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Résumé
Introduction générale
I.1 Introduction
I.7 Conclusion
II.8. Conclusion
CONCLUSION GENERALE
Annexes
Bibliographie
Chapitre I
La machine à
Courant alternatif
INTRODUCTION GÉNÉRALE
La plupart des processus industriels font largement appel à des moteurs pour
assurer l'entraînement. En fonction des applications, ces moteurs sont de divers types
et les performances exigées sont largement variables. Par conséquent, ces moteurs
doivent répondre de manière efficace à des variations de consignes (vitesse, position,
couple) et cela, dans une large gamme de variations du point de fonctionnement.
Le moteur à courant continu répond très bien à ces exigences. Cela s’explique par
le découplage naturel entre le flux et le couple. Néanmoins, la présence du collecteur
limite la puissance et/ou la vitesse et exige une maintenance régulière. C’est pourquoi,
de nos jours, on se tourne de plus en plus vers les moteurs synchrones à aimants
permanents et les moteurs à induction.
De plus, si cette machine est convenablement alimentée par des courants sinusoïdaux,
elle présente les mêmes possibilités de contrôle que la machine à courant continu. Ces
machines présentent encore d’autres caractéristiques essentiellement dans les
applications exigeantes telles que la robotique à savoir la possibilité de
fonctionnement aux grandes vitesses, le maintien du couple à l’arrêt, la haute densité
de puissance et une faible inertie.
Le but essentiel des machines électriques est la transformation de l'énergie d'une forme
dans une autre, l'une au moins de ces formes étant électrique, l'autre pouvant être
électrique ou mécanique.
Le fonctionnement est donc basé sur les lois de l’électromagnétisme, qui ont été
étudiées au cours d’électricité, et qui seront brièvement rappelées dans ce cours. Car
c’est de l’interaction des courants électriques et des champs magnétiques que résulte
leur fonctionnement.
Leur fonctionnement est basé sur l’induction d’un courant électrique dans un circuit
conducteur par déplacement relatif de celui-ci et d’un champ magnétique, à l’aide d’un
engin d’entraînement mécanique.
Selon que le courant électrique induit est continu ou alternatif, la machine génératrice
sera appelée dynamo ou alternateur.
Figure 2.1-1
Figure 2.1-2
Leur fonctionnement est basé sur l’obtention d’un effort mécanique par action d’un
champ magnétique sur un circuit électrique traversé par un courant fourni par une
source extérieure, laquelle peut aussi produire éventuellement le champ magnétique.
Selon que le courant électrique fourni par la source extérieure est continu ou
alternatif, la machine sera appelée moteur à courant continu ou moteur à courant
alternatif (synchrone ou asynchrone).
Les Figures 2.1-3, 2.1-4 et 2.1.-5 schématisent le fonctionnement de ces moteurs
électriques.
Figure 2.1-3
Figure 2.1-4
1. Les machines transformatrices
La catégorie la plus importante est le transformateur qui modifie la grandeur des courantset
tensions alternatifs.
Son fonctionnement est basé sur l’induction d’un courant électrique dans un circuit
conducteur fixe sous l’action d’un
champ magnétique variable dans le
temps mais fixe dans l’espace.
Figure 2.1-5
Figure 2.1-6
Le moteur asynchrone
Le moteur asynchrone est le moteur le plus utilisé dans l’industrie. Il est peu coûteux,
on le fabrique en grande série. Il est robuste et son entretien est très limité. Il est sûr :
son fonctionnement ne génère pas d’étincelles à la différence d’un moteur à courant
continu. Ce type de moteur équipe la quasi totalité des machines-outils classiques,
tours, fraiseuses, scies bobineuses, tapis roulants, pompes, compresseurs, perceuses..).
Lorsqu’on n’a pas d’exigence très marquée sur la constance de la vitesse d’un moteur,
et lorsqu’il n’est pas nécessaire de faire varier celle-ci de manière continue, dans de
larges proportions, c’est un moteur asynchrone que l’on utilise.
Sa vitesse varie un peu quand on le charge, on dit qu’il glisse, mais ce glissement, en
général, ne dépasse pas quelques % de la vitesse à vide et il est négligeable le plus
souvent.
Le démarrage des moteurs asynchrones ne pose pas de problème pour les unités de
petite puissance : il est direct. Par contre, pour les moteurs de forte puissance, il faut
démarrer sous tension réduite pour éviter un appel de courant trop élevé.
Parce que leur fréquence de rotation ne dépend que du réseau qui les alimente, les
moteurs synchrones ont des emplois spécifiques, par exemple là où une rotation
uniforme est primordiale.
Utilisés directement sur le réseau public, les moteurs synchrones ne peuvent démarrer
seuls
: on doit d’abord les entraîner à leur vitesse de rotation nominale avant de les coupler
au réseau : cela nécessite un moteur auxiliaire. Les moteurs synchrones sont donc d’un
emploi malaisé.
La véritable renaissance du moteur synchrone est assez récente : elle est due à
l’association de ce moteur avec les onduleurs à thyristors que l’électronique de
puissance a permis de mettre au point. Elle concerne le domaine de puissance de
l’ordre des MW (donc des moteurs de forte puissance).
Les onduleurs qui alimentent les moteurs synchrones fournissent à ces machines des
courants triphasés de fréquence variable à partir d’une source de courant continu (elle
même obtenue par redressement à partir du réseau). Mais, afin que le moteur
synchrone ne risque pas de “décrocher”, la fréquence des courants créés par l’onduleur
tient compte de la vitesse de rotation du moteur. On obtient ainsi les moteurs
synchrones auto-pilotés qui équipent de nombreuses réalisations modernes (T.G.V.
Atlantique, malaxeurs de l’industrie chimique). Ce type de moteur se développe à un
rythme soutenu pour les grandes puissances, mais il faut remarquer que son utilisation
mobilise une partie électronique au moins aussi importante que le moteur proprement
dit.
Machines spéciales
Les moteurs universels sont les moteurs les plus utilisés dans la vie domestique. Ils
équipent
les moulins à café, les mélangeurs, mixeurs et robots ménagers, les foreuses,
ponceuses et autres scies sauteuses des bricoleurs, les petits ventilateurs, les sèche-
cheveux, aspirateurs... Il s’agit de moteurs à collecteur, qui sont prévus pour
fonctionner en courant alternatif monophasé (mais qui fonctionneraient mieux encore
en courant continu : faites l’essai avec une foreuse en lui appliquant une tension
continue d’une cinquantaine de volts). La vitesse de ces moteurs chute très vite
lorsqu’un couple important leur est demandé comme nous le verrons.
On reconnait, au bruit, que l’on a affaire à un moteur universel à l’extrème variation
de sa vitesse avec la charge.
L’usage des moteurs universels est limité aux puissances inférieures au kW. En effet,
le fonctionnement du collecteur en courant sinusoïdal est encore plus délicat qu’en
courant continu, et l’ensemble balais-collecteur constitue la partie fragile de ces
machines.
Les moteurs électriques ont sur les moteurs thermiques (à essence, gasoil ou gaz) de
nombreux avantages :
Les qualités qui font la supériorité du moteur électrique sur le moteur thermique sont :
- la facilité d’emploi dans le cas de démarrages fréquents ;
- la régularité du couple utile ;
- la possibilité d’inversion du sens de rotation sans intervention de dispositifs
mécaniques annexes (comme les engrenages).
Les moteurs électriques ont sur les moteurs thermiques (à essence, gasoil ou gaz) de
nombreux avantages :
Les qualités qui font la supériorité du moteur électrique sur le moteur thermique sont :
- la facilité d’emploi dans le cas de démarrages fréquents ;
- la régularité du couple utile ;
- la possibilité d’inversion du sens de rotation sans intervention de dispositifs
mécaniques annexes (comme les engrenages).
Pratiquement toutes les machines électriques qui transforment l'une en l'autre les
énergies mécanique et électrique sont des machines tournantes qui comportent presque
toujours un organe fixe dénommé stator et un organe mobile dénommé rotor. Ces deux
organes sont séparés par un entrefer, dont le rôle essentiel, comme on le verra par la
suite, n'est pas uniquement de permettre la rotation du rotor par rapport au stator.
D'autre part, dans toute machine électrique quelle qu'elle soit, on pourra toujours
distinguer un organe destiné à créer le flux magnétique et que l'on désignera pour cette
raison sous le nom "d'inducteur" et un organe portant les conducteurs qui sont le siège
de forces électromotrices sous l'effet des phénomènes d'induction et que l'on désigne
par le nom "d'induit".
Dans les machines tournantes, l'inducteur et l'induit seront tantôt fixes (stator),
tantôt mobiles (rotor) suivant les nécessités de la construction
Cependant elle sera plus spécialement dédiée à une des deux fonctions. Un
alternateur (=générateur) de centrale électrique usuelle ne pourrait fonctionner en
moteur sans conséquence grave pour la turbine mais pas pour lui-même puisqu’il
passe d’une fonction à l’autre dans une centrale de pompage. Le moteur
d’entraînement d’un laminoir réversible passe transitoirement en générateur. Les
grandeurs auxquelles on s’intéresse sont évidemment différentes en fonctionnement
moteur et en fonctionnement générateur. Dans un cas (générateur), ce sont les
grandeurs électriques (tensions, courants, puissances), dans l’autre (moteur), ce sont
les grandeurs mécaniques et notamment le couple et la vitesse qui sont liées par ce
qu’il a convenu d’appeler la caractéristique mécanique.
Circuit magnétique
Rôle :
conduire le flux qui, dans l'entrefer, doit agir sur les courants circulant dans le circuit
électrique.
Figure 2.5-1
Figure 2.5-2
Le circuit magnétique est constitué d'un solide (de forme appropriée au type de
machine) de forte perméabilité magnétique (fer par rapport à l'air qui l'entoure).
Les lignes de force du champ magnétique suivent ce solide et s'y referment, tout
comme les lignes de courant suivent le conducteur électrique et s'y referment, d'où le
nom de circuit magnétique par analogie avec le circuit électrique.
Les circuits électriques étant plus familiers que les circuits magnétiques, ces
analogies facilitent la compréhension et les calculs, et réduisent les risques d'erreurs. A
titre d'exemple, si on néglige les flux de fuites, l'analogue électrique du circuit
magnétique de la partie gauche de la Figure 2.5-3, Figure 2.5-4 est représenté à droite
de cette figure.
Son calcul est très aisé. Pour des circuits plus compliqués, il existe des programmes de
calcul de réseaux électriques.
Figure 2.5-3
Dispersion magnétique
Figure 2.5-4
La grandeur
Circuit électrique
On distingue l'inducteur chargé de créer le flux utile et l'induit chargé de créer les
f.e.m. dans les génératrices ou les couples dans les moteurs.
a. Conducteurs
b. Spire
Une spire est constituée de deux conducteurs dont les tensions sont déphasées
d'environ 180E.
c. Bobine
Dans un sens plus général, lorsqu'il y a plusieurs conducteurs par encoche, on appelle bobineun
groupe de conducteurs connectés en série.
d. Phase
Des courants circulent dans les enroulements soit sous l'effet des
f.e.m. engendrées dans les génératrices raccordées à une charge, soit
sous l'effet des sources extérieures dans les moteurs. Ces courants
sont continus ou alternatifs. En continu, PpJ = pertes Joule = RI²
avec R = ρ l/S. Dans un conducteur massif, la densité de courant est
constante J = I/S. Supposons qu'il en soit de même en alternatif et
montrons que l'on aboutit à une absurdité.
Figure 2.5-14
H varie linéairement avec x.
Le flux embrassé par le circuit constitué par cette partie du conducteur et le retour à l’infini vaut, par
unité de longueur :
Le fait que la densité ne soit pas constante dans la section implique une augmentation
des pertes donc de la résistance apparente. A 50 Hz, la résistance apparente vaut de 1,2
à 1,4 fois la résistance mesurée en continu. Cette valeur est obtenue en limitant à 1,5
cm la hauteur d'un conducteur d'encoche.
Pour réduire cet effet, il faut décomposer la barre en conducteurs isolés qui sont
transposés = barre Roebel (Figure 2.5-16 [BOD01]).
Figure 2.5-16
MATERIAUX UTILISES
La section (donc le volume) du conducteur d'Al vaut 1,6 fois la section du conducteur
de Cu mais sa masse ne vaut que la moitié (masse = masse volumique * S * l).
L'aluminium est intéressant économiquement si son prix au kilo est inférieur au double
du prix du Cu. Pour les lignes aériennes, l'emploi de l'Al est très répandu,
essentiellement sous forme d’alliages. Pour les câbles souterrains également bien que
dans une mesure moindre notamment par suite des difficultés liées à la section plus
importante. Pour les moteurs, l'Al n'est pratiquement utilisé que dans les rotors coulés
notamment à cause de l'encombrement, des difficultés technologiques et de la
résistance mécanique moindre. Actuellement, il se réalise des moteurs asynchrones à
cage en Al (barres brasées).
Entre conducteur et masse : cartons, toiles huilées, agglomérés de mica, tissus de verre
imprégnés de vernis de silicone.
Figure 2.5-18
- élever la température de 6 à 10°, réduit de moitié la durée de vie (les courbes de
la Figure 2.5-17 et de la Figure 2.5-18 ont été tracées pour une valeur de 10°).
- la température normale est telle qu'elle correspond à une durée de vie de ± 20
ans pour une machine.
- la température varie en général lentement suite à une variation de charge, une
surcharge temporaire est donc possible (voir NBN 7).
Les conducteurs rotoriques produisent donc une F.E.M qui, dans le circuit fermé va
donner naissance à des courants induits. Ces courants vont à leur tour produire un
champ magnétique qui va s’opposer à la cause qui lui a donné naissance.
Cela se traduit concrètement par un phénomène de poursuite du rotor vis-à-vis du
champ tournant sans qu’il n’arrive jamais à l’atteindre. Le rotor ne peut jamais tourner
à la même vitesse que le stator (sauf dans le cas d’un entrainement mécanique
extérieur).
Classification des machines à cage d’écureuil :
La NEMA (National Electrical Manufactures Association) classifie les moteurs à
cage comme suit :
Classe A : moteur à couple normal et à courant de démarrage normal
Classe B : moteur à couple normal et à faible courant de démarrage
Classe C : moteur à fort couple et à faible courant de démarrage
Classe D : moteur à fort glissement
Classe F : moteurs à faible couple et à faible courant de démarrage
Cette classification se base sur la variation de la résistance et de la réactance des
enroulements du rotor.
L’encoche du rotor d’un moteur de classe A n’est pas tellement creuse et,
l’enroulement est à faible résistance.
De même sa réactance est faible et presque uniforme pour tout le conducteur, le couple
est normal et le courant de démarrage est suffisamment élevé, ce type de moteur ne se
fabrique plus.
Le moteur de classe B est le plus utilisé, ces caractéristiques découlent de l’emploi
d’encoches profondes et étroites.
Lors du démarrage la réactance est plus forte dans le bas de conducteur cela force le
courant à passer surtout dans le haut de conducteur, il se retrouve ainsi limiter lorsque
le moteur démarre à pleine tension, c’est un avantage par apport au moteur de classe
A.
Un moteur de classe C possède un rotor à double cages.
Il est construit de façon différente.
Le principe consiste à placer un enroulement de forte résistance prés de l’entrefer et un
enroulement de faible résistance loin de la surface. Durant le démarrage, le conducteur
réactance, se qui force le courant à passer dans le conducteur extérieur.
Le courant est donc faible mais le couple est fort. Lorsque le rotor atteint sa pleine
vitesse, la réactance du conducteur située le plus loin de l’entrefer devient faible, la
répartition du courant est alors à peu prés uniforme dans le conducteur.
Un moteur de classe D a un enroulement d’une grande résistance en raison de sa faible
section, ce qui lui confère au démarrage un fort couple ainsi qu’un faible courant. Par
contre il a un glissement à pleine charge qui peut atteindre 15% et même
20%.
Les conducteurs du rotor d’un moteur de classe F sont placés loin de
l’entrefer. Au démarrage, la réactance est grande et le courant faible, mais le circuit est
très inductif et le couple développé est faible.
Chaque classe de moteur est caractérisée par un type d’encoche bien spécifique.
Figure I.9 Formes d’encoche a, b, c, d et e correspondants aux différentes classes A,
B, C, D et F respectivement.
.7 Démarrage des moteurs asynchrones :
Lors d’un démarrage d’un moteur asynchrone, le courant peut atteindre huit fois le
courant nominal de la machine. Si l’application utilise un variateur, ce dernier se
chargera d’adapter les tensions appliquées au moteur afin de limiter ce courant.
En absence de variateur de vitesse, il existe plusieurs méthodes permettant de limiter
le courant de démarrage, elles ont été développées avant l’application d’électronique
de puissance, mais sont encore utilisées de nos jours dans les installations anciennes
ou
par mesure d’économie pour des applications ne nécessitant pas de variateur en dehors
de démarrage.
Selon la loi de LENZ ; une force électromotrice nait aux bornes des
conducteurs rotoriques.
La variation de champ étendu étant due à la fois au champ fixe et au mouvement,
le champ induit va s’opposer au mouvement, il ya donc ralentissement.
On remarque que lorsque la vitesse diminue, la force électromotrice induite,
Pour le stator :
Pour le rotor:
Couplage Stator/Rotor:
Couple moteur:
Equation mécanique:
Fig. 2.7: Repère triphasé fixe par rapport au stateur (S_a, S_b, S_c), repère (dq)
formant un angle θ_s quelconque par rapport au stator.
Transformation de Park:
Sans prise en compte de la composante homopolaire (hypothèse : MAS équi
librée) :
𝑑θs
Ꞷ= , représente la pulsation du repère (dq) par rapport au stator.
𝑑𝑡
Expression des tensions statoriques et rotoriques dans un repère ( dq ) :
Les tensions biphasées dans l'équation (2) sont obtenues comme suit:
Pour le stator :
Pour le rotor :
Telque:
On désigne par:
[Ls] : Matrice des inductances statoriques.
[Lr] : Matrice des inductances rotoriques.
[LSr] : Matrice des inductances mutuelles statoriques.
[Lrs]: Matrice des inductances mutuelles rotoriques.
Où :
Ainsi :
Avec :
Ls: Inductance propre d’une phase statorique.
Lr: Inductance propre d’une phase rotorique.
Ms: Inductance mutuelle entre phases statoriques.
Mr : Inductance mutuelle entre phases rotoriques.
Θ: Angle électrique définit la position relative instantanée entre les axes
Statoriques et les axes rotoriques qui sont choisi comme axes des références.
M : Maximum de l’inductance mutuelle entre phase du stator et la phase
Correspondent du rotor.
c-Equations mécaniques :
L’étude des caractéristiques de la machine asynchrone fait introduire du
variation non seulement des paramètres électriques (tension, courant, flux) mais
aussi des paramètres mécaniques (couple, vitesse) :
Avec :
J : Moment d’inertie des masses tournantes.
Cr: Couple résistant imposé à l’arbre de la machine.
Ωr: Vitesse rotorique.
Ce: Couple électromagnétique.
f : Coefficient de frottement visqueux.
Les équations (I.4) ainsi obtenus sont à coefficients variables entraînant la
complexité de résolution du modèle défini par (I.3).
Cela conduira à l’usage de la transformation de Park qui permettra de rendre
constant ces paramètres.
I-6 Transformation de Park :
La transformation de Park a pour but de traiter une large gamme de machines de
façon unifiée en le ramenant à un modèle unique, Cette conversion est appelée
souvent transformation des axes, fait correspondant aux deux enroulements de la
machine originale suivie d'une rotation, les enroulements équivalents du point de
vue électrique et magnétique. Cette transformation ainsi, pour l’objectif de
rendre les inductances mutuelles du modèle indépendantes de l’angle de
rotation.
I.6 Principe de fonctionnement du moteur synchrone
Moteur synchrone
1. Constitution
Autrefois utilisés quasi exclusivement en alternateur, le développement de
l'électronique de puissance et la généralisation des aimants comme inducteur
permettent aujourd'hui d'employer les machines synchrones en tant que moteurs
dans une large gamme de puissance. La machine synchrone dans la très grande
majorité des cas est utilisée en triphasé.
Comme tout moteur, la machine synchrone est constitué d'une partie mobile : le
rotor et d'une partie fixe : le stator.
Stator :
Le stator est habituellement l'induit (siège de la transformation de puissance). Le
stator est constitué d'un bobinage triphasé généralement couplé en étoile,
découpé en p paire de pôles. Les bobinages sont insérés dans des encoches au
sein de culasse en ferrite.
Rotor :
De la même manière, l'inducteur est généralement le rotor. Suivant la
technologie utilisée, le champ magnétique est créé par des bobinages ou des
aimants permanents. (cf. diaporama durant le cours).
Lorsque que l'inducteur est bobiné, il est nécessaire de conserver des balais afin
de l'alimenter (mais cette fois sans commutation).
Cette année, seule la machine synchrone brushless (sans balai, donc à aimants
permanents) est au programme. Cette structure réserve plusieurs avantages :
- Pas de pertes au rotor
- Pas besoin de bobinage et de balais au rotor
- Un rotor plus léger (car aimants plus légers que les bobinages) ->
servomoteurs à faible inertie donc très réactifs
- Pour les faibles dimensions, induction plus importante.
Autrefois, cette technologie ne permettait pas de réaliser des machines de très
fortes dimensions (cout trop important) mais avec les progrès réalisés sur les
aimants, on observe une montée en puissance de ces moteurs.
Les aimants utilisés sont généralement soit des ferrites (faible induction mais
bon marché) ou du Samarium cobalt (forte induction mais couteux)
Symbole :
2. Principe
Avec
Les flux Φj , j = a, b, c sont les flux rotoriques, vus par les enroulements du
stator.
Ils représentent les amplitudes des tensions induites dans les phases statoriques à
vide.
La substitution de (1.3) dans (1.1) donne :
Le couple électromagnétique est exprimé par :
𝑑
Où eabc = [Φabc] représentent les FÉMs produites dans les phases statorique,
𝑑𝑡
Ꞷdéfinit la vitesse de rotation du rotor en (rad/sec).
On remarque que le système (1.5) engendre des équations fortement non-
linéaires et couplées. Pour simplifier ce problème, la majorité des travaux dans
la littérature préfèrent d’utiliser la dite transformation de Park qui, par une
transformation appliquée aux variables réelles (tensions, courants et flux),
permet d'obtenir des variables fictives appelées les composantes d-q ou les
équations de Park.
Conclusion
Donc, Les trois tensions simples vao, vbo et vco peuvent être exprimées par la
relation
suivante :
Les tensions composées entre phases , et vab, vbc et vca deviennent donc :
En considérant que les tensions simples représentent un système équilibré, on peut écrire
Les tensions simples sont calculées, en fonction des tensions composées comme
suit:
En utilisant l'équation (I.6), l'équation (I.8) peut être écrit sous la forme
matricielle suivante
Les différentes combinaisons des trois grandeurs (sa.sb.sc) permettent de générer toutes les
positions du vecteur s .
Figure (I.12): Représentation des tensions phase-neutre dans le plan complexe.
Les erreurs de courant pour chaque phase sont données par la projection du
vecteur ∆i sur l'axe de chaque phase.
Les interrupteurs de l'onduleur sont commutés à chaque fois que cette projection
atteint Un égale à l'hystérésis du comparateur.
La combinaison des limites de la bande à hystérésis pour chaque phase définit le
diagramme de commutation qui se déplace en fonction du vecteur courant de
référence figure (I.13).
Les tensions obtenues aux bornes du récepteur (la charge) pour les
onduleurs triphasés conventionnels présentent plusieurs harmoniques, il
est donc nécessaire de chercher à se rapprocher d’une forme d’onde
sinusoïdale. Pour ce la on fait appel à la technique de modulation de largeur
d’impulsion (MLI). Dans ce contexte, nous savons bien qu’avec la
possibilité d’avoir des transistors de puissance à un coût moindre il est
devenu possible d’utiliser la technique MLI pour améliorer la forme d’onde
du courant du moteur, et par la conséquence, la minimisation des
harmoniques provoquant l’échauffement de la machine et les ondulations
du couple.
En fait l’onduleur de tension à MLI est toujours choisi pour avoir une
réponse rapide et des performances élevées.
Dans ce type d’onduleur, la tension redressée alimentant l’onduleur peut
être fixée par l’utilisation d’un redresseur à diodes. Dans ce cas, la tension
et la fréquence de sortie sont contrôlées par l’onduleur en utilisant la
technique MLI. Elle consiste à adopter une fréquence de commutation
supérieure à la fréquence des grandeurs de sortie, et à former chaque
alternance de la tension de sortie d’une succession de créneaux de largeurs
convenables.
La manipulation de nombre des impulsions formant chacune des
alternances d’une tension de sortie d’un onduleur à MLI présente deux
avantages importantes à s’avoir :
Repousser vers des fréquences élevées les harmoniques d’ordres
inférieurs de la tension de sortie, ce que facilite le filtrage au niveau
de la charge.
Elle permet de faire varier la valeur fondamentale de la tension désirée.
En effet, les deux stratégies de modulation les plus utilisées en boucle
ouverte pour un onduleur de tension triphasé sont la modulation sinusoïdale
et la modulation vectorielle :
Modulation Sinusoïdale (MLIS)
Cette stratégie est héritée des techniques analogiques. Elle consiste à
calculer la largeur d’une impulsion de manière à obtenir la tension de
référence en moyenne sur une période de commutation. Elle repose sur la
génération des signaux de commande en comparant deux ondes ; la
première triangulaire d’amplitude fixe et de fréquence très élevée ; appelée
porteuse ou onde de modulation. La deuxième sinusoïdale d’amplitude
variable et de fréquence (f) qui détermine la fréquence de la tension de sortie
; appelée référence. Les instants de commutation sont déterminés par
l’intersection de ces deux signaux. Le réglage en amplitude et en fréquence
de la tension de sortie de l’onduleur est défini par le coefficient de réglage
en tension (représentant le rapport de l’amplitude de la tension de référence
à la valeur crête de la porteuse), et l’indice de modulation donnant le
rapport des fréquences de la porteuse et de la référence).