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Département Formation
FORMATION JDF
Module
M3
Réalisé par :
A. SLIMANI
1
TABLE DE MATIERES
CRITERES DE CHOIX D’UN APPREIL DE FORAGE…………………………….2
1. Introduction………………………………………………………………………….2
2. Besoins en puissance pour la fonction levage……………………………2
RENDEMENT DU MOUFLAGE……………………………………………………….11
1. Le mouflage…………………………………………………………………………11
2. Rendement d'un mouflage…………………………………………………….11
3. Choix du câble de forage……………………………………………………….12
2
Mo
M du
od M3
ullee M 3
. Débloquer, dévisser : 30 s
. Ranger la longueur : 12 s
. Descente du moufle à vide : 12 s
____
TOTAL 56 s
Pc = (F + P0) x 1000 x V / 75
Où :
Pc est la puissance requise au levage (ch),
F la charge suspendue au crochet (t),
P0 le poids de l'ensemble de l'équipement mobile (moufle, crochet, câble, tête
d'injection) (t),
3
Mo
M du
od M3
ullee M 3
V la vitesse de remontée du moufle mobile (m/s).
Pt = Pc / (ηm x ηt)
Où :
Pt est la puissance entrée treuil (ch),
ηm le rendement du mouflage,
ηt le rendement du treuil,
Pc la puissance requise au levage (puissance au crochet).
Pour connaître la puissance requise entrée treuil, il suffit donc de faire intervenir
les rendements des différents organes :
- mouflage : 0,841 pour 8 brins (valeur API),
- enroulement sur tambour : assimilé à une poulie supplémentaire (0,98),
- intérieur treuil : un ensemble de chaînes et de deux paliers de rendement 0,97
chacun (0,973).
On donne :
Poids moufle et accessoires : 10 tonnes
Mouflage en 10 brins.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
Corrigé
1- Poids de la colonne de tubage (Pc) la plus lourde et la garniture (Pg)
de forage la plus lourde :
Phase 26":
Pc = 127.7 x 1.02 x 350 x 0.859 = 39 161 kgf
Pg = (20 x 323.2 + 130 x 218.8 + 65 x 73.4 + 135 x 31.06) x 0.859 = 37 679
kgf
Phase 17"1/2:
Pc = 99.2 x 1.02 x 2000 x 0.801 = 162 097 kgf
Pg = (20 x 323.2 + 130 x 218.8 + 65 x 73.4 + 1200 x 31.06 + 585 x 31.83) x
0.801 = 76 553 kgf
Phase 12"1/4:
Pc = 68.6 x 1.02 x 3500 x 0.755 = 184 901 kgf
Pg = (200 x 218.8 + 65 x 73.4 + 1000 x 31.06 + 2235 x 31.83) x 0.755 = 113
802 kgf
Donc :
- la colonne de tubage la plus lourde est celle de la phase 12"1/4 et pèse :
184 901 kgf
- la garniture la plus lourde est celle de la phase 12"1/4 et pèse :
113 802 kgf.
5
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Constructeur : IDECO
2. Le moufle fixe
Le moufle fixe possède une poulie de plus que le moufle mobile, nécessaire pour
le passage, en ses deux extrémités, du brin actif et du brin mort.
Au repos, la force sur le moufle fixe (Fmf) est égale à la somme des tensions des
brins passant sur ses poulies. Ainsi pour un mouflage à N brins, en négligeant
6
Mo
M du
od M3
ullee M 3
l'angle d'inclinaison des brins mort et actif par rapport à la verticale, on a la
relation :
Fmf = (N + 2) x T
Fmf = (N + 2) x F/N
Cmf = (N + 2) x Cc / N
Cmf = capacité moufle fixe,
Cc = capacité moufle mobile et crochet.
3. Le mât
3.1. Caractéristiques
Les caractéristiques principales des mâts sont généralement les suivantes :
- la hauteur : comprise entre le plancher de travail et la partie inférieure
des poutres du moufle fixe
- la capacité : l'API a défini une capacité maximale. Les constructeurs
donnent une capacité statique au crochet en fonction du nombre de brins du
mouflage.
Cc = (CAPI - P) x N / (N + 4)
Avec :
P = poids du mât + moufle fixe,
CAPI = capacité API,
N = nombre de brins.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
3.2. Choix du mât
Pour dimensionner correctement un mât, on applique un coefficient de sécurité à
la charge maximale au crochet pour tenir compte des efforts en régime
dynamique, définissant ainsi une capacité statique requise.
Ce coefficient est généralement égal à :
- 3/2 pour les opérations de manœuvre de la garniture,
- 4/3 pour la descente des colonnes de tubage.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
Tableau 6 : Capacité statique (en tonnes) des mâts Lee C. Moore
Mâts Cantilever standard
EXERCICE D'APPLICATION
Rappels :
La colonne de tubage la plus lourde est celle de la phase 12"1/4 et pèse 185
tonnes.
La garniture de forage la plus lourde est celle de la phase 12"1/4 et pèse 114
tonnes.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
CORRIGE
3. Capacité du mât :
Cm = F x C s
Puisque la charge la plus lourde est la colonne de tubage (185 tonnes), le
coefficient de sécurité Cs est égal à 4/3.
Cm = 185 x 4 / 3 = 247 tonnes.
Etant mouflé en 10 brins, on choisira le mât EFM.142.750 de IDECO ou le 27203
de Lee C. Moore.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
RENDEMENT DU MOUFLAGE
1. Le mouflage
Le mouflage permet :
- une démultiplication de l'effort de traction (Ta) exercée sur le brin actif,
- une répartition de la charge au crochet (F) sur plusieurs brins,
- une démultiplication de la vitesse au crochet (Vt).
En définitive on a :
F = t1 + t2 + t3 + .... + tN = α x Ta
Où :
α = K (1 - KN) / (1 - K)
Pc = F x Vc = α x Ta x Vt / N = α x Pt /N
D’où :
Pc = ηm x Pt
Avec : ηm = α /N
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
3. Choix du câble de forage
La capacité requise d'un câble de forage dépend :
- de la charge à lever (F),
- du nombre de brins (N),
- des marges de traction souhaitées (Mt),
- des coefficients de sécurité souhaités (S).
La marge de traction est définie par l'opérateur. C'est une marge de traction
suffisante qui lui permettra de tirer pour se libérer en cas de coincement, en
général = 50 tonnes.
Pour utiliser correctement un câble, il est impératif de ne pas dépasser la traction
maximum admissible calculée dans les conditions de sécurité ci-dessus.
Tm = Ta x S = (F + Mt) x S / (ηm x N)
Pour le constructeur
C'est la charge de rupture minimale requise permettant la manœuvre de la
garniture à la profondeur maximale et la descente du tubage qui détermine le
choix du câble.
Pour l'utilisateur
L'appareil étant équipé d'un câble donné, on cherche la colonne de tubage et la
garniture de forage les plus lourdes pouvant être manœuvrées en sécurité.
Exercice d’application :
Choix du câble par l'utilisateur
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
Corrigé
Pour le câble 6 x 19 - 1"3/8 EIPS, la charge de rupture minimale est de 87.1
tonnes
Compte tenu :
. du rendement du mouflage : 10 brins = 0,811,
. des coefficients de sécurité : garniture = 3
tubage = 2
. du poids de l’ensemble mobile : 10 t
. de la marge de traction = 50t
Nous avons :
. En dynamique :
Ta = F/ α= F / (ηm x N)
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
EXERCICE D'APPLICATION
Quel est le câble qui convient pour réaliser le forage du puits dont le programme
est donné précédemment.
On rappelle que :
- la colonne de tubage la plus lourde est celle de la phase 12"1/4 et pèse 185
tonnes,
- la garniture de forage la plus lourde est celle de la phase 12"1/4 et pèse 114
tonnes,
- le poids du moufle et accessoires est de 10 tonnes,
- le mouflage est fait en 10 brins.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
CORRIGE
Pour la descente du tubage le plus lourd, la charge au crochet est de :
F = 185 + 10 + 50 = 245 tonnes = Ta x ηm x N,
D’où :
Ta = 245 / (0.811 x 10) = 30.2 tonnes,
D’où :
Ta = 174 / (0.811 x 10 ) = 21.45 tonnes,
Le câble qui répond à ce critère est le câble : 1"1/4, EIPS, qui a une résistance
à la traction de 72.5 tonnes.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
2) Profondeur: 1 000 m
Vitesse de rotation : 120 tr/mn
Poids sur l'outil : 25 t
Diamètre du trou : 17"1/2
P = (10+ 1000/30).(120/100).(25/17.5) = 75 ch.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
EXERCICE
CORRIGE
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
1. Le débit théorique
Le débit est la quantité de liquide qu'une pompe peut fournir par unité de temps,
à une vitesse d'entraînement donnée. Il s'exprime en l/mn.
Le débit théorique d'une pompe dépend de sa cylindrée d'une part, de sa vitesse
et du nombre de cylindres d'autre part.
Exemple : débit théorique d'une pompe Triplex simple effet 7" x 12", équipée en
6", tournant à 110 coups/minute :
Qt = 0.0386 x 110 x 12 x (6)² = 1 835 l/mn
Exemple : le débit théorique d'une pompe Duplex ayant une course de 10"
équipée de chemises 6" et de tige de piston 1"1/2 tournant à 60 coups par
minute :
Qt = 0.0515 x 60 x 10 (6² - 1.5²/2) = 1 077 l/mn
2. Le débit pratique
Par suite du remplissage parfois incomplet des cylindres, des fuites se produisant
aux pistons, aux clapets, aux presse – étoupes, le débit réel ou pratique d'une
pompe à boue est toujours inférieur au débit théorique.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
On appelle rendement volumétrique le rapport entre le débit pratique et le débit
théorique d'une pompe. Dépendant de plusieurs facteurs et n'étant pas
invariable, il doit être mesuré sur chantier.
ηv = Qr/Qt
3. La cylindrée
Pour une pompe Triplex, elle est le produit de la course par la section du piston.
Pour une pompe Duplex (double effet), elle est légèrement inférieure au double,
du fait du volume occupé par la tige de piston.
4. La vitesse nominale
C'est la vitesse maximale de travail pour laquelle la pompe est conçue. Elle
dépend de la masse spécifique (appelée sur chantier densité) du fluide utilisé, de
sa viscosité et de la dépression maximale créée par la pompe. C'est à cette
vitesse qu'est définie la puissance nominale de la pompe (puissance maximale
admissible à l'entrée donnée par le constructeur).
5. La pression de refoulement
La pression de refoulement (égale à la somme des pertes de charges) agissant
sur le piston se traduit par une force qui se communique à la tige de piston, à la
rallonge de crosse et, ensuite à la partie mécanique.
Cet effort est naturellement limité par la mécanique de la pompe et le
constructeur donne, pour chaque type de pompe, l'effort maximal (piston load).
La pression maximale de refoulement d'une pompe à boue pour un chemisage
donné est obtenue à partir de cet effort maximal. Elle est égale à :
F = Pr x S
Avec :
Pr = pression de refoulement,
S = section du piston.
UUExemple : Pour une pompe NATIONAL 12 P 160, l'effort maximal (F) est égal
à 59 830 kgf, soit pour des chemises 7" et 6", les pressions maximales
admissibles suivantes :
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
6. Les puissances
6.1. Puissance hydraulique
La puissance hydraulique d'une pompe, c'est-à-dire la puissance transmise au
fluide à la sortie de la pompe, est donnée par la formule :
Ph = Pr x Q/450
Où :
Ph = puissance hydraulique (ch),
Pr = pression de refoulement (kgf/cm²),
Q = débit réel (l/mn).
Où :
Hyd HP (Hydraulic Horse Power) = puissance hydraulique (HP),
SP (Surface Pressure) = pression de refoulement (psi),
GPM (Gallons per Minute) = débit réel (gallons par minute).
EXERCICE D'APPLICATION
Choisir la (ou les) pompe(s) triplex requise(s) avec leur chemisage pour forer la
phase 12"1/4 jusqu'à 3500 m avec la garniture suivante :
- Outil MD701, TFA = 0.5 in²
- 200 m DC 8" x 3"
- 65 m HWDP 5", range 2 (Dint = 3")
- 1000 m DP 5", E, 19.5#, Cl. premium (Dint TJ = 3"3/4)
- DP 5", X95, 19.5#, Cl. premium (Dint TJ = 3"1/2)
20
Mo
M du
od M3
ullee M 3
CORRIGE
Pression de refoulement :
d = 1.92 et vp = 34 cp, donc : B = 3.41
2 Pertes de charges équipements de surface :
NES = 160 kPa
D Pertes de charges intérieur tiges X :
NIX = 101 kPa
Pertes de charges intérieur tiges E :
NIE = 96 kPa
Pertes de charges intérieur tiges lourdes :
NIHW = 497 kPa
Pertes de charges intérieur masse-tiges :
NIDC = 497 kPa
Pertes de charges espace annulaire trou masse-
tiges :
NEDC = 7 kPa
Pertes de charges espace annulaire trou-tiges :
NEDP = 2 kPa
Pertes de charges aux duses de l'outil :
NO = 6100 kPa (à d = 1.00)
Pression de refoulement = PR = Pertes de charges
totales
PR = (160 +101 x 22.35 + 96 x 10 + 497 x 2.65 +
7 x 2 + 2 x 33 ) x 3.41 + 5990.56 x 1.92 =
27 783 kPa.
NB :
- les pertes de charges intérieur tiges lourdes sont
les mêmes que celles des masse-tiges puisqu'elles
ont le même diamètre intérieur,
- les pertes de charges espace annulaire – tiges
lourdes sont les mêmes que celles des tiges
puisqu'elles ont le même diamètre extérieur,
- les pertes de charges aux duses de l'outil peuvent
être calculées soit par la formule :
pd = dQ² /[2959.41 x (0.95)² x A²],
soit en cherchant dans les tableaux du formulaire
du foreur la combinaison de duses dont le TFA (aire
totale de la combinaison de duses) s'approche le
plus de celui de l'outil utilisé.
Dans notre cas, la combinaison 18-18 a un TFA de 0.4970 qui est le plus proche
de 0.5 in². Les pertes de charges pour cette combinaison sont (à d = 1.00) :
pd = 6063 kPa et PR devient égale à 27 922 kPa.
Puissance hydraulique :
PR = 27 783 kPa = 4030 psi = 283 kgf/cm²
Ph = PR x Q/450 = 283 x 2000 / 450 = 1258 ch = 1241 hp = 925 kW.
Puissance mécanique :
Pm = Ph / ηm = 925 / 0.90 = 1028 kW.
21
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Choix de la pompe :
D'après le tableau G5 de la page 297 du formulaire du foreur, la pompe Ideco
T1300 convient pour la puissance mais elle doit être chemisée en 5"1/2 pour
vaincre la pression de refoulement de 27 783 kPa.
On doit alors vérifier si ce chemisage assure le débit de 2000 l/mn.
Le débit par coup de la chemise 5"1/2 x 12" = 14.02 l/cp à ηv = 1.
Mais puisque ηv = 0.96, le débit par coup devient = 14.02 x 0.96 = 13.46 l/cp,
ce qui exige, pour le débit de 2000 l/mn, une vitesse de : N = 2000/13.46 = 149
cp/mn.
Etant donné que la vitesse maximale de la pompe est de 130 cp/mn, on peut
utiliser deux pompes, tapant, l'une à 74 cp/mn et l'autre à 75 cp/mn.
22
Mo
M du
od M3
ullee M 3
1. Caractéristiques mécaniques
Les caractéristiques mécaniques des tiges de forage sont fonction du grade et du
poids nominal (épaisseur). Au cours de la vie d'une tige, ces caractéristiques
diminuent notamment avec l'usure du corps et des tool-joints par frottement sur
les parois.
23
Mo
M du
od M3
ullee M 3
UUTableau 1
Effet de l'usure sur la tension à la limite élastique
(Tiges 5", 19.5 lbs/ft, Grade E)
1.2. Torsion
Si on appelle τ la contrainte de torsion ou de cisaillement tangentiel (en hbar), le
couple de torsion est égal à :
C=τxSxr
Où :
C est le couple de torsion exprimé en m.daN
τ la contrainte de torsion exprimée en hbar
S la section exprimée en cm2
r le rayon extérieur exprimé en cm.
Exemple : si on choisit le coefficient 50%, pour une tige 5", 19.5 lbs/ft, grade E,
classe 1 :
C = 0,5 x 51,7 x 34,03 x 5/2 x 2,54 = 5585 m.daN (voir Formulaire du Foreur
B19).
Cette valeur est en général bien supérieure aux valeurs communément atteintes
en cours de forage. Ainsi pour une puissance de l'ordre de 300 ch en rotation
atteinte avec une vitesse de 100 tr/mn à la table, le couple moteur (en m.kg) est
égal à :
C = P x 75/ω
Avec :
P : puissance dispensée à la table (ch)
ω : vitesse de rotation angulaire (rad/s)
24
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Application :
Soit à déterminer le nombre de tours maximal admissible (N) pour 1000 m de
tiges 5", 19.5 lbs/ft, grade E, classe 1 et pour une tension en tête de 100 tonnes.
On applique la relation τ = G x r x θ
Avec :
G = 8 400 hbar
r = 1,0635 m
θ= 2 π N/1000
σ /σ0= 0.57 pour T = 100 t.
τ = 0.47 σ0 (voir courbe figure 1) = 24.3 hbar.
24,3 = 8400 x 0,0635 x 2 π N/1000
N = 7.25 tours.
En pratique on se limitera par sécurité à 80% de cette valeur soit : 6 tours.
25
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Fig.1 : Réduction de la limite de cisaillement en fonction de la tension
axiale (Ellipse de composition des contraintes)
τ / σ0
0.7
0.6
0.577
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0 σ / σ0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
26
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Fig.2 : Réduction des résistances à l'écrasement et à l'éclatement en
fonction de la tension axiale (Ellipse de composition des contraintes)
Pression interne en % de la limite élastique Pression externe en % de la limite élastique
110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
0
10
30
40
50
60
70
80
90
100
110
2. Allongement de la garniture
La garniture constitue pour le maître sondeur un instrument de mesure lui
permettant de connaître à tout moment la profondeur du puits. La profondeur est
déterminée en additionnant sur le cahier de garniture les longueurs de chaque
élément mesuré en surface. Le degré de précision de la mesure de l'ordre de 0,5
à 1 pour 1000 (0,5 à 1 cm d'erreur par 10 m mesurés) peut entraîner pour un
puits de 3 000 m par exemple une erreur d'environ 3 m. La mesure de la
profondeur des formations forées à l'aide du train de tiges présuppose par
ailleurs que le puits est parfaitement vertical, ce qui n'est jamais vrai ; ainsi une
profondeur mesurée de 3 000 m correspond en fait à une profondeur verticale
vraie de 2 988 m pour une déviation moyenne de 5°, de 2 954 m pour une
déviation de 10°.
Le train de tiges en outre, placé dans les conditions de fond, s'allonge sous
l'action de son propre poids, du poids des masse-tiges et de la température. Cet
allongement peut lui aussi atteindre plusieurs mètres.
Pour toutes ces raisons, il est irréaliste de penser que le géologue puisse
déterminer avec précision à partir des chiffres donnés par les foreurs la côte des
formations forées et surtout établir des corrélations précises avec d'autres puits.
Il utilisera plutôt la mesure plus précise réalisée à l'aide d'un câble électrique lors
de la réalisation des diagraphies, où la mesure des profondeurs est corrigée,
pour tenir compte des allongements.
27
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Ce besoin de précision fort heureusement n'est pas essentiel pour le foreur : ce
qui lui importe surtout, c'est la précision avec laquelle il pourra redescendre à la
même profondeur et déterminer l'avancement de son outil pendant un temps
déterminé. Il devra cependant dans certains cas, prendre en compte les
modifications d'allongement de la garniture dues à des modifications de sa
composition ou des conditions de fond.
Où :
σ = contrainte de tension axiale (hbar),
σ = T/S x 10-7
Avec :
T = traction exercée (Newton)
S = section du tube (m²)
E = module de Young ou coefficient d'élasticité transversale (E = 20000 à 22000
hbar pour l'acier)
∆L = allongement (m)
L = longueur du tube (m).
Pour un train de tiges suspendu, la traction exercée sur chaque élément de tige
n'est pas constante, elle représente en fait le poids de l'ensemble des tiges
situées en dessous de lui, il est donc nécessaire de procéder à une intégration.
Soit un élément de tige dx situé à une distance x de l'extrémité inférieure du
train de tiges. La loi de Hooke permet d'écrire :
T/S = E dA/dx
dA représentant l'allongement de l'élément dx sous l'action de la traction T
(poids de x mètres de tiges)
T = ωa . S . x
Avec :
ωa = poids volumique de l'acier (N/m3)
S = section des tiges (m²)
x = longueur du train de tiges situé sous l'élément dx (m)
T = traction (N).
Ce qui donne :
dA = ωa.S.x.dx/S.E = ωa.x.dx/E
L'allongement cumulé A de l'ensemble des éléments dx est donc égal à :
L
A= ∫ ωa.x.dx/E = ωa.L²/2E
0
28
Mo
M du
od M3
ullee M 3
∆L = Pmt.L / S.E
Où :
Pmt représente le poids des masse-tiges dans la boue.
Avec
ωb : poids volumique de la boue (N/m3)
L : longueur de la garniture (m).
Soit, pour une garniture de 3000 m de tiges 5", 19.5 lbf/ft, dans une boue de
densité 1,20:
dA = -(1.2 x 9.81 x 103 x 3000²)/(21 x 1010) = - 0.50 m.
29
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Avec:
At : allongement (m)
L0 : longueur initiale (m)
θ∆ : élévation de température (°C)
Compression Tension
0
T Tension
effective
E
N Tension
dans l'air
S
Tension issue du
concept de poids
apparent
C
O
M
P
R
E
S
S
I
O
N
30
Mo
M du
od M3
ullee M 3
3. Phénomènes de vibration
L'interprétation des phénomènes dynamiques dont l'arbre de forage est le siège
se heurte à de grandes difficultés. Cela tient non seulement à la difficulté de
résolution des équations mathématiques auxquelles les hypothèses conduisent,
mais encore à la définition précise de ces hypothèses, compte tenu de la
multitude des contacts fugitifs et très mal connus entre garniture et terrain.
On peut, cependant, grouper ces phénomènes en deux catégories :
- des vibrations transversales (rappelant celle d'une corde vibrante),
- des vibrations longitudinales (type ressort pendulaire).
Dans chaque cas, une vitesse de rotation donnée engendre des vibrations de
fréquence déterminée. Lorsque cette fréquence devient égale à la fréquence
fondamentale de vibration naturelle de la garniture ou à celle d'un de ses
harmoniques, l'amplitude des vibrations au sein de la garniture s’accroît
considérablement : il y a résonance. La vitesse de rotation qui produit la
résonance est appelée vitesse critique.
Dans laquelle :
Nc est la vitesse de rotation critique (t/mn)
D le diamètre extérieur de la tige (pouces)
d le diamètre intérieur (pouces)
l la longueur d'une tige (m).
31
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Cette fréquence F en fonction de la vitesse de rotation est donc égale à :
F = 3N/60 = N/20
Avec :
F = fréquence de vibrations en cycles/seconde
N = vitesse de rotation en tours/mn.
Si nous supposons que la partie inférieure du train de masse-tiges est fixe et que
la partie supérieure est libre (supposée non solidaire du train de tiges), la
fréquence naturelle de vibration longitudinale est donnée par l'équation :
F = 1284/L
Avec :
F = fréquence naturelle de vibrations longitudinales en cycles/seconde
L = longueur du train de masse-tiges en mètres.
La vitesse de rotation critique est obtenue lorsque les deux fréquences sont
égales.
Avec :
Fn = fréquence de vibration naturelle (cycles/seconde)
k = constante du ressort de l'amortisseur (lbs/ft)
M = masse des masse-tiges au dessus de l'amortisseur
M = L.p/g
Avec :
L = longueur des masse-tiges (ft)
p = poids nominal des masse-tiges (lb/ft)
g = accélération de la pesanteur (32.2 ft/s²)
32
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Notons par ailleurs que l'ajout de tiges lourdes contribue également à diminuer la
vitesse critique.
En conclusion, pour éviter de trop fortes vibrations dans la garniture lorsque l'on
fore des formations dures, l'assemblage de fond peut être déterminé comme
suit :
1- déterminer la longueur du train de masse-tiges en fonction du poids désiré sur
l'outil (méthode habituelle),
2- estimer la vitesse critique en fonction de cette longueur,
3- choisir une vitesse de rotation légèrement supérieure à cette vitesse critique,
4- réduire la vitesse critique en ajoutant :
- un amortisseur de vibration,
- une ou deux longueurs de masse-tiges,
- plusieurs longueurs de tiges lourdes.
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Mo
M du
od M3
ullee M 3
1. Garniture simple
Le choix des tiges est fonction :
- de la profondeur maximale pouvant être atteinte suivant la composition de la
garniture de forage
- de la réserve de traction disponible (en cas de coincement).
Avec :
Tm = Traction maximale en tête
T = Tension à la limite élastique
Cs = Coefficient de sécurité
Le coefficient de sécurité (Cs) recommandé par l’API est de 1,10.
Pour cela on se fixe une réserve de traction minimale (Rt) en général de 30 à 50
tonnes.
Rt = Tm - Pmaxi
Avec :
Pmaxi = poids maximum de la garniture dans la boue.
D’où :
Pmaxi = Tm - Rt = T/Cs - Rt
La longueur maximale des tiges dans la boue est alors donnée par :
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Mo
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ullee M 3
EXERCICES
Exercice 1
Déterminer la longueur maximale des tiges suivant la composition suivante de
la garniture :
- Masse-tige NC 46-67,
- Longueur Lmt = 190 m,
- densité boue d = 1.40,
- Tige 5" - 19.5 lbs/ft, grade E, classe premium,
- Réserve de traction Rt = 40 t,
- Coefficient de sécurité Cs = 1.10.
Exercice 2
Déterminer la réserve de traction en fonction de la profondeur et de la
garniture de forage :
- Profondeur L = 2800 m,
- Masse-tiges 8" - 2"13/16, longueur = Lmt = 220 m,
- Densité boue d = 1.60,
- Tiges 5"-19.5 lbs/ft, grade G, classe premium,
- Coefficient de sécurité Cs = 1,10.
Exercice 3
Choisir les tiges en fonction de la profondeur finale et de la réserve de traction :
- Profondeur L = 3500 m,
- Masse-tige NC 46-65, longueur Lmt = 190 m,
- Densité boue d = 1.60,
- Réserve de traction Rt = 40 t,
- Coefficient de sécurité Cs = 1,10,
Prendre des tiges 5", 19.5 lbs/ft, classe premium.
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CORRIGES
Exercice 1
Longueur maximale des tiges
Tm = 138.6 x 1.02/1.1 = 128.5 t
Poids MT/boue = 161.1 x 0.821 x 190/1000 = 25 t
Longueur maximale de tiges : Lt = (128.5 - 25 - 40) x 1000/ (31.06 x 0.821) =
2490 m.
Exercice 2
Réserve de traction disponible
Tm = 194.1 x 1.02/1.1 = 180 t
Poids MT/boue = 220 x 0.796 x 223.1/1000 = 39 t
Longueur des tiges = 2800 - 220 = 2580 m
Poids tiges/boue = 2580 x 32.55 x 0.796/1000 = 67t
Pmaxi = 39 + 67 = 106 t
Rt = Tm - Pmaxi = 180 - 106 = 74 t.
Exercice 3
Choix de grade de tiges
- Si on prend des tiges 5", 19.5 lbf/ft, gr.E, classe premium :
Tm = 138.6 x 1.02 / 1.1 = 128.5 t
Rt = Tm - (LDP x PDP + LDC x PDC) f = 128.5 - (3310 x 31.06 + 190 x 136.6) x
0.796 x 10-3 = 26 t.
Rt est inférieure à Rt fixée (40 t).
Conclusion :
Donc, il faut utiliser soit des tiges de grade X, soit une garniture mixte.
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2. Garniture mixte
Si la longueur calculée pour une garniture simple ne permet pas d'atteindre la
profondeur souhaitée avec une réserve de traction suffisante, il faut envisager
d'ajouter, en tête de la garniture, des tiges de poids nominal ou de grade
supérieur.
On cherche alors la longueur maximale des nouvelles tiges en fonction de la
même réserve de traction fixée.
La longueur du nouveau tronçon est alors donnée par :
Avec :
Exercice
2- Peut-on atteindre la côte d'arrêt de forage, avec comme tronçon L2 des tiges
5" - 19,5 lbs/ft X 95 classe Premium ?
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CORRIGE
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travaille en tension, elle sera moins sollicitée à la flexion que dans une partie de
garniture travaillant en compression. Même si la coulisse se trouve ouverte, sous
un effet de piston important, la position du point neutre au-dessus de la coulisse
ne sera envisageable que dans les limites fixées par le constructeur.
1) Pour quel poids sur l'outil le point neutre se trouve-il dans la coulisse ?
Po = Poids dans l'air des DC sous la coulisse x coeff. de flottabilité d'où :
Po = 40 000 x 0.834 = 33 360 lbs
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1.4. Le système hydraulique a retardement
1.4.1. Principe de fonctionnement
Dans ce système, on crée une course libre au niveau de la coulisse, tout en
retardant le déplacement de la garniture libre au-dessus. Ce retardement permet
la mise en contrainte de la garniture et conduit à un brusque relâchement au
bout d'un certain temps. Les propriétés d'élasticité de l'acier renforcent l'effet du
battage.
Le dispositif hydraulique à retardement est basé sur le principe de l'écoulement
forcé d'un fluide, au travers d'un espace restreint (fig. 1).
Il faut un certain temps pour que le fluide interne passe de la chambre
supérieure à la chambre inférieure au travers du micro annulaire que forment le
piston et la restriction. Ce laps de temps permet d'appliquer une contrainte à la
garniture libre au dessus. Quand le piston arrive de l'autre côté de la restriction,
il se produit une brusque accélération directement liée à la valeur de la
contrainte appliquée. La rencontre de la garniture libre avec celle coincée en fin
de course génère une force d'impact qui est fonction de la vitesse atteinte.
Mise en
tension
Mandrin
(libre)
Corps
(coincé)
Huile
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L'utilisateur pourra obtenir, dans la fourchette des contraintes permises, un
grand nombre de forces d'impact d'intensités différentes. Par contre, les valeurs
de ces dernières seront soumises à des facteurs qu'il ne maîtrise pas :
- Influence de la température sur la viscosité du fluide interne, diminuant l'effet
retardant, et limitant ainsi les possibilités d'appliquer les contraintes les plus
élevées (échauffement du fluide en cours de battage).
- Vitesse de mise en œuvre de la contrainte (capacité du treuil, habileté du
maître sondeur).
Parmi les inconvénients du système, on peut citer le temps de réponse qui,
suivant la contrainte, peut atteindre des valeurs de l' ordre de la minute . S'il
peut être gênant quand il est long, il est beaucoup plus pénalisant quand il
devient court. Il réduit alors les possibilités d'utiliser la coulisse au maximum de
son potentiel. D'autre part, toute fuite entraînant la perte du fluide interne rend
la coulisse inopérante, ou nous replace dans le cas du bumper sub.
Le dispositif hydraulique de battage a donné naissance à plusieurs types de
coulisses hydrauliques. Elles ont toutes, trois caractéristiques communes :
- 1) Insensibles au couple.
- 2) Le piston intérieur est un dispositif à simple effet. Il n'est pas lié de
façon rigide avec le mandrin. Il existe un jeu entre les deux sièges sur lesquels
le piston vient prendre appui, selon que l'on tire ou que l'on pousse. Sur le siège
du bas le piston réalise une étanchéité totale. Le fluide interne est donc contraint
de passer au travers du seul micro-annulaire (fig.1). Quand on inverse le
mouvement, le piston se trouve forcé sur le siège opposé, où par un jeu de
lumières, il ne fait plus étanchéité (fig.2). Ce procédé permet le réarmement
rapide du système.
- 3) Il existe une contrainte de traction maximum à appliquer à la coulisse
avant le battage. Cette limite, fournie par le constructeur, ne doit être dépassée
en aucun cas, sous peine de détérioration rapide de la coulisse.
La plupart de ces coulisses ne sont hydrauliques qu'en ce qui concerne la
fonction de battage vers le haut. Le battage vers le bas est, à une exception
près, réalisé par d'autres moyens techniques. Lorsque l'on choisit le système de
battage hydraulique, il faut néanmoins savoir comment est réalisé la fonction
battage vers le bas sur la coulisse que l'on se propose d'utiliser.
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2. Les coulisses hydrauliques
2.1. Les coulisses hydrauliques simple effet
2.1.1. Principe de fonctionnement
Les coulisses hydrauliques simple effet utilisent le système hydraulique à
retardement pour battre vers le haut et un joint coulissant pour battre vers le
bas.
2.1.2. Inconvénients
- Dans le cas du battage uniquement vers le bas, il faut, pour ouvrir la coulisse,
attendre plusieurs minutes en appliquant une traction faible sur la garniture.
- La facilité avec laquelle se réarme ce genre d'outil, associé au fait que la
coulisse réarmée se trouve dans un état instable, peut constituer un danger. Lors
de manœuvres de descente au travers d'obstructions sévères, il est possible que
la coulisse se réarme; dans le cas où la garniture se retrouve libre après
l'obstruction, il faudra le laps de temps nécessaire pour que la garniture sous la
coulisse tombe en chute libre sur la course d'ouverture. Dans ce cas, il vaut
mieux ne pas être posé sur cales.
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demi coquilles d'épaisseurs différentes, qui précontraignent plus ou moins les
disques ressorts, et que l'on insère entre une connexion du corps de coulisse.
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Fig. 5 : Hydromechanical de BOWEN
Ecrou de tarage
Corps
Mandrin
Cône cranté
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Fig. 6 : Hydromechanical de BOWEN
Battage vers le bas
1 2
3 4
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Coulisse ouverte
Pour s'assurer que la coulisse est ouverte en forage, il faudra que le poids sur
l'outil ne dépasse pas le poids apparent des masse-tiges sous la coulisse
additionné de l'effet de piston calculé en prenant la plus petite section (le tronçon
qui se fermera le premier) minoré de 2.5 tonnes de sécurité.
Coulisse fermée
Pour s'assurer que la coulisse est fermée en forage, il faudra que le poids sur
l'outil dépasse le poids apparent des masse-tiges sous la coulisse additionné de
l'effet de piston calculé pour la plus grande section (le tronçon qui se fermera le
dernier), additionné de 2.5 tonnes de sécurité.
On peut visser les deux tronçons à des endroits différents de la garniture, mais il
est recommandé de les utiliser ensemble.
L'avantage du système mécanique sans forces intérieures pour le battage vers le
bas est la facilité de tarage sur le chantier.
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Fig. 7 : Hydrajar de Houston Engineers
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3. Les coulisses mécaniques double effet
3.1. Sans forces intérieures, avec activation par couple
Le mandrin et le corps comportent chacun une crémaillère à denture droite. Si
l'on tourne le mandrin vers la droite, les deux crémaillères ne sont pas engagées
l'une dans l'autre, la coulisse s'ouvre et se ferme sans effort. En cas de
coincement et si l'on désire battre vers le haut, il faut fermer la coulisse, tourner
à gauche pour engager les crémaillères, appliquer la traction désirée et activer la
coulisse en transmettant du couple à droite. Les deux crémaillères se
désolidarisent et le battage vers le haut se réalise (fig. 8).
Pour battre vers le bas, il faut ouvrir la coulisse, tourner à gauche pour engager
les crémaillères, appliquer du poids dans les limites désirées et activer la coulisse
en transmettant du couple à droite. Les deux crémaillères se désolidarisent et le
battage vers le bas se réalise (fig. 9).
Ces outils sont robustes et de conception simple. Ils sont composés d'un petit
nombre de pièces, ce qui rend leur entretien facile et peu onéreux. En outre, ils
sont du type court (3 à 4 m).
Ce système est plus souple que le système hydraulique. En plus, c'est le seul
système mécanique qui peut battre à différents niveaux de contraintes
Tous ces inconvénients limitent le domaine d'utilisation de ces outils. Des puits
verticaux ou faiblement déviés, forés avec une power swivel constitueraient le
meilleur champ d'application.
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Mo
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Fig. 8 : Coulisse mécanique double effet
Mandrin
(libre)
Corps
(coincé)
Crémaillères
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Fig. 9 : Coulisse mécanique double effet
Mandrin
(libre)
Corps
(coincé)
Crémaillères
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3.2. Sans forces intérieures, insensibles au couple (Earthquaker de
Anadrill)
3.2.1. Principe de fonctionnement
La trip-sleeve, une bague crantée dilatable (fig. 10), comporte des filets
extérieurs et intérieurs, et est fendue radialement sur pratiquement toute sa
longueur de manière alternée, ce qui lui permet de se dilater dans une certaine
limite. Les filets intérieurs matérialisent des plans inclinés qui, en contact avec
d'autres plans inclinés et sous un effort de poussée, forceront la trip sleeve à se
dilater.
Cette coulisse travaille la tête en bas, cela veut dire que le mandrin est coincé et
le corps est libre. Le mandrin s'adapte au dessin intérieur de la trip sleeve.
Pour battre vers le haut (fig.11), on tire sur le corps de la coulisse. Il commence
par comprimer le ressort du bas, ce qui force la trip sleeve à se dilater. Elle ne
pourra le faire tant que le corps ne se sera déplacé sur une certaine distance (X).
A ce moment, un creux du filet du corps peut être occupé par un filet extérieur
de la trip sleeve. A ce stade, c'est tout le corps, accompagné de la trip sleeve,
qui échappe vers le haut pour réaliser le battage. La trip sleeve est empêchée de
retourner à sa position d'origine. Pour réarmer, il suffit de descendre le corps de
la coulisse pour que la trip sleeve retourne à sa position d'origine. Le même
principe est utilisé pour battre vers le bas (fig. 12).
Pour les tarage, il se font indépendamment en ajustant le jeu entre le corps de
la coulisse et l'un ou l'autre des ressorts situés en haut (pour le tarage vers le
bas) ou en bas (pour le tarage vers le haut).
Si la coulisse est armée, les forces de tarage seront maximum vers le haut et
vers le bas. En effet les ressorts sont en contact avec le corps et la trip-sleeve;
en outre les filets extérieurs de la trip-sleeve sont en phase avec ceux du corps.
Lors d'un coincement, dès que l'on sollicitera le corps de coulisse dans l'un ou
l'autre sens, il commencera à comprimer l'un des deux ressorts. L'effort
nécessaire au déclenchement sera égal à K, raideur du ressort, multiplié par X la
distance représentée sur les figures. Si l'on introduit entre le corps et l'un des
ressorts un jeu égal à la moitié de la valeur X, cela signifie que l'on pourra
déplacer sur cette distance le corps de coulisse dans un sens sans pour autant
comprimer le ressort. L'effort nécessaire au déclenchement sera alors égal à K
multiplié par la moitié de X restant pour dilater la trip sleeve. L'effort sera donc
moitié moindre que dans le premier cas.
Le constructeur donne des plages de réglage en fonction des diamètres de
coulisse. L'utilisateur pourra donc changer le tarage vers le haut ou vers le bas
d'une valeur minimale de 10000 lbs (valeur nécessaire à la dilatation propre de
la trip sleeve) jusqu'aux valeurs maximum.
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Fig. 10 : Coulisse earthquaker
La trip sleeve
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Fig. 11 : Coulisse EARTHQUAKER
Corps (libre)
Mandrin
(coincé)
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Fig. 12 : Coulisse EARTHQUAKER
Corps (libre)
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Tarage maximal (lbs)
Diamètre de la coulisse Battage vers le haut Battage vers le bas
4"1/8 80 000 40 000
4"3/4 x 1"7/8 et 4"3/4 x 2" 110 000 60 000
6"1/4 et 6"l/2 140 000 80 000
6"7/8 160 000 100 000
7"3/4, 8", 9" et 9"1/2 180 000 100 000
L’utilisateur peut modifier le tarage sur chantier afin d'adapter sa coulisse aux
conditions du trou.
Pour le tarage vers le haut, il faut calculer à quelle tension au-dessus du poids la
garniture libre en rotation la coulisse se déclenchera. Pour celui vers le bas, il est
difficile de transmettre les contraintes de compression au-delà de certaines
limites (spécialement en puits déviés); on admettra alors que l'on puisse mettre
en compression jusqu'à 9 tonnes de tiges 5" au maximum.
En conséquence, les recommandations du tarage seront :
Tarage maxi vers le haut = tension désirée au-dessus du poids de la garniture
au moment du déclenchement + poids total dans la boue de la garniture libre en
rotation à TD - 10000 lbs de sécurité - poids dans la boue de la garniture sous la
coulisse à TD x (1 + facteur de frottement).
Exemple
Poids total de la garniture libre en rotation = 200 000 lbs
Poids de la garniture à la descente : 170 000 lbs
Poids sous la coulisse (dans la boue affectée du cosinus de l'angle d'inclinaison) :
40000lbs
Tension désirée au moment du déclenchement : 100 000 lbs
Facteur de frottement = (200 000 - 170 000)/200 000 = 0.15
Le tarage maxi vers le haut est donc = 100 000 + 200 000 - 10 000 - (200 000 -
40 000) x (1 + 0.15) = 106 000 lbs.
La coulisse devrait frapper aux environs de 290 000 lbs.
On peut noter que dans cet exemple n'est pas inclus l'effet de piston qui agira
comme un modérateur faisant déclencher la coulisse à une valeur moindre que
celle calculée. Cela n'empêchera pas l’utilisateur d'obtenir le battage calculé et
désiré en stoppant les pompes.
Dans le cas où la coulisse déclenche à un niveau éloigné de la limite de traction,
il serait possible d’inclure l'effet de piston dans l'opération précédente. Ainsi
l'utilisateur obtiendrait le niveau de déclenchement calculé avec les pompes en
marche et pourrait obtenir des battages plus puissants en réduisant le débit des
56
Mo
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od M3
ullee M 3
pompes. Ici encore, c'est l’affaire de chacun de choisir la méthode qui lui
convient.
Exemple :
Poids dans l'air de la garniture au-dessus de la coulisse = 28 000 lbs
Facteur de frottement = 0.15
Coefficient de flottabilité = 0.834
Cosinus de l'angle d'inclinaison = 0.866
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od M3
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Fig. 13 : Coulisse Earthquaker
Ajustage des tarages
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Mo
M du
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Il est à noter que, afin d'éviter au corps de coulisse et à ses joints d'étanchéité
de jouer le rôle de panier à sédiments, cette coulisse a été dessinée pour
travailler avec la tête vers le bas. En plus, pour la même raison, la zone de
frappe pour le battage vers le bas a été reportée à l'intérieur (fermée la coulisse
laisse apparaître un jeu entre le mandrin et le corps). Si par erreur, elle est
descendue à l'envers, cela ne l'empêchera pas de battre mais les valeurs des
tarages sont inversées : elle battra à une faible valeur vers le haut et il sera
difficile, voire impossible, de battre vers le bas.
Cette coulisse est victime d'une erreur grave qui peut être liée à la mauvaise
utilisation du jack nut. Cet écrou, qui se trouve dans la partie basse, permet de
faire passer la coulisse de la position armée à la position ouverte, en faisant
déclencher le mécanisme vers le haut (fig. 14). Il est solidaire du mandrin par
l'intermédiaire d’un filetage. Si on le dévisse, il s'élève pour venir en contact avec
le corps de la coulisse (armée). Il suffit pour ouvrir la coulisse de lui appliquer
avec la clé de dévissage, un couple suffisant pour vaincre la force de tarage vers
le haut. Une légère secousse sera alors ressentie et il suffira de tirer sur le corps
en dégageant, à l'aide du treuil, pour ouvrir la coulisse.
Le jack nut sert, en outre, de butée pour éviter que la coulisse ne se réarme lors
du stockage dans la tour.
Avant, cette procédure d'ouverture était impérativement recommandée avant
toute manœuvre de descente si la coulisse était remontée armée précédemment.
II apparaissait dommageable pour le mécanisme de forer avec la coulisse en
position armée : en l'ouvrant en surface et en la faisant travailler en tension, on
s'assurait de travailler dans les meilleurs conditions définies à l'époque. Mais il
s'est avéré très vite que, quand l'opérateur descend une coulisse ouverte, il ne
peut être sûr qu'elle arrivera au fond dans cette position. Les frottements, les
obstructions, les fausses manœuvres se chargent bien souvent de la réarmer.
L'expérience a, par la suite, démontré que des coulisses ayant foré en position
armée ne présentaient pas d'usure prématurée au niveau du mécanisme.
Pendant ce temps, le jack nut commençait à poser des problèmes.
Le premier danger est d'oublier de remettre en place le jack nut en le vissant au
couple contre le mandrin, avant la descente de la garniture : la coulisse ainsi
descendue est inutilisable. Le deuxième danger consiste à mal le revisser : sous
l'effet des vibrations, il s'élève risquant là encore de rendre la coulisse
inutilisable.
D'après Anadrill, le jack nut pourrait bien disparaître. Il ne serait pas remplacé et
les coulisses seraient livrées ouvertes sur le chantier et accompagnées d'un
collier pour les y maintenir pendant le stockage dans la tour.
Si la coulisse venait à remonter armée, il serait alors impossible de l'ouvrir. On la
stockerait en l’état dans la tour et les opérations pourraient continuer ainsi,
l'expérience ayant prouvé que cette coulisse peut travailler armée sans
détérioration de son mécanisme.
Il est préférable, si possible, de tester les coulisses en surface avant de les
descendre dans le puits. Avec le jack nut, il nous était possible de vérifier au
moins la demi course supérieure de l'armement à l'ouverture. Sans le jack nut,
c'est impossible. En conséquence, nous recommandons l'utilisation du jack nut et
d'armer et ouvrir la coulisse avant chaque descente afin de détecter
d'éventuelles anomalies de fonctionnement.
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Mo
M du
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Fig. 14 : Coulisse Earthquaker
Ajustage des tarages
Jack nut
L
L'
L = 9" pour les coulisses 4"1/8 et 4"3/4 et 7" pour les coulisses 6" à 7"3/4.
L' = 17" pour les coulisses 4"1/8 et 4"3/4 et 13"1/2 pour les coulisses 6" à 7"3/4.
60
Mo
M du
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Note : Ces contraintes n’entraînent pas obligatoirement l'armement de la coulisse
et en conséquence, selon la valeur de l'effet piston , le bilan d'efforts pourra être
encore en faveur de la tension sur la coulisse, malgré que le point neutre soit au-
dessus. D'autre part ces valeurs sont représentatives de la position du point
neutre; pour les utiliser en terme de poids sur l'outil il faut les multiplier par le
cosinus de l'angle considéré ainsi que par le coefficient de flottabilité.
61
Mo
M du
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ullee M 3
compression supérieures au tarage vers le bas. L'effet de piston agira ici comme
une sécurité supplémentaire.
62
Mo
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3.4. Avec forces intérieures, utilisant un système galets / crans,
sensibles au couple
3.4.1. Principe de fonctionnement
Son système de déclenchement se présente sous la forme de crans usinés par
groupe de trois à la surface du mandrin. Le corps comporte des galets tournants,
répartis par groupe de trois et qui peuvent être soit engagés dans les crans, soit
appuyés sur les plages rectilignes qui se trouvent entre les groupes de crans.
Dans la partie basse de la coulisse se trouve un empilage de ressorts de tension,
dont la force de rappel assure la cohésion entre les galets du corps et le mandrin.
Quand la coulisse est armée, les galets se trouvent forcés dans les crans sous
l'action des ressorts de torsion. Pour battre vers le haut, il faut fournir un certain
effort pour désengager les galets des crans. Cet effort est fonction de la pente
des crans associé au couple de rappel engendré par les ressorts. Après une
rotation du mandrin d'environ 1/8 éme de tour à gauche, celui-ci échappe en vue
du battage vers le haut (fig. 16).
Le battage vers le bas est réalisé comme indiqué sur la fig. 17.
L'asymétrie existant au niveau de la pente des crans procure un tarage vers le
bas à 40% du tarage vers le haut. Le couple est transmis à l'outil de forage
directement par l'intermédiaire du système de déclenchement, ce qui donne à la
coulisse la caractéristique de sensibilité au couple.
Mandrin
(libre)
Corps
(coincé)
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Fig. 17 : Daily jar
Armement
Mise en compression
Battage vers le bas
Mandrin
(libre)
Corps
(coincé)
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ullee M 3
reprise du fond, après ajout de tige, on peut conclure que le poids sur l'outil n'est
pas compatible avec la position de la coulisse. Cette dernière travaille fortement
en compression, ce qui provoque son réarmement et peut à terme
l’endommager.
Le phénomène de battage intempestif s’explique de la manière suivante :
Quand l'opérateur met en route la rotation, les phénomènes d'inertie induisent
un déphasage entre la rotation en surface et la rotation au fond. L'aiguille de
l'indicateur de couple monte lentement, pour atteindre un maximum et retombe
brusquement à zéro. La torsion emmagasinée dans les tiges se libère, l'outil de
forage et les masse-tiges commencent à tourner. Dans toute cette phase, nous
sommes donc en présence d'un couple à droite, qui n'aurait pour effet que de
tarer la coulisse plus fortement. Quand toute la torsion dans les tiges a été
relâchée, les masse-tiges, par leur inertie, tournent plus vite que les tiges et il se
produit donc, au niveau de la coulisse, une rotation relative entre les masse-tiges
qui se trouvent en dessous et le mandrin. C'est à cet instant que les galets
sortent des crans et que la garniture tombe en chute libre sur la demi course de
la position armée à la position ouverte. Le choc qui en résulte simule alors le
battage.
Dans le cadre d'une utilisation normale, la coulisse remonte ouverte. Elle sera
stockée avec un collier de sécurité fourni par le constructeur ou fabriqué sur le
chantier. L'utilisateur s'assurera que la coulisse se trouve au bas d'une longueur,
ce qui permettra de l'observer pendant la remontée afin de détecter toute
anomalie (fuite d'huile, filetage dévissé, etc...).
Lors de la manœuvre de descente, on effectuera la procédure de fermeture de la
coulisse comme indiqué sur la fig. 18.
Les deux masse-tiges sur la coulisse sont suffisantes, mais nécessaires pour la
réarmer. Si toutefois le réarmement s'avère difficile, il faudra reprendre le poids
de la garniture et poser plus violemment sur Les cales. La coulisse commence
alors à se fermer et quand les galets arrivent en face des crans, le mandrin
tourne violemment de 1/8 éme de tour à droite sous l'effet de rappel des
ressorts. C'est pour cette raison que cette phase doit être effectuée sans clef de
forage : entraînée par le mandrin, elle risquerait de blesser un ouvrier. Une fois
que la coulisse se trouve réarmée, il faut s'assurer que la table de rotation est
déverrouillée et utiliser les deux clefs de forage, la clef de dévissage sur la tête
de la coulisse, et la clef de vissage en rappel sur le corps. Il est impératif
d'utiliser une corde sur la clef de dévissage pour deux raisons :
l - cela libère le maître sondeur de cette opération et il peut se concentrer sur
son élévateur,
2- le couple à gauche doit être juste suffisant pour contrer l'action des ressorts et
sortir les galets des crans; si l'opérateur force quand le mandrin se trouve en fin
de course de rotation à gauche, il y a risque de dévissage interne.
Le travail du maître sondeur se résume à relâcher son élévateur. Le second
actionne la clef de gauche avec la corde qu'il relâche dès qu'il voit la coulisse se
fermer. Selon la manière dont l'élévateur a été relâché par le maître sondeur, il
peut en résulter un battage en surface ou un accompagnement en douceur
jusqu'à la fermeture complète de la coulisse.
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od M3
ullee M 3
Il faut passer ensuite à la procédure d'ouverture avant descente comme indiqué
sur la fig. 19. Il faut lever l'élévateur pour ouvrir la coulisse jusqu'au point de
réarmement où le mandrin tourne de 1/8 éme de tour à droite. Quand la coulisse
est réarmée, il faut dégager des cales pour s'assurer que les ressorts tiennent
bien le poids sous coulisse. Il faut ensuite reposer sur les cales en conservant
une certaine tension sur l'élévateur; mettre en place les deux clés et appliquer le
couple gauche comme précédemment. La tension conservée à l'élévateur facilite
l'ouverture. La coulisse est alors prête à la descente.
On peut retarer cette coulisse depuis la surface de la façon suivante :
- du couple à droite transmis dans la garniture agit dans le même sens que les
ressorts de torsion et augmente ainsi le tarage de la coulisse;
- du couple à gauche, transmis dans la garniture, agit contre les ressorts de
torsion et abaisse le tarage de la coulisse.
En forage rotary classique la transmission du couple ne sera envisageable
qu'avec les carrés d’entraînement engagés (à la condition évidence d'avoir perdu
la rotation après coincement).
Nous déconseillons fortement l’utilisation des clefs de forage et autres cales pour
la transmission du couple, car ces méthodes de remplacement sont dangereuses.
Descendre
le moufle
2 drill-collars
minimum
Relâcher la
clé dés que
la coulisse
Câble du commence
à se fermer
cabestan de
dévissage
Pas de clé
La coulisse
1/8 de tour "s'arme" 1/8 de tour
à droite automatiquement à gauche
La table n'est
pas verrouillée
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Fig. 19 : Daily jar
2 drill-collars
minimum
Câble du
cabestan de
dévissage
Sur cales
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3.4.2. Procédure de renforcement du tarage
La procédure de renforcement du tarage pourra être utilisée sur une coulisse
montrant une faiblesse évidente au niveau du battage. 0n détectera et on
évaluera une déficience au niveau du battage vers le haut comme vers le bas
avec les pompes de forage au ralenti.
Exemple:
Poids total garniture libre en rotation = 210 000 lbs
Frottement vers le bas = 15 000 lbs
Frottement vers le haut = 35 000 lbs
Coulisse 7 3/4' :
. Tarage vers le haut = 120 000 lbs
. Tarage vers le bas = 48 000 lbs
Poids de la BHA sous la coulisse = 40 000 lbs (dans la boue, multiplié par le
cosinus de l'angle d'inclinaison)
Pertes de charge sous la coulisse = 1 273 psi
Section du mandrin 11.78 in².
Effet de piston = 1 273 x 11.78 = 15 000 lbs.
La coulisse devrait se réarmer (pompes au ralenti) à 210000 - 15000 - 40000 =
155 000 lbs.
La coulisse devrait battre vers le haut (pompes au ralenti) à 155 000 + 35 000 +
120 000 = 310 000 lbs.
Ces valeurs sont théoriques. Il est préférable de faire des mesures sur chantier
pour essayer d'évaluer l'influence du facteur frottement sur le niveau de
déclenchement de la coulisse. Dans le calcul théorique, la valeur de frottement
est celle correspondant à la garniture libre. Quand la garniture est coincée, il y a
une partie de la garniture qui ne frotte plus, et les frottements sont
probablement différents. Les frottements après coincement seront soit diminués
soit augmentés du fait de l'application progressive d'une plus grande longueur de
la garniture contre la paroi.
Si cette coulisse bat de façon répétée à 230 000 lbs au lieu des 310 000 lbs
théoriques, il y a vraisemblablement un problème. Dans un cas comme celui-ci,
la procédure de renforcement du tarage peut être utilisée. Il faut transmettre le
couple à droite 1/4 de tour par 1/4 de tour, en verrouillant la table de rotation à
chaque 1/4 de tour, car le couple doit être transmis et conservé pendant le
battage. Entre chaque 1/4 de tour, il est nécessaire de manœuvrer la garniture
suffisamment pour être sûr que le couple a été transmis à la coulisse. Lors des
essais de battage successifs, il faut noter les modifications du niveau de tension
à l'indicateur de poids au moment du battage.
Très vite, l'utilisateur devrait noter une amélioration sensible qu'il limitera
toutefois à 100000 lbs au-dessus du poids de la garniture libre en rotation avant
battage (au-delà les efforts créés lors du battage risquent d’endommager la
garniture).
Pour renforcer le battage vers le bas, il est possible d'appliquer la même
procédure à la seule différence que la limite viendra d'elle même imposée par les
frottements et les conditions du puits : l’utilisateur pourra renforcer le battage
vers le bas jusqu’au moment où, bien que posant tout le poids de la garniture, il
n'arrivera plus à faire battre sa coulisse.
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3.4.3. Procédure d’affaiblissement du tarage
Cette procédure sera utilisée en dernier recours dans le cas d'une coulisse qui ne
déclenche pas du tout. La rotation de la garniture se fera par 1/4 de tour à
gauche. Avant de passer à cette procédure, il faut être sûr d'avoir tout essayé.
L'absence de déclenchement de la coulisse peut simplement provenir du fait que
la coulisse n'est pas encore réarmée. Le réarmement de la coulisse est
facilement décelable sur l'indicateur de poids. Quand la coulisse passe des
positions ouverte ou fermée à la position armée, on peut noter une
immobilisation de l’aiguille de poids, alors même que la garniture continue son
mouvement (effet de course libre). D'autre part, le 1/8 de tour à droite du
mandrin provoque généralement un tressautement de l'aiguille très
caractéristique. En puits dévié, il est parfois difficile de réarmer la coulisse, et il
faut en conséquence manœuvrer longtemps la garniture avant de noter le
réarmement. Il n'est donc pas nécessaire de faire battre une coulisse sans avoir
noté son réarmement. Il n'est pas nécessaire, non plus, de s'impatienter si le
réarmement ne se produit pas dans les premières minutes du coincement, dans
le cas des puits déviés. Si par contre, après un certain temps, l’utilisateur ne
note toujours pas le réarmement, il peut se demander si la coulisse n'était pas
déjà en position armée auparavant. Dans ce cas, si lors d'un nouvel essai, le
battage ne se réalise pas, il est possible d'émettre les hypothèses suivantes :
- la garniture est coincée au-dessus de la coulisse,
- du couple à droite est resté piégé dans la garniture au moment du coincement
et le tarage de la coulisse s'en trouve affecté,
- il est impossible de faire battre la coulisse compte tenu des conditions de trou
et des limites imposées par l'équipement de forage.
Dans ces cas spéciaux, il sera possible d'appliquer la procédure d'affaiblissement
du tarage qui sera évidemment sans effet sur la première hypothèse.
Le couple à gauche sera transmis 1/4 de tour par 1/4 de tour. La table sera
verrouillée et la garniture sera manœuvrée suffisamment pour transmettre ce
couple à la coulisse. L'essai du battage pourra être renouvelé entre chaque 1/4
de tour transmis et devrait se manifester si toutefois la garniture n'est pas
coincée au-dessus de la coulisse. Cette procédure est à utiliser avec précaution
quant au nombre maximum de tours à gauche à transmettre sans provoquer le
dévissage intempestif de la garniture.
Dans le cas de forage à la turbine d'une amorce de déviation, il est possible que
le déviateur ait du mal à tenir sa tool face dans une direction précise : pour peu
que la coulisse soit armée, le roll off de la turbine pourra entraîner des
mouvements erratiques de la garniture sous la coulisse sur le 1/8 de tour de
liberté qui existe entre mandrin et corps de coulisse.
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3.5. Avec forces intérieures, utilisant un système galets / crans,
insensibles au couple
3.5.1. Principe de fonctionnement
Cette coulisse reprend globalement le système de la Dailey jar. Les différences
essentielles sont constituées par l'énorme ressort qui se trouve dans la partie
centrale de la coulisse, au-dessus du système de déclenchement, ainsi que par le
mandrin cannelé. C'est en effet directement au niveau de ce dernier que le
couple est transmis au travers du corps de coulisse vers l'outil de forage : c'est
ce qui rend cette coulisse insensible au couple. Pour le reste on retrouve les
crans taillés à la surface du mandrin ainsi que les galets qui sont forcés à
l'intérieur des crans sous l'action de l'unique ressort. La capacité de tarage est
plus grande que sur la Dailey et cela est rendu nécessaire par l'impossibilité de
retarer la coulisse depuis la surface.
L'asymétrie de la pente des crans donne un tarage vers le bas égale à 40% de
celui vers le haut. Il faut de plus noter l'impossibilité de tarer cette coulisse sur le
chantier.
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face à chaque situation de coincement, il y a, à priori, une bonne et une
mauvaise façon d'utiliser la coulisse.
Situations dans lesquelles se rencontrent les coincements :
- pendant une manœuvre de descente
- pendant une manœuvre de remontée
- pendant une circulation
- pendant un reforage
- pendant un ajout de tige
- pendant l'opération de forage, turboforage ou carottage
- pendant une mesure de déviation
- pendant des pertes de circulations partielles ou totales.
- ...
Toutes ces situations ne suffisent pas à envisager la ou les natures possibles du
coincement. La précision des notions suivantes pourra être une aide au
diagnostic :
- outil au fond ou au-dessus du fond
- mouvement de la garniture au moment du coincement :
. Rotation, descente, montée, combiné, sur cales ou sans mouvement.
Les fonctions qui auront pu être affectées par le coincement pourront constituer
une précision supplémentaire : perte de la circulation et de la rotation.
Dans les premières minutes du coincement, le foreur doit rassembler tous ces
indices, afin de savoir à quel genre de coincement il peut avoir affaire. C'est à
partir de ces indices qu'il pourra établir une stratégie où la coulisse de forage
constituera un des éléments du succès.
Les divers types de coincements :
- par pression différentielle
- par remontées de blocs, de cuttings, éboulement, y compris chute d'objet
depuis le plancher
- par fluage des formations traversées (sels, argiles...)
- par géométrie du trou (dog leg, key seat, cavages, marches d'escalier, usure
du trou, dépôt de cake trop important)
- par vissage, de l'outil ou des stabilisateurs, dans la formation.
Exemple n° 1 :
Si le coincement a eu lieu lors d'un ajout, garniture sur cales.
Le foreur a constaté le coincement en dégageant des cales, la circulation n'a pas
été affectée par le coincement, mais la rotation de la garniture n'est plus
possible. Il existe des zones poreuses au droit de la BHA.
Le foreur peut avoir de fortes présomptions en faveur d'un coincement par
pression différentielle. Le niveau de gravité de ce genre de coincement est
impossible à apprécier. Les efforts mis en jeu dépendent du différentiel de
pression qui règne entre le trou et les formations environnantes, ainsi que des
surfaces en contact. Le foreur peut déjà savoir que vraisemblablement si
l'utilisation de la coulisse ne peut pas faire de mal, (ce qu’il resterait encore à
prouver), dans une majorité de cas elle ne pourra l'aider seule à libérer la
garniture. Dans un cas comme celui-ci nous conseillons de battre d'abord vers le
bas, car le foreur n'a que des présomptions quant au type de coincement auquel
il a affaire. Il est tout à fait possible que le hasard et la conjonction
d’événements rares viennent brouiller les cartes (cas de retombées pendant
l'ajout). En battant vers le bas le foreur applique une règle établie pour les
coincements mécaniques (géométrie du trou) et qui veut que l'on batte
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logiquement dans le sens opposé au mouvement de la garniture lors du
coincement.
Si le battage vers le bas ne donne aucun résultat après plusieurs tentatives, c'est
que l'hypothèse du coincement par pression différentielle est en train de se
confirmer.
Dans ce cas le battage vers le haut peut être entrepris car les efforts qu'il
procurera seront plus en accord avec ceux demandés pour décoincer une
garniture dans une telle situation. Si aucun résultat positif n'est obtenu dans un
temps raisonnable, il faudra immédiatement passer aux méthodes spécifiques
aux coincements par pression différentielle.
Exemple n° 2 :
Si le coincement de la garniture a eu lieu pendant le forage, avec l'outil au fond,
que la rotation de la garniture et la circulation ne sont plus possibles, l’opérateur
est vraisemblablement en présence d'un éboulement massif des terrains.
Dans ce cas précis, il ne lui reste qu'à battre vers le haut. Mais il n'est pas
évident que la coulisse puisse décoincer la garniture à court terme. Des signes
encourageants, tels que le recouvrement de la circulation pourront conduire le
foreur à poursuivre le battage.
Ces deux exemples sont les cas de coincements les plus graves et où les
coulisses ne sont pas toujours d'un grand secours : dans le cas d'un éboulement
important, il est aisé d'imaginer les efforts gigantesques qui seraient nécessaires
pour extraire la garniture. Ce sont les cas rares où les coulisses trouvent leurs
limites.
A l'inverse, dans les cas de coincements mécaniques simples, où la géométrie du
trou est en cause et où le coincement est initié par le mouvement de la
garniture, une coulisse bien utilisée rendra de grands services.
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Il n'y a pas de règles précises. Des garnitures ont été décoincées après des
opérations de battages de 24 heures ininterrompues.
Selon la gravité suspectée du coincement, on peut fixer les limites de 15 heures
à 24 heures de battage avant de décider l'emploi d'autres techniques.
Il faut se rappeler qu'en instrumentation, la réflexion, la connaissance du puits et
la patience sont souvent récompensées en retour.
Etant donné que l'onde se déplace à une vitesse fixe, une courte distance entre
le marteau et le changement de section lui permettrait de faire un maximum
d'aller-retour avant l'impact. Cela s'avère par contre complètement antagoniste
de la notion de masse, car cela reviendrait à ne pas placer de masse-tiges au
dessus de la coulisse. A l'inverse, si l'on dispose un grand nombre de masse-
tiges au dessus de la coulisse, le marteau ne pourra pas bénéficier d'un grand
nombre d'accélérations et sa vitesse s'en trouvera amoindrie. D'autant plus que
les frottements des masse-tiges le long de la paroi auront tendance à étouffer
ces accélérations.
Il faut se rappeler qu'en terme d'énergie cinétique la vitesse apparaît élevée au
carré. Si un compromis doit être trouvé au niveau positionnement de la coulisse,
il ne faut pas que ce soit trop au détriment de la vitesse du marteau.
Il y a deux notions importantes qui jouent un rôle primordial dans les chances de
décoincement : la force développée par la coulisse lors du battage, et le temps
pendant lequel cette force est appliquée au point de coincement (notion
d'impulsion). Si la force caractérise l'aptitude à décoincer la garniture quand
celle-ci est retenue par une force moindre, le temps pendant lequel cette force
sera appliquée au point de coincement caractérisera le déplacement de la partie
coincée à chaque coup de coulisse. Si l'on recherche la meilleure position de la
coulisse en combinant tous ces paramètres on s'aperçoit que le battage vers le
haut et le battage vers le bas demandent chacun un positionnement
radicalement opposé : au plus bas de la garniture pour le battage vers le bas, en
haut des masse-tiges pour le battage vers le haut. Si, à nouveau, on veut faire
un compromis il faut savoir qu'il y a beaucoup plus à perdre en descendant la
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coulisse pour ce qui est du battage vers le haut, qu'il n'y a à gagner pour le
battage vers le bas.
La masse optimale à placer au-dessus de la coulisse sera :
- 2 à 3 masse-tiges de même diamètre que la coulisse + accélérateur en phase
17"1/2
- 2 à 4 masse-tiges en phase 12"1/4
- 4 à 6 masse-tiges en phase 8"1/2
- 5 à 7 masse-tiges en phase 6".
Les diamètres des coulisses et des masse-tiges doivent toujours être voisins.
Si l'on veut éviter l'utilisation d'une tète de levage il ne faut pas mettre la
coulisse en haut d'une longueur. Si l'on veut vérifier la coulisse en surface, un
minimum de 2 masse-tiges au-dessus de la coulisse sont nécessaires en général
à cette opération.
La position en bas d'une longueur semble la meilleure. Elle permet d'autre part
une vérification visuelle de la coulisse pendant le changement d'outil. Enfin, il
faut se rappeler que la coulisse ne devra jamais se trouver dans les situations
suivantes :
- a moins de deux joints d'un stabilo ou d'un changement de section
- a la limite de l'ouverture et de la fermeture (bilan d'efforts nul)
- en tandem avec une autre coulisse, ce qui entraîne une détérioration des
coulisses, voire même du train de tige.
Enfin, s'il est décidé de descendre la coulisse dans les tiges lourdes, il faudra
utiliser une coulisse d'un diamètre voisin des tools-joints. La masse optimum à
placer au-dessus de la coulisse sera d'environ 9 à 12 joints.
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Toutes ces coulisses travaillent armées, ce qui rend impossible toute
investigation. La possibilité qu'offre une coulisse de vérifier l'intégrité de ses
mécanismes internes est un plus qu'il ne faut pas négliger dans le choix des
outils.
5. Conclusions et recommandations
La famille des coulisses de forage regroupe trois types d'outils : hydrauliques,
hydromécaniques et mécaniques.
Les coulisses hydrauliques allient souplesse d'utilisation et puissance. Ce sont, en
outre, les seules coulisses que l'utilisateur peut descendre au plus bas dans la
garniture de forage, car fermées, elles sont aptes à encaisser de fortes
compressions. Mais on leur reproche des coûts d'entretien élevés et un
fonctionnement parfois versatile. Elles sont capables d'une grande débauche
d'énergie, mais s'essoufflent un peu vite.
Les coulisses hydromécaniques conservent la puissance des hydrauliques,
perdent un peu de souplesse, mais apportent une certaine fiabilité. Travaillant
pour la plupart en position armée, elles sont aptes à recevoir des contraintes de
compression plus limitées que les hydrauliques. Il en découlera un
positionnement minimum un peu plus haut dans la garniture.
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Récapitulatif
Avec :
PMD = poids lu au MD quand la coulisse bat
PGDC = poids de la garniture au-dessus de la coulisse
fh = frottements vers le haut
fb = frottements vers le bas
TH = tarage vers le haut
TB = tarage vers le bas
EP = effet piston.
TMH = tarage maxi vers le haut
TMB = tarage maxi vers le bas
Tl = tension à la limite élastique des tiges.
Exercice
Suite aux problèmes de traction pendant le forage en 12"1/4, il a été décidé
d'incorporer une coulisse de forage Earthquaker, diamètre 8", S = 25 in², tarage
vers le haut = 40 t et tarage vers le bas = 20 t.
La garniture est composée de :
Outil 12"1/4
DC 8" x 2" 13/16
Coulisse
3 DC 8" x 2" 13/16
2500 m tiges 5", 19.5 lbs/ft, grade E, classe Premium
1000 m tiges 5", 19.5 lbs/ft, grade G, classe Premium.
Densité de la boue = l.20
Poids maximum sur l'outil = 20 t
Frottements pendant la remontée = frottements pendant la descente = 10 t
Pertes de charge sous la coulisse = 1000 psi.
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Correction
3 DC 8" x 2"13/16
DC 8" x 2"13/16
Outil 12"1/4
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Correction
1- Nombre de DC à mettre sous la coulisse :
LDC = WOB/(f x PDC x 80%) = 20000/(0.847 x 223.1 x 0.8) = 132m = 15 DC.
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augmenter le nombre ou la dimension des masse-tiges. Il est nécessaire d'avoir
un poids apparent de masse-tiges supérieur d'environ 20% au poids maximal
que l'on peut appliquer sur l'outil,
- par certaines formations à fort pendage ayant tendance à faire dévier les outils.
On essaie de limiter cette tendance à la déviation, tout en maintenant un poids
acceptable sur l'outil par l'emploi de stabilisateurs ou de masse-tiges
surdimensionnées.
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Fig. 1 : Schéma du fond du trou engendré par un outil usagé
Outil neuf
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Fig.2 : Feuille d'enregistrement
POIDS ROTATION
à rotation constante de : à poids constant de :
POIDS ∆T T RPM ∆T T
tonnes secondes secondes trs/min minutes secondes
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d'être nuisible par la formation de caves (turbulence au niveau des tool joints et
des masse-tiges), l'érosion au droit des masse-tiges où la vitesse de la boue est
d'autant plus élevée que l'on emploie des masse-tiges surdimensionnées.
Il y a quelques années, les foreurs calculaient leur débit en fonction de la vitesse
de remontée des déblais qui leur paraissait souhaitable en fonction de la nature
des terrains forés. La vitesse de remontée - donc le débit - est plus grande en
terrain tendre qu'en terrain dur. La tendance actuelle serait plutôt d'utiliser des
débits moins importants mais en forçant par contre sur la vitesse aux jets.
Le fait de vouloir retarder l'apparition du balling up ne doit pourtant pas amener
le foreur à utiliser un débit tel que :
- en terrain tendre il y ait risque de formation de caves,
- en terrain mal consolidé, érosion des parois par la grande vitesse de la boue.
Cette érosion peut être gênante lorsque l'on désire avoir un trou calibré pour
obtenir le maximum d'efficacité d'une garniture packed hole,
- augmentation des pertes de charges dans l'annulaire produisant au niveau de
l'outil le même effet qu'une augmentation de densité, d'où diminution de
l'avancement,
- du fait des pertes de charges, viennent s'ajouter à la pression hydrostatique le
risque de craquage des formations, d'où pertes partielles de circulation.
Ces vitesses sont le plus souvent au-dessous de celles pouvant être obtenues sur
la plupart des appareils de forage. Cependant, lorsque ces vitesses ne peuvent
être obtenues, l'outil à jets, coûtant environ 20% de plus qu'un outil
conventionnel, il est préférable de l'abandonner au profit de l'outil conventionnel.
1.3.3. Densité
Des essais en laboratoires ont confirmé que l'augmentation de la densité ralentit
l'avancement.
Pour un forage à 2000 mètres, l'avancement étant supposé égal à 10 m/h à l'air,
on obtiendrait :
5,30 m/h à l'eau,
3,50 m/h avec une boue de d = 1,10
1,80 m/h avec une boue de d = 1,30.
On conçoit très bien que la roche soit plus difficile à disloquer quand la pression
hydrostatique agissant sur elle augmente.
Il faut noter qu'en outre, l'augmentation de la résistance au cisaillement des
roches avec la surpression exercée par la colonne de boue, conduit à utiliser des
outils de nuance plus dure donnant, par leur géométrie, un avancement plus
lent.
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1.3.4. Viscosité
Des essais réalisés en laboratoires ont mis en évidence l'influence de la viscosité
sur la vitesse d'avancement.
Plus un liquide est visqueux plus il a de difficultés à pénétrer dans les petites
fractures produites par l'outil dans la formation.
1.3.5. Filtrat
Son influence est assez mal définie. Les faibles densités et viscosités qui vont
généralement de pair avec un filtrat élevé, semblent plutôt à l'origine de
l'amélioration des performances constatées.
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permet d'obtenir le prix du mètre foré le plus bas, dans de bonnes conditions
techniques.
Les remarques et codifications des usures vont orienter nos choix pour les outils
suivants et/ou pour le programme outil du prochain puits.
Il est à noter qu'une erreur d'estimation de la dureté du terrain, c'est à dire choix
d'un outil peu ou pas adapté, se traduira par une performance moyenne ou
mauvaise et donc un surcoût plus ou moins important.
Plus le tricône évolue vers une application aux roches dures, plus ses
caractéristiques évoluent vers une réduction progressive de l'offset jusqu’à
devenir nul, et une augmentation du renforcement du talon jusqu'au
regroupement des dents entre elles par des palmes.
Conclusions
L’observation de l'usure des outils est une bonne méthode pour adapter le
programme outils aux formations forées. Actuellement, l’étude des performances
se traite par zone de forabilité. Un break even par zone de forabilité regroupant
des tricônes sera alors habillé avec les usures caractéristiques à ce type de
formations.
L'essai d'un autre tricône ou d'un autre outil de forage (i.e. outil diamant) se fera
sur les critères suivants : longueur à forer, temps de rotation, vitesse de
pénétration minimale et forme de l'usure. On se référera au tableau de décision
pour choisir l’outil le mieux adapté pour le puits suivant. L'analyse des
performances de cet outil ainsi que son usure pourront encore modifier le
programme.
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2.2. Choix des outils par la méthode de break even
Avant de décider de l'usage d'un nouvel outil de forage, il est nécessaire de faire
une étude économique pour déterminer la performance qu'il faut atteindre, en
vue d'améliorer le prix de revient au mètre foré, par rapport à l'outil que l'on
connaît.
Le break-even est une méthode qui permet d'évaluer la rentabilité d'un ou
plusieurs outils par rapport à un ou plusieurs autres outils dont la performance
est connue. Elles est particulièrement intéressante sur site, en cours de forage,
où il est possible à chaque instant d’avoir une idée de la rentabilité de l'outil qui
fore.
Principe
La formule couramment employée pour calculer le prix d'un mètre foré par un
tricône est la suivante :
C = [B + H (T + t)] / F
Avec :
C = prix du mètre foré,
B = prix de l’outil,
H = prix horaire de l’appareil,
T = temps de forage,
t = temps de manœuvre (descente et remontée),
F = longueur forée.
Cette formule ne tient pas compte de certains facteurs qui peuvent influencer le
prix du mètre foré (traitement de la boue, modification de la BHA, etc...),
néanmoins elle donne des chiffres très proches des valeurs exactes.
L'outil B sera plus rentable que l'outil A dès lors que CB < CA.
Pour B, le seuil de rentabilité sera atteint lorsque CB = CA, donc :
CA = [BB + H (TB + tB)] / FB
FB = [BB + H (TB + tB)] / CA
86
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Dans un repère cartésien où figurent en ordonnée la longueur forée (F) et en
abscisse le temps (T), de forage le seuil de rentabilité d'un outil par rapport à un
autre est donc une droite. Pour définir une droite, deux points suffisent :
Point X : y=0
x = -b/a = - (tB+ BB) / H
Point Y : x=0
y = b = - (H tB+ BB) /CA
Droite de rentabilité
F (longueur forée)
Y T (temps de forage)
Conclusion
Chaque point de la droite XY représente une performance à réaliser par l’outil B
pour que son coût au mètre soit égal au coût du mètre foré par l’outil A.
L'ensemble des points du graphe, situés au-dessus de la droite XY représente les
performances à réaliser par l'outil B pour que son coût du mètre soit inférieur à
celui de l'outil A. Ceux situés sous la droite XY représentent l'ensemble des
performances pour lesquelles l'outil B ne sera pas rentable par rapport à l'outil de
référence.
Résumé de la méthode
Dans un repère cartésien portant en abscisse le temps de forage et en ordonnée
la longueur forée, il faut tracer la droite qui représente l'ensemble des
performances que doivent réaliser le ou les outils à évaluer, pour être au
minimum rentables par rapport à l'outil ou aux outils de référence. Cette droite
sépare le plan en deux portions. La partie supérieure représente l'ensemble des
performances économiques, et la partie inférieure l'ensemble des performances
non-économiques. Elle coupe les axes en deux points X et Y.
Avertissement
Lorsqu'il y a lieu de comparer plusieurs outils, il est faux de pointer l'avancement
de ces outils les uns à la suite des autres sur le même graphique.
87
Mo
M du
od M3
ullee M 3
2
1
T
F F
T T
Premier outil (non rentable) Deuxième outil (non rentable)
T
Troisième outil (rentable)
88
Mo
M du
od M3
ullee M 3
F
D
h T
Sans la coupe lithologique, cet outil aurait sûrement été remonté vers l'heure h
alors que l’outil franchissait la formation B, très dure.
Cas du turboforage
Deux cas peuvent se présenter :
Dans le cas où le run de référence est celui de turboforage, la procédure pour
calculer le prix du mètre est la même que précédemment. Si le run de référence
est celui du tricône, on utilise la formule suivante :
C = [B + N + (H + H') T + (H x t)]/F
89
Mo
M du
od M3
ullee M 3
EXERCICE
Vous voulez comparer la rentabilité d'un outil PDC LX401 par rapport à deux
outils type F2 descendus dans des forages précédents.
A partir des données ci-après, tracez la courbe de rentabilité l'outil PDC afin de
vérifier son seuil de rentabilité et sa performance lors de son essai
sur un forage voisin.
1- Données
Coût horaire de l'appareil : 5000 Dinars
Le 1er outil F2 a foré 1000 m en 200 heures
Le 2éme outil F2 a foré 300 m en 150 heures
Temps de manœuvre outil n° 1 : 5 heures
Temps de manœuvres outil n° 2 : 8.25 heures
Prix d'un outil F2 = 100000 Dinars
Prix de l'outil PDC = 500000 Dinars
Temps de manœuvre du PDC = 5,75 heures.
90
Mo
M du
od M3
ullee M 3
CORRECTION
Courbe de rentabilité :
X = - [ 5.75 + ( 500000 / 5000 )] = - 105.75 heures
Y = [( 5000 x 5.75 ) + ( 500000 / 1551 )] = 341 mètres.
F (mètres)
1320
X401
util L
t de l'o
Avan cem e n
1200
900
ilité
e nta b
uir
d 'é q
ite
Dro
650
500
341
-105.75 0 50 65 80 115
91
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Chaque jeu de mâchoires sur tige, ainsi que les vannes, sont testés séparément :
- soit en pompant dans l'annulaire par la kill line,
- soit en tirant sur le tester cup, si on ne possède par d'unité de pompage HP.
Les obturateurs annulaires ne sont testés en général qu'à 50% de leur pression
maximale de travail.
92
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Tester cup CAMERON Tester plug FMC
93
Mo
M du
od M3
ullee M 3
2.3. Test du casing spool
Dans cet élément, on teste les "P" seals, le joint tore et le casing hanger.
Il sera testé après son montage et le blocage de ses boulons, mais avant le
montage des obturateurs.
Procédure :
- Démonter les deux valves des " tester ports "
- Connecter une pompe de test à une extrémité
- Remplir complètement la cavité avec retour et évacuation des bouchons d'air
- Reboucher l'orifice opposé avec un plug
- Sortir la check valve de la vanne 2" 1/16 de la casing head
- Ouvrir la vanne ci-dessus afin de contrôler l'étanchéité des " P " seals
- Tester en pression (maxi : 60 % de la pression écrasement du tubage)
- Maintenir en pression pendant 15 minutes
- Purger
- Réinstaller les check valves.
94
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Configuration forage
Stand pipe
Torche Manifold de duses
Manifold du
13
Dégazeur M3 plancher
Bourbier
12 14 19 21
M1
9 10 11 20
15 18
Pompe 1
D5 D8
5 6 7 8 16 17
BOP
annulaire
Choke line
Kill line
Fermeture sur tiges
Fermeture totale
Mud
cross Clapet AR
1 2 3 4
30
M2
52 51 UNITE
DE
TEST
50
95
Mo
M du
od M3
ullee M 3
2.4.2. Fermeture sur tiges et vanne par vanne
- Descendre la garniture de test (positionner le tester cup dans le premier tube).
- Enlever le clapet anti-retour de la kill line et remettre le chapeau.
- Connecter l'unité de test sur la kill line par l'intermédiaire d'un T dont
l'extrémité coté unité de test sera munie d'une vanne.
- Enlever le bouchon de l'un des orifices de test (test port) situé sur la bride
13"5/8 x 3000 (test après pose du tubage 9"5/8) ou sur la bride 11"5000 (test
après pose du tubage 7").
- A partir de la configuration forage, ouvrir les vannes 4, 8, 10, 11, 13, 14, 17 et
50 (le bouchon de purge de cette vanne sera enlevé).
- Remplir d'eau le volume intérieur de la tête de puits et des obturateurs avec
une des deux pompes de forage et s'assurer que celle qui n'est pas utilisée est
isolée (exemple : pompe 1 utilisée, donc vanne 18 fermée).
Test des éléments : fermeture à mâchoires sur tiges et vannes 4, 5, 8, 10, 17,
51, 52 :
- Arrêter la circulation.
- Ouvrir les mâchoires sur tiges.
- Fermer la vanne 5.
- Circuler avec une pompe de forage jusqu'au retour par la goulotte.
- Arrêter la circulation.
- Fermer les mâchoires sur tige.
- Fermer la vanne 17.
- Monter en pression jusqu'à la pression de test avec un palier de 30 bars
pendant 5 mn.
- Fermer la vanne hydraulique 4.
- Purger à zéro par l'unité de test.
- Attendre 15 mn et contrôler la pression sur manomètre M1.
Test de la vanne 1 :
- Remonter en pression jusqu'à la pression de test.
- Ouvrir la vanne 3.
- Purger à 10 bars par l'unité de test.
- Fermer la vanne hydraulique 1.
96
Mo
M du
od M3
ullee M 3
- Ouvrir la vanne 6
- Ouvrir la vanne 7 et fermer la vanne 8.
- Remonter en pression jusqu'à la pression de test.
- Attendre 10 mn et contrôler la pression sur manomètre M2 où un enregistreur
sera connecté.
Stand pipe
Stand pipe
Torche Manifold de duses
Manifold du
13
Dégazeur Bourbier M3 plancher
12 14 19 21
M1
9 10 11 20
15 18
Pompe 2
Pompe 1
D5 D8
5 6 7 8 16 17
BOP
annulaire
Choke line
Kill line
Fermeture sur tiges
Fermeture totale
Mud
cross Clapet AR
1 2 3 4
30
M2
52 51 UNITE
DE
TEST
50
97
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Test de la vanne 2 :
- Purger à 10 bars par l'unité de test.
- Fermer la vanne 2.
- Ouvrir la vanne hydraulique 1.
- Remonter en pression jusqu'à la pression de test.
- Attendre 10 mn et contrôler la pression sur le manomètre M2.
- Purger à zéro par l'unité de test.
Remontée du tester-cup :
- Ouvrir l'obturateur annulaire.
- Fermer la vanne hydraulique 4.
- Remonter le clapet anti-retour.
- Remonter et dégerber la garniture de test.
98
Mo
M du
od M3
ullee M 3
2.5. Test des équipements annexes
2.5.1. Test manifold de duses
Ce test s'effectuera en temps masqué.
On testera dans ce cas les vannes situées en aval des duses (vannes 9, 11, 12,
13 et 14).
La pression de test sera de 100 bars.
99
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Test des vannes 17,18 et 21 :
- Fermer la vanne 17 (les vannes l5, 18, l9 et 21 étant toujours fermées).
- Monter en pression jusqu'à 345 bars.
- Attendre 5 mn et contrôler la pression sur le manomètre M3 ou M2.
- Purger.
- Remettre en place les portes de chambre à clapet sur les deux pompes et
positionner les vannes en configuration forage.
100
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Test de la lower kelly cock
Stand pipe
Manifold du
M3 plancher
19 21
15 20 18
Pompe 2
Pompe 1
16 17
M2
Unité
de
test
101
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Panneau de
contrôle du foreu
Panneau auxiliaire de
commande à distance
Boîte de jonction
Manifold de
contrôle principal
Pompe Pompe
électrique à air
Ce sont ces derniers organes qui stockent l'énergie nécessaire pour intervenir sur
les obturateurs.
102
Mo
M du
od M3
ullee M 3
26
31
32 33
27 30
35
28 29
17 24 25
38 36
37
23
34
40
20 22
21
19
4 1
5
18 6
3 2
16 11
7 8
15
10
9
13
12
14
103
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Description de l'unité Koomey
1. Arrivée d'air sous pression.
2. Lubrificateur d'air : permet d'incorporer 6 gouttes/minute d'huile dans le
circuit pneumatique pour lubrification. Le niveau d'huile est à vérifier toutes les
semaines.
3. By pass du régulateur d'air.
4. Vanne automatique de contrôle de la pression hydraulique : ferme
automatiquement l'arrivée d'air sur les pompes quand la pression hydraulique
des accumulateurs atteint 2900 psi et s'ouvre lorsque la pression hydraulique
chute de 500 psi (à 2400 psi).
5. Vannes manuelles d'arrivée d'air aux pompes hydropneumatiques : ouvertes
en cours de fonctionnement.
6. Pompes hydropneumatiques.
7 et 13. Vannes d'alimentation en fluide hydraulique des pompes : en position
ouverte en cours de fonctionnement.
8, 14 et 19. Filtres sur l'aspiration : à nettoyer tous les mois.
9 et 15. Clapets anti retour sur le refoulement.
10. Pompe hydraulique triplex (parfois duplex) à moteur électrique.
11. Manocontact : démarre automatiquement le moteur si la pression chute à
2700 psi et l'arrête automatiquement à 3000 psi.
12. Coffret électrique : contacteur d'alimentation électrique. Doit être sur
position "Auto" pour un bon fonctionnement du manocontact 11.
13. voir 7.
14. voir 8.
15. voir 9.
16. Vanne manuelle d'isolation de l'accumulateur.
17. Batterie d'accumulateurs : précharge d'azote à 1000 psi (+/- 10 %)
18. Valve de sécurité de pression d'accumulateur : réglée à 3500 psi.
19. voir 8.
20. Vanne de régulation de pression : régule la pression d'utilisation sur les
obturateurs à mâchoires et sur les vannes hydrauliques entre 0 et 3000 psi par
réglage manuel. Est normalement réglée a 1500 psi.
21. Distributeur de pression régulée : pour BOP à mâchoires et vannes
hydrauliques.
22. Vannes quatre voies des commandes des fonctions : distributeurs 4 voies et
2 positions permettant l'envoi de l'huile sous pression vers les BOP ou les vannes
hydrauliques, pour ouvrir ou fermer ceux-ci. Ces distributeurs sont pilotés
pneumatiquement au moyen de vérins contrôlés par des distributeurs
pneumatiques situés sur le panel de commande sur le plancher de forage. Ces
vannes ne doivent jamais être en position centrale (position neutre).
23. Vanne de by pass du régulateur de pression : permet de supprimer la
régulation à 1500 psi (BOP à mâchoires) et d'admettre directement sur les BOP
la pression des accumulateurs (3000 psi).
24. Vanne de sécurité du manifold : se déclenche à 5500 psi.
25. Vanne de purge des accumulateurs.
26. Régulateur d'air : pour le régulateur de pression du BOP annulaire (27).
27. Régulateur de pression pour l'accumulateur annulaire : permet de régler la
pression d'utilisation sur le BOP annulaire de 0 à 3000 psi afin d'ajuster la
pression de fermeture à la pression du puits. Permet le stripping. Ce régulateur
est piloté pneumatiquement à partir d'une pression d'air, elle-même régulée sur
panel de commande (26). Réglé généralement entre 700 et 800 psi.
104
Mo
M du
od M3
ullee M 3
28. Manomètre de pression accumulateur : indique la pression des
accumulateurs.
29. Manomètre de pression de manifold : pression sur BOP à mâchoires et
vannes hydrauliques.
30. Manomètre de pression de BOP annulaire.
31, 32 et 33. Système de transmission des pressions hydrauliques pour le panel
de commande auxiliaire : ces appareils transforment les pressions hydrauliques
en pressions pneumatiques, celles-ci étant lues sur les manomètres du panel de
commande auxiliaire (plancher).
34. Filtre à air : à purge automatique. Nettoyer et contrôler tous les mois
35, 36, 37 et 38. Régulateurs d'air.
39. Platine de connexion du faisceau de tubes pneumatiques de commandes à
distance.
40. Vannes d'isolement de la batterie d'accumulateurs : vannes manuelles en
position ouverte en fonctionnement.
Selon les constructeurs, les puissances, les capacités et les formes des pompes
sont différentes.
105
Mo
M du
od M3
ullee M 3
1.5. Les conduites
Les conduites doivent avoir la pression de travail au moins égale à la pression de
travail des accumulateurs. Les conduites ayant une pression de travail de 3000
psi sont le plus fréquemment utilisées.
Les flexibles en caoutchouc ne sont pas utilisés, à l'exception de têtes de puits
sous-marines. Le temps de fermeture des obturateurs étant conditionné par la
longueur et le diamètre des conduites, les conduites doivent avoir un diamètre
minimal d'un pouce, et le temps de fermeture doit être vérifié par un test sur le
chantier.
Manifold de contrôle
106
Mo
M du
od M3
ullee M 3
1.7. Accumulateurs hydropneumatiques
Il existe différents types d'accumulateurs. Pour tous, il faut distinguer quatre
caractéristiques essentielles :
- le volume total,
- la pression de précharge,
- la pression maximum,
- la pression minimum.
Accumulateur à membrane
Orifice de
Précharge
Membrane remplie
d'azote
Corps
Huile
Siège de la membrane
Entrée/sortie
de l'huile
107
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Accumulateur HYDRIL
Orifice de
précharg Manomètre
e
Membrane remplie
d'azote
Diaphragme
Corps
Huile
Entrée/sortie de l'huile
Accumulateur CAMERON
108
Mo
M du
od M3
ullee M 3
2. L'unité d’accumulateurs KOOMEY
Cette unité comprend :
- un réservoir pour le fluide hydraulique,
- un moteur électrique et une pompe (Duplex ou Triplex) simple effet ; ce
moteur est commandé par un mano-contacteur réglable (3000 psi - 2750 psi) et
un contacteur électrique,
- une ou plusieurs pompes à piston vertical protégées chacune par une
check valve ; ces pompes haute pression sont mises en oeuvre par l'air du
chantier (125 à 200 psi) par l'intermédiaire d'un contacteur hydropneumatique
réglé à 3000/2900 psi (maxi-mini).
109
Mo
M du
od M3
ullee M 3
. de la rampe des vannes de commandes des obturateurs à
mâchoires et des vannes,
. sur la garniture de l'obturateur annulaire(après réparation)
- trois transmitters affichant les trois pressions indiquées ci-dessus au
panel de commandes à distance, par l'intermédiaire de conduite d'air
basse pression.
L'avantage du transmitter est de pouvoir lire une pression élevée réelle sur
un manomètre éloigné de la source même de pression; transmitter et
manomètre étant reliés par une conduite à basse pression. La rupture
accidentelle de cette conduite ne met par en danger la source de pression.
Contrôle
Des contrôles fréquents (journaliers si possible) de fonctionnement des unités
d’accumulation et des obturateurs permettront :
- d’entraîner le personnel,
- de vérifier que les circuits et les obturateurs sont bien étanches,
- que les mano-contacts des pompes (maxi-mini) sont bien réglés et
fonctionnent correctement.
110
Mo
M du
od M3
ullee M 3
2.2. Identification
Exemple
M B 160 - 11 - 3
M = série bouteilles
B = nombre bouteilles sur l'unité . Pour B : de 15 a 22
160 = 160 gal. = capacité totale accumulateurs = volume azote + volume huile.
11 = 11 gal = volume d'une bouteille. Volume de travail = Vol bouteille diminué
du volume occupé par la membrane : soit 11 - 1 = 10 gal.
SB = type d'accumulateur. SB = système de gonflage par le bas
3 = 3000 psi = pression de travail
Condition initiale :
L'accumulateur est préchargè à l'azote à une pression de 1000 Psi
P1 = 1000 Psi
V1 = 10 gallons
Pour une bouteille de 11 gallons, on considère un volume disponible de 10
gallons, la membrane ou flotteur occupant un volume de 1 gallon
Conditions de travail 1 :
Par l'intermédiaire des pompes, l'accumulateur est chargé à une pression de
travail de 3000 psi (P2)
Soit : P1 x V1 = P2 x V2
V2 = P1 x V1 / P2 = 1000 x 10 / 3000 = 3.33 gal
Pour gonfler à 3000 psi il faut donc :
111
Mo
M du
od M3
ullee M 3
Vf1 = 10 - 3,33 = 6,67 gal de fluide hydraulique correspondant au
volume de travail pour une bouteille.
Conditions de travail 2 :
Après service (fermeture ou fermeture + ouverture) un volume de fluide (Vf2)
doit rester dans l'accumulateur à une pression de 1200 psi (P3)
Soit : P2 x V2 = P3 x V3
V3 = P2 x V2 / P3 = 3000 x 3.33 / 1200 = 8.325 gal
EXERCICE
Vous avez sur chantier le stack de BOP suivant :
- HYDRIL 13" 5/8 - 5000 type GK
- CAMERON 13" 5/8 - 5000 type U
- CAMERON 13" 5/8 - 5000 type U
- VANNES HYDRAULIQUES sur kill line et sur chocke line
TYPE GK - 5000
CAMERON 13"5/8
TYPE U - 5000
CAMERON 13"5/8
TYPE U - 5000
VANNE HYDRAULIQUE
TOTAL
112
Mo
M du
od M3
ullee M 3
CORRIGE
Normes de sécurité pour la détermination d'une unité Koomey :
Le volume total accumulé à la pression de travail doit permettre :
- pour les têtes de puits séries 2000 et 3000 psi : la fermeture de toutes les
unités opérationnelles + une réserve de 50% de ce volume qui restera dans les
accumulateurs sous la pression de 1200 psi
- pour les têtes de puits séries 5000 et plus : la fermeture et l'ouverture de
toutes les unités opérationnelles + une réserve de 25% de ce volume qui restera
dans les accumulateurs sous la pression de 1200 psi
113
Mo
M du
od M3
ullee M 3
3. Cette unité est conforme aux normes et on n'est pas obligé d'augmenter le
nombre de bouteilles.
-----oOo-----
114