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Abdelhadi RADOUANE
1. SYLLABUS DU MODULE
Dans le cas des centrales thermiques, la turbine est entraînée par la vapeur produite dans les chaudières
où l’on brûle les combustibles, alors que dans le cas des usines hydroélectriques, la turbine est animée par la
force de l’eau.
La plus grande partie de l’électricité mondiale est produite dans des centrales thermiques alimentées au
charbon, au fioul, à l’énergie nucléaire ou au gaz et, en de plus petites proportions, au diesel.
Les différentes sources d’énergie peuvent être classées selon leur capacité calorifique qui est exprimée
en tep (tonnes équivalent pétrole). On estime : 1 tep 4 500 kWh.
Exemple : 1 kg de pétrole produit 10 000 kcal, alors 1kg de charbon donne 7 000 kcal et que 1 kg de
gaz naturel fournit environ 8 000 kcal.
Une bobine située à proximité sera le siège d’une F.E.M induite. Si le flux est : 𝜑(𝑡) = 𝜑𝑚 𝑐𝑜𝑠𝑠 𝑡
D’après la loi de Lenz-Faraday, la f.e.m à travers n spires :
𝑑𝜑(𝑡)
𝑒(𝑡) = −𝑛 𝑑𝑡
= 𝑛𝑠 𝜑𝑚 𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑡 avec 𝑠 vitesse de rotation
de pulsation : ω = p s
𝑒 𝑁𝐵̂ 𝐿𝑅 𝑠 𝜋 2𝐿𝑅
de valeur efficace : 𝐸 = 𝑚𝑎𝑥 = = 𝑁𝐵̂𝑓 =
√2 √2 √2 𝑝
2.22𝑓𝐵̂𝑁𝑆 = 2.22𝑓𝑁𝜑̂
avec 𝜑̂ : flux sous un pôle.
Pour l’alternateur 3~ :
L’énergie électrique est produite en masse dans des centrales électriques en triphasé sous une tension de
l’ordre de 20Kv. Juste à la sortie de la centrale, on élève la tension (à 225Kv ou 400Kv via des
transformateurs élévateurs) pour réduire les pertes en ligne par effet Joule et la chute de tension. Ce qui
permet d’optimiser le transport de l’énergie électrique pour de grande distance. Et au fur et à mesure qu’on
se rapproche des lieux de consommations on prévoit des stations d’abaissement de la tension.
Un récepteur est dit « linéaire », si le courant qui le traverse est purement sinusoïdale lorsqu’il alimenté par
une tension sinusoïdale tels que : les résistances, les inductances (selfs) et les condensateurs (capacités).
Remarques importantes :
C’est la recherche de la puissance par effet Joule due à un courant alternatif qui mène à la notion
de valeur efficace. En réalité la valeur efficace d’un courant est celle qui produit la même puissance
consommée par effet Joule qu’un courant continu de même valeur.
Si S (t ) S 1 (t ) S 2 (t ) alors S (t ) S 1 (t ) S 2 (t ) mais Seff S1eff S1eff
Exercices d’application : Calcul de courants de tensions dans les branches de circuits complexes.
Le 1er terme est constant dit « puissance active » reçue par la charge, le 2ème terme est alternatif sinusoïdal
de fréquence double de celle du réseau, sa valeur moyenne est nulle, il est dit « puissance fluctuante ».
La puissance active: C’est la valeur moyenne de la puissance instantanée P p(t ) VI cos ;
C’est la puissance qui correspond à un travail physique effectif, son unité est le Watt (W).
La puissance réactive: C’est la puissance sans effet physique en terme de travail qui correspond à la
partie « réactive » du courant. Elle n’est définie qu’en régime sinusoïdal et s’écrit :
Q VI sin Ptg ; Son unité est le Volt-Ampère-Réactif (VAR).
La puissance apparente : C’est le produit des valeurs efficaces S VI S VI P 2 Q 2
Cette puissance est souvent appelée « puissance de dimensionnement », elle est la grandeur caractéristique de
l’isolation et de la section des conducteurs, c’est-à-dire des dimensions des appareillages. Son unité est le
Volt-Ampère (VA).
P
Le facteur de puissance : F p
S
c) Théorème de Boucherot :
La puissance active d’un système est la somme des puissances actives des éléments le constituant, de même
pour la puissance réactive et la puissance apparente complexe. En revanche, c’est faux en ce qui concerne la
puissance apparente.
1
NB : un bon facteur de puissance c’est : ( cos )
1 (tg )²
- cos élevé (proche de 1)
- ou tg faible (proche de 0)
Avantages :
En fournissant l’énergie réactive à la demande, les batteries de condensateurs permettent à l’abonne :
L’augmentation de la puissance disponible au niveau des transformateurs de distribution.
Exemple : Pour un transformateur de 1000 kVA avec cos = 0,75 et une installation de 750 kW : en
améliorant le cos à 0,96 on peut disposer de 210 kW supplémentaires (+28%).
La limitation des pertes d’énergie dans les câbles par effet Joule (limitation des chutes de tensions)
compte-tenu de la diminution de l’intensité véhiculée dans l’installation.
Exemple : Pour un transformateur de 1000 kVA avec cos=0,75et une installation de 750 kW : en
améliorant le cos à 0,96, on obtient une baisse de courant d’environ 22%
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Définition
Un système triphasé est équilibrée lorsque les trois tensions possèdent la même valeur efficace et qu’elles
sont déphasées de 2/3 l’une par rapport à l’autre.
b. Équations temporelles
2 4
v1 (t ) V 2 sin(t ) ; v2 (t ) V 2 sin(t ) ; v3 (t ) V 2 sin(t )
3 3
U
U1
6
U
U 2 3
6
U
U 3 7
6
Si le réseau est équilibré : U 12 U 23 U 31 0 u12 u23 u31 0 . Le système des trois tensions composés
est équilibré direct.
Même branchement représenté de deux façons différentes. Le premier schéma explique le terme « étoile ».
Comme il s’agit des mêmes impédances, de ce fait i1 i2 i3 0 , donc in 0 . Le courant dans le fil neutre
est nul. Le fil neutre n’est donc pas nécessaire. Pour un système triphasé équilibré, le fil neutre ne sert à rien.
Mais en règle générale, on évite de supprimer la ligne neutre, surtout si le régime peut être déséquilibré
(coupure de phase, fusion de fusible, charge déséquilibrée) pour éviter les surtensions et les baisses de
tensions aux bornes des charges.
b. Relations entre les courants
On constate sur les schémas du branchement étoile que les courants en ligne sont égaux aux courants par
phase : i1 j1 ; i 2 j2 ; i 3 j3 .
De plus la charge et le réseau sont équilibrés, donc : I 1 I 2 I 3 I J
On retiendra pour le couplage étoile : I J
c. Relations des puissances
Pour une phase du récepteur : P1 VI cos avec (I ,V )
Même branchement représenté de trois façons différentes. Le premier schéma explique le terme « triangle ».
Comme il s’agit des mêmes impédances, i1 i2 i3 0 et j12 j23 j31 0 Ici en aucun cas le fil neutre
n’est nécessaire.
b. Relations entre les courants
D’après les schémas du branchement triangle
i1 j12 j31 I1 J 12 J 31
i2 j23 j12 I 2 J 23 J 12
i3 j31 j23 I 3 J 31 J 23
I
Pour le récepteur complet : P 3. P1 3UJ cos de plus J
3
Finalement pour le couplage étoile : P 3UI cos
Et : S 3UI
Facteur de puissance : Fp cos
3 2
Finalement pour le couplage triangle : P RI
2
Remarque :
Les déphasages pour les deux montages étoile et triangle sont les mêmes.
Il s’agit du déphasage provoqué par le dipôle Z du montage. ( J , U ) ( I , V )
Quel que soit le couplage, les puissances s’expriment de la même façon en fonction :de la tension
composée U et du courant en ligne I
Déphasage (I , V ) (J , U )