriques sont classés en domaines
de tension.
Selon la norme CEI38, les tensions dans le réseau électrique sont classées en trois catégories, Haute
Tension (HT) Moyenne Tension (MT) et Basse Tension (BT) Avec :
HT (THT et HT) : pour une tension composée comprise entre 40 kV et 1000 kV Les valeurs
normalisées sont : 45 kV - 66 kV - 110 kV - 132 kV - 150 kV - 220 kV
MT : pour une tension composée comprise entre 1000 V et 35 kV. Les valeurs normalisées
sont : 3,3 kV - 6,6 kV - 11 kV - 22 kV - 33 kV
BT : pour une tension composée comprise entre 100 V et 1000 V. Les valeurs normalisées
sont : 400 V - 690 V - 1000 V (à 50 Hz).
Ceux-ci sont définis par l'UTE C 18-510 (Union Technique de l’Electricité, organisme national de
normalisation du domaine électrotechnique) dans le tableau ci-dessous :
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Une partie de l’énergie électrique transportée se dissipe par effet joule dans la résistance de la
ligne, les pertes en ligne sont données par la relation :
PJ R.I ² , PJ est la puissance des pertes en ligne (en W), R est la résistance de la ligne (en Ω), I
est l’intensité en ligne (en A).
La puissance transportée est PT U .I , U est la tension à transportée, I est l’intensité en ligne.
PT P
I ; on a alors PJ R.( T )² .
U U
Les pertes en ligne sont inversement proportionnelles au carré de la tension, ce qui explique
l’intérêt de la haute tension.
Si la tension est forte, les pertes dans la ligne PJ sera faible.
2- Courant alternatif ou continu ?
Le courant alternatif s'est imposé dans presque tous les réseaux, mais pour certains projets particuliers
le courant continu devient plus intéressant malgré l'obligation de recourir à des stations de
conversion onéreuses (exemple des interconnexions sous-marines ou celles de très longues distances
où il limite la perte en ligne). La question qui se pose alors est « pourquoi le courant alternatif ? »
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Le transport de puissances importantes sur de longues distances nécessite des tensions élevées. Il
faut donc des transformateurs pour passer d'une tension à une autre ; or les transformateurs
passifs ne fonctionnent qu'avec du courant alternatif.
De plus la coupure des courants dans les disjoncteurs est facilitée par le passage répétitif à zéro
du courant alternatif.
3- Pourquoi le transport en triphasé ?
En triphasé on utilise 1.5 fois de conducteurs que le monophasé pour transporter une
Puissance 3 fois élevé.
Pour une même puissance, le courant en ligne est divisé par 3 en triphasé par
rapport au monophasé, cela entraine des pertes beaucoup moins élevées.
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1 et 2 : Les spirales et les silhouettes de certains rapaces permettent d’éloigner les oiseaux de
l’ouvrage et de prévenir les risques de collision sur les câbles.
3 : Des balises diurnes et nocturnes, insérées sur les câbles à proximité des aéroports, permettent de
mieux visualiser la ligne.
4 : Un câble supplémentaire est disposé au-dessus de la ligne, qui la protège contre la foudre.
Equipé de fibres optiques, il permet de transmettre les informations nécessaires pour la protection,
la conduite et l’exploitation du réseau. Il est aussi un moyen d’offrir des solutions haut débit pour
les collectivités territoriales.
5 : Placées sur les câbles de part et d’autre de la chaîne d’isolateurs, elles assurent la continuité
électrique de la ligne.
6 : Les entretoises permettent de maintenir l’écartement des différents câbles constituant le
conducteur.
1- Conducteurs
Les conducteurs des lignes aériennes à haute tension sont toujours nus. On emploie des câbles en
cuivre et des câbles en aluminium avec âme en acier (ACSR « Aluminium cable steel reinforced»).
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2- Isolateurs
Les isolateurs servent à supporter et à amarrer les conducteurs et à les isoler entre eux et de la terre. Ils
sont presque toujours en porcelaine.
Le nombre d'éléments varie avec la tension : pour une tension de 110 kV, on en admet de 4 à 7, pour
une tension de 230 kV, de 13 à 16.
3- Supports
Les supports maintiennent les conducteurs à une hauteur convenable au-dessus du sol par
l'intermédiaire de traverses ou bras.
- Pour les lignes de moins de 70 kV, on peut employer comme supports de simples poteaux en bois.
- Pour les lignes à très haute tension, on emploie toujours des pylônes métalliques. Ils sont
constitués de fers corniers boulonnés.
La distance entre les fils conducteurs doit être suffisante pour empêcher leur contact, même sous
l'action d'un vent violent. L'écartement entre les fils doit être d'autant plus grand que la distance entre
les pylônes est plus grande et que la tension de la ligne est plus élevée.
Par exemple, l'écartement entre les phases est habituellement de 12 m sur les lignes à 735 kV.
Le design des lignes électrique est fonction de la tension de ligne, du nombre de circuits, du type de
conducteurs et de la configuration des circuits. De plus, la protection contre la foudre par des
conducteurs de terre, terrain et l’espace disponible sur site doivent être pris en considération.
Les principaux types de supports que l’on rencontre sont décrits sur les figures 4 et 5.
- Les conducteurs de puissance sont dans la position verticale (figure 4),
- Les lignes sont suspendues à une hauteur qui peut être considérée relativement constante (fig5).
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4- Fils de garde
Sur certains pylônes de la ligne, il existe deux conducteurs non isolés disposés au sommet. Ces
conducteurs, appelés fils de garde, servent à intercepter la foudre avant que la décharge n'atteigne les
conducteurs sous tension de la ligne. On les relie solidement à la terre à chaque pylône.
Lorsque la foudre frappe directement une ligne de transport, elle dépose une charge électrique
importante de sorte qu'une énorme surtension apparaît entre la ligne et la terre. Ce qui provoque
l’apparition d’un arc électrique dans la ligne qui se décharge à la terre.
L’arc déclenché par la foudre produit court-circuit qui provoque l'ouverture des disjoncteurs en bout
de ligne. Les disjoncteurs les plus rapides ouvrent le circuit en 1/l5e de seconde, soit un temps 1000
fois plus long que la durée de la foudre (50 µs).
Cette charge se divise en deux (Figure6.) pour former deux ondes qui filent en sens opposés, à une
vitesse voisine de celle de la lumière (300 m/µs).
Lorsque l'onde rencontre un isolateur sur un pylône. L’isolateur subit un choc de tension violent mais
de courte durée.
- Si l'isolateur est incapable de résister à cette surtension, il se produit un arc et les disjoncteurs
doivent ouvrir le circuit.
- Si l'isolateur supporte la surtension, l’onde se propage plus loin jusqu’à un poste de
transformation. Pour cette raison, il faut prévoir des parafoudres à l'entrée d'un poste de
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transformation pour réduire le niveau de la surtension avant que l'onde de choc n'atteigne
l'appareillage critique.
La résistance de mise à la terre des pylônes doit avoir une faible résistance. En effet, si la foudre
frappe un pylône, il ne faut pas que la chute de tension provoquée par le courant dans la prise de terre
dépasse la tension de contournement des isolateurs.
Exemple :
Considérons une ligne triphasée à 69 kV dont les isolateurs ont une tension de tenue à
l'onde de choc (BIL) de 350 kV. Elle est représentée schématiquement avec son disjoncteur à
la figure ci-dessous.
Figure 7 : Surtension créée par un courant de foudre circulant dans la résistance de terre
Correction :
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Les câbles et les propriétés électriques des lignes de Transport
Le rôle fondamental d'une ligne est de transporter une puissance active et réactive. Elle doit posséder
les caractéristiques de base suivantes :
a) la tension doit demeurer assez constante sur toute la longueur de la ligne et pour toutes les
charges comprises entre zéro et la charge nominale
b) les pertes doivent être faibles afin que la ligne possède un bon rendement
c) les pertes Joule ne doivent pas faire surchauffer les conducteurs
1. Capacitance des lignes de transport électrique :
1.1. Capacitance de deux fils parallèles :
Deux fils conducteurs parallèles (Figure ci-dessous) forment un condensateur dont la capacitance est
donnée par la formule :
l
C=12.10-12
log10 (2 D / d )
Où
C = capacitance de la ligne [F] ; D = distance séparant les conducteurs [m] ;
ε = constante diélectrique de l'isolant séparant d = diamètre du conducteur [m] ;
les conducteurs ; 12 x 10-12 = facteur tenant compte des unités
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La capacitance d'un câble coaxial (Figure ci-dessous) est donnée par l'équation :
l
C=24.10-12
log10 (2 D / d )
Une ligne possède une résistance, une réactance inductive et une réactance capacitive. Ces impédances
sont réparties uniformément sur toute la longueur de la ligne si bien qu'on peut représenter la ligne par
une série de sections R, L, C identiques (figure 8).
Chaque section représente un tronçon de ligne d'une longueur donnée et les éléments r, xL, xC
représentent les impédances correspondantes pour cette longueur.
Figure 8 : L’impédance d'une ligne de transport est composée d'une série de sections identiques
On peut simplifier le circuit de la Figure 8, en additionnant les résistances individuelles pour former
une résistance totale R. De la même façon, on obtient une réactance inductive totale XL et une
réactance capacitive XC. On partage XC en deux éléments de valeurs 2 XC localisés aux deux
extrémités de la ligne.
Le circuit équivalent de la Figure 9, donne une
bonne représentation d'une ligne à 50 Hz lorsque
la longueur est inférieure à 250 km.
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