I - GENERALITES
la construction du matériel ;
la production et la distribution de l’énergie électrique ;
l’installation du matériel et son entretien.
le branchement direct sur secteur basse tension, pour les petites installations ;
le branchement sur secteur haute tension, avec un poste de transformation
HTA/BT ou HTB/HTA;
l’alimentation autonome sur groupe électrogène si le secteur n’est pas disponible ;
l’alimentation mixte (secteur + source autonome) à envisager dans les cas suivants :
une coupure secteur serait catastrophique (continuité de service) ;
l’usine produit des déchets combustibles.
Afin que tout le monde se comprennent, il est bon utiliser des symboles normalisés.
Représenter tous les fils d’une installation même petite, donnerait un schéma inextricable.
C’est pourquoi on représente en général les connexions par un seul fils en trait interrompu.
D’autre part, pour simplifier l’étude de chaque montage, on fait (sur un plan différent) une
représentation unifilaire développée, sur laquelle on peut indiquer des renseignements
supplémentaires (par exemple, la section des fils).
Chaque « ensemble consommateur » n’est alimenté que par une ligne unique. Tout incident
déclenchant les disjoncteurs ou fusibles entraine l’arrêt de toute l’installation située en aval.
Pour pallier l’inconvénient d’une distribution radiale, on utilise des circuits bouclés. Un
« ensemble consommateur » peut ainsi être alimenté par au moins deux (02) circuits
différents. Les postes sont en passage en coupure. En cas de défaut sur un tronçon de câble
ou dans un poste, on isole le tronçon en défaut par l’ouverture des 2 appareils qui
l’encadrent et on réalimente la boucle en refermant le disjoncteur.
Il est utilisé pour assurer une continuité de service optimale. En cas de défaut sur l’une des lignes,
l’alimentation de l’abonné est permutée sur la seconde.
Beaucoup de schémas sont réalisable autant au point de vue des circuits de distribution qu’au point
de vue des jeux de barres. Toutefois, on n’a pas intérêt à augmenter inconsidérément le nombre de
jeux de barres et d’appareils, les problèmes de sécurité et complexité ne rendant pas nécessairement
l’installation plus fiable.
Selon la valeur de la tension nominale, les installations sont classées comme il suit :
Dans le cas où l’on doit alimenter de gros moteurs, ou en général de grosses charges ponctuelles
(four…), on peut être amené à les alimenter directement en HTA. Au Sénégal, la HTA de 30 kV est la
plus courante, bien qu’on trouve aussi une tension HTA de 6,6 kV.
Dans le cas où la consommation globale est peu élevée, ou si l’installation est peu étendue, il peut
être rentable de ne pas utiliser de câbles de distribution intérieure HTA ; la livraison se fait alors
directement au poste de transformation.
I-5- NORMALISATION
En attendant que l’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN) produise des normes relatives aux
installations électriques, les normes françaises sont appliquées et servent en tout cas de guide aux
entreprises locales.
NF C13-100 : Postes de livraison établis à l’intérieur d’un bâtiment et alimentés par un réseau de
distribution public HTA (jusqu’à 33 kV).
NF C13-200 : Installations électriques à haute tension. Règles (complété par le rectificatif de mai
1987).
NF C14-100 : Installations de branchement à basse tension
NF C15-100 : Installations électriques à basse tension
décret du 14 novembre 1988 : protection des travailleurs dans les établissements utilisant
l’énergie électrique (voir article 53 faisant obligation au chef d’établissement de faire procéder,
avant mise en œuvre puis périodiquement, à une vérification par un organisme agréé).
I – 7 - REGLES DE CONCEPTION
Cependant les normes NF C 14-100, NF C 63-410 et le guide UTE C 15-105 donnent des indications
sur ce facteur. En l’absence d’indications précises, les valeurs des tableaux peuvent être utilisées :
I – 7 – 5 - Circuits et appareillage
L'étude détaillée des circuits est alors réalisée. La section des conducteurs des circuits est
déterminée:
à partir du courant nominal des charges, de la valeur du courant de court-circuit et du type
de dispositif de protection,
en prenant en compte le mode de pose et de son influence sur le courant admissible des
conducteurs.
Avant de valider le choix de la section des conducteurs comme indiqué ci-dessus, les prescriptions
suivantes doivent être satisfaites :
la chute de tension dans les conducteurs est conforme aux normes en vigueur,
le démarrage des moteurs s'effectue correctement,
la protection contre les chocs électriques est assurée.
Le courant de court-circuit est alors déterminé et la vérification de la tenue thermique et
électrodynamique des canalisations est à réaliser.
Ces différents calculs peuvent entraîner une révision des choix faits précédemment. Les fonctions
que doit remplir l'appareillage permettent de définir son type et ses caractéristiques.
I – 7 – 8 - Energie réactive
La compensation de l’énergie réactive des installations électriques est réalisée localement,
globalement ou en utilisant une combinaison de ces deux méthodes.
I – 7 – 9 - Harmoniques
Les harmoniques circulant dans les réseaux détériorent la qualité de l'énergie, et sont ainsi à l'origine
de nombreuses nuisances, telles que surcharges diverses, vibration et vieillissement des matériels,
perturbation des récepteurs sensibles, des réseaux de communication ou des lignes téléphoniques.
Atelier A
4 Moteur A1 : 35kw / cosphi = 0,88
4 Moteur A2 : 13kw / cosphi = 0,86
4 Moteur A3 : 25kw / cosphi = 0,87
4 Moteur A4 : 9kw / cosphi = 0,86
4 Moteur A5 : 5,5kw /cosphi = 0,85
Eclairage : 80 luminaires fluo 36w/luminaire/cosphi=0,86
25 Prises de courant 10/16A-220V/cosphi=0,8
Atelier B
4 Moteur B1 : 55kw / cosphi = 0,9
4 Moteur B2 : 30kw / cosphi = 0,88
4 Moteur B3 : 15kw / cosphi = 0,86
Eclairage : 50 luminaires fluo 36w/luminaire/cosphi=0,86
20 Prises de courant 10/16A-220V/cosphi=0,8
Atelier C
5 Moteur C1 : 40kw / cosphi = 0,88
5 Moteur C2 : 35kw / cosphi = 0,88
Eclairage : 30 luminaires fluo 36w/luminaire/cosphi=0,86
15 Prises de courant 10/16A-220V/cosphi=0,8