Formation Electricite de Batiment 22-06-2021 PDF

FORMATION EN ELECTRICITÉ
DE BÂTIMENT
Personnel de l’Agence Nationale

des Equipements Publics (ANEP)
Juin 2021
elyoussoufimohamed14@gmail.com
FORMATION EN ELECTRICITÉ
DE BÂTIMENT
Plan :
Notions de base
Types des branchements
Les schémas et L’appareillage BT
Les régimes de neutre
Bilan de puissance
Calcul de section de câble
CPS et BDP
Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
Définitions
La tension électrique et l’intensité du courant électrique sont deux grandeurs qui caractérisent
les circuits électriques. le courant électrique est dû à une circulation des « électrons »
L’intensité du courant :
L’intensité correspond au débit des " électrons " circulant dans le circuit à un moment donné.
Elle se mesure en ampère (A) et s’écrit « I » dans les formules.
Cette intensité se mesure avec un ampèremètre branché en série,
Les types du courant :

 Le courant électrique se décline sous deux formes :
l’alternatif et le continu.
Définitions
Les types du courant :
 Le courant monophasé est constitué de deux (trois) conducteurs :
une seule phase électrique et le neutre ( et le PE),
Exemple : les raccords de votre maison, vous observerez deux
conducteurs : le conducteur de phase (rouge ou noir) et le neutre
(bleu) : 2x1,5 , 3G2,5,3x6 mm²….
 Le courant triphasé est composé quant à lui de quatre (cinq) conducteurs :
trois conducteurs de phase et le neutre (et le PE): 4x6, 5G10, 5x35 mm²…
Le conducteur c’est le fil,
le câble est un multiconducteur.
Définitions
La tension électrique et l’intensité du courant électrique sont deux grandeurs qui caractérisent
les circuits électriques.
La tension électrique :
La tension est la différence de niveau électrique entre les deux bornes d’un dipôle. C’est la force
qui permet aux « électrons » de bouger.
Elle se mesure en volt (V) et s’écrit « U ou V » dans les formules.
Cette tension se mesure entre deux points du circuit, avec un voltmètre branché en dérivation.
Les plages de tensions :
Définitions
La tension électrique :
V : tension simple entre phases et neutre = 230 V

U : tension composé entre phases = 400 V
avec : U = 3 x V
Les plages de tension
Le réseau national est divisé en 4 grandes parties :
 Les usines de production d’électricité : centrale électrique …

 Le réseau de transport , distribution et d’interconnexion : 400KV, 225KV
 Le réseau de répartition : 150KV, 60KV
 Le réseau de distribution : 5,5KV, 20KV, 22KV, 380V
Définitions
Pour la plupart des charges électriques comme les moteurs, le courant I est en retard sur la tension V
d'un angle φ.
Si les courants et tensions sont des signaux sinusoïdaux, on peut utiliser un diagramme de
représentation vectorielle.
Puissance active en (W)
Monophasé : P= V x I x Cos j [W]
Triphasé : P= 3 x U x I x Cos j [W]
Avec :
V : tension simple entre phases et neutre [V]
U : tension composé entre phases [V]
I : Courant de ligne [A]
Cos j : facteur de puissance
Puissance réactive en (VAR)

Monophasé : Q= V x I x Sin j [VAR]
Triphasé : Q= 3 x U x I x Sin j [VAR]
Puissance apparente en (VA)

Monophasé : S = V x I [VA]
Triphasé : S = 3 x U x I [VA]
P² + Q² = S² ; Q/P = Tan j
P= S x Cos j ; Q= S x Sin j
Types des branchements
Le type de branchement est réalisé selon la puissance nécessaire pour alimenter le projet ( Bilan
de puissance )
Type de
Branchement
Branchement Branchement
BT MT
Comptage BT Comptage MT
1 seul Plusieurs
S< 800 KVA ou S>= 800 KVA
transformateur transformateurs
Distribution MT Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
Poste de transformation MT/BT

Une poste de transformation est équipée généralement par :
 Des cellules moyen tension
 Un transformateur
 Un coffret de comptage basse tension

 Un disjoncteur débrochable BT
Distribution BT
Branchement BT
Si le projet nécessite seulement un branchement de 1ere catégorie (BT)
Les équipements à prévoir sont :
 Boite de coupure /distribution
 Coffret compteur 2 fils ou 4 fils
 Les tableaux de protection (TGBT, Tableaux divisionnaires )
Le schéma électrique BT :
Le schéma électrique vise à représenter au mieux le circuit électrique
grâce à des symboles normalisés ;
Généralement on travaille avec 4 types :
1) le schéma électrique architectural ou plan d’implantation
électrique : Ce schéma est une vue en plan du bâtiment,
sur laquelle sont positionnés approximativement les différents
appareils (organes de commande, prises, points lumineux).
Ce schéma est en général réalisé par l’architecte ou
le maître d’œuvre, en concertation avec le maître d’ouvrage.
Ex : Légende
Le schéma électrique vise à représenter au mieux le circuit électrique grâce à des symboles normalisés ;
1) le schéma électrique architectural ou plan d’implantation électrique : Ce schéma est une vue en plan
du bâtiment, sur laquelle sont positionnés approximativement les différents appareils (organes de
commande, prises, points lumineux). Ce schéma est en général réalisé par l’architecte ou le maître
d’œuvre, en concertation avec le maître d’ouvrage.
Ex : Plan d’éclairage
Foyer simple allumage: Foyer double allumage:
Va et vient : Télérupteur:
1) le schéma électrique architectural ou plan d’implantation électrique : Ce schéma est une vue en plan
du bâtiment, sur laquelle sont positionnés approximativement les différents appareils (organes de
Ex : Plan des PC
2) Le schéma synoptique de la distribution: le plus simple. Il ne tient pas compte de l’emplacement réel des
différents appareils. Les symboles des composants sont disposés de façon à privilégier une compréhension
simple. L’ordre des composants correspond à la séquence de fonctionnement, son objectif étant de faire
comprendre la conception de distribution.
Exemple de distribution BT :
2) Le schéma synoptique de la distribution: le plus simple. Il ne tient pas compte de l’emplacement réel des
différents appareils. Les symboles des composants sont disposés de façon à privilégier une compréhension
simple. L’ordre des composants correspond à la séquence de fonctionnement, son objectif étant de faire
comprendre la conception de distribution.
Exemple de distribution BT :
3) le schéma multifilaire: Il correspond au schéma de câblage des tableaux électriques et fait apparaître tous
les conducteurs.
1) le schéma électrique architectural ou plan d’implantation électrique : Ce schéma est une vue en plan du
bâtiment, sur laquelle sont positionnés approximativement les différents appareils (organes de
2) Le schéma synoptique de la distribution;
3) le schéma multifilaire:
4) le schéma électrique unifilaire : une représentation simplifie des composantes de l’installation
(protection, section des câbles, longueurs…);
Tableaux des principaux symboles électriques
Tableaux des principaux symboles électriques
Distribution BT
Caractéristiques d’un appareillage électrique :

 Tension nominale Un
 Courant nominal In
 Pouvoir de coupure Icu :
le courant de court-circuit maximal qui peut être coupé par l’appareillage
 Pouvoir de fermeture
C'est la valeur efficace du courant maximal que l’appareillage peut établir, sans soudure
des contacts.
 L’endurance électrique : nombre d’ouverture/fermeture en charge,
 L’endurance mécanique : nombre d’ouverture/fermeture à vide,
L’appareillage BT :
Le rôle de l’appareillage électrique est d’assurer le sectionnement, la commande des circuits et la protection
électrique :
 le sectionnement: Son but est de séparer et d'isoler un circuit ou un appareil du reste de l'installation
électrique afin de garantir la sécurité des personnes ayant à intervenir sur l'installation électrique pour
entretien ou réparation .
Dans la pratique, afin d'assurer une continuité de service optimale, on installe généralement un dispositif
de sectionnement à l'origine de chaque circuit.
sectionneur
Interrupteur
porte fusible
Sectionnement
Interrupteur
sectionneur
Disjoncteur
Interrupteur sectionneur
Le rôle de l’appareillage électrique est d’assurer le sectionnement, la commande des circuits et la protection
électrique :
 la commande des circuits : On regroupe généralement sous le terme "commande" toutes les fonctions
qui permettent à l'exploitant d'intervenir volontairement à des niveaux différents de l'installation sur des
circuits en charge, par action directe ou automatique ,
Contacteur
Interrupteur
La commande Télérupteur
Disjoncteur
Coupure
d’urgence
elyoussoufimohamed14@gmail.com Télérupteur Contacteur

Le contacteur
Appareil électromagnétique de connexion ayant une seule position de repos, commandé électriquement et
capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans des conditions normales du circuit. C’est
un appareil de commande et de contrôle capable d’effectuer un grand nombre de manœuvres sous des
courants de charges normaux.
Le rôle de l’appareillage électrique est d’assurer le sectionnement, la commande des circuits et la protection électrique :
 la protection électrique :
 Protection des biens (moteurs, équipements, câbles ,,,) : contre les surcharge
et les court-circuit;
 Protection des personnes : contre les contacts directs et indirects.
Les risques :
 Le court-circuit : il est dû à un contact entre les conducteurs actifs (la phase et le neutre :
court-circuit triphasé (3 conducteurs de phase sont en court-circuit), court-circuit biphasé
(2 conducteurs de phase sont en court-circuit),court-circuit monophasé (1 conducteur de phase
et le neutre sont en court-circuit),
Il provoque une forte augmentation de l’intensité qui se traduit par une élévation importante
de la température des conducteurs, d’où un risque d’incendie.
 La surcharge : elle est due au passage d’une intensité trop importante par rapport au
diamètre des conducteurs. Les conséquences sont similaires à celle d’un court-circuit
(échauffement et risque d’incendie).
==> Protection contre les surcharge et court-circuit est assurée par des fusibles et des disjoncteurs
 Le contact direct : c’est le contact du corps humain avec un conducteur sous tension et le sol.
Le courant passe à travers le corps et peut provoquer l’électrocution de la personne.
 Le contact indirect : c’est le contact du corps humain avec la carcasse
sous tension d’un appareil électrique défectueux et le sol(défaut d’isolement).
Il y a risque d’électrocution.
CPS et BDP
Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble
Fusible
Le fusible doit assurer la protection des circuits électriques contre les courts- circuits et les surcharges
par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse dépasse la valeur de son calibre.
En général, le fusible est associé à un porte fusible permet d’avoir la fonction sectionneur.
Les normes définissent deux classes de fusibles :
 ceux destinés à des usages domestiques,
cartouche de calibre jusqu’à 100 A de type gG,
 ceux destinés à des usages industriels,
cartouche de calibre jusqu’à 1000 A de type gG,
gM et/ou aM.
Les différences principales entre les fusibles de type

domestique et ceux de type industriel sont :
 la tension nominale et les niveaux de courant
assigné,
 leur taille : plus le calibre est important,
plus la taille de la cartouche est importante,
 leur pouvoir de coupure
CPS et BDP
Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble
Fusible
Le fusible doit assurer la protection des circuits électriques contre les courts- circuits et les surcharges
par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse dépasse la valeur de son calibre.
Types des fusibles :

fusible gG : protège contre les courts- circuits et les surcharges,
Fusible aM : protège contre les courts- circuits .
« g » : élément capable de couper tous les courants,

« a » : élément capable de couper une partie des
courants
« G » : pour usage général
« M » : pour la protection des circuits de moteurs
L’appareillage BT : Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
Disjoncteur
Un disjoncteur est un appareil de connexion capable d’établir,
de supporter et d’interrompre des courants dans des conditions
normales et anormales.
Il assure la protection du matériel et des personnes :
Les dispositifs de protection à basse tension sont intégrés dans les
disjoncteurs au moyen de déclencheurs magnétothermiques et
électroniques et/ou de dispositifs différentiels à courant résiduel
Deux types des disjoncteurs : domestique et industriel,

Disjoncteur
Les caractéristiques fondamentales d'un disjoncteur sont :
 la tension assignée d'emploi (Ue),
 le courant assigné d'emploi (calibre In),
 les courants de réglage des déclencheurs protection
contre les courants de surcharge (Ir ou Irth) et de court-circuit (Im),
 le pouvoir de coupure (Icu ) : le courant de court-circuit
maximal qui peut être coupé par le disjoncteur.
Disjoncteur
Disjoncteur
Exemples :
Dispositif différentiel résiduel DDR:

La masse
Ce sont les parties conductrices accessibles d’un matériel électrique susceptibles d’être mises sous tension en cas de défaut.
Type des conducteurs
Conducteur actif : une phase ou le neutre,
PE : conducteur de protection (vert/jaune)
Défaut d’isolement
contact entre PE ou masse et un conducteur actif
Dispositif de mesure, associé à un capteur tore entourant les conducteurs actifs. Sa fonction est la détection d’une
différence ou plus précisément d’un courant résiduel. L’existence d’un courant différentiel résiduel résulte d’un défaut
d’isolement entre un conducteur actif et une masse ou la terre. Une partie du courant emprunte un chemin anormal,
généralement la terre pour retourner à la source.
Afin de réaliser la mise hors tension du réseau, le différentiel peut: faire partie intégrante du dispositif de coupure, lui être
associé ou être extérieur au disjoncteur,
=> DDR protège contre les défaut d’isolement
Interrupteur différentiel DDR à tore séparé (Vigirex) Disjoncteur différentiel
Fonctionnement Normal
IL = IN
IL IN - IF
IF
Fonctionnement Récepteur
Anormal
IL = IN - IF
RESEAU
Bouton Ph N
d’enclenchement
Bouton de Pôles principaux

déclenchement
Déclenchement
magnéto thermique
électro-aimant
Bobine de détection
Tore magnétique
Bobine de Phase Bobine de Neutre
UTILISATION
Dispositif différentiel résiduel DDR: RESEAU
Ph N
Fonctionnement Normal
IL = IN
L N
=
IL IN
UTILISATION
RESEAU
Ph N
Fonctionnement Anormal
IL = IN - IF
L N
>
IL IN - IF
UTILISATION
Caractéristiques :
 Seuil de déclenchement : ΔIN =30mA, 300mA, 500mA, 1A…
 Courant différentiel résiduel de fonctionnement If : Valeur du courant différentiel résiduel provoquant

le fonctionnement du dispositif. les normes de construction définissent
ce courant de la façon suivante : à 20 °C, IΔn/2 ≤ If ≤ IΔn.
Pas de Déclenchement Déclenchement

déclenchement possible certain
IF
IN / 2 IN
Distribution BT
Protection contre les contacts Directs
Quand un individu est électrisé, il se comporte comme une résistance. Or, l’intensité du courant qui circule est calculée
selon I = U/R (loi d’Ohm).
La tension (U) étant relativement fixe, soit 220 volts dans une installation domestique, plus la résistance sera faible, plus les
risques seront importants.
La résistance d’un corps dépend de nombreux paramètres, dont l’état de la peau, la nature du sol, le port de vêtements
isolants, l’état physique de la personne.
Les risques d’électrisation sont nettement supérieurs
sur une peau mouillée ou pire, immergée. Ainsi,
la résistance d’un corps humain dont la peau est sèche
est de 5 000 Ω, contre seulement 1 000 Ω si la peau
est mouillée ou 500 Ω si le corps est immergé.
Ce sont les ampères qui tuent.
 L’électrocution: décès ,
 L’électrisation: réaction du corps due à un contact accidentel

Distribution BT
Le risque de crispation musculaire, empêchant la personne de lâcher prise, est réel pour des intensités supérieures à 30 mA.
À partir de 500 mA, les effets physiologiques d’une électrisation sont très importants.
Il peut s’agir de :
 brûlures, externes ou internes ;
 la destruction de cellules à l’intérieur du corps ;
 une fibrillation ventriculaire pouvant causer un arrêt cardiaque ;
 une crise de tétanie (contraction des muscles) pouvant causer une asphyxie (c’est pourquoi un individu électrisé
n’arrive parfois plus à lâcher le contact, par exemple un fil dans la main) ;
 traumatismes secondaires liés à des chutes ou des mouvements involontaires.
Ces effets peuvent aussi apparaître pour une intensité inférieure (à partir de 30 mA) si le contact est prolongé.
Quelques seuils :
 seuil de perception : valeur minimale du courant qui provoque une sensation pour
une personne à travers laquelle le courant passe. De l'ordre de 0,5 mA.
 seuil de non lâcher: valeur maximale du courant pour laquelle une personne tenant
des électrodes peut les lâcher. Généralement considéré à 10 mA.
 seuil de fibrillation ventriculaire du cœur humain : ce seuil dépend de la durée de
passage du courant. Il est considéré égal à 400 mA pour une durée d'exposition inférieure
à 0,1 s,
Distribution BT
La protection contre les contacts directs est assurée :
 par "l'isolation principale" des parties actives, c'est-à-dire par des barrières ou des enveloppes,
Isolation par enveloppe
Isolation des câbles
 par la mise en œuvre d'une protection complémentaires réalisée par un dispositif différentiel à courant résiduel (DDR)
haute sensibilité (IΔn ≤ 30 mA) et à temps de fonctionnement rapide. Ces dispositifs sont très efficaces dans la majorité
des cas de contact direct.
La NF C 15-100 impose cette protection complémentaire pour les circuits alimentant
les socles de prise de courant jusqu'à 32 A compris, et au-delà si elles sont installées
dans des locaux mouillés, et les installations temporaires (chantiers, etc.).
Distribution BT
Protection contre les contacts indirects:
Mesure de protection par coupure automatique de l'alimentation :
Cette mesure de protection repose sur 2 principes fondamentaux :
 mise à la terre de toutes les masses des matériels électriques de l'installation et
constitution de la liaison équipotentielle principale,
 mise hors tension automatique de la partie de l'installation où se produit un défaut
d'isolement, de manière à ne pas soumettre une personne à une tension de contact
Uc pendant une durée telle qu'elle soit dangereuse.
 Afin de répondre à ces 2 exigences, la norme définit une valeur de tension limite
de contact, des schémas des liaisons à la terre et des temps de coupure maximaux
Tension limite de sécurité UL :

C’est la valeur maximale de la tension de contact présumée qu’il est admis de pouvoir
maintenir indéfiniment dans des conditions d’inﬂuences externes spécifiées.

La valeur de UL est égale à 50 V CA en milieu sec, 25 V en milieu humide et 12 V en milieu immergé.
La mise à la terre :
En fonction des pays, du type de construction ou des exigences normatives, il existe différentes méthodes pour réaliser une
prise de terre. Généralement, les types de construction utilisés sont les suivants :
 boucle à fond de fouille
 Piquets
Quel que soit le type de prise de terre choisi, son rôle est
d’être en contact étroit avec la terre dans le but de fournir
une connexion avec le sol et de diffuser les courants de
défauts.
La réalisation d’une bonne prise de terre va donc

dépendre de trois éléments essentiels :
• la nature de la prise de terre
• le conducteur de terre
• la nature et la résistivité du terrain d’où l’importance de
réaliser des mesures de résistivité avant l’implantation
de nouvelles prises de terre.
Distribution BT Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
schémas des liaisons à la terre :

Les régimes de neutre caractérisent le mode de raccordement à la terre du neutre du secondaire du transformateur MT/BT
et les moyens de mise à la terre des masses de l'installation
La norme définit 3 schémas des liaisons à le la terre : schéma TN, schéma TT et schéma IT.
un schéma de liaison à la terre se caractérise par deux lettres, dont :
 La première indique le raccordement du point neutre du transformateur de distribution HT/BT et qui peut être :
T pour raccordé à la terre ;
I pour isolé (ou impédant) par rapport à la terre.
 La seconde indique la façon de connecter les masses utilisateurs, elle peut être :
T pour raccordées à la terre ;
N pour raccordées au neutre;
Régime de neutre IT
Régime de neutre TT Régime de neutre TN
L’objectif de ces schémas est d’empêcher qu’à la suite d’un défaut d’isolement, une personne puisse se trouver soumise à
une tension de contact supérieure à UL= 50 V CA pendant un temps tel qu’il puisse en résulter des dommages organiques.
La mise en œuvre d’un SLT exige aussi le dimensionnement des conducteurs et le choix des caractéristiques des dispositifs
de protection.
schéma de liaison à la terre TT :

Principales caractéristiques :
 Solution la plus simple à l'étude et à l'installation,
elle est utilisable dans les installations alimentées
directement par le réseau de distribution publique

Régime de neutre TT
à basse tension (Ecoles, Maisons, supermarchés…)
 Ne nécessite pas une permanence de surveillance en
exploitation (seul un contrôle périodique des dispositifs différentiels peut être nécessaire).
 La protection est assurée par des dispositifs spécifiques, les DDR, qui permettent en plus la prévention
des risques d'incendie lorsque leur sensibilité est ≤ 500 mA.
 Chaque défaut d'isolement entraîne une coupure. Cette coupure est limitée au circuit en défaut par
l'emploi de plusieurs DDR en série (DDR sélectifs) ou en parallèle (sélection des circuits).
Protection contre les contacts indirects: Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
Coupure automatique en schéma TT
Principe :
Dans ce type de schéma toutes les masses destinées à être protégées par
un même dispositif de coupure doivent être reliées au même système
de mise à la terre. Le point neutre de chaque source est relié à une terre
distincte de celle des masses.
L'impédance de la boucle de défaut comprend le plus souvent deux résistances
De terre, et l'intensité du défaut est, la plupart du temps, bien trop faible pour
solliciter les protections de surintensité (disjoncteur ou fusible) dans le temps
imparti.
La coupure automatique en schéma TT s'obtient par un dispositif différentiel résiduel (DDR) de sensibilité :
Avec:
RA : résistance de la prise de terre des masses d'utilisation
IΔn : seuil maximal de déclenchement du DDR.
Exemple:
La résistance de la prise de terre du neutre Rn est de 10 Ω.
La résistance de la prise de terre des masses d'utilisation RA est de 20 Ω.
L'intensité de défaut d'isolement interne du moteur Id est 230/30 = 7,7 A.
La tension de contact Uc = Id x RA = 154 V : tension de défaut dangereuse.
Le seuil maximal de déclenchement du DDR, IΔn doit donc être ≤ 50/20 =2,5 A.
La tension dangereuse sera éliminée par un DDR classique (ex. : IΔn = 300mA)
en moins de 30 ms.
schéma de liaison à la terre IT :

 Solution assurant la meilleure continuité de service
en exploitation. (Hôpitaux…)
 La signalisation du premier défaut d'isolement par
un Contrôleur permanent d’isolement CPI, suivie
obligatoirement de sa recherche et de son élimination, Régime de neutre IT
permet une prévention systématique de toute interruption d'alimentation.
 Utilisation uniquement dans les installations alimentées par un transformateur
MT/BT ou BT/BT privé.
 Nécessite un personnel d'entretien pour la surveillance et l'exploitation.
 Nécessite un bon niveau d'isolement du réseau (implique la fragmentation du
réseau si celui-ci est très étendu, et l'alimentation des récepteurs à courant de fuite
important par transformateurs de séparation).
 La vérification des déclenchements pour deux défauts simultanés doit être assurée
à l'étude par les calculs, et obligatoirement à la mise en service par des mesures à
l'intérieur de chaque groupe de masses interconnectées.
 La protection du conducteur neutre doit être assurée
CPI
Coupure automatique lors du second défaut en schéma IT

Le premier défaut
En présence d'un seul défaut d'isolement à la masse ou à la terre, appelé "premier défaut", le courant de fuite Id est assez
faible pour que la condition Id x RA ≤ 50 V soit respectée et qu'aucune élévation dangereuse de potentiel des masses ne se
produise.
Dans ce type de schéma :
 un contrôleur permanent d'isolement est exigé.
Il doit déclencher un signal sonore ou visuel à
l'apparition du premier défaut
 la recherche et l'élimination rapide du premier
défaut est impérative pour bénéficier pleinement de la continuité de service qui est l'avantage prépondérant de ce schéma
des liaisons à la terre.
Le deuxième défaut
A l'apparition d'un deuxième défaut à la terre, soit sur une autre phase ou soit sur le conducteur neutre, l'intensité du
courant de deuxième défaut est obligatoirement très élevée donc les dispositifs de protection contre les surintensités,
disjoncteur ou fusible, peuvent être utilisés.
schéma de liaison à la terre TN :

 2 types : TN-C (neutre et PE confondus ) et TN-S
(neutre et PE séparés )
Régime de neutre TN-C
 Est utilisable uniquement dans les installations
alimentées par un transformateur MT/BT ou BT/BT privé,
 Nécessite des prises de terre uniformément réparties
dans toute l'installation,

Régime de neutre TN-S
 Nécessite que la vérification des déclenchements sur
premier défaut d'isolement soit obtenue à l'étude par
le calcul et, obligatoirement à la mise en service, par des mesures,
 Nécessite que toute modification ou extension soit conçue et réalisée par un
installateur qualifié,
 Peut faire apparaître une économie à l'installation (suppression d'un pôle d'appareillage et d'un
conducteur)=> disjoncteur tripolaire au lieu de tétrapolaire.
schéma de liaison à la terre TN :

Particularités du régime TN
 En schéma TN-C, le conducteur PEN, neutre et PE confondus, ne doit jamais être coupé.
 En schéma TN-S, comme dans les autres schémas, le conducteur PE ne doit jamais être coupé.
 En schéma TN-C, la fonction "conducteur de protection«
l’emporte sur la fonction "neutre". En particulier un conducteur
PEN doit toujours être raccordé à la borne "terre" d’un
récepteur et un pont doit être réalisé entre cette borne et
la borne neutre.
 Les schémas TN-C et TN-S peuvent être utilisés dans une même installation
Le schéma TN-C doit obligatoirement être en amont du schéma TN-S. Le schéma TN-S est obligatoire pour des sections
de câbles < 10 mm2 Cu ou < 16 mm2 Al, ou pour des câbles souples.
Coupure automatique en schéma TN

Principe :
Dans tous les types de schéma TN, un défaut d'isolement est équivalent à un court-circuit phase neutre. Le niveau élevé des
courants de défaut permet d'utiliser les dispositifs de protection contre les surintensités pour assurer la protection des
personnes contre les contacts indirects. Cependant pendant le temps, très court, avant coupure, la tension de contact peut
atteindre des valeurs excédant 50 % de la tension phase neutre..
Distribution BT
Protection contre les contacts indirects:
Temps de coupure maximal
La norme impose pour chaque SLT et en fonction de la tension du réseau des temps de coupure maximaux dans les
conditions suivantes :
 pour les circuits terminaux, les temps de coupure sont fonction du schéma des liaisons à la terre de l’installation. Ils ne
doivent pas dépasser ceux de tableau ci-dessous,
 pour les circuits de distribution, dans tous les cas les temps de coupure doivent être inférieurs à 5 s.
Bilan de puissance
Dimensionnement d’une installation BT :
Puissance active et réactive
Soit P et Q les puissances actives et réactives appelées
par un système composé de de N élément.
Chaque élément ‘i’ appelle une puissance active Pi et une puissance réactive Qi ;
On a alors :
P =i Pi
Q= i Qi
C’est le théorème de Boucherot
Puissance apparente
Le théorème de Boucherot ne s’applique pas aux puissances apparentes .
Bilan de puissance
Puissance installée (KW)
La puissance installée d’une installation est la somme Arithmétique des puissance nominales de tous les équipement électrique de la dite
installation.
Puissance utilisé (KW)/puissance appelée (KVA)

C’est la puissance réellement appelée par l’installation en un temps donné; il dépend de la courbe de charge de l’installation.
Facteur d’utilisation maximale et/ou de simultanéité
La puissance installée est supérieure à la puissance réellement utilisée. Pour connaître cette dernière Il faut appliquer aux puissances des
récepteurs ou groupes de récepteurs des coefficients tenant compte de leur fonctionnement :
 facteur d’utilisation maximale (ku ≤1) qui correspond à la fraction de la puissance totale du récepteur utilisée.
 facteur de simultanéité (ks ≤1) qui tient compte du fait que des groupes de récepteurs ne fonctionnent pas forcément simultanément.
La somme des diverses puissances affectées des coefficients précédents donne la puissance utilisée Pu (kW), qui est une partie de la puissance
installée.
Pu (kW) = Σ Pr x Ku x Ks
Facteur d'utilisation (Ku)

Le régime de fonctionnement normal d'un récepteur peut être tel que sa puissance utilisée soit inférieure à sa puissance nominale installée,
d'où la notion de facteur d'utilisation. Le facteur d'utilisation s'applique individuellement à chaque récepteur. Ceci se vérifie pour des
récepteurs à moteur susceptibles de fonctionner en dessous de leur pleine charge. Dans une installation industrielle, ce facteur peut-être
estimé en moyenne à 0,75 pour les moteurs. Pour l'éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1. Pour les prises de courant, tout dépend
de leur destination.
Bilan de puissance:
Facteur de simultanéité (Ks)
Tous les récepteurs installés ne fonctionnent pas simultanément. C'est pourquoi, il est permis d'appliquer aux différents
ensembles de récepteurs (ou de circuits) des facteurs de simultanéité.
Le facteur de simultanéité s'applique à chaque regroupement de récepteur (exemple au niveau d'un tableau terminal, d'un
tableau divisionnaire, d'une armoire…). La détermination de ces facteurs de simultanéité implique la connaissance détaillée
de l'installation et de ses conditions d'exploitation. On ne peut donc pas donner des valeurs précises applicables à tous les
cas. Les normes donnent quelques précisions sur ces facteurs, indiquées dans le tableau suivant :
Ks pour un tableau à plusieurs départs :
Facteur d’extension (Ke)

Facteur tenant compte des prévisions d'extension permet de prendre en compte les évolutions prévisible de l'installation.
L’élaboration donc d’un bilan de puissance nécessite La connaissance de l’installation (schéma unifilaire) et les modes de
fonctionnement des récepteur
Bilan de puissance Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
La méthodologie
 Elaborer un schéma unifilaire synoptique de l’installation qui schématise la distribution (tableaux et circuits et
récepteurs).
 Noter sur les puissances absorbées par les récepteurs.
 Calculer la puissance d’utilisation des récepteurs en appliquant le coefficient Ku adéquat.
 Sommer toutes les puissances des circuits d’un même tableau.
 Appliquer le coefficient Ks à la somme obtenue pour déterminer la puissance du tableau
 Sommer les puissances des tableaux en aval qui dérivent d’un même tableau amont.
Pour obtenir la puissance du tableau, multiplier la somme obtenue par le Ks selon le nombre de départs.
 Continuer de la même façon jusqu'à l’amont de l’installation (le tableau générale basse tension).
 La puissance finale obtenue sera multipliée par le coefficient d’extension pour
obtenir la puissance du transformateur.
 Le choix de la puissance normalisé de transformateur.
Bilan de puissance
Exemple :
58x1,2=69,2 KVA
TR 100KVA
Bilan de puissance
Bilan de puissance sommaire :

Evaluation de la puissance :
une calcul approximatif de la puissance

nécessaire pour l’installation , en phase APS,
peut être réalisé en se basant sur la surface de
Projet :
Bilan de puissance
Autonomie de fonctionnement :
les zones sensible doivent avoir une continuité de service
 La continuité de service nécessitera de mettre en place des moyens de productions autonomes permettant de suppléer
la perte de réseau.
 La solution : Des groupes électrogène et des onduleurs
 En cas d’absence du réseau de distribution public et

pendant le temps de démarrage de la centrale de
production autonome, des Alimentations Sans Interruption
(ASI), de type Onduleur, assureront la continuité de
service des équipements sensibles.
Section des câbles Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
Calcul de section de câble :

Après une analyse préliminaire des besoins en énergie électrique de l’installation, une étude des canalisations
de chacun des circuits et de sa protection électrique est à entreprendre, en commençant à l'origine de l'installation pour
aboutir aux circuits terminaux.
Chaque association canalisation-protection doit répondre simultanément à plusieurs conditions qui assurent la sûreté de
l'installation :
 véhiculer le courant d'emploi permanent et ses pointes transitoires normales ;
 ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement de certains récepteurs, comme par
exemple les moteurs en période de démarrage.
En outre, la protection, disjoncteur ou fusible, doit :

 protéger la canalisation ou le jeu de barres pour toutes les surintensités jusqu'au courant de court-circuit ;
 assurer la protection des personnes contre les contacts indirects.
2 types de câbles les plus répondus :
Section des câbles
Pour calculer la section de câble, il faut suivre les étapes
suivantes :
Section des câbles
1) Courant d'emploi : IB (A)

𝐒𝐧 𝐏𝐮 ×𝐊𝐞
=> 𝐈= pour câble de transformateur ; 𝐈= Pour les câbles entre les tableaux
𝟑×𝐔 𝟑×𝐔×𝐜𝐨𝐬𝐟𝐢
𝐏𝐧
𝐈= Pour les circuits terminaux
𝟑×𝐔×𝐜𝐨𝐬𝐟𝐢
Section des câbles
Détermination de Iz:
Section des câbles
Les tableaux ci-contre permettent de déterminer la section des conducteurs de phase d’un circuit.
Pour obtenir la section des conducteurs de phase, il faut :
1) déterminer une lettre de sélection qui dépend du conducteur utilisé et de son mode de pose
2) déterminer un cœfficient K qui caractérise l’influence des différentes conditions d’installation
Canalisations non enterrées :

Ce cœfficient K s’obtient en multipliant les facteurs de correction, K1, K2, K3, Kn et Ks : K = K1 x K2 x K3 x Kn x Ks
Canalisations enterrées :
Ce cœfficient K s’obtient en multipliant les facteurs de correction, K1, K2, K3,K4,Kn et Ks : K = K1 x K2 x K3 x K4 x Kn x Ks
 le facteur de correction K1 prend en compte le mode de pose

 le facteur de correction K2 prend en compte l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte (nombre de circuit)
 le facteur de correction K3 prend en compte la température ambiante et la nature de l’isolant
 le facteur de correction du neutre chargé Kn
 le facteur de correction dit de symétrie Ks.
 le facteur de correction K4 prend en compte l’influence de la nature du sol
Modes de pose :
Section des câbles
Modes de pose :
Mode de pose :
Section des câbles
𝑲 = 𝑲𝟏 × 𝑲𝟐 × 𝑲𝟑 × 𝑲𝒏 × 𝑲𝒔
1) Choix de lettre de sélection
2) Choix des facteurs de

correction:
Section des câbles
𝑲 = 𝑲𝟏 × 𝑲𝟐 × 𝑲𝟑 × 𝑲𝒏 × 𝑲𝒔
Section des câbles
Mode non enterré :
3) Choix de section : Connaissant l’z et K

l’z = lz/K,
le tableau ci-après indique la section à
retenir suivant I’z
Section des câbles
Lettre de sélection D : La lettre de sélection D correspond à des câbles enterrés.
Section des câbles
Lettre de sélection D
La lettre de sélection D correspond
à des câbles enterrés.
Section des câbles
Mode Enterré :
Choix de section :
Connaissant l’z et K
l’z = lz/K,
le tableau ci-après indique
la section à retenir suivant
I’z

Détermination de la section du conducteur neutre:
La section de neutre dépend des courants harmoniques de rang 3 et multiples de 3 circulant dans les conducteurs de
phases d’un circuit triphasé
Pour un taux (ih3) < 15% :
Le conducteur neutre n’est pas considéré comme chargé. La section du conducteur neutre (Sn) égale à celle nécessaire pour
les conducteurs de phases (Sph). Aucun coefficient lié aux harmoniques n’est appliqué : Sn = Sph.
Détermination de la section d’un conducteur PE ou PEN :

les valeurs de la section d’un conducteur PE ou PEN en fonction de la section des conducteurs de phase :
Section des câbles
Exemple d’un circuit à calculer :
Un câble polyéthylène réticulé (PR) triphasé + neutre (4e circuit à calculer)
est tiré sur un chemin de câbles perforé, jointivement avec 3 autres circuits
constitués :
 d’un câble triphasé (1er circuit)
 de 3 câbles unipolaires (2e circuit)
 de 6 câbles unipolaires (3e circuit): ce circuit est constitué de
2 conducteurs par phase.=> considéré comme 2 circuits
Il y aura donc 5 regroupements triphasés.
La température ambiante est de 40 °C et le câble véhicule 58 ampères par phase.
On considère que le neutre du circuit 4 n’est pas chargé.
Solution :
La lettre de sélection donnée par le tableau correspondant est E.
Les facteurs de correction K1, K2, K3 donnés par les tableaux correspondants sont respectivement :
K1 = 1, K2 = 0,75, K3 = 0,91, Kn = 1. et Ks=1.
Le coefficient total K = K1 x K2 x K3 x Kn x Ks est donc 1 x 0,75 x 0,91 x 1x 1 soit : k= 0,68.
Détermination de la section
On choisira une valeur normalisée de In juste supérieure à 58 A, soit In = 63 A.
Le courant admissible dans la canalisation est Iz = 63 A.
L’intensité fictive l’z prenant en compte le coefficient K est l’z = 63/0,68 = 92,65 A.
En se plaçant sur la ligne correspondant à la lettre de sélection E, dans la colonne PR3, on choisit la valeur immédiatement
supérieure à 92,65 A, soit, ici : pour une section cuivre 92 A, ce qui correspond à une section de 16 mm2,
pour une section aluminium 97 A, ce qui correspond à une section de 25 mm2
Section des câbles
Détermination des chutes de tension admissibles
La norme NF C 15-100 impose que la chute de tension entre l’origine de l’installation BT et tout point d’utilisation n’excède
pas les valeurs du tableau ci-dessous
Section des câbles
La chute de tension en ligne en régime permanent est à prendre en compte pour l’utilisation du récepteur dans des
conditions normales (limites fixées par les constructeurs des récepteurs).
Le tableau ci-contre donne les formules usuelles pour le calcul de la chute de tension.
Section des câbles

La chute de tension dans un circuit s'écrit alors :
ΔU (volts) = K x IB x L
 K donné par le tableau,
 IB courant d'emploi en ampères,
 L longueur du câble en km
Section des câbles

Plus simplement, les tableaux ci-dessous donnent la chute de tension en % dans 100 m de câble, en 400 V/50 Hz triphasé,
en fonction de la section du câble et du courant véhiculé (In du récepteur). Ces valeurs sont données pour un cos ϕ de 0,85
dans le cas d’un moteur et de 1 pour un récepteur non inductif.
Ces tableaux peuvent être utilisés pour des longueurs de câble L ≠ 100 m: il suffit d’appliquer au résultat le coefficient
L/100.
Section des câbles
Plus simplement, les tableaux ci-dessous donnent la chute de tension en % dans 100 m de câble, en 400 V/50 Hz triphasé,
en fonction de la section du câble et du courant véhiculé (In du récepteur). Ces valeurs sont données pour un cos ϕ de 0,85
dans le cas d’un moteur et de 1 pour un récepteur non inductif.
Ces tableaux peuvent être utilisés pour des longueurs de câble L ≠ 100 m: il suffit d’appliquer au résultat le coefficient
L/100.
Section des câbles
Exemple :
Un moteur triphasé 400 V, de puissance 7,5 kW (In = 16 A) cos ϕ = 0,85 est alimenté
par 80 m de câble cuivre triphasé de section 4 mm2.
La chute de tension entre l’origine de l’installation et le départ moteur est évaluée à 1,4 %.
La chute de tension totale en régime permanent dans la ligne est-elle admissible ?
Réponse :
pour L = 100 m, le tableau page précédente donne :
ΔU = 3,2 %
Pour L = 80 m, on a donc :
ΔU = 3,2 x (80/100) = 2,6 %
La chute de tension entre l’origine de l’installation et le moteur vaut donc :
ΔUAC = ΔUAB + ΔUAC
ΔU= 1,4 % + 2,6 % = 4 %
La chute de tension est respecté,
Section des câbles
Vérification de la longueur Max:

La protection des personnes est assurée (L<Lmax en régime du neutre TN et IT) :
 U = tension nominale phase-phase

 ρ = résistivité du câble à la température moyenne de court-circuit,
 Sph = section d'une phase en mm2,
 L = longueur en m.
 Im : seuil de la protection contre les courants de court-circuit du disjoncteur.
CPS ET BDP
Vérification des Plans et note de calcul :
Vérification du Bilan de puissance

•Plan des prises •Régime de neutre
•Plan d’éclairage •Distribution BT
•Plan des alimentations •Puissances des tableaux,
•Synoptiques de distribution MT et BT •Puissances et nombre des prises transformateurs, PC, Ecl, équipements
•Schéma unifilaire et note de calcul •Puissances et nombre des alimentations •Les longueurs des câbles
•Plan de chemin de câble •Puissances et nombre des luminaires et •Les types de protections
•Plan de mise à la terre éclairage •Chutes de tensions
•La distribution BT •Sections de câbles
•Les coefficients d’utilisation,
simultanéité et de foisonnement
•Puissance des tableaux
•Puissance des groupes électrogènes
Vérification de schéma
Vérification des plans •Puissance des onduleurs
•Puissance du transformateur
unifilaire
CPS ET BDP
Vérification du CPS et BDP :
Vérification des Vérification des Vérification des

Prestations descriptifs quantités
•Tranchées et regards
•Les équipements de poste de
transformation ou de Branchement
BT
•Groupes électrogène
•Onduleurs
•Les tableaux de protections
•Les câbles
•Les chemins de câble
•Les foyers et les prises
•La lustrerie
•Eclairage de sécurité
•La mise à la terre
CPS ET BDP
Exemple : vérification du schéma unifilaire :
CPS ET BDP Notions de base Distribution BT Bilan de puissance Section de câble CPS et BDP
Exemple des descriptifs :
Prix N°1 : Foyer simple allumage :

Ce prix rémunère :
 La ligne depuis le tableau de distribution en fourreau ICD n°13 ou ICT n°13 comprenant 3 conducteurs H07-VU
1x1,5mm² ou en câbles U1000RO2V 3G1,5 mm² posés dans les vides de construction jusqu’au foyer lumineux, arrêté sur
un pot de réservation encastré.
 La ligne depuis le foyer jusqu'à l’interrupteur en fourreau ICD n°13 ou ICT n°13 comprenant 2 conducteurs H07-VU
1x1,5mm² ou en câbles U1000RO2V 2x1,5 mm2
 Un pot de réservation de l’interrupteur dans la maçonnerie.
 Le fil de fer galvanisé dans les fourreaux pour le tirage des conducteurs.
 L’interrupteur simple allumage.
 Le point lumineux avec douille et sortie de fil.
 La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements y compris accessoires, conformément
aux règles de l’art et aux plans BET.
 Les manchons des entrées de tubes, la filerie, les saignées, conduits ICD ou ICT, câblages, rebouchage, bornes, boîtes de
dérivation, connexions, fixations et essais.
Prix payé à l’unité.
Prix N° 2: Foyer simple allumage étanche

Fourniture, pose et raccordement d’un foyer simple allumage étanche de même description que foyer simple allumage avec
interrupteur simple allumage étanche.

Prix N°3 : Foyer sur va-et-vient.
 La ligne depuis le tableau de distribution en fourreau ICD n°13 ou ICT n°13 comprenant 3 conducteurs H07-VU 1x1,5mm² ou en câbles
U1000RO2V 3G1,5 mm² posés dans les vides de construction jusqu’au foyer lumineux, arrêté sur un pot de réservation encastré.
 La ligne depuis le foyer jusqu'à l’interrupteur en fourreau ICD n°13 ou ICT n°13 comprenant 2 à 4 conducteurs H07-VU 1x1,5mm² ou en câbles
U1000RO2V 2x1,5 mm2 ou 4x1,5 mm2.
 La ligne de navette depuis le premier interrupteur va-et-vient jusqu’à le deuxième interrupteur en fourreau ICD n°13 ou ICT n°13 comprenant
2 conducteurs H07-VU 1x1,5mm² ou en câbles U1000RO2V 2x1,5 mm2.
 Deux pots de réservation des interrupteurs dans la maçonnerie.
 Les deux interrupteurs va-et-vient.
 Le point lumineux avec douille et sortie de fil.
 La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements y compris accessoires, conformément aux règles de l’art et
aux plans BET.
 Les manchons des entrées de tubes, la filerie, les saignées, conduits ICD ou ICT, câblages, rebouchage, bornes, boîtes de dérivation,
connexions, fixations et essais.
Prix N°4 : Foyer supplémentaire.

 La ligne depuis le premier foyer jusqu’au deuxième foyer en fourreau ICD n° 13 ou ICT n°13 comprenant 3 conducteurs H07-VU 1x1,5mm² ou
en câbles U1000RO2V 3x1,5 mm² posés sur dans les vides de construction, arrêté sur un pot de réservation encastré.
 Le fil de fer galvanisé dans le fourreau pour le tirage des conducteurs.
 La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements, y compris accessoires, conformément aux règles de l’art et
aux plans BET.

Prix N°5 : Prise de courant 2P+T 16A.
 La ligne depuis le tableau de distribution jusqu’à le premier socle de prise, comprenant 3 conducteurs H07-VU 1x2,5 mm² ou en câbles
U1000RO2V 3G2,5 mm² posés sur un chemin de câbles, sur goulotte ou dans les vides de construction en fourreau ICD n°13 ou ICT n° 13,
arrêté sur un pot de réservation encastré.
 La ligne entre différents socles appartenant au même circuit en fourreau ICD n° 13 ou ICT n°13 ou sur goulotte comprenant 3 conducteurs
H07-VU 1x2,5mm² ou en câbles U1000RO2V 3G2,5 mm² posés sur dans les vides de construction, arrêté sur un pot de réservation encastré.
 Les alimentations électriques (Phase +Neutre +terre) depuis le coffret de protection ou la prise précédente.
 Des pots de réservation de la prise dans la maçonnerie.
 La Prise de courant 2P+T 16A de de la série MOSAIC Legrand ou équivalent,
 La mise en place, le raccordement et la fixation de l’ensemble des équipements y compris accessoires, conformément aux règles de l’art et
aux plans BET.
 Les manchons des entrées de tubes, la filerie, les saignées, conduits ICD ou ICT, câblages, rebouchage, bornes, boîtes de dérivation,
connexions, fixations et essais.
Ouvrage payé à l’unité y compris pose, accessoires de montage, support, plaque, raccordement, accessoires d'installations, toutes fournitures et
sujétions.

Formation Electricite de Batiment 22-06-2021 PDF

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Formation Electricite de Batiment 22-06-2021 PDF

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

FORMATION EN ELECTRICITÉ

Personnel de l’Agence Nationale

Types des branchements

Les schémas et L’appareillage BT

Les régimes de neutre

Calcul de section de câble

Elle se mesure en ampère (A) et s’écrit « I » dans les formules.

Cette intensité se mesure avec un ampèremètre branché en série,

Les types du courant :

une seule phase électrique et le neutre ( et le PE),

Exemple : les raccords de votre maison, vous observerez deux

conducteurs : le conducteur de phase (rouge ou noir) et le neutre

(bleu) : 2x1,5 , 3G2,5,3x6 mm²….

 Le courant triphasé est composé quant à lui de quatre (cinq) conducteurs :

Le conducteur c’est le fil,

le câble est un multiconducteur.

V : tension simple entre phases et neutre = 230 V

Le réseau national est divisé en 4 grandes parties :

 Les usines de production d’électricité : centrale électrique …

Puissance réactive en (VAR)

Puissance apparente en (VA)

Poste de transformation MT/BT

 Un coffret de comptage basse tension

Si le projet nécessite seulement un branchement de 1ere catégorie (BT)

Les équipements à prévoir sont :

 Boite de coupure /distribution

 Coffret compteur 2 fils ou 4 fils

 Les tableaux de protection (TGBT, Tableaux divisionnaires )

Foyer simple allumage: Foyer double allumage:

Tableaux des principaux symboles électriques

Caractéristiques d’un appareillage électrique :

 Pouvoir de coupure Icu :

le courant de court-circuit maximal qui peut être coupé par l’appareillage

 L’endurance électrique : nombre d’ouverture/fermeture en charge,

 L’endurance mécanique : nombre d’ouverture/fermeture à vide,

elyoussoufimohamed14@gmail.com Télérupteur Contacteur

Les différences principales entre les fusibles de type

Types des fusibles :

« g » : élément capable de couper tous les courants,

Deux types des disjoncteurs : domestique et industriel,

 la tension assignée d'emploi (Ue),

 le courant assigné d'emploi (calibre In),

 les courants de réglage des déclencheurs protection

contre les courants de surcharge (Ir ou Irth) et de court-circuit (Im),

 le pouvoir de coupure (Icu ) : le courant de court-circuit

maximal qui peut être coupé par le disjoncteur.

Dispositif différentiel résiduel DDR:

Bouton de Pôles principaux

Bobine de Phase Bobine de Neutre

Dispositif différentiel résiduel DDR:

 Seuil de déclenchement : ΔIN =30mA, 300mA, 500mA, 1A…

 Courant différentiel résiduel de fonctionnement If : Valeur du courant différentiel résiduel provoquant

Pas de Déclenchement Déclenchement

Les risques d’électrisation sont nettement supérieurs

sur une peau mouillée ou pire, immergée. Ainsi,

la résistance d’un corps humain dont la peau est sèche

est de 5 000 Ω, contre seulement 1 000 Ω si la peau

est mouillée ou 500 Ω si le corps est immergé.

Ce sont les ampères qui tuent.

 L’électrisation: réaction du corps due à un contact accidentel

Isolation par enveloppe

Isolation des câbles

Cette mesure de protection repose sur 2 principes fondamentaux :