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Moteur asynchrone : Relation d’électrotechnique :

Le moteur asynchrone transforme l’énergie électrique en énergie mécanique.

1. Grandeurs d’entrées :

La puissance électrique absorbée par un moteur à courant alternatif :

” U ” étant la tension entre phases en volts, ” I ” le courant absorbé (courant de ligne), le ” cos
φ ” cosinus de l’angle de déphasage entre le courant et la tension.
Cette formule étant valable quel que soit le couplage.
2. Grandeurs de sortie :

La puissance mécanique est celle obtenue sur l’arbre du moteur :


c’est celle qui désigne la puissance nominale du moteur.

Couple d’un moteur :


un moteur peut toujours être assimilé à une force produisant la rotation de l’arbre en
agissant sur lui avec un certain bras de levier.
Le produit de cette force par le bras de levier est le couple du moteur.
La vitesse angulaire : s’exprime, à partir de la vitesse de rotation par la formule.

3. Le rendement :

La plaque signalétique

Tous les moteurs possèdent cette plaque qui renseigne le technicien sur les
caractéristiques du moteur en voici une d’un moteur Leroy Somer.
Constitution d’un départ moteur

Rôle et constitution d’un départ moteur

un départ moteur doit assurer trois fonctions principales : sectionner, protéger et


commuter.

Ces trois fonctions assurées par des constituants différents ou uniques permettent
de commander le moteur tout en assurant les protections électriques contre les
courts-circuits et les surcharges.

Départ moteur en démarrage direct

Circuit de commande et fonctionnement du démarrage direct


1 – Mise en énergie en actionnant le sectionneur Q1
Le contact auxiliaire Q1 placé dans le circuit de commande se ferme.
2 – Mise en route par action sur S3
Si toutes les conditions sont remplies, le contact auxiliaire 13/14 de KM1 se ferme et
permet ainsi une auto-alimentation de la bobine lorsque le poussoir S2 est relâché.
3 – Mise à l’arrêt par action sur S2
Le circuit de commande étant ouvert, le contact auxiliaire de KM1 est relâche.
4 – Quand le moteur tourne :
⇒ si une surcharge survient (pièce entrainé par le moteur bloqué, frottements élevés,
…), il y aura une augmentation du courant absorbé et une élévation de température.
Lorsque le seuil de réglage du relais thermique est atteint, le contact auxiliaire
95/96 placé dans le circuit de commande s’ouvre et provoque l’ouverture du circuit de
commande, la bobine KM1 n’est plus alimenté. Ceci provoque alors l’ouverture des
contacts de puissance de KM1 et le moteur s’arrête de tourner.
⇒ Si un incident survient sur le système, l’opérateur appui sur l’arrêt d’urgence S1, ce
qui entrainera l’arrêt du moteur.
Départ moteur en 3, 2 ou 1 produits
Il existe diverses solutions techniques avec 3, 2 ou 1 composants différents pour
réaliser les fonctions de sectionnement, protection contre les courts-circuits,
protection contre les surcharges et commutation.

Exercice sur le choix des composants d’un départ moteur

Le but de cet exercice est de vous montrer la démarche pour déterminer la référence
de chacun des composants qui constituent un départ moteur asynchrone triphasé.
pour l’exemple, nous utilisons un extrait du catalogue SCHNEIDER.
Le sectionneur porte-fusible

I Rôle du sectionneur porte-fusibles

C’est un appareil électrique de protection capable d’ouvrir ou de fermer un circuit


sous l’action manuelle d’un technicien afin d’isoler les circuits électriques
d’alimentation du réseau.

Le sectionneur porte-fusibles a deux fonctions :

– La fonction consignation-isolement réalisée par le sectionneur.


– La fonction complémentaire de protection par fusible est souvent ajoutée. Cette
fonction protège la ligne d’alimentation.
Sa manœuvre s’effectue toujours à vide.
II Différentes fonctions du sectionneur

A / Les contacts principaux


Ils permettent d’assurer l’isolement de la machine par rapport au réseau ce qui est
obligatoire avant toutes interventions.

B / Contacts ou pôles de précoupures


Les contacts, ou pôles de précoupures permettent d’isoler le circuit de commande
avant ceux de puissances.
III Interrupteur sectionneur à commande rotative

Les interrupteurs-sectionneurs satisfont les applications d’interrupteurs par la


fermeture et la coupure en charge de circuits inductifs, ceci pour des manœuvres
fréquentes.

Ils peuvent commander directement les moteurs.


Ils satisfont les applications de sectionneurs par :

– la coupure pleinement apparente (la poignée ne peut indiquer la position “ouvert”


que si tous les contacts sont effectivement ouverts et séparés par la distance de
sectionnement convenable).
– la possibilité de cadenasser les poignées en position d’ouverture.
Le disjoncteur magnétothermique.

Les disjoncteurs magnétothermiques assurent, en plus de la


protection contre les courts-circuits, une protection contre les
surcharges, à l’instar d’un relais thermiques.

Ils remplacent dans les circuits de départ moiteur, l’association de


fusibles de classe aM (accompagnement moteur) et d’un relais
thermique.

Lors d’une coupure de circuit, après correction du défaut, le disjoncteur est réarmé
manuellement et est prêt à fonctionner de nouveau.
Le contacteur

Le pré-actionneur est chargé d’alimenter l’actionneur en énergie de puissance en


fonction des consignes opératives reçues de la partie commande. Suivant la nature
de l’énergie, le préactionneur est:
◊ un contacteur pour l’énergie électrique
◊ un distributeur pour les énergies pneumatique et hydraulique.
PRE-ACTIONNEUR

Fonction du contacteur

Le contacteur permet d’établir ou d’interrompre l’alimentation d’un circuit électrique.

Principe :

La bobine du contacteur (bornes A1-A2), peut-être alimentée en courant alternatif ou


en courant continu (24V, 48V, 110V, 230V, 400V).
Lorsque la bobine est alimentée, un champ magnétique se forme, la partie mobile de
l’armature est attirée contre la partie fixe et les contacts se ferment (ou s’ouvrent
suivant le modèle).
Lorsque la bobine n’est pas alimentée, le ressort de rappel sépare les deux parties
de l’armature et maintient les contacts de puissance ouverts(ou fermés).
Constitution du contacteur électromagnétique :

Description des bornes et contacts

Le contacteur de puissance le plus utilisé est le contacteur tripolaire. Il est doté de


trois pôles de puissance généralement utilisés pour l’alimentation d’un moteur. Ces
trois pôles sont représentés par les contacts 1-2 ; 3-4 ; 5-6 « Normalement Ouvert »
dits « contacts de puissance ». Ces trois contacts sont associés à un quatrième dit
« contact auxiliaire de commande » le plus généralement « Normalement Ouvert »
(NO). Ses bornes s’appellent 13-14. Il est aussi appelé contact à fermeture (F) ou
encore NO (Normaly Open). Dans ce cas le contacteur s’appelle : Contacteur 3
Pôles (ou Tripolaire) + 1 ‘ F ’

On trouve aussi le Contacteur 3 Pôles + 1 ‘ 0 ’ : les trois contacts de puissance sont


associés à un contact Normalement Fermé (NF) appelé aussi à Ouverture (O) ou
encore NC (Normaly Closed). Ses bornes s’appellent 21-22. Dans ce cas le
contacteur s’appelle : Contacteur 3 Pôles (ou Tripolaire) + 1 ‘ O ’.

Les bornes A1 et A2 correspondent à l’alimentation de la bobine.

Représentation symbolique :
FONCTIONNEMENT

Bobine KM1 non alimentée : contacts Bobine KM1 alimentée : contacts


ouverts fermés

Blocs auxiliaires instantanés

Ces blocs additifs regroupent 2 ou 4 contacts instantanés utilisables dans les circuits
de commande.

Blocs auxiliaires temporises

Ils contiennent des contacts auxiliaires temporisés.


Ils ouvrent ou ferment un ou plusieurs contacts avec un retard réglable.
Temporisé travail :
L’écoulement de temps Temporisé repos :
commencera à la mise sous L’écoulement de temps commencera à la
tension de la bobine qui coupure de l’alimentation de la bobine qui
commande le contact commande le contact
Dispositif de condamnation mécanique (ou verrouillage mécanique)

Cet appareillage interdit l’enclenchement simultané de deux


contacteurs juxtaposés.

CHOIX D’UN CONTACTEUR

Le choix d’un contacteur est lié aux :

Variables d’entrées :
♦ tension du réseau
♦ nature du courant
♦ fréquence
Variables de sorties :
♦ nature du récepteur
♦ puissance, rendement, déphasage
♦ tension d’alimentation
♦ durée de fonctionnement
♦ fréquence des manœuvres de commande
Compte tenu de ces facteurs, on doit déterminer les caractéristiques du contacteur à utiliser
:
♦ tension d’emploi Ue ; exemple 230 – 400 – 500 – 690 – 1000 V en triphasé
(tension entre phases).
♦ courant d’emploi Ie défini par le constructeur.
♦ catégories d’emploi (voir tableau ci-dessous); elles dépendent :
◊ de la nature du récepteur contrôlé : moteur à cage, à bagues, ou résistances.
◊ Des conditions dans lesquelles s’effectuent fermetures et ouvertures : moteur lancé
ou calé ou en cours de démarrage, inversion du sens de rotation, freinage à contre
courant.
♦ Fréquence de manœuvres : nombre de cycle de manœuvres effectués par un
contacteur pendant une heure.
♦ Facteur de marche : rapport entre la durée de passage du courant pendant un
cycle de manœuvre et la durée du cycle.
♦ Durée de vie électrique ou endurance : nombre de cycles de manœuvres en
charge que les contacts des pôles sont susceptibles d’effectuer sans remplacement.
Catégorie Récepteur Fonctionnement
Charges non inductives ou faiblement
Alternatif

AC – 1 Four à résistances inductives.

AC – 2 Moteur à bagues Démarrage, inversion de marche.

AC – 3 Moteur à cage Démarrage, coupure du moteur lancé.


Démarrage, inversion, marche par à-
AC – 4 Moteur à cage coups.
DC – 1 Résistance Charges non inductives.
Continu

DC – 2 Moteur dérivation Démarrage, coupure.

DC – 3 Moteur dérivation Démarrage, inversion, à-coups.

DC – 4 Moteur série Démarrage, coupure.

DC – 5 Moteur série Démarrage, inversion, à-coups.

Le relais thermique
Rôle du relais de protection thermique

Le rôle d’un relais de protection thermique est de protéger les récepteurs qui lui sont
raccordés (généralement un moteur triphasé)contre les surcharges faibles et
prolongées.La surcharge se traduit par une élévation du courant absorbé par chaque
phase (cause de la surchauffe du moteur). Le relais se déclenche quand la valeur du
courant dépasse un seuil fixé (réglage) correspondant à 1,15 x courant nominal
pendant une durée appelée «durée de déclenchement». Le relais thermique utilise la
propriété d’un bilame formé de deux lames minces de métaux ayant des coefficients
de dilatation différents. Il s’incurve lorsque sa température augmente.

Pas d’échauffement du bilame.


Pas de surcharge du moteur, fonctionnement normal.

Constitution d’un relais thermiques

Courbe de déclenchement

C’est la courbe représentant le temps de déclenchement en fonction des multiples de


l’intensité de réglage. L’intensité minimale de déclenchement est égale, en général, à
1.15 fois l’intensité de réglage. Autrement dit, le relais ne déclenche pas sous cette
intensité de réglage que l’on peut choisir égale à l’intensité à pleine charge.

Exemple : Cas d’une intensité absorbée de 6A par un moteur qui normalement


absorbe 3A. Le graphique nous indique que le moteur déclenchera au bout de 1
minute.

Choix d’un relais thermique

Le choix d’un relais thermique s’effectue à partir de la valeur de l’intensité nominale


du récepteur qui lui est raccordé.
Exemple : Moteur triphasé de 1.5KW et de In = 3.9A
Intensité de déclenchement (Id) = 3.9 x 1.15 = 4.48A
Plage de réglage : de 4 à 6A.
Mise en œuvre d’un relais thermique

Fixation :

– Direct sur le contacteur


– Indépendante sur un socle pour pouvoir le câbler confortablement.
Réglage du relais thermique
Il s’effectue à l’aide d’un curseur qui doit être amené sur la valeur exacte de
l’intensité nominale du moteur

Contacts de commande
Ces contacts situés sur la face avant sont :

1. Un contact à ouverture (NF) repéré 95-96 (inséré dans le circuit commande pour couper celui-
ci en cas de surcharge électrique)
2. Un contact à fermeture (NO) repéré 97-98 (permet de signaler le défaut).
La protection du moteur sera assurée totalement en combinant l’emploi d’un relais de
protection thermique avec des fusibles de type aM.

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