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Ecole Supérieure Licence Professionnelle ERDD Université Cadi

de Technologie Protection et Schémas Ayad


Essaouira ESTE Module 7 Marrakech
Electriques

Chapitre 8 : Schémas électriques

1. Présentation :
L’acheminement de l’énergie électrique à partir des lieux de production jusqu’aux consommateurs doit être
établi d’une manière sûre, efficace et sans interruption. Cette vocation est réalisée grâce à un ensemble de
matériels qu’on appellera : appareillage électrique.
L’appareillage électrique désigne donc tous les dispositifs en rapport avec la protection du réseau
électrique. Par conséquent, cela inclut aussi tous les dispositifs associés, comme le contrôle, le mesurage et
la régulation du système électrique.
L’appareillage électrique doit assurer en autres les fonctions suivantes :
 Sectionnement : il permet d’isoler tout ou une partie d’un circuit électrique de son alimentation afin
de pouvoir y intervenir tout en étant hors tension. Le travail peut ainsi se faire en toute sécurité en
évitant les dangers liés au courant électrique : on parle de séparation du circuit électrique.
 Protection contre les courts-circuits : suite à un incident d’origine électrique ou mécanique, une
élévation brutale et excessive du courant (ID > 5IN), due à un contact entre deux conducteurs actifs
(ou plus), va apparaitre dans le circuit électrique et engendrera sa détérioration totale ou partielle.
Afin d'éviter une telle situation, il est indispensable de détecter ces courts-circuits et d'interrompre
rapidement le circuit concerné.
 Protection contre les surcharges : c’est une élévation du courant par rapport au courant nominal
(IN < ID < 5IN). Il s’agit d’une surconsommation du récepteur (moteurs électriques par exemple).
Les surcharges provoquent une augmentation importante du courant absorbé, conduisant à un
échauffement excessif du récepteur, ce qui réduit fortement sa durée de vie et peut aller jusqu'à sa
destruction.
 Commutation : elle a pour rôle d'établir ou d’interrompre le circuit d'alimentation du récepteur.

2. Sectionneur :
2.1. Rôle :
Le sectionneur est le composant qui permet d'isoler électriquement le circuit de façon sécuritaire afin
d'effectuer des travaux sans risquer de subir un choc électrique.
Le sectionneur sert donc à ouvrir ou fermer un circuit électrique si celui-ci est à vide, c'est-à-dire à courant
nul, car il n’a pas le pouvoir de coupure. Il est impératif d'arrêter l'équipement en aval pour éviter une
ouverture en charge. Dans le cas contraire de graves brûlures pourraient être provoquées, liées à un arc
électrique provoqué par l'ouverture des pôles.
Le sectionneur permet la consignation de l'installation afin d'effectuer les travaux ou interventions
d’entretien, il peut être cadenassé en position ouverte.

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2.2. Symbole :

2.3. Critère de choix d'un sectionneur :


Le choix du sectionneur est fait principalement en tenant compte des exigences de l’installation électrique :
 Nombre de pôles,
 Courant d'emploi, taille des fusibles,
 Tension assignée d'emploi,
 Contact de pré-coupure (avec ou sans contact),
 Dispositif de protection contre la marche en monophasé DPMM,
 Poignée de commande intérieure, extérieure,
 Dispositif de condamnation

2.4. Différents types :


Différents types de sectionneur sont distingués selon :
 le nombre de pôles,
 le dispositif de protection contre les courts-circuits (DPCC),
 le dispositif de protection contre la marche monophasée (DPMM), (fusibles à percuteur).

NB : Les sectionneurs équipés de DPMM possèdent des contacts de fusion fusible. Les cartouches
fusibles installées doivent être équipées de percuteurs. Lors de la fusion de l’une d’elles, un contact
normalement fermé "NF" isole le circuit à partir du circuit de commande et évitant ainsi la marche en
monophasé.

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3. Interrupteur :
3.1. Rôle :
Un interrupteur est un appareil mécanique qui permet d’interrompre le passage du courant dans des
conditions normales de fonctionnement. L’interrupteur est utilisé le plus souvent comme une commande,
pour piloter un récepteur qui est alimenté.

3.2. Symbole :

4. Interrupteur sectionneur :
4.1. Fonction :
L’interrupteur sectionneur c’est la combinaison entre un interrupteur et un sectionneur : il possède les deux
capacités: séparation d’un circuit avec capacité de manœuvrer en charge.

4.2. Symbole :

4.3. Critère de choix :


Il est choisi en fonction du nombre de pôles électriques qui doivent être connectés :
 Unipolaire: pour la coupure d’un seul pôle,
 Monophasé: pour une installation avec deux pôles (phase / neutre),
 Triphasé: pour une installation avec trois pôles (trois phases),
 Tétra polaire: pour une installation avec quatre pôles (trois phases et un neutre).
Pour choisir le calibre ou l’intensité nominale, il faut se référer à l’intensité distribuée en amont de
l’interrupteur sectionneur. Le calibre assigné de l’interrupteur sectionneur doit être égale au minimum au
courant nominal du disjoncteur installé avant l’interrupteur sectionneur.

5. Contacteur :
5.1. Fonction :
Le contacteur est un organe de commutation, il permet d’établir ou interrompre le courant dans un circuit
électrique. Contrairement au sectionneur, le contacteur possède un pouvoir de coupure encore plus important
grâce à des dispositifs d'extinction de l'arc électrique. Le pouvoir de coupure est particulièrement important pour
la commande de charges fortement selfiques (comme les moteurs), mais aussi de résistances de puissance
(chauffage).

5.2. Constitution :
Un contacteur est constitué par :
 Des pôles principaux de puissance,
 Un ressort de rappel (13),
 Un circuit magnétique feuilleté de manière à réduire les pertes par courant de Foucault (dû à la présence
d’un flux d’induction magnétique alternatif),
 Une bobine (12) (insérée dans le circuit de commande),

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 Une « spire de frager » (11) ou « bague de déphasage » qui évite les vibrations dues à l’alimentation en
courant alternatif de la bobine du contacteur,
 Des contacts auxiliaires (3) (possibilité d’additionner au contacteur un bloc de contacts auxiliaires
instantanés ou temporisés)
 Une armature fixe (10) et une armature mobile (14).

5.3. Caractéristiques des contacteurs :


 Tension nominale : tension maximale d’utilisation en courant continu ou en courant alternatif de
fréquence 50 ou 60Hz,
 Intensité nominale : courant d’utilisation,
 Pouvoir de coupure : valeur du courant que le contacteur peut couper sous une tension donnée,
 Nombre de pôles : uni-, bi-, tri- et tétra polaire selon le type d’installation et le régime de neutre.

5.4. Représentation et schéma :

5.5. Choix d’un contacteur :


Le choix d'un contacteur est fonction de la nature et de la valeur de la tension du réseau, de la puissance
installée, des caractéristiques de la charge et des exigences du service désiré.

a) Catégorie d’emploi :
Les catégories d’emploi normalisées fixent les valeurs de courant que le contacteur doit établir et
interrompre. Elles dépendent de la nature du récepteur et des conditions dans lesquelles s’effectuent les
fermetures et les ouvertures.

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Coutant alternatif AC
Catégorie Description Exemple Commutation
Circuit résistif ou faiblement Fours à résistances.
inductif.
AC1

Commutation en régime Moteur à bague. Démarrage,


AC2 sévère des moteurs coupure des moteurs lancés,
asynchrones à bagues inversion de marche.

Moteur à cage. Démarrage, Moteurs à cage pour : pompe,


AC3 coupure des moteurs lancés. compresseur, malaxeur,
climatiseur, élévateur
Commutation en régime Coupure en cours de démarrage,
sévère des moteurs inversion rapide de marche,
AC4
asynchrones à cage marche par à-coups

Coutant continu DC
Catégorie Description
DC1 Circuit résistif ou faiblement inductif.
DC2 Moteur shunt. Démarrage coupure des moteurs lancés.
DC3 Démarrage, inversion et marche par "à-coups".
DC4 Moteur série. Démarrage, coupure des moteurs lancés.
DC5 Moteur série. Démarrage, inversion et marche par "à-coups".

b) Nombre de pôles,
c) Courant d’emploi Ie :
Il est défini suivant la tension assignée d’emploi, la fréquence et le service assignés, la catégorie
d’emploi et la température de l’air au voisinage de l’appareil.
d) Tension d’emploi Ue :
Valeur de tension qui, combinée avec un courant assigné d’emploi, détermine l’emploi du contacteur.
Pour les circuits triphasés, elle s'exprime par la tension entre phases.
e) Pouvoir de coupure :
C’est la valeur efficace du courant maximal que le contacteur peut couper, sans usure exagérée des
contacts, ni émission excessive de flammes. Le pouvoir de coupure dépend de la tension du réseau.
f) Endurance électrique (durée de vie) :
C'est le nombre de manœuvres maximal que peut effectuer le contacteur. Ce nombre dépend du
service désiré.
g) Puissance normalisée :
Puissance pour laquelle le contacteur est prévu sous la tension assignée d’emploi.
h) Tension de commande Uc :
Valeur assignée de la tension du circuit de commande. Elle peut être alternative ou continue (12V à
400V).
5.6. Accessoires :
a) Contacts auxiliaires instantanés :
Ils sont destinés à assurer l’auto alimentation, les verrouillages des contacts…etc. Il existe deux types de
contacts, les contacts à fermeture et les contacts à ouverture.

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b) Contactes temporisés :
Un contact temporisé permet d’établir ou d’ouvrir un contact après certains temps préréglé.

6. Organe de protection :
6.1. Fusible :
a) Rôle :
Une cartouche fusible sert à protéger l’installation contre les très fortes surcharges et surtout contre les
courts-circuits. Le fusible est généralement associé à un coupe circuit ou sectionneur qui permet de
l'insérer dans le circuit électrique.
b) Symbole :

c) Fonctionnement :
L’élément fusible est constitué d’un fil métallique dans une enveloppe fermée. Le fusible fond si le
courant qui le traverse dépasse la valeur assignée. Il existe trois types principaux de fusibles :
 ultra rapide (prosistor) : protection des semi-conducteurs (protection contre les courts-circuits),
 standard (type gG): usage général, protection de câbles et tout type de récepteurs (protection
contre les surcharges et les courts-circuits),
 lent (type aM accompagnement Moteur): démarrage des moteurs, accepte un fort courant de
démarrage durant quelques secondes (protection contre les courts-circuits).

d) Courbes de fusion :
Elles permettent de déterminer la durée de fonctionnement du fusible en fonction du courant qui le
traverse avant sa fusion.
e) Caractéristiques des fusibles :
 Tension nominale Un: 250, 400, 500 ou 600 V,
 Courant nominal In : c'est le calibre du fusible, c’est à dire l'intensité qui peut
traverser indéfiniment un fusible sans provoquer ni échauffement anormal ni
fusion.
 Courant de non-fusion Inf : c’est le courant que peut supporter l'élément fusible
pendant un temps spécifié,

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 Courant de fusion If : c’est le courant qui provoque la fusion avant expiration d’un temps spécifié,
 Courbe de fonctionnement d'un fusible : elle permet de déterminer la durée de fonctionnement du
fusible en fonction du curant qui le traverse,
 Pouvoir de coupure : c’est le courant maximal que peut couper le fusible en évitant la formation
d’un arc. Plus le pouvoir de coupure est élevé, et plus le fusible est apte à protéger l’installation. (Le
PdC est de l’ordre du kA).
Courbes de fusion

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f) Choix d'un fusible :
On choisit le cartouche fusible en fonction des caractéristiques suivantes :
 La classe du fusible : gG ou aM.
 Le calibre In ou intensité nominale.
 La tension nominale d'emploi (Ue).
 La forme et la taille.
 Le Pouvoir de coupure (PdC > Icc) en kA.
 Eventuellement le système déclencheur.

g) Avantages et inconvénients d’un fusible :

Avantages Inconvénients
 Coût peu élevé ;  Nécessite un remplacement après fonctionnement ;
 Facilité d’installation ;  Pas de réglage possible ;
 Pas d’entretien ;  Déséquilibre en cas de fusion d’un seul fusible sur
 Très haut pouvoir de coupure ; une installation triphasée ;
 Très bonne fiabilité ;

6.2. Relais thermique :


a) Fonction :
Le relais thermique permet de protéger le moteur contre les surcharges. Il ne possède pas le pouvoir de
coupure. Il intervient seulement sur le circuit de commande : il donne l'ordre d’ouverture aux contacts
auxiliaires insérés dans le circuit de commande permettant ainsi la mise hors tension du circuit de
puissance.
Comme il ne protège pas contre les courants de court-circuit, il doit obligatoirement être accompagné
d’un fusible.

b) Symbole et fonctionnement :
Le relais thermique est constitué d’un bilame métallique (deux lames à coefficient de température différent).
Le passage du courant, s’il est supérieur à la valeur de réglage du relais, provoque l’échauffement et la
déformation du bilame. Un contact électrique associé à ce bilame, déclenche le circuit de commande. Le
relais thermique peut être réarmé après élimination de la cause de la surintensité.

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c) Choix d'un relais thermique :
On choisit le relais thermique en fonction des caractéristiques suivantes :
 Le courant de réglage (Ir) : sa valeur dépend de la valeur du courant d'emploi (Ie) qui doit être
comprise dans la plage de réglage du relais thermique. Ir est réglé soit sur (Ie), soit sur (1,05xIe)
 La tension nominale (Ue).
 Le fonctionnement différentiel : pour protéger l'équipement contre la marche en monophasé, le relais
thermique doit être différentiel.
 La compensation en température : en cas d'utilisation dans un environnement froid ou chaud, il
faudra que le relais thermique soit compensé.
 La classe de fonctionnement : selon les durées de démarrage des moteurs, nous disposons de trois
classes de relais thermiques :
o Classe 10 : déclenchement normal (démarrage de 4 à 10 s),
o Classe 20 : déclenchement faiblement temporisé (de 6 à 20 s),
o Classe 30 : déclenchement fortement temporisé (jusqu'à 30 s).

d) Courbe de déclenchement :
Pour chaque classe de fonctionnement, le constructeur donne une courbe de déclenchement. Par
exemple, si une surcharge de 3xIr apparaît sur la ligne d'alimentation d'un moteur, pour un
fonctionnement équilibré à chaud, le relais thermique classe 20A déclenchera au bout de 15 s.
Nous pouvons observer, sur cette courbe, que l'intensité minimale de déclenchement est égale à
. Cela veut dire que le relais thermique ne déclenchera pas lorsque mais lorsque

1. Fonctionnement équilibré 3 phases, sans


passage préalable du courant (à froid).
2. Fonctionnement sur les 2 phases, sans
passage préalable du courant (à froid).
3. Fonctionnement équilibré 3 phases après
passage prolongé du courant de réglage (à
chaud).

6.3. Relais magnétique (électromagnétique) :


a) Fonction :
Le relais magnétique ou le relais de protection à maximum de courant est un relais unipolaire (un pour
chaque phase d’alimentation) qui permet de détecter l’apparition d’un court-circuit. Il n'a pas de pouvoir
de coupure; ce sont ses contacts à ouverture (91-92) et à fermeture (93-94) qui interviennent dans le
circuit de commande pour assurer l’ouverture du circuit de puissance du récepteur et signaler le défaut.
b) Principe de fonctionnement et symbole :
La bobine du relais est parcourue, en fonctionnement normal, par le courant nominal. En cas de court-
circuit, la force engendrée par le champ magnétique de la bobine devient supérieure à la force du rappel
du ressort et le relais magnétique déclenche.

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6.4. Relais magnétothermique :
C’est la combinaison de l’effet magnétique et l’effet thermique du courant. Le premier est un relais à
maximum de courant qui détecte les courts-circuits, tandis que le second assure la protection contre les
surcharges. Ce relais n’a pas le pouvoir de coupure, il agit donc au niveau du circuit de commande.

6.5. Disjoncteurs :
a) Fonction :
Organe de commande et de protection, les disjoncteurs sont pratiquement tous magnétothermiques, c’est-
à-dire composé d’un déclencheur thermique (protection contre les surcharges) et d’un déclencheur
magnétique (protection contre les courts-circuits).
Il possède un « pouvoir de coupure » et agit directement sur le circuit de puissance. S’il est différentiel, il
permet d'ouvrir le circuit en cas de détection d'un courant de défaut terre.

b) Courbe de déclenchement :
La courbe de déclenchement résulte de l'association de la courbe de déclenchement du relais thermique
et de la courbe de déclenchement du relais magnétique.
 Courant de réglage : Ir ou Irth c'est le courant maximal que peut supporter le disjoncteur sans
déclenchement du dispositif thermique (de 0,7 à 1 In).
 Courant magnétique : Im C'est le courant de fonctionnement du déclencheur magnétique en cas de
court-circuit (de 2,5 à 15 In).

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Les normes définissent 5 types de courbes de déclenchement :

Courbe de courbe B courbe C courbe D courbe Z courbe MA


déclenchement 3 à 5 In 5 à 10 In 10 à 14 In 2.4 à 3.6 In 12.5 In
protection des
générateurs, des protection des
protection des protection des
câbles de grande applications circuits à fort
Utilisation circuits départs
longueur et des courantes appel de
électroniques moteurs
personnes dans les courant
régimes IT et TN

c) Critères de choix :
Le choix d'un disjoncteur en basse tension s'effectue en
fonction du circuit à protéger et en fonction des critères
suivants :
 Le calibre In ou intensité assignée : Le choix du calibre
se fait en relation avec l'intensité admissible dans la
canalisation selon les règles de la normeC15-100,
 La tension nominale d'emploi (Ue),
 Le Pouvoir de coupure (PdC > Icc) en kA,
 Le nombre de pôles protégés,
 Choix du bloc déclencheur, il dépend du circuit que l'on
doit protéger :
o Choix de la courbe de déclenchement en fonction
des récepteurs que l'on protège (pour les
disjoncteurs divisionnaires),
o Détermination de Ir et Im pour des disjoncteurs
autres que divisionnaires.

7. Démarrage des moteurs asynchrones :


Le branchement du moteur asynchrone au réseau électrique peut se réaliser par :
 Démarrage direct : Si le courant de démarrage ne va pas endommager les enroulements du moteur. Il
souvent utilisé pour les moteurs faibles puissances.
 Utilisation d’un procédé de démarrage s’il y a risque de détérioration des enroulements du moteur.
7.1. Démarrage direct :
a) Principe :
Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché directement au réseau d’alimentation.
Le démarrage s’effectue en un seul temps. Le courant de démarrage peut atteindre 4 à 8 fois le courant
nominal du moteur. Le couple de décollage est important, et peut atteindre 1,5 fois le couple nominal.

b) Démarrage semi-automatique à un seul sens de marche :


L1, L2, L3 : réseau triphasé,
Q1 : sectionneur porte fusible,
F1 : relais thermique,
S1 : bouton poussoir de mise en marche,
S0 : bouton poussoir d’arrêt,
KM1 : contacteur principal
M : moteur asynchrone triphasé.

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Circuit de puissance et de commande

c) Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche :


S1 : bouton poussoir de mise en marche sens 1,
S2 : bouton poussoir de mise en marche sens 2,
S0 : bouton poussoir d’arrêt.
KM1: contacteur sens 1,
KM2 : contacteur sens 2,
Circuit de puissance et de commande

d) Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec butées de fin de course :
S1 : mise en marche sens 1, l’arrêt s’effectue par action sur S0 ou la butée de fin de course S4,
S2 : mise en marche sens 2, l’arrêt s’effectue par action sur S0 ou la butée de fin de course S3,
S0 : bouton poussoir d’arrêt,
KM1: contacteur sens 1,
KM2 : contacteur sens 2,

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Circuit de commande et de puissance

7.2. Limitation du courant de démarrage :


Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs de moyennes et fortes puissances nécessite
l’utilisation de procédés de limitation de courant de démarrage tout en maintenant les performances
mécaniques de l’ensemble « moteur-machine entraînée ».
On distingue :
 Démarrage étoile-triangle,
 Démarrage par élimination des résistances statoriques,
 Démarrage par élimination des résistances rotoriques pour les moteurs à rotor bobiné.

7.2.1. Démarrage étoile-triangle :


Le démarrage s’effectue en couplage étoile, puis quelques instants après on adopte le couplage triangle.
 1ère étape : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite en utilisant le couplage
étoile Y. C’est le temps nécessaire pour que la vitesse du moteur atteigne environ 80% de sa vitesse
nominale.
 2ème étape : chaque enroulement du stator est alimenté par sa tension nominale en adoptant le
couplage triangle .

a) Démarrage étoile-triangle semi-automatique à un sens de marche :


S1 : bouton poussoir de mise en marche,
S0 : bouton poussoir d’arrêt,
KM1 : Contacteur couplage étoile,
KM2 : Contacteur de ligne,
KM3 : Contacteur couplage triangle.

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Circuit de puissance et de commande

Circuit de commande en utilisant un contacteur auxiliaire (KA1) doté d’un bloc temporisateur

b) Démarrage étoile-triangle semi-automatique à deux sens de marche :


S1 : bouton poussoir de mise en marche sens 1,
S2 : bouton poussoir de mise en marche sens 2,
S0 : bouton poussoir d’arrêt,
KM1 : Contacteur sens1,
KM2 : Contacteur sens2,
KM3 : Contacteur couplage étoile,
KM4 : Contacteur couplage triangle,

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Circuit de commande et de puissance

7.2.2. Démarrage par élimination de résistances statoriques à deux sens de marche :


S1 : bouton poussoir de mise en marche sens 1,
S2 : bouton poussoir de mise en marche sens 2,
S0 : bouton poussoir d’arrêt,
KM1 : contacteur sens1,
KM2 : contacteur sens 2,
KM3 : contacteur de court- circuit des résistances

Circuit de commande et de puissance

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7.2.3. Démarrage par élimination de résistances rotoriques à un seul sens de marche en 3 temps :
S1 : bouton poussoir de mise en marche
S0 : bouton poussoir d’arrêt,
KM1 : contacteur de ligne et 1er temps,
KM2 : contacteur 2ème temps,
KM3 : contacteur 3ème temps,
R1 et R2 : deux groupes de résistances,
M : moteur à rotor bobiné.

Circuit de commande et de puissance

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