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Electrotechnique
2 Mon recueil de schémas électriques
1. Avant propos 3
2. Repérage des bornes des appareils et des schémas 4
3. Commande de la bobine d’un contacteur 17
4. Fonction Signalisation 21
5. Fonction temporisation 26
6. Structure générale d’une installation industrielle 29
7. Les Moteurs Asynchrones (MAS) triphasés 45
8. Les Moteurs Asynchrones (MAS) monophasés 54
9. Les départs moteurs 60
10. Démarrage direct (DD) d’un MAS un sens de marche 67
11. Démarrage direct d’un MAS deux sens de marche 71
12. Les autres procédés de démarrage 73
13. Démarreur étoile triangle (Y-D) 75
14. Démarreur étoile triangle (Y-D) deux sens de marche 80
15. Démarreur par élimination de résistances statoriques (RS) 82
16. Les relais temporisateurs thermiques 88
17. Démarreur RS inverseur 89
18. Démarreur par élimination de résistances rotoriques (RR) 92
19. Démarreur RR inverseur 98
20. les moteurs deux vitesses 100
21. Freinage des moteurs asynchrones 107
22. Les causes de défaut et leurs conséquences sur les
MAS triphasés 119
23. Protection des Moteurs Asynchrones 126
24. La Maintenance Industrielle 138
BIBLIOGRAPHIES 150
AVANT PROPOS
Prof : SEKONGO
REPERAGE DES BORNES DES
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
1- NECESSITE
L’identification des bornes permet de fournir des informations sur la fonction réelle de
l’élément ; facilitant ainsi le câblage et la maintenance.
2- REPERAGE
2-1) Repérage des bornes de raccordement des appareils
Les repères indiqués sont ceux qui figurent sur les bornes ou sur la plaque signalétique
de l’appareil.
A chaque organe de commande, à chaque type de contact, principal, auxiliaire instantané
ou temporisé, sont affectés deux repères alphanumériques qui lui sont propres.
De 1 à 6 en tripolaire ;
De 1 à 8 en tétrapolaire.
Exemples :
Chaque borne d’entrée est affectée d’un chiffre impair différent et chaque borne de sortie
correspondante est désignée par le chiffre pair immédiatement supérieur (Les chiffres
impairs sont placés en haut et la progression s’effectue de haut en bas et de gauche à
droite).
Exemples :
Sur les contacteurs de petits calibres, le quatrième pôle d’un contacteur tétrapolaire fait
exception à cette règle : ses bornes portent les mêmes repères que ceux du contact
auxiliaire « F » dont il occupe la place. D’autre part, les repères des pôles rupteurs sont
habituellement précédés de la lettre « R ».
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REPERAGE DES BORNES DES
B T S / ELT-MSP
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Chaque borne d’entrée est affectée d’un chiffre impair différent et chaque borne de sortie
correspondante est désignée par le chiffre pair immédiatement supérieur
Exemples :
Un chiffre : c’est le numéro d’ordre de l’élément qui peut être supprimé s’il n’y a pas
d’ambiguïté ;
Une lettre :
U pour le conducteur de phase L1
V pour le conducteur de phase L2
W pour le conducteur de phase L3
N pour le conducteur de neutre
PE pour le conducteur de protection
E pour le conducteur de terre
Un chiffre :
1 pour l’entrée de l’élément,
2 pour la sortie de l’élément.
Exemples :
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REPERAGE DES BORNES DES
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Les bornes des contacts des circuits auxiliaires sont repérées par des chiffres.
Les chiffres des unités ou chiffres de fonction indiquent la fonction du contact auxiliaire :
Le rang 9 (et 0 si nécessaire) est réservé aux contacts auxiliaires des relais de protection
contre les surcharges, suivi de la fonction 5 et 6 ou 7 et 8.
D’un numéro d’ordre qui peut être supprimé s’il n’ya pas d’ambiguïté,
D’un chiffre impair pour la borne d’entrée et du chiffre pair immédiatement supérieur
pour la borne de sortie.
Exemples :
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REPERAGE DES BORNES DES
BTS / ELT
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Contact à ouverture :
-Le chiffre 5 est affecté à la borne
d’entrée ;
-le chiffre 6 à la borne de sortie
Contact à fermeture :
Contact bidirectionnel :
-Le chiffre 5 est affecté à la borne
commune ;
-le chiffre 6 au contact repos ;
-le chiffre 8 au contact travail.
Contact à fermeture :
C’est un contact à fonction spéciale dont les chiffres ont étés précédemment (5-6 ; 7-8 ;
5-6-8). Par contre le numéro d’ordre est imposé :
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REPERAGE DES BORNES DES
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Exemples :
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APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Alimentation L1 - L2 – L3 – N – PE ;
Vers un moteur U1 – V1 –W1 ; U2 – V2 –W2 ; K – L – M ;
Vers des résistances de démarrage : A – B – C, etc
Le circuit de puissance est représenté, soit sous forme unifilaire pour les cas simple
(discontacteurs, démarreurs statoriques, etc…), soit sous forme multifilaire pour les autres
cas (inverseurs, démarreurs étoile-triangle, moteur à deux vitesses, équipements
particuliers, etc…).
Lors d’une représentation unifilaire, c’est le nombre de traits obliques qui barrent le trait
représentant la connexion qui indique combien de fois le circuit représenté comprend de
conducteurs semblables, par exemple :
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APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Dans les circuits de commande et de signalisation, les symboles des organes de commande
des contacteurs, des relais et autres appareils commandés électriquement, sont disposés
les uns à la suite des autres, autant que possible dans l’ordre correspondant à leur
alimentation lors d’un fonctionnement normal.
Deux lignes horizontales ou « conducteurs communs » figurent l’alimentation. Les bobines
des contacteurs et les récepteurs divers, lampes, avertisseurs, horloges, etc…, sont reliés
directement au conducteur inférieur. Les autres organes, contacts auxiliaires, appareils
extérieur de commande (boutons, contacts à commande mécanique, etc…), ainsi que les
bornes de raccordement sont représentés au dessus de l’organe commandé.
Les ensembles et les appareils auxiliaires externes sont destinés éventuellement dans un
encadrement en trait mixte fin. Ceci permet à l’installateur de déterminer plus facilement le
nombre de conducteurs nécessaires à leur raccordement.
a) Repérage indépendant
Chaque conducteur possède un repère en générale numérique aux deux extrémités. Ce
type de repérage doit être détaillé sur un tableau annexe ou sur un schéma pour pouvoir
être utilisé dans de bonnes conditions.
Exemple :
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REPERAGE DES BORNES DES
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Exemple :
Exemple :
Exemple :
e) Repérage composé
C’est l’utilisation du repérage indépendant et du repérage dépendant. Chaque groupe de
repère doit être séparé par un tiret. Le repérage indépendant se place au milieu des
repérages dépendants des deux bornes.
Exemple :
Ce repère est du type alphanumérique ou en couleur et doit être séparé des repères
principaux par un signe de ponctuation. Il indique soit la fonction du conducteur
(exemples : signalisation, déclenchement …) soit la polarité sur laquelle il est raccordé
(exemples : phase, polarité continu…). Voir document de désignation des conducteurs
document élève 3/3.
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REPERAGE DES BORNES DES
Doc 1/5
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
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REPERAGE DES BORNES DES
Doc 2/5
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
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REPERAGE DES BORNES DES
Doc 3/5
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Figure 3 : LETTRES
REPERES POUR
L’IDENTIFICATION
DES FONCTIONS
GENERALES
Figure 4 :
IDENTIFI-
CATION
DES
BORNES
DES
APPAREILS
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REPERAGE DES BORNES DES
Doc 4/5
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
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REPERAGE DES BORNES DES
Doc 5/5
APPAREILS ET DES SCHEMAS
Matière : Schéma
Figure 6 : EXEMPLES
DE SCHEMAS
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COMMANDE D’UNE BOBINE DE
CONTACTEUR
Matière : Schéma
1- DEFINITION DU CONTACTEUR
Un contacteur est un ensemble de contacts actionnés par un électro-aimant, permettant de
commander un circuit à distance.
Le contacteur moteur habituellement repéré KM. Il peut être à la fois utilisé dans le
circuit de puissance comme dans le circuit de commande ;
Le contacteur ou relais auxiliaire habituellement repéré KA. Il est seulement utilisé
dans le circuit de commande.
Symbole :
1-1) Electro-aimant
L’électro-aimant est le moteur du contacteur car c’est lui qui actionne les contacts. Un
électro-aimant est composé de deux organes : une bobine et un circuit magnétique. On
assimilera par la suite la bobine à l’électro-aimant
1-2) Contacts
Il existe deux types de contacts : les contacts principaux (ou pôles) et les contacts
auxiliaires.
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COMMANDE D’UNE BOBINE DE
CONTACTEUR
Matière : Schéma
2-1-2) Equation
= =
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COMMANDE D’UNE BOBINE DE
CONTACTEUR
Matière : Schéma
a) Schéma
b) Equation
= ( + ) = ( + )
c) Chronogramme
a) Commentaire du schéma
Lorsqu’on fait impulsion sur S1, il ya excitation de la bobine du contacteur (KM ou KA). Son
contact auxiliaire KM (13-14) ou KA (13-14) qui est monté parallèlement à S1 sur le
schéma se ferme et assure l’auto-maintien (passage du courant) car après l’action, S1 va
se relâcher. Pour désexciter la bobine du contacteur, il faut simplement faire action sur S0.
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COMMANDE D’UNE BOBINE DE
CONTACTEUR
Matière : Schéma
a) Schéma
b) Equation
= + . = + .
c) Chronogramme
d) Commentaire du schéma
Même fonctionnement que la commande par arrêt prioritaire. Ce schéma présente la
priorité à l’excitation de la bobine lorsqu’on actionne S0 et S1 en même temps.
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FONCTION SIGNALISATION
Matière : Schéma
2- FONCTION
La signalisation a pour fonction de donner l’état (marche, arrêt, défaut…) réel du système.
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FONCTION SIGNALISATION
Matière : Schéma
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FONCTION SIGNALISATION
Matière : Schéma
Le contact de défaut actionne un avertisseur sonore qui reste sous tension tant que la
personne intéressée n’a pas actionné le bouton poussoir « acquittement ».
Fonctionnement :
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FONCTION SIGNALISATION
Matière : Schéma
Fonctionnement :
Après un temps réglable de 0.25 à 2.5 secondes, le cycle recommence tant qu’il n’a pas été
remédié au défaut (ouverture du contact défaut 13-14)
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FONCTION SIGNALISATION Doc 1/1
Matière : Schéma
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FONCTION TEMPORISATION
Matière : Schéma-Auto
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FONCTION TEMPORISATION
Matière : Schéma
2-1-2) Fonctionnement
Dans ce type de temporisateur, le basculement des contacts est retardé par rapport à la
mise sous tension de la bobine. La retombée des contacts est instantanée par rapport à la
mise hors tension de la bobine.
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FONCTION TEMPORISATION
Matière : Schéma
2-2-2) Fonctionnement
Dans ce type de temporisateur, le basculement des contacts est instantané par rapport à la
mise sous tension de la bobine. La retombée des contacts est retardée par rapport à la
mise hors tension de la bobine.
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
1- FONCTION
Selon la norme NFC 15-100, toute installation électrique doit pouvoir réaliser les fonctions
suivantes :
Le sectionneur
Le sectionneur est un appareil de connexion. Il assure la fonction sectionnement qui
consiste à interrompre la continuité d’un circuit dans un but de sécurité lors des opérations
de maintenance, de dépannage ou de modification sur les circuits électriques qui se trouve
en aval.
le sectionneur ne possède aucun pouvoir de coupure ; il ne doit donc pas être manœuvré
en charge.
L’interrupteur sectionneur
C’est un appareil qui possède un pouvoir de coupure ; il permet :
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
Tableau récapitulatif
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
Le bouton poussoir : c’est un appareil qui possède qu’une seul position stable. Une
action manuelle le fait changer d’état et dès que celle-ci cesse, il revient dans sa
position d’origine. Il est dit :
A ouverture lorsque son contact est fermé au repos (bouton poussoir arrêt) ;
utilisé pour un arrêt d’automatisme ;
A fermeture lorsque son contact est ouvert au repos (bouton poussoir
marche) ; utilisé pour la mise en marche d’un automatisme.
Les boutons poussoirs de sécurité de type « coup de poing » : les boutons
poussoirs « coup de poing » à ouverture servent à la coupure de sécurité (coupure
d’urgence)…Symboles : (voir docs 1/3 et 2/3)
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
a) le contacteur
Cet appareil permet de commander à distance un récepteur de puissance car il est capable
d’établir et d’interrompre des courants importants. C’est un interrupteur à commande
automatique.
Electriquement, il est constitué :
D’un électro-aimant (bobine et noyau magnétique) qui attire une palette mobile
lorsqu’il est alimenté.
De plusieurs contacts à fermeture qui, possédant un pouvoir de coupure important,
servent d’interrupteur dans les circuits de puissance.
De plusieurs contacts auxiliaires à ouverture et à fermeture qui possèdent un faible
pouvoir de coupure ; ils servent à réaliser les fonctions telles que l’auto-alimentation,
verrouillage électrique….
On distingue deux types de contacteurs dans la commande des équipements de
forces motrice
Le contacteur moteur habituellement repéré KM. Il peut être à la fois utilisé dans le
circuit de puissance comme dans le circuit de commande ;
Le contacteur ou relais auxiliaire habituellement repéré KA. Il est seulement utilisé
dans le circuit de commande. Symboles : (voir docs 1/3 et 2/3)
Pour disposer des contacts auxiliaires instantanés supplémentaires, on fixe sur le
contacteur un bloc additif instantané ;
Pour disposer des contacts auxiliaires temporisés, on fixe sur le contacteur un
bloc additif temporisé ;
On peut également augmenter le nombre de contacts auxiliaires instantanés d’un
contacteur en lui adjoignant en parallèle un contacteur auxiliaire.
Schéma du montage
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
b) Le rupteur
C’est un contacteur qui possède des contacts de puissance à ouverture et non à fermeture.
Il possède les mêmes caractéristiques qu’un contacteur.
c) Le relais auxiliaire
Son rôle est d’une part, de retransmettre l’information reçue des appareils de commande
et d’autre part de la multiplier dans les différents schémas électriques. C’est un appareil
constitué électriquement :
D’un électroaimant ;
De plusieurs contacts qui sont :
Contacts à ouverture ou contacts repos ;
Contacts à fermeture ou contacts travail ;
Contacts inverseurs lorsque le contact repos et le contact travail ont un point
commun.
d) Le relais à chevauchement de contacts
C’est un relais auxiliaire qui ne possède que des contacts inverseurs dont la particularité est
la suivante : d’une part, à l’excitation de la bobine, le contact travail se ferme avant
l’ouverture du contact repos et d’autre part, lors de sa désexcitation, le contact travail
s’ouvre quand le contact repos est fermé.
Son utilisation permet d’éviter les aléas technologiques dus à l’emploi d’un relais auxiliaire
lorsque les temps de réponses des contacts doivent être pris en compte.
f) Le relais bistable
Ce relais est composé électriquement :
De deux bobines installées sur un circuit magnétique (électro-aimant).
De plusieurs contacts inverseurs (contact à ouverture et à fermeture possédant un
point commun) qui sont à position maintenue.
g) Le relais temporisé
Le relais se compose :
D’une bobine installée sur un circuit magnétique qui, excité, attire une palette
mobile.
D’un ou plusieurs contacts à action temporisée ; par rapport à l’excitation de la
bobine, ils changent d’état avec un retard qui est réglé par l’utilisateur. C’est la
temporisation du contact.
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
1-3-1) Fusibles
Les fusibles assurent la protection du circuit d’alimentation contre les fortes surcharges et
les courts-circuits. Il existe plusieurs types de fusibles qui sont qui sont :
1-3-3) Le disjoncteur
C’est un appareil à commande manuelle ou automatique dont un des rôles est de protéger
l’installation contre les surcharges et les courts-circuits. Il est composé :
De plusieurs contacts ;
D’un déclencheur thermique ;
D’un déclencheur électromagnétique
Son fonctionnement est simple ; l’ouverture automatique de ses contacts se réalise par
action du déclencheur thermique en cas de surcharge ou par action du déclencheur
électromagnétique en cas de court-circuit.
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
1-3-4) Le discontacteur
Un contacteur ;
Un relais de protection thermique ou électrothermique ou magnétothermique.
2- STRUCTURE
Les installations d’automatisme sont séparées en deux parties bien distinctes appelées :
Circuit de commande
Circuit de puissance.
Les deux circuits sont électriquement séparés l’un de l’autre ; chacun assurant plus ou
moins les différentes fonctions que doit réaliser toute installation électrique selon la norme
NFC15-100.
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
Source alternative :
On utilise soit la tension du secteur composée d’une phase et du neutre (tension
monophasée), soit par deux phases (tension composée du réseau) en fonction des bobines
à alimenter et soit avec l’utilisation de la TBTS (on abaisse la tension du secteur avec un
transformateur BT/TBT de façon à obtenir une tension d’utilisation dite de sécurité).
Inconvénient : en cas de coupure de l’alimentation ; le circuit de commande n’est plus
alimenté
Source continue :
Elle est constituée en générale:
D’un transformateur BT/TBT dont le rôle est d’une part de maintenir la charge de la
batterie et d’autre part de la recharger après une panne de la tension du secteur.
D’un redresseur qui transforme la tension alternative au secondaire du
transformateur en une tension unidirectionnelle (continu).
D’une batterie d’accumulateur.
Son avantage est qu’en cas de panne CIE, le circuit de commande est alimenté par la
batterie d’accumulateur.
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
D’augmenter considérablement la pression sur les pôles (il n’y a pas comme en
courant alternatif, de passage au zéro de la période) ;
De maintenir le contacteur fermé même si le réseau d’alimentation est affecté de
fortes chutes de tension ;
De retarder légèrement l’ouverture du contacteur lors de la disparition très fugitive
de la tension d’alimentation (la bobine est raccordée aux bornes du redresseur). Le
redresseur, la bobine, ainsi que la résistance qui réduit la consommation au maintien
doivent être définis en fonction de la tension du réseau et de la taille du contacteur.
En outre, le redresseur doit être capable de supporter la tension du réseau et
l’intensité d’appel du contacteur.
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
Remarque :
De façon classique, le circuit de puissance qui est un circuit terminal a comme
élément de départ l’appareil assurant la fonction sectionnement.
De nos jours, il existe des appareils (appareils à fonctions multiples) qui peuvent
à eux seuls assurer une partie ou toutes ces différentes fonctions.
3-2-2) Alimentation
Le choix de la tension d’alimentation dépend essentiellement des caractéristiques du ou des
récepteurs de puissance.
Source alternative
Elle est monophasée (utilisation d’une phase et du neutre), biphasée ou triphasée
(utilisation de trois phases avec ou sans neutre) en fonction de la charge.
Remarque : En cas de panne CIE, un groupe électrogène peut être prévu et mis en
marche de façon à réalimenter l’installation.
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
doc : 1/4
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
Figure 2 : Contacteurs
5-a: Bouton poussoir à 5-b: Bouton poussoir à 5-c: Bouton poussoir « Coup de
impulsion affleurant impulsion dépassant poing »
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
doc : 2/4
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
doc : 3/4
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
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STRUCTURE GENERALE D’UNE
doc : 4/4
INSTALLATION INDUSTRIELLE
Matière : Schéma
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
(MAS) TRIPHASES
Matière : Schéma
3-1- Le stator
C’est la partie fixe du moteur. C’est un circuit magnétique de forme cylindrique
comportant des encoches dans lesquels sont logés des bobines.
Le bobinage du stator d’un MAS triphasé comporte trois (3) enroulements ; chacun
composé de n bobines. Chaque enroulement comporte deux (2) bornes. Il existe donc
six (6) bornes pour les trois enroulements du stator. Ces bornes sont repérées par les
lettres : U, V, W, X, Y et Z ou U1 , V1 , W1 , U2 , V2 et W2 .
3-2- Le rotor
C’est la partie mobile du moteur. Il est placé à l’intérieur du stator et comprend un circuit
magnétique en forme de cylindre dans lequel sont logés:
Soit des barres conductrices reliées entre elles à chaque extrémité ; on parle de
rotor à cage d’écureuil ou rotor en court-circuit ;
Soit des enroulements qui sont raccordés à des contacts glissants : on parle de rotor
bobiné ou rotor à bagues.
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
(MAS) TRIPHASES
Matière : Schéma
Symboles :
Les bornes des enroulements sont disposées selon un certain ordre de sorte à pouvoir
réaliser facilement le couplage du moteur.
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
(MAS) TRIPHASES
Matière : Schéma
on réalise le couplage étoile lorsque la plus grande tension (tension composée) du réseau
est égale à la plus grande tension du moteur (tension entre l’extrémité d’un enroulement
et le neutre).
Il en est de même lorsque la plus petite tension (tension simple) du réseau est égale à la
plus petite tension du moteur (tension aux bornes d’un enroulement).
On réalise le couplage triangle quand la plus grande tension du réseau (tension composée)
est égale à la plus petite tension du moteur (tension nécessaire à un enroulement).
Remarque :
Entre les deux valeurs de tensions d’un moteur triphasé ou d’un réseau triphasé ; il
existe un rapport de √
Pour avoir la plus grande valeur de tension connaissant la plus petite, on
multiplie cette dernière par √ ;
Pour avoir la plus petite valeur connaissant la plus grande, on divise cette
dernière par √ .
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
(MAS) TRIPHASES
Matière : Schéma
Lorsqu’on désigne la tension d’un moteur triphasé par une seule valeur, cette valeur
représente la plus petite des deux : la tension d’un enroulement ;
Lorsqu’on désigne la tension d’un réseau électrique triphasé par une seule valeur,
cette valeur représente la plus grande des deux : c’est la tension composée du
réseau.
7-2- Le courant
6-2-1- Le courant nominal
Le courant nominal d’un moteur est le courant maximum qui peut circuler en permanence
dans les enroulements statoriques sans risque de détérioration.
7-3- La vitesse
6-3-1- La vitesse permanente
C’est une vitesse stable que l’on obtient lorsque le moteur est suffisamment lancé. Cette
vitesse peut être une vitesse à vide ou une vitesse en charge (la vitesse nominale en est
un cas particulier).
La vitesse de rotation du moteur asynchrone triphasé dépend de la fréquence du réseau
d’alimentation et du nombre de paires de pôles du moteur. Elle n’atteint jamais la vitesse
de synchronisme.
La vitesse de démarrage est une vitesse transitoire qui évolue au cours du temps et n’a
donc pas de valeur fixe comme la vitesse permanente.
7-4- Le couple
6-4-1- Le couple moteur
Le couple moteur est une caractéristique qui traduit les possibilités réelles d’utilisation du
moteur. Le couple moteur est proportionnel à la tension, il augmente lorsque la tension est
plus élevée. Inversement, il diminue considérablement lorsque la tension est plus faible.
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
(MAS) TRIPHASES
Matière : Schéma
Le couple résistant désigne une caractéristique qui est propre à la charge à entrainer.
Tableau de
Normalisation des
démarreurs des MAS
Exercices d’application :
On souhaite utiliser trois moteurs M1, M2 et M3sur ce réseau. Quel doit être le couplage de
chacun de ces moteurs pour que ceux-ci fonctionnent en régime nominal.
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
Matière : Schéma (MAS) TRIPHASES
Doc 1/4
Prof : : SEKONGO
LES MOTEURS ASYNCHRONES
Matière : Schéma (MAS) TRIPHASES
Doc 2/4
Prof : SEKONGO
LES MOTEURS ASYNCHRONES
Doc 3/4
(MAS) TRIPHASES
Matière : Schéma
U V W U1 V1 W1
U V W
Z X Y
Z X Y W2 U2 V2
L1 L2 L3 L1
V
L2
U V W L3
X Z
Y
Z X Y W U
Couplage étoile
L1 L2 L3 L1
L2
U V W L3 V X
U
Y
Z
Z X Y W
Couplage triangle
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
Matière : Schéma (MAS) TRIPHASES
Doc 4/4
Vis de raccordements
Masse
Prof SEKONGO
MOTEUR ASYNCHRONE
MONOPHASE
Matière : Schéma
1) DEFINITION
Un moteur asynchrone monophasé est une machine tournante dont la fréquence de
rotation (n) de l’arbre est inférieure à la vitesse dite de synchronisme (ns) du champ
magnétique produit par le système de courant monophasé qui l’alimente.
2) DIFFERENTS TYPES
Il existe deux types de moteur asynchrone monophasé (M.AS.1) qui sont les moteurs à
induction et les moteurs à spire de Frager (moteurs à spire de court-circuit).
3) CONSTITUTION
Il est constitué du point de vue électrique :
4) FONCTIONNEMENT
4-1) Démarrage
Pour que le moteur démarre seul, il faut créer un champ tournant en alimentant
l’enroulement auxiliaire par une tension déphasé de 90° sur la tension du réseau. Ce
déphase de 90° s’obtient soit en insérant un condensateur en série avec l’enroulement
auxiliaire (moteur à induction), soit en construisant un enroulement auxiliaire très inductif
(moteur à spire de frager).
Suivant les constructeurs, l’enroulement auxiliaire peut être supprimé après le démarrage.
Pour changer le sens de rotation du moteur, il suffit de faire tourner le champ du stator
dans le sens contraire. Pour cela on inverse le sens de la tension aux bornes de
l’enroulement auxiliaire.
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MOTEUR ASYNCHRONE
MONOPHASE
Matière : Schéma
5) CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES
5-1) La vitesse de rotation
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MOTEUR ASYNCHRONE
MONOPHASE
Matière : Schéma
Lorsqu’on désigne la tension d’un moteur triphasé par une seule valeur, cette valeur
représente la plus petite des deux : la tension d’un enroulement ;
Lorsqu’on désigne la tension d’un réseau électrique triphasé par une seule valeur,
cette valeur représente la plus grande des deux : c’est la tension composée du
réseau.
6) CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES
La tension
Sur la plaque signalétique, le constructeur indique principalement deux (2) tensions. La
plus petite de ces deux correspondant à la tension nominale ; c'est-à-dire la tension
devant, être appliquée aux bornes d’un enroulement statorique en fonctionnement normal.
Le courant
6-2-1- Le courant nominal
La vitesse
6-3-1- La vitesse permanente
C’est une vitesse stable que l’on obtient lorsque le moteur est suffisamment lancé. Cette
vitesse peut être une vitesse à vide ou une vitesse en charge (la vitesse nominale en est
un cas particulier).
La vitesse de démarrage est une vitesse transitoire qui évolue au cours du temps et n’a
donc pas de valeur fixe comme la vitesse permanente.
Le couple
6-4-1- Le couple moteur
Le couple moteur est une caractéristique qui traduit les possibilités réelles d’utilisation du
moteur. Le couple moteur est proportionnel à la tension, il augmente lorsque la tension est
plus élevée. Inversement, il diminue considérablement lorsque la tension est plus faible.
Le couple résistant désigne une caractéristique qui est propre à la charge à entrainer.
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MOTEUR ASYNCHRONE
MONOPHASE
Matière : Schéma
7) MOTEURS BI-TENSION
L’enroulement principal du stator peut être composé de deux demi-enroulements ce qui
permet d’obtenir des moteurs à deux tensions.
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MOTEUR ASYNCHRONE
MONOPHASE
Matière : Schéma
Remarque : les barrettes peuvent être remplacées par des contacteurs afin de modifier
automatiquement le sens de rotation du moteur.
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MOTEUR ASYNCHRONE
MONOPHASE
Matière : Schéma
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LES DEPARTS MOTEURS
Matière : Schéma
1. OBJECTIF
Assurer la commande et la protection du moteur, ainsi que la protection du départ lui-
même.
2. RAPPELS
Les départs moteurs comprennent un ensemble d’appareillage qui réalise les 4 fonctions
de base suivantes :
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LES DEPARTS MOTEURS
Matière : Schéma
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LES DEPARTS MOTEURS
Matière : Schéma
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LES DEPARTS MOTEURS
Matière : Schéma
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LES DEPARTS MOTEURS
Matière : Schéma
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LES DEPARTS MOTEURS
Matière : Schéma
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LES DEPARTS MOTEURS
Matière : Schéma
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DEMARREUR DIRECT UN SENS
DE MARCHE
Matière : Schéma
1- PRINCIPE
C’est un procédé de démarrage simple obtenu en un seul temps. Le stator du moteur est
couplé directement sur le réseau. Le moteur démarre sur ses caractéristiques naturelles
avec une forte pointe de courant et atteint sa vitesse nominale.
Le moteur asynchrone triphasé doit être du type rotor en court-circuit ou rotor à cage
d’écureuil
2- CARACTERISTIQUES
2-1- Le courant
3-SCHEMAS
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DEMARREUR DIRECT UN SENS
DE MARCHE
Matière : Schéma
Q1 : sectionneur portes
fusibles
Q2 : Interrupteur
M : Moteur asynchrone
triphasé
4-FONCTIONNEMENT
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DEMARREUR DIRECT UN SENS
DE MARCHE
Matière : Schéma
Une action sur le bouton poussoir S0 exprimant un ordre d’arrêt du moteur, ouvre le circuit
d’alimentation de KM1 qui se désexcite. Cette désexcitation peut être obtenue également à
la suite de surintensité dans le circuit de commande (fusion du fusible) ou à la suite d’un
défaut de surcharge faible et prolongé dans le circuit de puissance (fonctionnement du
relais thermique). La désexcitation de KM1 entraine l’ouverture du circuit de puissance à
travers les contacts principaux : le moteur n’est plus alimenté et s’arrête. Cet arrêt peut
être obtenu également à la suite d’un défaut de court-circuit dans le circuit de puissance
entrainant le fonctionnement (fusion) du fusible aM et privant ainsi le moteur de son
alimentation.
5-1- Avantages
5-2- Inconvénients
5-3- Emploi
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DEMARREUR DIRECT UN SENS
DE MARCHE
Matière : Schéma
Document : 1/1
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DEMARREUR DIRECT DEUX
SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
1-BUT
Le but de cette manipulation est de tourner le moteur dans les deux sens
2- PRINCIPE
Lorsqu’ un moteur asynchrone triphasé est branché dans l’ordre des phases (1, 2,3) il
tourne dans un sens.
L’inversion du sens de marche est obtenue en permutant deux phases d’alimentation, le
troisième restant inchangé. On inverse ainsi le sens du champ tournant et par conséquent,
le sens de rotation.
3- PARTICULARITES
4-SCHEMAS
Dans le circuit de puissance, un verrouillage mécanique est nécessaire pour éviter un court
circuit entre les deux phases dans le cas où les deux contacteurs seraient fermés ensemble.
Et dans le circuit de commande, un verrouillage électrique entre les bobines des
contacteurs KM1 et KM2 permet de compléter le verrouillage mécanique dans le cas où ce
dernier serait défaillant.
5-FONCTIONNEMENT
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DEMARREUR DIRECT DEUX
SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
1- NECESSITE
Lors de la mise sous tension d'un moteur asynchrone, celui-ci provoque un fort appel de
courant qui peut provoquer des chutes de tension importantes dans une installation
électrique. Pour ces raisons en autres, il faut parfois effectuer un démarrage différent du
démarrage direct.
Il est donc logique de limiter le courant pendant le démarrage à une valeur acceptable.
Ainsi différents procédés de démarrage sont utilisés pour réduire le courant de démarrage
tout en conservant un couple moteur suffisant pour vaincre le couple résistant. En effet
pourqu’un démarrage réussisse, il faut que le couple moteur soit supérieur au couple
résistant alors que pour le fonctionnement normal, il faut que le couple nominal soit égal
au couple résistant.
Remarque: Cette étude ne tient pas compte des possibilités offertes par les variateurs
électroniques de fréquence.
Le choix est guidé par des critères économiques et techniques qui sont :
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DEMARREUR ETOILE-TRIANGLE
UN SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
1-PRINCIPE
Le démarreur étoile-triangle est une technique qui consiste à sous alimenter chaque
enroulement du moteur au démarrage afin de limiter le courant d’appel (courant de
démarrage). Cette sous alimentation s’obtient par le couplage étoile des enroulements
statoriques.
Lorsque le moteur prend suffisamment de la vitesse (la vitesse du moteur atteint environ
80% de la vitesse nominale), passage du couplage étoile au couplage triangle. Chaque
enroulement est alimenté sous sa pleine tension nominale ce qui permet au moteur de
fonctionner correctement ; ce démarrage s’effectue donc en deux temps :
Premier temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension
réduite (couplage étoile).
Deuxième temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous sa tension
nominale (couplage triangle).
3- CARACTERISTIQUES
2-1- Conditions technologiques
Cette technique de démarrage ne peut se pratiquer que sur les moteurs asynchrones
à rotor en court-circuit dont les extrémités des enroulements statoriques sont
sorties et reliées aux bornes de la plaque à bornes ;
Chaque enroulement du stator doit supporter en fonctionnement normal la tension
entre phase (tension composée) de la source d’alimentation.
’ = / et ’ = /
3-SCHEMAS
3-1- Schéma simplifié ou fonctionnel (voir doc 1/3)
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DEMARREUR ETOILE-TRIANGLE
UN SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
4-FONCTIONNEMENT
Lorsqu’on ferme manuellement Q1, et qu’on donne une impulsion sur S1, on a
l’alimentation de la bobine de KM1, les enroulements du moteur sont couplés en
étoile.
La bobine de KM2 est alimentée par le biais du contact auxiliaire à fermeture KM1
(13-14) enclenchant ainsi la temporisation
Auto-alimentation de KM1 et KM2 par le contact auxiliaire à fermeture KM2 (13-14).
La désexcitation de la bobine de KM1 par le contact temporisé KM2 (55-56) entraîne
son ouverture et provoque la fermeture de KM3 par le contact auxiliaire à ouverture
KM1 (21-22).
On arrête le moteur en faisant une impulsion sur S0.
5-EMPLOIS
5-1- Avantages
5-3- Emploi
Ce procédé est conseillé pour les machines démarrant à vide, pour des ventilateurs et
pompes centrifuges de petite puissance.
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DEMARREUR ETOILE-TRIANGLE
UN SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
Document : 1/3
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DEMARREUR ETOILE-TRIANGLE
UN SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
Document : 2/3
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DEMARREUR ETOILE-TRIANGLE
UN SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
Document : 3/3
Variante 1 Variante 2
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DEMARREUR ETOILE-TRIANGLE
DEUX SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
Document : 1/2
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DEMARREUR ETOILE-TRIANGLE
DEUX SENS DE MARCHE
Matière : Schéma
Document : 2/2
1-PRINCIPE
Le démarreur par élimination de résistances statoriques est une technique qui consiste à
insérer des résistances dans le circuit statorique en vue de sous alimenter le moteur ; ce
qui réduit le courant de démarrage. Au fur et à mesure que le moteur prend de la vitesse et
que le courant de démarrage décroit, les résistances mis en série avec les enroulements
statoriques seront progressivement court-circuitées.
Exemple : Cas d’un démarreur RS en trois (3) temps (6 résistances soit 2 par ligne):
2- CARACTERISTIQUES
2-1- Conditions technologiques
2-2-Caractéristiques techniques
Il s’agit essentiellement :
3-SCHEMAS
Fermeture manuelle de Q1 ;
Fermeture de KM1 : mise sous tension du moteur résistances insérées ;
Fermeture de KM2 quelque instant après : court-circuitage du premier groupe de
résistances ;
Fermeture de KM3 : court-circuitage de toutes les résistances ; couplage direct du
moteur sur le réseau d’alimentation.
4-2- Le circuit de commande
6-EMPLOIS
6-1- Avantages
6-2- Inconvénients
6-3- Emploi
Ce procédé est conseillé pour les machines à forte inertie sans problèmes particulier de
couple et de courant au démarrage.
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DEMARREUR PAR ELIMINATION
DE RESISTANCES STATORIQUES
Matière : Schéma (RS)
Document : 1/3
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DEMARREUR PAR ELIMINATION
DE RESISTANCES STATORIQUES
Matière : Schéma (RS)
Document : 2/3
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DEMARREUR PAR ELIMINATION
DE RESISTANCES STATORIQUES
Matière : Schéma (RS)
Document : 3/3
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LES RELAIS TEMPORISATEURS
THERMIQUES
Matière : Schéma
1- FONCTION
Le relais temporisateur thermique permet :
De contrôler à partir du moment où il est mis sous tension par l’intermédiaire d’un
contact auxiliaire si la durée d’une opération n’est pas supérieur au temps ;
De temporiser l’action immédiate d’un relais mesurant l’intensité ou la tension.
Il est employé notamment :
2- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Le relais comporte essentiellement :
Une bilame sur laquelle est bobiné un enroulement chauffant raccordé en série avec
une ou plusieurs résistances ;
Un boitier en matière moulée renfermant un contact ouverture et un contact
fermeture à accrochage ;
Un bouton poussoir de réarmement ;
Un cadran frontal permettant de régler le temps de déclenchement.
L’ensemble enroulement chauffant-résistance est raccordé entre les deux fils
d’alimentations du circuit de commande de l’équipement. Dans le circuit de l’enroulement
chauffant du relais sont insérés un contact fermeture (3-4) qui commande sa mise sous
tension dès le début du démarrage ou du phénomène à contrôler, et un contact ouverture
(1-2) qui en contrôle la fin.
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DEMARREUR INVERSEUR RS
Matière : Schéma
Document : 1/3
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DEMARREUR INVERSEUR RS
Matière : Schéma
Document : 2/3
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DEMARREUR INVERSEUR RS
Matière : Schéma
Document : 3/3
1- PRINCIPE
Le démarreur par élimination de résistances rotoriques est une technique qui consiste à
limiter le courant absorbé au stator en augmentant la résistance du circuit du rotor. Cela
s’effectue en montant en série dans le circuit du rotor des résistances qui sont éliminées au
fur et à mesure que le moteur prend de la vitesse.
Le fait de rajouter des résistances au rotor provoque une limitation de la pointe de courant
au démarrage.
C’est donc un démarrage qui s’effectue en plusieurs temps.
Exemple : Cas d’un démarreur RR en trois (3) temps (6 résistances soit 2 par ligne):
3- CARACTERISTIQUES
2-1- Conditions technologiques
2-2-1- L’intensité
2-2-2- Le couple
Le couple de démarrage est de 2 à 2,5 fois le couple nominal sans surintensité excessive :
C’d<2,5Cn.
3-SCHEMAS
Si l'on actionne le bouton "marche" (S1), la bobine KA1 est alimentée, ce qui
provoque la fermeture de ses trois contacts (13-14, 23-24 et 33-34). Le contact KA1
(13-14) assure l’auto maintien. Le contact KA1 (23-24) permet l'alimentation du
contacteur KM1, lequel, par ses trois contacts de puissance permet le démarrage du
moteur avec les deux séries de résistance branchées dans le circuit rotorique. Dans
le même temps, son contact auxiliaire KM1 (67-68) commence sa temporisation.
Le 3e contact de KA1 (33-34) permet l'alimentation des contacteurs lorsque les
contacts temporisés se fermeront. Au fur et à mesure du démarrage, le courant de
ligne diminue, de même que le couple
Lorsque le 1e temps de démarrage est terminé, le contact temporisé KM1 (67-
68) se ferme, ce qui permet d'alimenter la bobine du contacteur KM12. La fermeture
de ses contacts de puissance court-circuite la première série de résistances (RK2,
RL2, RM2) redonnant au moteur du couple, mais aussi de l'intensité. Dans le même
temps, le contact temporisé de KM12 (67-68) commence sa temporisation.
Dans le cas d'une surcharge du moteur, le contact du relais thermique F1 s'ouvre, coupant
ainsi l'alimentation des contacteurs et provoquant l'arrêt du moteur.
6-EMPLOIS
6-1- Avantages
6-3- Emploi
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DEMARREUR PAR ELIMINATION
DE RESISTANCES ROTORIQUES
Matière : Schéma (RR)
Document : 1/3
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DEMARREUR PAR ELIMINATION
DE RESISTANCES ROTORIQUES
Matière : Schéma (RR)
Document : 2/3
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DEMARREUR PAR ELIMINATION
DE RESISTANCES ROTORIQUES
Matière : Schéma (RR)
Document : 3/3
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DEMARREUR INVERSEUR RR
Matière : Schéma
Document : 1/3
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DEMARREUR INVERSEUR RR
Matière : Schéma
Document : 2/3
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
DEUX VITESSES
Matière : Schéma
1- BUT
Le but de l’apprentissage du jour sera donc de faire tourner un MAS sous deux vitesses
différentes.
La vitesse des moteurs asynchrones étant liées aux nombres de paires de pôles (la relation
N=60f/p montre que l’on peut faire varier la vitesse en modifiant le nombre de paires de
pôles), il est possible de réaliser un moteur à plusieurs vitesses distinctes par la
combinaison au stator de bobinages présentant des nombre de pôles différents.
3-1-1) Principe
Ce sont des moteurs qui comportent deux (2) groupes d’enroulements montés l’un après
l’autre dans les encoches du stator. Ils sont « comparables » à deux (2) moteurs
asynchrones triphasés ayant un nombre de pôles différent qui seraient assemblées dans un
même ensemble.
Pour obtenir l’une des deux (2) vitesses, il suffit d’alimenter l’un des deux (2) groupes
d’enroulement. Les deux vitesses sont indépendantes l’une de l’autre.
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
DEUX VITESSES
Matière : Schéma
3-1-2) Présentation
Fonctionnement :
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
DEUX VITESSES
Matière : Schéma
Schéma 1 : Passage d’une vitesse à une Schéma 2 : Passage d’une vitesse à une
autre en passant par arrêt autre sans passer par arrêt
3-2-1) Principe
Dans ces types de moteurs les différentes vitesses sont obtenues par couplage de six(06)
demi-enroulements. Le principe est de modifier le nombre de paire de pôles en modifiant le
couplage interne du moteur. Ils permettent un rapport de deux(02) entre la petite et la
grande vitesse avec par exemple comme nombre de paire de pôles 4 et 2 ; 8 et 4 ; 12 et
6.
=
Les moteurs à couplage de pôles sont caractérisés par un rapport de deux entre les deux
vitesses (ex : 3000/1500 tr/mn) selon le couplage que l'on fait.
triangle série pour la petite vitesse ;
étoile parallèle pour la grande vitesse.
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
DEUX VITESSES
Matière : Schéma
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
Doc 1/2
DEUX VITESSES
Matière : Schéma
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
Doc 2/2
DEUX VITESSES
Matière : Schéma
Fonctionnement :
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
DEUX VITESSES
Matière : Schéma
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
1- NECESSITE
Dans un grand nombre d'applications, l'arrêt du moteur est obtenu simplement par
décélération naturelle. Le temps de décélération dépend alors uniquement de l'inertie et du
couple résistant de la machine entraînée. Mais il est souvent nécessaire de réduire ce
temps. Le freinage électrique apporte dans ce cas une solution efficace et simple. Par
rapport aux freinages mécanique et hydraulique, il offre l'avantage de la simplicité et de ne
mettre en œuvre aucune pièce d'usure.
Divers méthodes ou procédés sont utilisés pour le freinage des moteurs asynchrones. Il
faut distinguer :
Le freinage avec arrêt immédiat obtenu à l’aide de moteurs spéciaux : moteur frein
(freinage par électro-frein) ;
Le freinage par ralentissement applicable à tous les types de moteurs asynchrones
Freinage en contre-courant ;
Freinage par injection de courant continu.
Dans ce type de freinage, le frein est constitué par un dispositif mécanique (bande de frein,
mâchoire, disque) commandé par un électro-aimant alimenté directement sur le réseau.
L’action du frein est rapide mais brutale.
Il existe deux types de freinage par électro-frein :
Il existe des moteurs freins avec un électro-aimant alimenté en courant redressé par
l’intermédiaire d’un pont de diodes.
L’électro-aimant peut être constitué d’une bobine ou de trois bobines. Quand il est triphasé
(constitué de trois bobines) il est monté en parallèle avec les enroulements du stator (voir
tableau de branchement).
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
L1 L2 L3 L1 L2 L3
A1 A2 A1 A2
U V W U V W
M M
3~ Electro - frein 3~ Electro - frein
Moteur Moteur
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
1 3 5 13 23 95 97
Q
F2
2 4 6 14 24 96 98
1 1
S1 KM1
1/L1 3/L2 5/L3
14
F2
2/T1 4/T2 6/T3
3 4
A1
A1 A2
A2
U V W KM1 H1
M
3~
A1 A2 A1 A2
U V W U V W
M M
3~ Electro - frein 3~ Electro - frein
Moteur Moteur
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
2 4 6
1 1 1
2 2 2
KM1 KM2
F2
2/T1 4/T2 6/T3
A1 A2
U V W
M
3~
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
Fonctionnement :
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
Pour éviter que le moteur tourne en sens inverse il faut prévoir un dispositif automatique
pour contrôler l’arrêt (détecteur d’arrêt à friction, détecteur d’arrêt centrifuge, …)
Remarque :
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
S2 : BP marche
Fonctionnement
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
b) Moteurs à bagues
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
S2 : BP marche
S3 : détecteur N=0
(si N=0 alors S3=0 par
contre si N>0 alors
S3=1)
Fonctionnement :
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
2-3-1) Principe
Ce type de freinage est généralement utilisé pour les moteurs à bagues. On déconnecte les
enroulements du stator puis on les alimente par une source de tension redressée (tension
continue). Le champ tournant est remplacé par un champ fixe (créé par la source de
tension continu) ce qui provoque l’arrêt du rotor.
Remarques :
b) Inconvénient
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
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FREINAGE DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schéma
S2 : BP marche
2- NECESSITE
Tout moteur électrique a des limites de fonctionnement. Dépasser ces limites conduit, à
plus ou moins long terme, à sa destruction, mais aussi à celle des mécanismes qu’il anime,
avec pour conséquence immédiate des arrêts et des pertes d’exploitation.
Ce type de récepteur, qui transforme une énergie électrique en énergie
mécanique, peut-être le siège d’incidents d’origine électrique ou mécanique.
Stator Rotor
Inductance Pertes
de fuite Joule
Inductance Puissance
de flux L Pertes active
magnétique fer
I0
Une partie de la puissance électrique fournie au stator est transmise à l’arbre de sortie sous
forme de puissance motrice ou puissance active.
L’autre partie est transformée en chaleur dans le moteur:
pertes “joule” dans les enrôlements statoriques,
pertes “joule” au rotor dus aux courants induits qui y circulent,
pertes “fer” dans le rotor et le stator.
Ces pertes sont fonction des conditions d’utilisation et des conditions de service, ce qui se
traduit par un échauffement du moteur.
Des anomalies dues soit à la charge, soit à la tension d’alimentation, soit aux deux
combinées sont susceptibles d’entraîner un échauffement
dangereux.
Au niveau d’une installation comportant des moteurs électriques, nous pouvons distinguer
deux types de défauts : les défauts d’origine interne au moteur, et les défauts d’origine
externe.
de l’installation du moteur
désalignement,
balourd (instabilité d’une pièce tournante mal ajustée sur l’axe de rotation),
efforts excessifs sur l’arbre,
etc.
2-2-1- Phénomènes liés à l’alimentation électrique du moteur
a- Les surtensions
Toute tension appliquée à un équipement dont la valeur crête sort des limites d’un gabarit
défini par une norme ou une spécification est une surtension.
Les surtensions temporaires ou permanentes peuvent avoir différentes origines :
atmosphérique (coup de foudre),
décharge électrostatique,
manœuvre d'appareils connectés au même réseau,
etc.
Figure 5 :
Exemple de
surtension
Dans la majeure partie des cas, les surtensions se traduisent par un claquage diélectrique
au niveau des enroulements du moteur, entraînant sa destruction.
b- Phases déséquilibrées
Un système triphasé est déséquilibré lorsque les trois tensions ne sont pas égales en
amplitude et/ou ne sont pas déphasées de 120° les unes par rapport aux autres.
Le déséquilibre peut-être provoqué par l’ouverture d’une phase (défaut de dissymétrie), par
la présence de charges monophasées dans l’environnement proche du moteur, ou par la
source elle-même.
Figure 6 : Relevé de
tensions d’un
système triphasé
déséquilibré
Les conséquences d’un déséquilibre des tensions appliquées à un moteur sont la diminution
du couple utile et l’augmentation des pertes ; les déséquilibres se traduisent par une
composante inverse qui génère de forts courants rotoriques provoquant un échauffement
très important du rotor et impliquant un sur-échauffement du moteur.
La norme CEI 60034-26 fournit une règle de déclassement en fonction du déséquilibre des
tensions qu’il est conseillé d’appliquer lorsque ce phénomène est connu ou prévisible sur le
réseau alimentant le moteur. Ce coefficient de déclassement permet, soit de
“surdimensionner” un moteur pour tenir compte du déséquilibre, soit de diminuer le courant
de fonctionnement d’un moteur au regard de son courant nominal.
La phase de démarrage d’un moteur correspond à la durée qui lui est nécessaire pour
atteindre sa vitesse de rotation nominale.
Compte tenu de ses caractéristiques intrinsèques, chaque moteur ne peut supporter qu’un
nombre limité de démarrages, généralement précisé par son fabricant (nombre de
2-3- Synthèse
Cette synthèse réalisée sous la forme du tableau de la présente pour chaque type de défaut
ses origines possibles, ses effets probables et les conséquences avérées.
Figure 8 : Synthèse des défauts possibles pour un moteur avec leurs origines, effets et
conséquences
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PROTECTION DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schémas/TP
3- NECESSITE
Les moteurs asynchrones triphasés représentent à eux seuls près de 80% des moteurs
électriques utilisés dans l’industrie. Dans leur fonctionnement ils sont régulièrement soumis
à de nombreuses pannes d’où la nécessité de les protéger.
Pour ce faire, chaque départ-moteur doit donc comporter :
Un court-circuit est une mise en relation directe de deux points qui sont à des potentiels
électriques différents :
en courant alternatif : liaison entre phases, entre phase et neutre, entre
phase et masse conductrice ou entre spires d’une même phase,
en courant continu : liaison entre les deux polarités ou entre une masse
conductrice et la polarité qui en est isolée.
Diverses causes sont possibles : détérioration du vernis isolant des conducteurs,
desserrage, rupture ou dénudage de fils ou de câbles, présence de corps métalliques
étrangers, dépôts conducteurs (poussières, humidité, etc.), pénétration d’eau ou d’autres
liquides conducteurs, détérioration du récepteur, erreur de câblage à la mise en route ou
lors d’une intervention.
Un court-circuit se traduit par une augmentation brutale du courant qui peut atteindre en
quelques millisecondes une valeur égale à plusieurs centaines de fois le courant d’emploi.
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PROTECTION DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schémas/TP
Un phénomène thermique
Il correspond à la quantité d'énergie libérée dans le circuit électrique parcouru par le
courant de court-circuit I durant un temps t selon la formule I2t et exprimée en A2s. Cet
effet thermique peut provoquer :
la fusion des contacts du contacteur,
la destruction des éléments thermiques d’un relais à bilame,
la génération d’arcs électriques,
la calcination des matériaux isolants,
l’incendie dans l’équipement.
Un phénomène électrodynamique
Il se traduit entre les conducteurs par des efforts mécaniques intenses, provoqués par le
passage du courant avec les manifestations suivantes :
déformation des conducteurs formant les enroulements du moteur,
casse des supports isolants des conducteurs,
répulsion des contacts (à l’intérieur des contacteurs) pouvant entraîner leur
fusion et leur soudure.
De telles manifestations sont dangereuses à la fois pour les biens et pour les personnes. Il
est donc impératif d’utiliser contre les courts-circuits des dispositifs de protection chargés
de détecter le défaut, et d’interrompre le circuit très rapidement, avant que le courant
n’atteigne sa valeur maximale.
Pour cela, deux dispositifs de protection sont communément employés :
les fusibles (coupe-circuits) qui interrompent le circuit par leur fusion, laquelle
nécessite ensuite leur remplacement,
les disjoncteurs à déclencheur magnétique, souvent dénommés plus
simplement “disjoncteurs magnétiques”, qui interrompent automatiquement
le circuit par ouverture de leurs pôles et dont la remise en service ne
nécessite qu’une manœuvre de ré-enclenchement.
La protection contre les courts-circuits peut aussi être intégrée à des appareils à fonctions
multiples tels que les disjoncteurs-moteurs et les contacteurs-disjoncteurs.
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PROTECTION DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schémas/TP
Figure 1 : Pouvoirs de
coupure et de fermeture,
fixés par la norme CEI
60947-2 pour les
disjoncteurs
Figure 2 : Pouvoirs de
coupure et de fermeture,
fixés par la norme CEI
60947-2 pour les
disjoncteurs
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PROTECTION DES MOTEURS
ASYNCHRONES
Matière : Schémas/TP
La surcharge est le défaut le plus fréquent sur les moteurs. Elle se manifeste par une
augmentation du courant absorbé par le moteur et par des effets thermiques. La classe
d’isolation détermine l’échauffement normal d’un moteur à une température ambiante de
40°C. Tout dépassement de la température limite de fonctionnement conduit à une
réduction de la durée de vie par vieillissement prématuré des isolants.
Notons toutefois qu’une surcharge conduisant à un échauffement supérieur à la normale
n’aura pas d’effets néfastes immédiats si elle est limitée dans le temps et peu fréquente.
Elle n’implique donc pas nécessairement un arrêt du moteur, mais il est important de
revenir rapidement à des conditions de fonctionnement normales.
L’importance d’une bonne protection contre les surcharges est donc évidente :
elle préserve la durée de vie des moteurs en interdisant leur fonctionnement dans
des conditions anormales d’échauffement,
elle assure la continuité d’exploitation en :
évitant des arrêts intempestifs des moteurs,
permettant, après déclenchement, un redémarrage dans les meilleures
conditions de sécurité pour les hommes et les équipements.
Selon le niveau de protection souhaité, la protection contre les surcharges peut-être
réalisée par des relais :
de surcharge, thermique (bilames) ou électroniques, qui au minimum protègent les
moteurs dans les deux cas suivants :
surcharge, par le contrôle du courant absorbé sur chacune des phases,
déséquilibre ou absence de phases, par son dispositif différentiel,
à sondes à thermistances CTP (à Coefficient de Température Positif),
de sur-couple,
multifonctions.
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Ces relais protègent les moteurs contre les surcharges, mais ils doivent admettre la
surcharge temporaire due au démarrage, et ne déclencher que si le démarrage est
anormalement long.
Ces relais possèdent une mémoire thermique (sauf pour certains relais électroniques de
surcharge, signalés par leurs constructeurs) et peuvent être connectés :
soit en série avec la charge,
soit, pour les fortes puissances, à des transformateurs de courant placés en série
avec la charge.
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tripolaires,
compensés, c’est à dire insensibles aux variations de la température ambiante,
à réarmement manuel ou automatique,
gradués en “ampères moteur” : affichage direct sur le relais du courant indiqué sur la
plaque signalétique du moteur.
Ils peuvent également être sensibles à une perte de phase : c’est la notion de différentiel.
Cette fonctionnalité évite la marche en monophasé du moteur.
Ces relais bénéficient des avantages de l’électronique qui permet de créer une image
thermique du moteur plus élaborée. A partir d’un modèle reconstituant les constantes de
temps thermiques du moteur, l’électronique calcule en permanence la température du
moteur en fonction du courant qui l’a traversé et des temps de fonctionnement.
La protection approche donc mieux la réalité et peut éviter des déclenchements
intempestifs. Les relais électroniques de surcharge sont moins sensibles à l’environnement
thermique de l’endroit où ils sont installés.
Outre les fonctions classiques des relais de surcharge (protection des moteurs contre les
surcharges, les déséquilibres et l’absence de phases), les relais électroniques de surcharge
peuvent être complétés par des options telles que :
le contrôle de la température par sondes CTP,
la protection contre les blocages et les sur couples,
la protection contre les inversions de phases,
la protection contre les défauts d’isolement,
la protection contre la marche à vide,
etc.
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Ces relais de protection contrôlent la température réelle du moteur à protéger. Ils offrent
une excellente précision de la mesure de la température : leur volume réduit leur confère
une inertie thermique très faible et donc un temps de réponse très court.
Avec le contrôle direct de la température des enroulements statoriques, ils peuvent être
utilisés pour protéger les moteurs contre : surcharge, élévation de température ambiante,
défaut du circuit de ventilation, fréquence de démarrages trop élevée, marche par à-coups,
etc. Ils sont composés de plusieurs éléments distincts.
Une ou plusieurs sondes à thermistance à Coefficient de Température Positif (CTP)
placées au sein des bobinages des moteurs ou tout endroit susceptible de s’échauffer
(paliers, roulements, etc.).
Ce sont des composants statiques dont la résistance augmente brutalement quand la
température atteint un seuil appelé Température Nominale de Fonctionnement (TNF).
Un dispositif électronique :
Il est en alternatif ou en courant continu et mesure en permanence la résistance des
sondes qui lui sont associées. Lorsque la TNF est atteinte, le circuit à seuil détecte la
brusque élévation de résistance de la sonde et commande alors le changement d’état des
contacts de sortie. Selon les sondes choisies, ce mode de protection peut-être utilisé :
soit pour fournir une alarme sans arrêt de la machine (TNF inférieure à la
température maximale prescrite pour l’élément à protéger),
soit pour commander l’arrêt (TNF correspondant à la température
maximale prescrite).
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L’emploi de ce mode de protection doit être prévu à l’avance car les sondes doivent être
incorporées aux enroulements lors de la fabrication du moteur, ou lors d’un rébobinage
éventuel après un incident. Le choix des sondes CTP à incorporer dépend de la classe
d’isolation et de la structure du moteur. Ce choix est normalement fait par les constructeurs
de moteurs ou les rebobineurs qui, seuls, possèdent les compétences nécessaires.
Ces deux contraintes font que ce choix de protection via des sondes CTP est plutôt réservé
à des équipements haut de gamme dont les moteurs sont d’un coût élevé.
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Figure 12 : Disjoncteur-moteur
(GV7 - Telemecanique) et son
symbole graphique
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Dans ces disjoncteurs, les dispositifs magnétiques (protection contre les courts-circuits) ont
un seuil de déclenchement non réglable, en général d’environ 10 fois le courant de réglage
maximal des déclencheurs thermiques.
Leurs éléments thermiques (protection contre les surcharges) sont compensés contre les
variations de la température ambiante. Le seuil de protection thermique est quant à lui
réglable en face avant du disjoncteur. Sa valeur doit correspondre au courant nominal du
moteur à protéger.
Dans tous ces disjoncteurs, la coordination (type II) entre les éléments thermiques et la
protection court-circuit est assurée par construction.
De plus, en position d'ouverture, la plupart de ces appareils ont une distance d'isolement
suffisante (entre leurs contacts) pour réaliser la fonction de sectionnement. Ils intègrent
également un dispositif de cadenassage nécessaire à la consignation.
Un disjoncteur moteur est caractérisé par sa courbe de déclenchement, qui représente les
temps de déclenchement du disjoncteur en fonction du courant (multiple de Ir).
Figure 13 : Zones de
fonctionnement d’un disjoncteur
magnétothermique
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2-4) Synthèse
La protection des moteurs est une fonction essentielle pour la continuité du fonctionnement
des machines. Le choix du dispositif de protection doit être fait avec rigueur. L’utilisateur
aura tout intérêt à sélectionner les dispositifs intégrant une électronique de communication
pour anticiper et prévenir les éventuels défauts. La recherche d’anomalies et la rapidité de
remise en route seront ainsi grandement améliorées.
1) LA NECESSITE DE LA MAINTENANCE
Tout matériel, que qui soit possède une durée de vie (ou de survie). Ne dit-on pas d’une
voiture « après 100000 à 120000 km, qu’elle est bonne pour la casse ! », pour un avion ce
sera après x heures de vol qu’il sera déclaré inutilisable, donc il en va de même pour les
machines et matériels de production d’une entreprise (machines-outils, moteurs, engins
etc.).
Si nous regardons le schéma ci- après, donnant la courbe de vie d’un équipement ; nous
constatons trois zones :
Zone 1 : AB
Correspond à la mise à la mise en route et à la période de rodage de l’équipement, les
seuls incidents provoquant des pannes de l’équipement sont dus soit à des pièces d’origine
défectueuses ou soit à des imprécisions de montage qu’il est facile de corriger.
Zone 2 : BC
Correspond au service actif de l’équipement. C’est une période longue par rapport à la vie
de l’équipement où il n’y a que peu de pannes et de dégradations. Ex : pour une voiture de
500 à 60000 km.
Zone 3 : CD
Correspond au vieillissement de l’équipement qui peut être plus ou moins long. Ex : pour la
voiture, après 60000 km.
A cette courbe de vie d’un équipement, on peut associer le terme « fiabilité » de
l’équipement. La fiabilité d’un équipement indique le degré de confiance que l’on peut avoir
dans son fonctionnement. Elle s’exprime en probabilité, comprise entre 0 et 1, ou en
pourcentage entre 0 et 100.
Pour étudier la fiabilité d’un équipement, on note tout au long de sa vie la nature et la
fréquence des avaries ayant nécessité des remplacements de pièces.
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Pour un appareil complexe, on fait le produit des fiabilités de ses organes ou composants,
et comme les fiabilités sont inférieures à 1, il en résulte que plus il ya d’organes dans
l’appareil et plus la fiabilité est faible.
Si l’on reprend le graphique de la courbe de vie d’un équipement, nous constatons :
Une bonne maintenance permet de réduire ces dégradations sans pour autant les arrêter
totalement. Au bout de quelques années, ces arrêts se généralisent et ne peuvent être
économiquement combattues. C’est la reforme du matériel.
3) CONSEQUENCES
Tout arrêt de production dû à un mauvais entretien provoque de multiples conséquences
pour l’entreprise.
LA MAINTENANCE
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La maintenance corrective ;
La maintenance préventive.
4-1) La maintenance corrective
C’est une maintenance qui s’effectue après une défaillance. Cette défaillance peut être une
panne ou une défaillance partielle.
La maintenance systématique ;
La maintenance conditionnelle ;
La maintenance prévisionnelle.
6-1) Défaillance
Elle est définie par la norme comme une altération ou une cessation de l’aptitude d’un
équipement à accomplir la fonction qu’il doit remplir. La défaillance peut être partielle ou
complète.
6-2-1) Dépannage
a) Définition
C’est une action exercée sur un équipement pour le remettre Ordre d’intervention
en état de fonctionnement. Le dépannage peut
s’accommoder de résultats provisoires ; dans ce cas,
il sera suivi d’une opération.
b) Particularités du dépannage
L’intervention de dépannage doit être de courte
durée pour ne pas immobiliser l’équipement. DEPANNAGE OU
Il peut s’effectuer sous ou hors tension
REPARATION
(nécessité de consignation).
La connaissance du matériel et l’analyse
préalable du fonctionnement permet de repérer
plus rapidement les causes de dysfonctionnement.
ESSAIS
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6-2-2) Réparation
a) Définition
C’est la remise en état définitive d’un équipement qui doit assurer pleinement les fonctions
pour lesquels il a été conçu.
La réparation peut aussi s’effectuer après un dépannage.
Exemple : le remplacement du capteur de position (de l’exemple précédent) par un
échange standard est une réparation.
b) Particularités de la réparation
La réparation peut être réalisée immédiatement après un dépannage, mais aussi après une
visite de maintenance préventive conditionnelle ou systématique.
6-3-1) Constatations
Elles s’effectuent en observant Enoncé d’une Oui
la défaillance du système. hypothèse
Test
6-3-2) Hypothèses
En fonction des constatations
Non Maintenance
effectuées, on émet une corrective
hypothèse. Chaque hypothèse
concerne une cause possible de panne.
6-3-3) vérifications
Un test permet de contrôler si l’hypothèse Mauvais Essai de
vérification
est vérifié (« oui, c’est bien la cause » ou
« non, cela ne vient pas de cet organe »).
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CONSTATATION
DE LA PANNE
RECHERCHE
LOGIQUE DES
CAUSES POSSIBLES
ELIMINATION DE LA
CAUSE POSSIBLE
VÉRIFICATION DES
VÉRIFIÉ
HYPOTHESES DE
PANNE
Circuit
Bon
Vérification
Circuit
Mauvais
REMISE EN ÉTAT
PROVISOIR OU
DEFINITIVE
Essai
BON
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7-4-1) Constatation
Le contacteur K1 ne s’enclenche pas quand on appuie sur S2.
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Pour les équipements, qu’il soit sous tension ou hors tension, doit s’effectuer selon
les règles de sécurité de l’habilitation (consignation et VAT) ;
En cas d’erreur de diagnostic, le résultat des essais peut présenter des dangers,
surtout en cas de court-circuit sur l’équipement.
Avant toute intervention sur un équipement, se munir du matériel de protection
individuelle (EPI) et se conformer aux directives du chargé de travaux.
8) DOCUMENT DE MAINTENANCE
Pour réaliser les opérations de maintenance sur un équipement électrique d’une machine de
production ou d’un système de manutention, il faut disposer d’un certains nombres de
documents et en créer d’autres.
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BIBLIOGRAPHIE
SCHEMATEQUE ELECTROTECHNIQUE ;