Vous êtes sur la page 1sur 17

CHAPITRE I : LES NOTIONS GENERALES SUR LA PROFESSION ET LE METIER

D’ELECTRICIEN

I. Généralités :
 Un électricien est une personne qualifiée qui réalise en autonomie ou en équipe des
tâches dans les secteurs de la production, du transport, de la distribution de l’énergie
électrique ainsi que dans l’installation et la maintenance des équipements
électriques.
 La construction électrique s’occupe de la fabrication de l’appareillage électrique
destiné à la production, au transport, à la distribution et à la consommation de
l’énergie électrique.

II. Les différentes branches de l’industrie électrique :


De nos jours, l’industrie électrique est organisée en trois (3) grandes branches
professionnelles :
 La construction électrique ;
 L’installation électrique ;
 La production et la distribution de l’énergie électrique.

1. La construction électrique :
Elle concerne tous travailleurs qui concourent à la fabrication du matériel électrique. Ces
matériels sont fabriqués dans des usines de construction électrique.

2. L’installation électrique :
L’électricien installateur est le professionnel chargé de réaliser les travaux d’installation
des équipements électriques dans les différents bâtiments : habitations, usines, centres
commerciaux ou locaux commerciaux.

3. La production et la distribution de l’énergie électrique :


La production de l’énergie électrique (centrales électrique), le transport et la distribution
l’énergie électrique (lignes électriques).
Au Mali, ces travaux sont confiés à l’EDM SA.

III. Les différentes spécialités


C’est la nature ou le genre de travail effectué par l’électricien qui détermine sa spécialité.
Ainsi on distingue :

 Les électriciens bobineurs


Ils travaillent dans les entreprises de production, d’entretien et de réparation des
enroulements des machines tournantes, des bobines de transformateurs, des
ventilateurs…

 Les électriciens câbleurs


Les électriciens câbleurs travaillent généralement sur des armoires électriques,
dans le bâtiment, pour des machines industrielles, dans l’industrie automobile,
mais il peut également câbler des circuits imprimés ou se spécialiser dans
l’aéronautique et le câblage des avions. Ils travaillent en général à partir de
schéma de montage très précis.

 Les électriciens de plateforme d’essai


Ils ont pour rôle d’essayer dans les usines, les machines qui sortent de fabrication.

 Les électriciens de laboratoire d’essai


Ils font la vérification des appareils de mesure et de comptage dans le laboratoire.
Ils sont également appelés vérificateurs ou étalonneurs.

B BAMIA
1
 Les électromécaniciens
L'électromécanicien est un professionnel dont la principale mission consiste à :
 Installer des machines neuves dans une usine ;
 Effectuer le montage des éléments de la machine (le moteur, les variateurs de
vitesses...) ;
 Contrôler et prévenir les risques de pannes de façon régulière (graissage,
vérifications d'usage, changement des pièces défectueuses...) ;
 Procéder à la réparation (ou faire réparer, ou faire changer) du matériel
défectueux.

 Les électriciens d’équipement ou (les monteurs électriciens)


L'électricien d'équipement est un ouvrier spécialisé dans les installations
électriques des logements, des bureaux, des commerces, des hôpitaux ou encore
des entreprises industrielles. De plus en plus, il installe des réseaux de
communication et des équipements à commande automatique de domotique.

 Les électriciens de réseaux électriques


Ces personnes installent et réparent de l'équipement de production et de distribution
d'électricité. Ils ont comme tache :
 Installer et entretenir de l'équipement qui sert à la transmission d'électricité
(transformateurs) ;
 Installer et entretenir de l'équipement et de l'appareillage électriques dans des
centrales ou des stations ;
 Vérifier et réparer de l'équipement et de l'appareillage électriques et remplacer
ceux qui sont défectueux ;
 Remplir des rapports d'essais et d'entretien.

 L’électricien de maintenance
L’électricien de maintenance effectue la surveillance, la maintenance et le dépannage
courant des installations électriques de sites industriels ou de bâtiments.
L’électricien de maintenance contrôle, mesure, nettoie, resserre et remplace différents
organes : contacts électriques, bornes, discontacteurs, disjoncteurs. Identifier le risque
et s’en protéger fait partie du métier. Son outillage de base est constitué d'appareils de
mesures électriques (multimètre), thermographiques et d'outillage (tournevis, pince à
dénuder, clés...).
 Les installeurs en télécommunication
L’installateur télécom ou de réseaux câblés de communications participe à la
construction des réseaux modernes : téléphone, télévision, échanges de données
informatiques des entreprises et des particuliers.

IV. Les différentes qualifications professionnelles


La qualification professionnelle d’un électricien dépend de plusieurs facteurs :
 La formation (école technique, apprentissage chez un employeur…) ;
 L’aptitude (apte, la santé et au commandement…) ;
 L’emploie (avec ou sans responsabilité).

V. La classification professionnelle
Les électriciens se différencient par les connaissances techniques et professionnelles.
L’établissement des projets d’installations important sont élaborés par les ingénieurs.

B BAMIA
2
La direction, la surveillance des travaux et la discipline de l’équipe sont assurées par les
agents de maitrise.
L’exécution d’installation du matériel électrique est réalisée par les ouvriers. Les ouvriers
électriciens sont classés d’après les qualifications suivantes :
O : ouvrier sans qualification, c’est un manœuvre chargé de la manutention et de
l’approvisionnement.
Aide-électricien (OS 1) :
Ouvrier chargé d'effectuer, sur instructions, des travaux simples n'exigeant que des
connaissances élémentaires, telles que :
 travaux préparatoires ou complémentaires d'installation (il aide à la pose de
lignes) ;
 petit entretien de l'appareillage et des moteurs ;
 montage et démontage de moteurs sur machines.

Electricien (OS 2) :
Ouvrier Spécialisé, il est titulaire du CAP et devient P1 après six mois de stage.

Electricien (OP 1) :
Ouvrier chargé d'exécuter tous travaux courants d'électricité, montage de lignes basse
tension, branchement d'appareils, lecture de schémas, entretien et dépannage des moteurs
et de leur appareillage, câblage d'armoire, etc.

Electricien (OP 2) :
Ouvrier répondant à la définition de l'électricien OPI connaissant en outre les installations
et le matériel de l'usine.
Doit pouvoir déceler, dans l'entreprise, les causes d'incidents sur le réseau basse tension et
sur le matériel électrique et y remédier.
Doit pouvoir assurer le montage de réseaux d'éclairage et de force motrice, basse tension.

Electricien (OP 3) :
Ouvrier qui, tout en répondant à la définition de l'électricien OP 2, est chargé de réaliser, à
partir de schémas, des installations industrielles, des montages de tableaux, d'appareillage
haute et basse tension, de commande électromagnétique, de postes de transformation ou
de signalisation.
Il doit avoir des notions d'électronique lui permettant de localiser l'origine des incidents.

Le chef d’équipe :
Il est chargé de diriger les travaux de l’équipe, d’assurer la discipline et
l’approvisionnement en matériel.

VI. Classement des électriciens


La publication de la loi n° 514 de L’UIT, nous informe d’un carnet indiquant que le
personnel concerné (seuls autorisé à effectuer des travaux ou à procéder à des manœuvres
sur une installation électrique) doit être classé par l’employeur dans l’une des quatre
groupes suivants :

Groupe A :
Travailleurs non qualifiés ni spécialisés, habilités à effectuer des travaux simples.

Groupe B :
Travailleurs habilités à effectuer des travaux et des manœuvres suivants les ordres de leurs
chefs (OS1, OS2).

B BAMIA
3
Groupe C :
Travailleurs habilités à effectuer des travaux et des manœuvres et éventuellement à
surveiller un ou plusieurs travailleurs des groupes A, P1, P2, P3.

Groupe D :
Personnels habilités à effectuer et à surveiller des travaux (chefs monteurs, agents de
maitrise).

VII. Formation des électriciens

Profession Diplôme Préparation


Electricité Bâtiment C.A.P. ou B.E.P. C.F.P – SK
Electromécanicien (Certificat d’Aptitude E.C.I.C.A.
Electricien d’équipement professionnelle) I.F.P – SAB
Bobineur câbleur C.F.P.I.
Monteur électricien etc.
Télécommunication
Courant faible
Agent de maitrise B.T. C.F.P – SK
Dessinateur en électromécanique (Brevet de Technicien) E.C.I.C.A.
I.F.P – SAB
C.F.P.I. etc.
Agent technique sous-chef d’atelier B.T.S. C.F.P – SK
et chef d’atelier cadre de bureau (Brevet de Technicien E.C.I.C.A.
d’étude. Supérieur) I.F.P – SAB
C.F.P.I. etc.
Ingénieur du bureau d’étude cadre Ingénieur E.N.I-ABT
supérieur E.N.E.T.P.
Ecole Supérieure d’Electricité
Institut d’Electrotechnique

B BAMIA
4
CHAPITRE II : LES DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE
I. Généralité :
L’emploie du courant électrique peut être un danger :
- Pour les personnes : brulure, l’asphyxie, l’électrisation, l’électrocution
- Pour les biens : détérioration des matériels, incendies.

II. Dangers corporels :


1) Les effets directs :
Les effets dus au passage du courant électrique à travers le corps humain sont :
 Le choc électrique : effet physiopathologique résultant de ce passage.
 L’électrisation : manifestation due au courant sans suite mortelle
 L’électrocution : accident mortelle produit par le courant électrique
Pour les courants même faible (< à 100mA) et sous des tensions peu élevées (< à
500V) la mort est en général due à une réaction cardiaque.
Pour les courant plus élevés (< à 1 A) et des tensions supérieures à 500V, l’électrocution
s’accompagne de brûlures.
2) Les effets indirects :
Le corps n’est pas traversé par le courant électrique. Ces accidents sont, le plus souvent, dus à
des arcs électriques qui entrainent des brulures graves, par projection de matière en fusion, par
exemple. Ils peuvent également être la conséquence de mouvements réflexes incontrôlés ;
causés par un contact fugitif avec une pièce sous tension, qui se traduisent par la chute de
l’opérateur.

3) Les Risques électrocution :


Ils dépendent de l’intensité du courant et de la durée de son passage à travers le corps humain
a) Seuil de courants dangereux :
Des études, menées dans le monde entier sur les animaux, et dont les résultats ont été
extrapolées à l’homme, ont permis pour des courants alternatifs de fréquence 50 ou 60 Hz,
de fixer les valeurs d’intensité, points de repère ou seuils

B BAMIA
5
Principales valeurs d’intensité à effets remarquables sur le corps humain.
b) La tension de sécurité
La tension de sécurité est la différence de potentiel qu’une personne peut subir sans
danger, en fonction de la durée de maintien du contact, pour des conditions de contact
et d’influences externes déterminées.
4) Nature des dangers de l’électrocution
Pour que le corps humain soit traversé par un courant, il faut nécessairement un double contact
entre deux parties différents du corps et des parties de l’installation électrique simultanément
accessibles portées à des potentiels différents.
Ceci conduit à envisager deux cas.
a) Electrocution par contact direct :
Contact entre 2 conducteurs actifs nus portés à des potentiels différents.

Contact entre un conducteur actif nu sous tension et un sol conducteur ou une masse
reliée à la terre

B BAMIA
6
.
b) Electrocution par contact indirect
Contact avec la masse d’un matériel électrique mise sous tension par suite d’un défaut et
un conducteur de protection, ou un sol conducteur.

Contact entre deux masses mises accidentellement sous tension.

III. Danger d’incendie


Les incendies d’origine électrique peuvent être provoqué par :
 L’échauffement exagéré de tout organe conducteur due au passage du courant
électrique ;
 La formation d’arc capable d’enflammer des corps situés en leur entourage
immédiat ;
 Les court-circuit ;
 Les surcharges ;
 Les mauvais contacts…

IV. Prévention des accidents de travail d’électricien :

Au cours de sa carrière, l’électricien est très souvent exposé à des risques d’accident.

B BAMIA
7
Pour sa sécurité, l’électricien doit appliquer rigoureusement les consignes relatives à la
prévention des accidents.
1. Prévention en basse tension « BT » (220/250V avec l’éclairage et 380/415 avec les
moteurs) :
Pour prévenir les accidents d’origine électrique, il faut :
 Porter une ceinture de sécurité ;
 Isoler le corps humain du sol par un tabouret ou un tapis en caoutchouc ;
 Utiliser des outils à manche bien isoler (pince, tournevis…)
 Porter des gants en caoutchouc ou en cuir ;
 Porter un casque, des lunettes de sécurité et des chaussures à semelle en caoutchouc ;
 Eviter de porter des habits flottants ;
 Eviter le sol humide, les vapeurs, les sueurs…
2. Prévention en haute tension « HT » (10000V à 380 000 V) :
 Il n’y a pratiquement pas de protection possible contre la haute tension sinon
l’utilisation de perche en isolant et d’un tabouret pour ouvrir le sectionneur.
 Tous les appareils à haute tension (HT) doivent être inaccessible.

V. Les mesures en cas d’accident :


En cas d’accident dus à l’électricité, il faut :
 Eviter de toucher à la victime tant qu’elle est en contact avec les conducteurs ;
 Garder son sang-froid ;
 Couper immédiatement le courant de la ligne (compteur, disjoncteur) ou se servir
d’un objet isolant pour dégager la victime ;
 Transporter la victime dans un endroit bien aéré ;
 Réanimer la victime par la méthode de respiration artificielle en attendant l’arrivée du
médecin que l’on doit appeler d’urgence.
 N’abandonné jamais une personne électrisée sans avoir la certitude de sa mort.

VI. Réanimation par la méthode de respiration artificielle :

Il existe plusieurs méthodes :

1. Méthode de bouche à bouche ou bouche à nez :


 La victime est couchée sur le dos.
 Position du secouriste : A genoux, main droite sur le front, l’autre placée sous le
menton ; il inverse la tête de la victime en arrière le plus possible pour empêcher
l’obturation des voies respiratoires.
 Inspiration : le secouriste respire profondément et souffle sans forcer dans le nez de
la victime. Au cas où le nez est bouché, il souffle dans sa bouche légèrement ouverte.
Il répète plusieurs fois la même opération jusqu’à ce que la victime respire.

1. Méthode manuelle :
 La victime est couchée sur le dos, on place sous sa nuque un coussin ou un vêtement
plié ; la langue est si on peut tirer en dehors de la bouche pour permettre l’ouverture
des voies respiratoires et empêché la chute de la langue.
 Position du secouriste : il s’installe à genoux derrière la tête de la victime. Il saisit
les bras de la victime au niveau des coudes et les mets à la verticale puis les ramènes
jusqu’à l’horizontale : il réalise ainsi une inspiration.
 Il marque un léger temps d’arrêt puis ramène les bras de la victime le long du thorax
et comprime la base : il réalise ainsi une expiration active. Il fait une nouvelle pose et
recommence la manœuvre au rythme de 12 à 14 mouvements par minute.

B BAMIA
8
B BAMIA
9
CHAPITRE III : LES PROPRIETES GENERALES DES MATERIAUX UTILISES EN
ELECTRICITE
A. Classification des matériaux
Les matériaux utilisés en électricité pour la construction des lignes et d’appareillages
électriques se divisent en quatre (4) catégories qui ont chacune un emploi bien défini. C’est de
leur choix judicieux que dépendent le rendement et le fonctionnement des installations.
Ces matériaux sont :
- Les matériaux isolants : Isoler les conducteurs.
- Les matériaux conducteurs : Conduire le courant électrique.
- Les matériaux magnétiques : Transformer l'énergie électrique en énergie mécanique.
- Les matériaux semi-conducteurs : Contrôler l'énergie électrique.
Les matériaux peuvent être classés en fonction de leur propriété physique, chimique et
mécanique.
B. Les propriétés des différents matériaux
I. Matériaux isolants
- Définition : les isolants sont des corps qui ont la propriété de ne pas se laisser traverser
par le courant électrique.
- La résistance :
La résistance des matériaux dépend de la propriété suivante :
L
R=ρ
S

ρ : La résistivité du matériau en [ Ωm ] ;
R : La résistance du matériau en [ Ω ] ;
L : La longueur du matériau en[ m ] ;

S : La section du matériau en [ m 2 ].
Généralement la résistivité des matériaux isolants est très élevée, elle est de l'ordre de10 6[ Ωcm ] .

On distingue trois états d'isolation :

 Isolation solide.

 Isolation gazeuse ;
 Isolation liquide ;

a. Les isolants solides

Il existe trois différents isolants solides qui se présentent :

 Isolants minéraux : comme la fibre de verre, la porcelaine et le mica... ;


 Isolants organiques : comme le papier, le bois et le coton… ;
 Isolants synthétique : comme la bakélite, le thermoplastique et le thermodurcissable…

b. Les isolants liquides


On distingue deux sortes d'huiles :

B BAMIA
10
 L'huile minérale qui présente le risque d'oxydation incendie ;
 L'huile lourde (synthétique) employé dans les transformateurs et les disjoncteurs de
puissance.

c. Les isolants gazeux

Généralement les isolants gazeux sont utilisés dans les chambres de coupure de haute puissance. Les
plus utilisés sont :
 L'air est le plus simple isolant gazeux ;
 L'hexafluorure de soufre (SF6) : c'est un gaz lourd et non toxique. Il est utilisé dans les
disjoncteurs de haute tension.

II. MATERIAUX CONDUCTEURS


 Définition
Un conducteur électrique est un corps qui donne passage continu au courant
électrique. La plupart des conducteurs sont métalliques (fer, cuivre, aluminium, zinc,
plomb…)
Ils sont utilisés soit à l’état purs, soit sous forme d’alliage.

La résistance des matériaux est exprimée par la même relation que le paragraphe précédent :
L
R=ρ
S

Ils sont caractérisés par sa faible résistivité, qui dépend du métal utilisé et qui est de l'ordre
de10−6[Ω cm].

Le cuivre et l'aluminium sont les plus employés pour la fabrication des câbles et des
appareils électriques. L'argent présente une bonne conductivité, ce dernier est moins utilisé
car il est plus coûteux, généralement il est utilisé pour revêtement de certains contacts afin
d'éviter toutes sortes d'oxydation.

a. Le cuivre et ses alliages


Le cuivre est caractérisé par sa faible résistivité ρ=1, 72.10−6 [ Ωcm ] , il est classé parmi
les bons conducteurs électriques utilisés pour les câbles et les conducteurs de faible
perte fer.
On distingue les alliages suivants :
 Cuivre (Cu) pur : utilisation : câbles, barres, bobinages et collecteurs … ;
 Le laiton est un alliage de cuivre (Cu) et de zinc (Zn), sa résistivité est :
−6
ρ=6 , 4.10 [ Ωcm ] .
 Le bronze est un alliage de cuivre (Cu), d'aluminium (Al) et de plomb (Pb), sa
résistivité est :15.10−6 [ Ωcm ] .

b. Aluminium et ses alliages

B BAMIA
11
L'aluminium est compté parmi les bons conducteurs ρ=2 ,8.10−6 [ Ωcm ], mais il est
caractérisé par sa souplesse et sa flexibilité. C'est pour cette raison qu'on cherche à le
durcir par un traitement thermique.
On distingue les alliages suivants :
 Aluminium (Al) pur : il est conçu pour la fabrication des cages de moteurs
asynchrones à rotor en court-circuit, et appareillages… ;
 Aluminium (Al) plus cuivre (Cu) : ils servent à la fabrication des enroulements des
machines tournantes, ainsi pour les câbles nus…
 Aluminium (Al) plus Magnésium (Mg) et Silicium (Si) : On les utilises pour la
fabrication des disjoncteurs et des carcasses des moteurs.

c. Argent et ses alliages

Argent pur ρ=1, 59.10−6 [ Ωcm ] : utilisé pour les contacts inoxydables ;
Argent (Ag) plus Cadmium (Cd) : présente une faible résistance de contact.

d. Matériaux pour fusibles


Pour assurer la sécurité des personnes, on utilise des matériaux de faible résistivité et
présente une faible température de fusion.
 L'argent (Ag) pour les fusibles à haute tension ;
 L'argent (Ag) plus le plombe (Pb) pour les fusibles basse tension
 L'aluminium (Al) pour les fusibles basse tension et faible calibre.
III. Matériaux magnétiques
Les matériaux magnétiques sont très employés dans les circuits magnétiques des
machines qui assurent une transformation de l'énergie électrique ou mécanique.
Ces matériaux possèdent une courbe d'aimantation de l'induction magnétique (B) en
fonction du champ magnétique (H), suivant la relation : B =H a  
Où a r    0  : la perméabilité absolue des matériaux
0  : la perméabilité à vide

0   4  10
r  : la perméabilité relative dépend du matériau
Matériaux pour champ à induction constante
On utilise fer dur pour la fabrication des pôles inducteurs et des électro-aimants
à courant

continu dont la perméabilité relative est de


4
r  10 .
b. Matériaux pour champ à induction variable
Les transformateurs, ce sont des machines de transformation d'énergie en une énergie
électrique conservatrice de puissance, ce qui nécessite un matériau de faible perte fer :
 pour les fréquences de 50 Hz; on utilise les alliages de fer (Fe) et de silicium (Si).
 pour les hautes fréquences f  50Hz ; on utilise les alliages métalliques comme
le fer (Fe), le Nickel (Ni) et le molybdène (Mo) ou le céramique (Mn Fe2 O3)
c. Matériaux pour aimants permanents
On utilise des matériaux durs et indéformables pour les hauts parleurs en aluminium (Al), le
Nickel (Ni) et le cobalt (Co); et pour les moteurs d'horlogerie le platine (Pt) et le
cobalt (Co).

B BAMIA
12
CHAPITRE IV : LES APPAREILLAGES ELECTRIQUES
1. LES DIFFERENTS TYPES DE CONTACTS
2. LES APPAREILS DE REGLAGE
a. RHEOSTAT
b. POTENTIOMETRE
3. LES APPAREILS DE PROTECTION
a. Fusible
b. Disjoncteur
c. Relais
4. LES APPAREILS DE RACCORDEMENT
a. Douilles
b. Bornes de jonctions
c. Prises de courant
d. Boites de dérivation
5. SONNERIE ; TELERUPTEUR ; MINUTERIE ; GACHE ELECTRIQUE
CHAPITRE V : LES DIFFERENTS SYSTEMES D’ECLAIRAGE
1. Unités photométriques
2. Production de la lumière
a. Incandescence
b. Fluorescence
c. Luminescence
d. Différents modes d’éclairage

CHAPITRE VI : LES CANALISATIONS ELECTRIQUES


I. Définition d’une canalisation électrique
Une canalisation est un ensemble comprenant trois éléments :
 Des conducteurs ou câbles électriques (transport de l’énergie)
 Des éléments assurant en tout point une protection (conduit, moulure, goulotte …)
 Des moyens de pose et de fixations adaptées (clipsotubes, colliers …)

B BAMIA
13
II. Les conduits
La norme NF C 15-100 impose l’utilisation de conduit pour protéger les conducteurs
(protection mécanique). Dans les installations domestique, en général, on utilise des conduits
rigides pour les montages en apparent et des conduits annelés pour la pose en encastré.
1. Les modes de pose
Les conduits peuvent être posés :
- En apparent ;
- En encastré ;
- Dans les vides de construction
- Dans les caniveaux fermés.

2. Désignation des conduits


La désignation comprend 2 chiffres, 3 ou 4 lettres, 4 chiffres

3. Conduits normalisé
La désignation comprend 2 chiffres, 3 ou 4 lettres, 4 chiffres.

B BAMIA
14
Remarques : Les conduits de couleur orange sont propagateur de la flamme, ils doivent être
complètements enrobés dans des matériaux incombustibles. Les conduits non-propagateur de la flamme
sont de n’importe quelle couleur exceptée :
- Orange (propagateur de la flamme),
- Jaune (gaz),
- Rouge (EDF)
- Vert (communication).

-
4. Règle de pose
Pour que les conducteurs puissent être tirés et retirés facilement, on doit appliquer la règle dite
“du tiers”. La somme des sections de tous les conducteurs (isolant compris) ne doit pas
excéder 1/3 de la section interne du conduit (section utile Su).

NOTA : Cette règle du 1/3 ne s’applique pas pour les câbles (NF C 15-520 de juillet 2007).
III. Les moulures, goulottes et plinthes

B BAMIA
15
Les moulures et les plinthes constituent un moyen simple en rénovation pour intervenir sur une
installation déjà existante. En effet les moulures et les plinthes se posent généralement à même le mur
et ne nécessitent donc pas de saignée dans les cloisons.

1. Goulotte

2. Plinthe

3. Moulures

Quelques règles à
respecter :
- En l’absence de plinthe, les moulures doivent être posées à 10 cm au moins du sol.
- Dans les moulures en plastique, les différents circuits (téléphone, télévision, prises de
courant, éclairage…) doivent être logés dans des compartiments différents.
- Dans les moulures et les « plinthes », on ne doit utiliser que des conducteurs de type H
07 V-U, HO7V-K et HO7V-R ou du câble.
- Les moulures, les goulottes et les plinthes doivent être remplies au maximum aux 2/3.
- Elles doivent avoir une protection continue sur tout le parcours, notamment aux angles
et à la pénétration dans l’appareillage.

B BAMIA
16
CHAPITRE VI : LES DIFFERENTS APPAREILS ELECTRODOMESTIQUES

5. Principe de fonctionnement
6. Démarche de dépannage

B BAMIA
17

Vous aimerez peut-être aussi