Vous êtes sur la page 1sur 24

Chapitre IV calculs

V.1 Calcul de l’arbre -tambour :


V.1.1 Vérification de la validité du choix de câble de forage :
Le poids au crochet maximal correspondant à la profondeur de fin de forage du
puits selon les données de chantier est :Pcr.max = 239,368 .104 N
Rm = 12 (nombre de brins du câble)
*/ Calculons la force de traction maximale sur le brin actif du câble Pba.max pendant la
remontée de train de sonde :
1
Pba.max = Pcr.max .
𝜂𝑚 .𝑅𝑚

𝜂𝑚 :Rendement de mouflage
𝜂𝑚 =1 – 0,02 .Rm = 1- 0,02.12 = 0,76  𝜂𝑚 = 0,76
239,368.104
Pba.max =  Pba.max =262,464 .103 N
0,76.12

*/la condition de résistance du câble s’écrit :


n ≥ [n]
Où:
n : coefficient de sécurité réel.
[n] : coefficient de sécurité admissible au cours de manœuvre. [n] = 3
𝑅𝑟
Le coefficient de sécurité réel est déterminé par la relation n=
𝑃𝑏𝑎.𝑚𝑎𝑥

Rr ; la résistance nominale à la rupture du câble. Rr = 96 .104 N

 Etant données les caractéristiques du câble choisi :


Câble en acier à âme centrale métallique
Type S-IWRC Seale With metallic heart
Caractéristiques API 6 x 19
dc = 1’’ 3/8 (34,92 mm).
Résistance nominale Rr = 96,0.104 N
nuance d’acier : (EIPS) Extra improved plow steel

GM/CM Page 72
Chapitre IV calculs

Dans ces conditions


𝑅𝑟 96 .104
n=
𝑃𝑏𝑎.𝑚𝑎𝑥
=
262,464 .103
= 3,65 n ═ 3,65

On constate que n > [n]


Donc, la condition de résistance du câble est vérifiée et le choix du câble effectué
est bon.

*/ Longueur active du câble qui doit être enroulé sur le tambour :


Lactive = Llong .Rm = 27 . 12 Lactive = 324 m
Llong = 3. 9 = 27 m (La longueur de 3 tiges formant une longueur de tiges).

V.1.2 Choix du tambour :


A. Diamètre extérieur de tambour :
*/ D’après le diamètre du câble déterminé, il ressort que le diamètre du tambour
doit être de :
Dt = (18 ÷25) . dc  18. 34,92  Dt  25. 34,92
 628,5  Dt  873
Le diamètre du tambour de treuil OILWELL 840E est : Dt =28’’(711,2 mm).
Ce diamètre rentre dans les limites calculées.

C. Calcul des diamètres d’enroulement :


En prenant Z le nombre de couches de câble :
Denr. = Dt + dc (2.Z - 1).α
α : Coefficient tenant compte de la déformation transversale du câble lors de son
enroulement sur le tambour. On prend α = 0,96
Sur les treuils modernes on travaille avec Zmax = 3
En fonction du nombre de couches du cable on aura :
Z=3 : Denr.max = 711,2 + 34,92 (2. 3 – 1) 0,96 = 878,81 mm

Z=2 : Denr .moy = 711,2 + 34,92 (2. 2 – 1). 0,96 = 811,77 mm

GM/CM Page 73
Chapitre IV calculs

Z=1 : Denr.min = 711,2 + 34,92 (2. 1 - 1) 0,96 = 744,72 mm

D. Angle de déflection :
*/ La relation entre la longueur du tambour et l’angle de déviation λ est :
Lt = 2. H. tg λ
λ : angle de déflection du câble
H : hauteur du mat = 142’ = 43,28 m
Lt : La longueur du tambour du treuil OILWELL 840E est de 1320 mm (52’’)
Lt 1,32
λ = arctg = arctg
2.H 2.43,28

λ =0.87°

Cette valeur rentre dans les Limites


recommandées [0.5°÷1.3°].

Donc : la longueur du tambour


assure un enroulement uniforme
Du câble sur celui-ci.
Fig.5.1 Angle de déflection.

E. Capacité du tambour
C’est la longueur du câble qu’un tambour peut recevoir.

*/ la longueur du câble sur la 1ere couche :


Lc1 = π (Dt + dc) . n1
n1 : nombre de fois de la section de câble sur la longueur du tambour égal au
nombre de cannelure sur le tambour (n1 = 38).
Lc1 = π (711,2 + 34,92) . 38 = 89,027 m
*/ la longueur du câble sur la 2eme couche :
Lc2 = π (Dt + 2 dc) .n2 , (n2 = 37)
Lc2 = π (711,2 + 2 . 34,92). 37 = 90,741 m
GM/CM Page 74
Chapitre IV calculs

*/ La longueur du câble sur la 3eme couche :


Lc3 = π (Dt + 3 dc) n3 , (n3 = 36)
Lc3 = π (711,2 + 3 . 34,92) 36 = 92,236 m
Donc la longueur du câble qu’un tambour peut recevoir est :
Lc.t = Lc1 + Lc2 + Lc3 Lc.t = 272,004 m.
Ce qui correspond approximativement a une longueur de 272 m.

V.1.3 Calcul cinématique :


*/ L’arbre tambour à 4 vitesses :
n1 = 65 tr/min ; n2 = 243 tr/min ; n3 = 105 tr/min ; n4 = 393 tr/min
*/ Les vitesses angulaires de rotation correspondante :
ω1 = π .n1/30 = π. 65/30 = 6,8 rd/s
ω 2 = π .n2/30 = π . 243/30 = 25,5 rd/s
ω 3 = π .n3/30 = π . 105/30 = 11 rd/s
ω 4 = π .n4/30 = π . 393/30 = 41,1 rd/s
*/ Calcul des vitesses d’enroulement du brin actif :
Le rayon d’enroulement moyen :
Renr.moy = Denr.moy/2 = 811,77 / 2 = 406 mm = 0,406 m.
Venr.1= ω 1 . Renr.moy = 6,8 .0,406 =2,76 m/s
Venr.2= ω 2 . Renr.moy = 25,5 .0,406 =10,35 m/s
Venr.3= ω 3 . Renr.moy = 11 .0,406 =4,46 m/s
Venr.4= ω 4 . Renr.moy = 41,4 .0,406 =16,8 m/s.
*/ calcul des vitesses périphériques du tambour :
V1= ω 1 . Rt = ω 1 . Dt/2 = 6,8 . 711,2/2 = 2,42 m/s
V2= ω 2 . Rt = ω 2 . Dt/2 = 25,5 . 711,2/2 = 9,06 m/s
V3= ω 3 . Rt = ω 3 . Dt/2 = 11 . 711,2/2 = 3,91 m/s
V4= ω 4 . Rt = ω 4 . Dt/2 = 41,4 . 711,2/2 = 14,72 m/s
Rt : rayon du tambour
*/ Les rapports de vitesses :
GM/CM Page 75
Chapitre IV calculs

V1/Venr.1 = V2/Venr.2 = V3/Venr.3 = V4/Venr.4 = 0,876.


D’après ce résultat, on remarque que le rapport des vitesses périphériques du
tambour aux vitesses d’enroulement du câble correspondant est constant, ce qui
conduit à une vitesse d’usure constante.
V.1.4 Détermination de la puissance des moteurs d’entrainement du treuil :

*/ Calcul de la puissance devant être fournie par le treuil : ( Ns.t)


La règle du pouce Anglo-Saxonne suivante donne d’une manière pragmatique :
Pour 110 pieds (33 m) de forage, il faut 10 HP de puissance au treuil.
Notre appareil TP160 atteint finalement une profondeur de 4230m.
Selon cette règle la puissance qui doit être fournie par le treuil :
4230.10
Ns.t = = 1281, 8 𝐻𝑃 = 942,123 Kw
33

Notre treuil a une puissance 1400 HP suffisante pour atteindre la profondeur de


4230m.
*/ Calcul de la puissance fournie à l’entrée du treuil : (Ne.t)
𝑁𝑠.𝑡
Ne.t=
 gt

Ou :
 gt : le rendement global de l’installation du treuil.

gt  a3 ch3 emb


2
t

-  a = 0,99. Rendement d’un arbre tournant dans deux paliers à roulement.


-  ch = 0,96. Rendement d’une transmission à chaine.
-  emb = 0,98. Rendement d’un embrayage installé sur un seul arbre.
- t = 0,9. Rendement propre du treuil.
 gt = 0,993 . 0,963 . 0,982 . 0,9 = 0,74

Donc :
1281,8
Ne.t= = 1732,16 𝐻𝑃
0,74

C’est la puissance que doit fournie les deux moteurs électriques.

GM/CM Page 76
Chapitre IV calculs

*/ Calcul de la puissance nominale des moteurs d’entrainement :


Pour calculer la puissance nominale d’un seul moteur on a :
Nnom= Ne.t /(Z.C) .
Z : Nombre des moteurs travaillant ensemble.
C : coefficient de réduction de la puissance, il augmente si Z diminue.
Dans notre cas : Z= 02  C= 0,91
1732,16
Donc Nnom = = 951,73 HP
2.0,91

Tenant compte des caractéristiques des moteurs utilisés « Moteur de traction EMD
model D79 MB » dans le tableau suivant :

Marque, modèle
EMD, D79 MB
Puissance admissible 735,29 KW (1000HP) à1200 tr/min
Voltage 600 V
Courant : Continue 650 Amp
Alternatif 1000 Amp
Moment de rotation(1000 Amp) 71936,73 N.m (5300 lb.ft)
Vitesse de rotation maximale 2200 tr/min
Rofroidissement Forcée par ventilateur
Poids (moteur sans ventilateur) 2608 Kg. (5750 Kg)

D’après le tableau, la puissance des moteurs est 1000HP supérieur à la valeur


calculée, donc ces moteurs sont capables de fournir la puissance demandée par le
treuil pour le forage de ce puits.

V.1.5 Calcul des moments de rotation du tambour et les efforts de traction du câble:

Dans le calcul on considère la puissance fournie par le treuil calculée


précédemment Ns.t= 942,123 Kw

GM/CM Page 77
Chapitre IV calculs

 Moments transmis pour les différentes vitesses :


M1= Nsor.tr/ ω1= 942,123 .103 / 6,8 = 138,54 . 103 N.m.
M2= Nsor.tr/ ω2 = 942,123 .103 / 25,5 = 36,94 . 103 N.m.
M3 = Nsor.tr/ ω3 = 942,123 .103 /11 = 85,64. 103 N.m.
M4 = Nsor.tr/ ω4= 942,123 .103 /41,1 = 22,92 . 103 N.m.

 Efforts de traction sur le brin actif pour chaque couple :


Pba1=2M1/Denr.min=2 . 138,54 . 103 / 0,74 = 374,43 . 103 N
Pba2=2M2/Denr.min=2 . 36,94 . 103 / 0,74 = 99,83 . 103 N
Pba3=2M3/Denr.min=2 . 85,64 . 103 / 0,74 = 231,45. 103 N
Pba4=2M4/Denr.min=2 . 22,92 . 103 / 0,74 = 61,94. 103 N
Avec :
Denr.min=diamètre minimale d’enroulement du câble sur le tambour.

V.1.6 Calcul de l’arbre du tambour à la résistance statique :


L’arbre du tambour est sollicité par un moment de torsion et des efforts fléchissant.
Avant de procéder au calcul de l’arbre-tambour, il faut dresser d’abord le
diagramme des efforts, Dans ce cas, l’arbre est considéré comme une poutre reposant
sur des appuis articulés .On néglige l’effet produit par le propre poids de l’arbre et
des pièces montées sur celui-ci, ainsi que le moment résultant du frottement sur les
paliers.
L’arbre est soumis à deux sollicitations simultanées : le moment de torsion crée par
la chaine de transmission et le moment fléchissant dû aux différentes forces radiales
qui agissent sur l’arbre.
L’arbre subit des charges dans le plan horizontal et dans le plan vertical.
Après avoir déterminé leurs composantes suivant ces deux plans et en appliquant les
règles connues, on détermine les réactions d’appui.

Ensuite, on trace les diagrammes des moments fléchissant pour chaque plan de
décomposition des charges. Ensuite on détermine le moment équivalent pour la

GM/CM Page 78
Chapitre IV calculs

section dangereuse, puis on fait le calcul de vérification de coefficient de sécurité


dans la section dangereuse et à le comparer avec la valeur admissible.

V.1.6.1 Calcul des efforts sur l’arbre :

Fig. 5.2 Schéma de calcul de l’arbre-tambour.

G : point d’application du moment de la chaine.


F et H : les paliers, C :Le milieu de tambour.
E et D : positions extrêmes du câble.
A et B : points au milieu du moyeu.
Les distances entre ces points :
[GF] = 158 mm, [FA] = 285 mm, [AE] = 60 mm, [ED] = 1320 mm, [DB] = 60 mm,
[BH] = 285 mm.
A. Calcul des réactions dans le plan vertical :(Fig.5.3)

DANS LES POINTS A et B DES MOYEUX DU TAMBOUR :

*/ Pour ce plan, on considère 3 positions du brin actif ;


Quand il est aux extrémités et au milieu du tambour.
De même on considère que la valeur de Pba.max est répartie entre les deux moyeux
seulement.
Dans ces calculs on utilise les conditions d’équilibre statique du moyeu et de
l’arbre

GM/CM Page 79
Chapitre IV calculs

a/ Câble se trouvant à l’extrémité gauche du tambour :



 M ( F ) /B = 0 Ramax = Pbamax . EB/AB = 262,464 .103 .1380/1440
Ramax = 251,528 . 103 N


 M ( F ) /A = 0 Rbmin = Pbamax . AE/AB = 262,464 .103. 60/1440

Rbmin = 10,936 .103 N

b/Câble se trouvant à l’extrémité droite du tambour :


 M ( F ) /A = 0 Rbmax=Pbamax .AD/AB = 262,464 .103 .1380/1440
Rbmax=251,528 .103 N


 M ( F ) /B = 0 Ramin=Pbamax .DB/AB= 262,464.103. 60/1440

Ramin=10,936 .103 N

c/Câble se trouvant au milieu du tambour :

Ra = Rb = Pbamax /2 = 262,464 . 103 /2

Ra = Rb = 131,232 .103 N

DANS LES APPUIS F ET H :


/1er cas :

 R  AH  R  BH
 M ( F ) /H = 0 ver
R =
F
a max
FH
b min

251,528  103  1725  10,936  103  285


=
2010
3
R ver
F = 217,414. 10 N

GM/CM Page 80
Chapitre IV calculs

 R  AF  R  BF
 M ( F ) /F = 0 R ver
H = a max
FH
b min

251,528  103  285  10,936  103  1725


=
2010

3
R ver
H = 45,049 .10 N

/2eme cas :
 R  AH  R  BH
 M ( F ) /H = 0 R ver
F = a min b max
FH

10,936  103  1725  251,528  103  285


=
2010

3
R ver
F =45,049 .10 N

 R  AF  R  BF
 M ( F ) /F = 0 R ver
H = a min b max
FH

10,936  103  285  251,528  103  1725


R ver
H =
2010
3
R ver
H = 217,414 .10 N

/3eme cas :

 R  AF  R  BF
 M ( F ) /F = 0 R = a
ver
H
FH
a

131,232  103  285  131,232  103  1725


R ver
H =
2010

3
R ver
H =131,232. 10 N

 F =0 R ver ver
H +R F = Ra+Rb R ver ver
F = Ra + Rb - R H

= 2. 131.232 103 – 131.232. 103


3
GM/CM R ver
F = 131.232. 10 N Page 81
Chapitre IV calculs

B. Calcul des réactions dans le plan horizontal : (Fig. 5.3)

Dans ce plan, sur l’arbre du tambour agit la force de traction de la chaîne et


les réactions des paliers de roulements.
La force de traction de la chaîne se calcul par la formule :
Pch = 1,15. Ks. Pt
Ks =1 : coefficient de sécurité minimum pour la chaine
Pt = effort tangentiel utile transmis par la chaine
On a :
Pt . DR = Pbamax . Denrmax Pt= Pbamax . Denrmax / DR
DR = 1,342 m diamètre de la roue dentée.
Donc : Pt = 262,464 .103 .0,878 / 1,342 = 171,716 .103 N
D’où : Pch = 1,15 . 1. 171,716. 103 = 197,473 .103 N

Pch = 197,473. 103 N

On calcule donc les réactions :



 M ( F )/H=0  R hor 3
F = Pch. GH /FH = 197,473.10 . 2168/2010

3
R hor
F = 212,995 . 10 N

F  0  R hor
H = R hor
F – Pch = 212,995. 103 – 197,473 .103

3
R hor
H = 15,522 .10 N

GM/CM Page 82
Chapitre IV calculs

Fig.5.3 Schémas de calcul des efforts agissants sur l’arbre du tambour [KN].

V .1.6.2 Calcul des moments fléchissant et résultants :

L’arbre du tambour est soumis à la flexion dans toutes les positions du brin actif
est de même que pour les réactions ; on doit calculer les moments de flexions
suivant les 3 positions du brin actif.

A. Dans le plan vertical (Fig.5.4)


 1er cas : câble au point E :

a) SEGMENT FA : 0  Z  0,285

GM/CM Page 83
Chapitre IV calculs

pour Z  0  M v  0
ver ver  fl
M   R .Z 
fl F pour Z  0,285 m  M v  217,414.103.0,285
 fl

M ver
fl
(A)= - 61,96 . 103 N.m

b) SEGMENT AB : 0,285  Z  1,725m

M ver   R ver .Z  Ra max( Z  0,285)


fl F

pour Z = 0,285 m  M flver (A) = - 61,96 .103 N.m



pour Z  1,005 m  M fl (C )  - 217,414.10 .1,005  251,528 .10 (1,005 - 0,285)
ver 3 3


pour Z = 1,725 m  M fl (B) = - 217,414 .10 .1,725 + 251,528 .10 (1,725 - 0,285)
ver 3 3

fl (C)= -37,40
M ver .103 N.m fl (B)=
M ver -12,83 .103 N.m

c) SEGMENT BH: 1,725  Z  2,010

M ver   R ver .Z  Ra max( Z  0,285)  Rb min( Z  1,725)


fl F

pour Z = 1,725 m M ver (B) = - 12,83 .103 N.m


 fl

pour Z = 2,010m M ver (H) = 0
 fl

 2eme cas : câble au point D :

a) SEGMENT FA : 0  Z  0,285 m
pour Z  0  M v ( F )  0
ver ver  fl
M   R .Z 
fl F
pour Z  0,285 m  M v ( A)  45,049.103.0,285
 fl

fl (A)=
M ver - 12,838 . 103 N.m

b) SEGMENT AB : 0,285  Z  1,725m

M ver   Rver.Z  Ra max( Z  0,285)


fl F

GM/CM Page 84
Chapitre IV calculs

pour Z = 0,285 m M ver (A) = - 12.838 .103 N.m


 fl

pour Z  1,005 m M ver (C)  - 45.049.103.1,005  10.936 .103 (1,005 - 0,285)
fl

pour Z = 1,725 m M ver (B) = - 45.049 .103 . 1,725 + 10.936 .103 (1,725 - 0,285)
 fl

M ver
fl
(C)= -37,4 .103 N.m M ver
fl
(B)= - 61,961 .103 N.m

c) SEGMENT BH : 1,725  Z  2,010

M ver   R ver .Z  Ra max( Z  0,285)  Rb min( Z  1,725)


fl F

pour Z = 1,725 m M ver (B) = - 61,961 .103 N.m


 fl

pour Z = 2,010m M ver (H) = 0
 fl

M flver H  = 0 N.m

 3eme cas (câble au milieu de ED) :

a) SEGMENT FA : 0  Z  0,285
pour Z  0  M v ( F )  0
ver ver  fl
M   R .Z 
fl F
pour Z  0,285 m  M v ( A)  131,232.103.0,285
 fl

fl (A)=
M ver - 37,401 . 103 N.m

b) SEGMENT AB : 0,285  Z  1,725

M ver   R ver .Z  Ra (Z  0,285)


fl F

pour Z = 0,285 m  M flver (A) = - 37.401.103 N.m



pour Z  1,005m  M fl (C )  131,232.10 .1,005  131,232.10 (1,005  0,285)
ver 3 3


pour Z = 1,725 m  M fl (B) = - 131,232 .10 .1,725 + 131,232 .10 (1,725 - 0,285)
ver 3 3

fl C  = - 37,401. 10
M ver 3 M flver B = - 37,401. 103 N.m

Nm
GM/CM Page 85
Chapitre IV calculs

c) SEGMENT BH : 1,725  Z  2,01


pour Z = 1,725 m M ver (B) = - 37.401 .103 N.m
 fl

pour Z = 2,010m M ver (H) = 0
 fl

M flver H  = 0 N.m

B. Dans le plan horizontal (Fig.5.4)

a) SEGMENT GF : 0  Z  0,158

hor

pour Z = 0  M fl (G) = 0
hor

M = -Pch .Z 

fl
pour Z = 0,158  M fl (F) = - 197.473 . 10 . 0,158 = - 31.2 . 10 N.m
hor 3 3

fl (F)
M hor = - 31,2 . 103 Nm

b) SEGMENT FH : 0,158  Z  2,16

fl = - Pch .Z + R F (Z – 0,158)
M hor hor

M flver = - 197,473 . 103 . Z + 212,995 . 103 (Z – 0,158)

pour Z = 0,158  M hor (F) = - 31,2 . 103 N .m


 fl
 hor 3
 pourZ  0,443  M fl ( A)  26,776.10 N .m

 hor 3
pour Z  1,163  M fl (C)  - 15,601. 10 N .m

 pourZ  1,883  M hor ( B )  4,425.103 N .m
 fl
 hor
pour Z = 2,16  M fl (H) = 0 N.m

GM/CM Page 86
Chapitre IV calculs

Fig.5.4 Moments fléchissant [KN.m]

C. Calcul des moments résultants :


On calcule les moments résultants des sollicitations verticales et horizontales sur
les 3 points A,C et B dans les 3 positions du câble.

GM/CM Page 87
Chapitre IV calculs

/1er CAS (câble au point E) :


a )  res
fl ( A)  ( ver
fl ( A))  ( fl ( A)) 
2 hor 2
61.962  26.772  103  67.49 .103 N.m

b )  res
fl (C )  ( ver
fl (C ))  ( fl (C )) 
2 hor 2
37.42  15.62  103  40.52. 103 N.m

c )  res
fl ( B)  ( ver
fl ( B))  ( fl ( B)) 
2 hor 2
12.832  4.422 .103  13.57 .103 N.m

/2em CAS (câble au point D) :

a )  res
fl ( A)  ( ver
fl ( A))  ( fl ( A)) 
2 hor 2
12.832  26.772  103  29.68 .103 N.m

b )  res
fl (C )  ( ver
fl (C ))  ( fl (C )) 
2 hor 2
37.42  15.602  103  40.52. 103 N.m

c)  res
fl ( B)  ( ver
fl ( B))  ( fl ( B)) 
2 hor 2
61.962  4.422 .103  62.11 .103 Nm

/3em CAS (câble au point C) :


a)  res
fl ( A)  ( ver
fl ( A))  ( fl ( A)) 
2 hor 2
37.402  26.772  103  45.99 .103 N.m

b)  res
fl (C )  ( ver
fl (C ))  ( fl (C )) 
2 hor 2
37.402  15.502  103  40.52. 103 N.m

c)  res
fl ( B)  ( ver
fl ( B))  ( fl ( B)) 
2 hor 2
37.402  4.422 .103  37.66 .103 N.m

Conclusion:

Dans les deux positions du brin actif, au point E et C, le moment résultant au point
(A) est supérieur au moment résultant à n’importe qu’elle section de l’arbre
tambour.

GM/CM Page 88
Chapitre IV calculs

Donc la section A-A est la plus chargée, elle est par conséquence la partie
critique ou dangereuse de l’arbre tambour.
Donc le moment maximum dans cette section est quand le brin actif au point E
 res
fl (A)  67.49.10 N.m
3

V.1.6.3 Vérification à la résistance statique de l’arbre:


 res
fl (A)  67.49.10 N.m
3

Le moment équivalant dans cette section est donc :


 eq ( A)  [ res
fl ( A)]  [ t ( A)]
2 2

 t (A) : Le moment de torsion au point (A) causé par la chaine qu’on peut calculer

 t (A) =Pt . DR /2 Pt : la force de la chaine


DR = 1342 mm
 t (A) =171.716. 103 . 1,342 /2 =111,22 . 10 3 N.m

 eq ( A)  [67.49]2  [111,22 ]2  103 Meq(A)=130,09 .103 N.m


Alors la contrainte équivalente doit satisfaire la condition :

𝑀𝑒𝑞 𝑀𝑒𝑞
𝜎eq = = ≤ [𝜎𝑓 ]
𝑊𝑓 0,1 𝑑 3

Où:

𝑊𝑓 : module de flexion pour un arbre rond plein : 𝑊𝑓 =0,1. d 3

d : diamètre de la section dangereuse. d = 0.22 m


𝑅𝑒
[𝜎𝑓 ] : Contrainte admissible. [𝜎𝑓 ] =
[𝑛]

L’arbre du tambour est fabriqué en acier faiblement allié 20 NC 6

Re : Résistance minimale d’élasticité. Re = 980 N/mm2

[n] : Coefficient de sécurité. [n]= 3


𝑀𝑒𝑞 𝑀𝑒𝑞 130,09 103
𝜎eq = = 3
= = 122,17 106 N/m2
𝑊𝑓 0,1 𝑑 0,1 0,223

GM/CM Page 89
Chapitre IV calculs

𝑅𝑒 980 .106
[𝜎𝑓 ] = = = 326,66 106 N/m2
[𝑛] 3

Donc 𝜎eq< [𝜎𝑓 ] alors la condition de résistance est vérifiée.

V.2 Calcul du frein principal :

V.2.1 Calcul du couple de freinage :

Le moment de freinage nécessaire pour arrêter le tambour sous la charge maximale


est :

P .D 262,464.103.0,878
M  ba.max enr.max   115,22.103 N.m
fr 2 2

Mfr = 115,22.103 N.m

V.2.2 Transformation de l’énergie :

Pendant la manœuvre, le train de tiges est descendu sous son propre poids, le
freinage est effectué vers la fin de la course du crochet.
Le travail mécanique que le dispositif de freinage transforme en chaleur pendant le
freinage, a pour expression :
W  M .
fr
Avec :  l’angle balayé par le tambour pendant la période de freinage.
h .R m
 cr
R
enr.min
D
R  enr. min  0.744 = 0,372 m
enr. min 2 2

hcr: le déplacement vertical du crochet pendant le freinage, on a hcr = 1.5 m pour un


Mfr maximal, et une vitesse Vcr = 1,5 m/s, étant donné qu’on considère le poids
maximal.
1500.12
  47,61rad
378

GM/CM Page 90
Chapitre IV calculs

Le travail mécanique transformé est :


W= 115,22.103. 47,61= 5485,624 kj W= 5485,624 kj
Donc la quantité de chaleur dissipée est :
𝑊 5485,624
Q= = = 1312,35 𝑘𝑐𝑎𝑙 Q= 1312,35 kcal
4,18 4,18

*Puissance de freinage :
𝑊 2.ℎ𝑐𝑟 2.1,5
𝑃𝑓𝑟 = et t : le temps de freinage, 𝑡 = = = 2𝑠
𝑡 𝑉𝑐𝑟 1,5

5485,624
𝑃𝑓𝑟 = = 2742,812𝑘𝑤
2
Cette puissance correspond à un moment de freinage maximal.

V.2.3 Calcul des tensions sur la bande de frein :

Fig.5.5 Tensions sur la bande de frein.

On calcule les tensions agissant sur une seule bande :


T : tension sur le brin fixe.
t : tension sur le brin mobile.

GM/CM Page 91
Chapitre IV calculs

Dj : diamètre de la jante de frein, Dj= 50’’= 1270 mm


𝑀𝑓𝑟 (𝑇−𝑡).𝐷𝑗 𝑀𝑓𝑟
=  (T − t) =
2 2 𝐷𝑗

𝑇
D’autre part, on a la relation d’EULER : 𝑡 =
𝑒 𝑓𝛼

Avec :
𝑓 : Coefficient de frottement des patins de frein sur la jante (𝑓 = 0,5), pour des
patins de tissus en fibre pressée.
𝛼= 300°= 5,23 rad (angle d’embrassement bande-jante)
Donc :
𝑀𝑓𝑟 𝑒 𝑓𝛼 115,22. 103 𝑒 0,5.5.23
𝑇= ∙ = ∙ 0,5.5,23 = 97,88 . 103 𝑁
𝐷𝑗 (𝑒 𝑓𝛼 − 1) 1,27 (𝑒 − 1)
Et
𝑇 97,88. 103
𝑡 = 𝑓𝛼 = 0,5.5,23 = 7,16 . 103 𝑁
𝑒 𝑒
Alors les tensions des brins de la bande de freinage sont :

t = 7,16. 103 N T = 97,88. 103 N

V.2.4 Vérification des boulons des patins au cisaillement :


La condition de la résistance des boulons s’écrit : 𝜏𝑏𝑚𝑎𝑥 ≤ [𝜏]
Ou :
𝜏𝑏𝑚𝑎𝑥 : Contrainte tangentielle maximale sur un boulon.
[𝜏] : Contrainte tangentielle admissible (pour le boulon en bronze [𝜏] = 300 𝑀𝑃𝑎) .
Le patin du côté fixe subit une force maximale T.

GM/CM Page 92
Chapitre IV calculs

Fig.5.6 Boulons de fixation des patins


Etant données :
db : diamètre de boulon (db= 13mm).
nb: nombre de boulon par patin (nb= 6).
ns : coefficient de sécurité.
*La contrainte tangentielle maximale sur un boulon :
4.𝑇 4.97,88.103
𝜏𝑏.𝑚𝑎𝑥 = 2 = = 122,90 𝑁/𝑚𝑚² = 122,90𝑀𝑃𝑎
𝑛𝑏 .𝜋.𝑑𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛 6.𝜋.13²

On constate que 𝜏𝑏𝑚𝑎𝑥 < [𝜏], alors la condition de résistance des boulons au
cisaillement est vérifiée avec un coefficient de sécurité réel :
𝜏𝑎 300
𝑛𝑟 = = = 2,44
𝜏𝑏.𝑚𝑎𝑥 122,90

V.2.5 Variation de la pression de contact et vérification de la condition de


résistance au contact des patins :
L’élément de bande, de longueur 𝑅𝑑𝜃, est sollicité :

-en D par une tension F (coté brin fixe)
 
-en C par une tension F  dF (coté brin mobile)
     
-en O par la résultante des actions de contact dQ avec dQ  dN  dT et dT  f .dN

GM/CM Page 93
Chapitre IV calculs

Fig.5.7 Efforts sur un élément de bande.

     
 F  F  ( F  dF ) dQ  0
ds
En projetons sur OX et OY respectivement :
 d d
 ( F  dF ) F  dN  0
 2 2

( F  dF )  F  fdN  0
d
Avec dF 0
2
dN  Fd

dF  fdN
Soit P la pression agissant sur l’élément ds = bRd 
(b= 10’’= 0,254 m : largeur de jante, R= 0,635 m : rayon de jante)
dN Fd F
P  
ds bRd bR
La pression P est maximale en B où F = T, et minimale en A où F = t (Fig.5.5)
𝑇 97,88.103
𝑃𝑚𝑎𝑥 = = 𝑃𝑚𝑎𝑥 = 606,85. 103 𝑁/𝑚2 = 6,06 𝑏𝑎𝑟𝑠
𝑏𝑅 0,254.0,635
GM/CM Page 94
Chapitre IV calculs

𝑡 7,16.103
𝑃𝑚𝑖𝑛 = = 𝑃𝑚𝑖𝑛 = 44,39. 103 𝑁/𝑚² = 0,44 𝑏𝑎𝑟𝑠
𝑏𝑅 0,254.0,635

La pression 𝑃𝜃 en un point situé d’un angle 𝜃 de l’extrémité fixe B :


𝐹 𝑇.𝑒 −𝑓𝜃
𝑃𝜃 = = = 𝐾𝑒 −𝑓𝜃
𝑏𝑅 𝑏𝑅
𝑇 97,88.103
Avec : 𝐾 = = = 606,85. 103 𝑁/𝑚²
𝑏𝑅 0,254.0,635

𝑃𝜃 = 6,06𝑒 −0,5𝜃 𝑏𝑎𝑟𝑠

La condition de résistance au contact des patins s’écrit : Pmax≤ [Pmax]


[Pmax] : pression de contact maximale admissible des patins. [Pmax] = 7 bars
On constate que pour notre cas Pmax < [Pmax]
Donc la condition de résistance au contact des patins est satisfaite.

Fig.5.8 Distribution de pression de contact.

GM/CM Page 95

Vous aimerez peut-être aussi