Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Semestre : 1
Préparer par :
BENSAID MOUNIR.
Page 2
Introduction générale
La plupart des processus industriels font largement appel à des moteurs pour
assurer l'entraînement. En fonction des applications, ces moteurs sont de divers
types et les performances exigées sont largement variables. Par conséquent, ces
moteurs doivent répondre de manière efficace à des variations de consignes
(vitesse, position, couple) et cela, dans une large gamme de variations du point
de fonctionnement. De ce fait, on doit avoir un accès directe et immédiat au
couple, afin de le contrôler de manière rapide et appropriée pour mieux adapter
le moteur aux exigences imposées. Le moteur à courant continu répond très bien
à ces exigences. Cela s’explique par le découplage naturel entre le flux et le
couple. Néanmoins, la présence du collecteur limite la puissance et/ou la vitesse
et exige une maintenance régulière. C’est pourquoi, de nos jours, on se tourne
de plus en plus vers les moteurs synchrones à aimants permanents et les moteurs
à induction. La machine à induction est particulièrement robuste et de faible
coût, et cela conduit à devenir de plus en plus utile dans le domaine industriel.
Elle est utilisée dans les applications à base performance ainsi que dans des cas
plus sophistiqués.
Sa commande est par contre plus difficile à réaliser que pour d'autres machines
électriques. De nombreuses stratégies ont été développées pour en faire une
machine qui dépasse les autres, même dans les systèmes commandés. En
général, la commande de la machine asynchrone se divise en deux classes.
Page 3
La commande vectorielle proposée par Hasse en 1969 et Blaschke en
1972 permet aux entraînements à courants alternatifs d’avoir un contrôle
découplé du couple et du flux de la machine. Par conséquent la
dynamique du couple peut être très rapide. Depuis, cette méthode est à
l’origine de plusieurs réalisations industrielles dans les différents
domaines comme la robotique, les machines à outils, la traction
électrique….
Page 4
est à l’origine des études d’identification des paramètres qui sont des
techniques très complexes.
Page 5
Chapitre1:
Modélisation de la
Machine
Asynchrone et
validation par simulation
Page 6
Introduction :
La machineasynchrone,trèsappréciéedanslesapplicationsindustriellesparsagrande
robusteélectromécaniquesonfaiblecoûtetsatrèsbonnestandardisation,imposedesstructures
decontrôlespécifiquesetcomplexes,pourêtreutiliséedansdessystèmes d’entraînement à vitesse
variableperformants.
ω + ωr = ω s (1)
2πfs
Avec: ωs = (rad/s) (2)
p
ωr = g ωs (3)
ω : vitesse angulaire
ωr :vitesse angulaire électrique rotorique
Page 7
f s :Fréquence de réseau
g :glissement
Cette interaction électromagnétique du stator et du rotor de la machine n’est
possible que lorsque la vitesse angulaire du champ tournant ωs diffère de celle du rotor
ω r . De cette façon, nous pouvons dire que le fonctionnement d’une machine
asynchrone est comparable à celui d’un transformateur dont l’enroulement secondaire est
tournant.
Nous nous plaçons dans le cas d’un système triphasé et symétrique dont la
machine est à rotor bobiné, les hypothèses permettant de mettre en place le modèle de Park
sont les suivantes :
Page 8
L’inductance et l’effet de peau et de l’échauffement sur les caractéristiques ne
sont pas pris en compte.
La MAS triphasée est représenté schématiquement par la figure ci-dessous. Elle est
munie de six enroulements.
- Le stator de la machine est formé de trois enroulements (A,B,C) fixes décalés de
120° dans l’espace et traversés par trois courants variables.
- Le rotor peut être modélisé par trois enroulements (a,b,c) identiques décalés dans
l’espace de120°, ces enroulements sont en court-circuit et la tension à leurs bornes est
nulle.
Page 9
L’angle θ caractérise la position angulaire du rotor par rapport au stator.
d d
[ Vs ] =[ Rs ] [ Is ] + [ Φs ][ Vr ] =[ Rr ][ Ir ] + [ Φr ] (4)
dt dt
Les matrices des résistances statorique et rotorique de la MAS sont données par :
Rs 0 0 Rr 0 0
[
[ Rs ] = 0
0 0 Rs ] [
Rs 0 [ Rr ] = 0
0
Rr 0
0 Rr ]
2.2.2 Equations magnétiques :
Les hypothèses que nous avons présentées conduisent à des relations linéaires entre le flux et
les courants. Elles sont exprimées sous forme matricielles comme suit :
[ Φs ]= [ Ls ][ Is ] + [ Msr ][ Ir ] (5)
[ Φr ] =[ Lr ][ Ir ] + [ Mrs ][ Is ] (6)
L'idée de Concordia repose sur le fait qu'un champ tournant créé par un système triphasé peut
l'être aussi par un système biphasé de deux bobines à π/2 équivalent à condition qui ’ il y a
conservation de puissance.
Page
10
La transformation de Park permet d'exprimer le vecteur [X(s)] dans un référentiel tournant
(T) d'axes (d, q) lié aux champs tournants
(7)
(8)
[ Xdq ] =[ P ( θ s ) ] [ Xabc ]
−1 T
[ Xabc ]= [ P ( θ s ) ] [ Xdq ]= [ P ( θ s ) ] [ Xdq ]
La matrice de rotation.
(9)
Page
11
2.4. Modèle de la MAS alimentée en tension :
Les équations des tensions statoriques et rotoriques s’écrivent dans le repère tournant :
θs −θr =θ sous la forme suivante
De plus les composantes des flux statoriques et rotoriques sont exprimées par :
Page
12
2.5. Modèle de la MAS dans le repère fixe
Pour cette étude, nous choisissons un repère (d,q) lié au stator ou(α,β). Donc, on prend en
considération : θs =0=θr +θ
d dθ
θ s=0= p Ω+ r
dt dt
dΦsd
Vsd=Rs . Isd+
dt
dΦsq
Vsq=Rs . Isq+
dt
dΦrd
0=Rr . Ird + + pΩ .Φrq
dt
dΦrq
0=Rr . Irq + − pΩ. Φrd
dt
Page
13
En développant les flux en fonction des courants dans les équations des tensions on obtient le
modèle d’état de la MAS alimentée en tension dans le repère d’axe d,q :
Avec :
Page
14
3. Application :
Les paramètres de la machine asynchrone a rotor bobine utilisée sont réunis et présenté
ci-dessous :
Paramètres électriques :
Résistance statorique R s = 0.850 �
Résistance rotorique R r = 0.16�
Inductance mutuelle Msr = 0.058 H
Inductance statorique L s = 0.16 H
Inductance rotorique L r = 0.023 H
Paramètres mécaniques :
Moment d’inertie J = 0.05Kg.m 2
Coefficient de frottement F = 0.005Kg.m 2 /s
Plaque signalétique :
Puissance nominale 3 kW.
Courant nominale 6.5 / 3.8 A.
Tension nominale 220 / 380 V.
Nombre de paire de pôles 2.
Vitesse nominale 1455 tr / min.
Fréquence nominale 50 Hz
Page
15
Figure 3 : Modèle de la machine asynchrone sous
MATLAB/SIMULINK
Page
16
Figure 4 :transformation de Concordia
Page
17
Figure 6 : matrice « résistance »
Page
18
a) Evolution de la Vitesse
Page
19
Chapitre2:
Modélisation de
l’onduleur MLI de
Tension et
validation par
simulation
Introduction
Page
20
moteur.
Lessignauxdecommandepeuventêtredestensions(techniquetriangulo-
sinusoïdale)oudes courants(technique decontrôledescourants parhystérésis).
Dansnotrecasnousétudionsl’ensembleconvertisseurMAS,oul’onduleurétantcomm
andépar la techniquedecontrôletriangulo-sinusoidale (MLI).
1. Modélisationdel’onduleur :
Page
21
La charge est équilibrée couplée en étoile avec neutre isolé.
1
Van=Vao− ( Vao+Vbo+Vco )
3
1
Vbn=Vbo− (Vao +Vbo+Vco )
3
1
Vcn=Vco− ( Vao+Vbo+Vco )
3
L’élaboration d’un algorithme sous MATLAB /SIMULINK est basée sur une description
arborescente par schémas-bloc. On a utilisé la méthode graphique,c’est la méthode la plus
facile à utiliser
Page
22
A chaque interaction des deux signaux, la commande électrique en voie un ordre
d’allumage ou d’extinction aux transistors constituant une phase d’onduleur qui produit le
signalMLI figure 9
E
Vao=signe(Varéf −Vtria)
2
E
Vbo=signe ( Vbréf −Vtria )
2
Vco=signe(Vcréf −Vtria)
Page
23
Représentation la tension de la commende MLI
Page
24
2.3. Les trois tensions alternatifs à la sortie de l’onduleur
3. Résultats de simulation
Page
25
Page
26
Figure 6 : Réponses à un échelon de vitesse avec application d’une charge a [1]d’une MAS
alimentée par un onduleur de tension à MLI (traingulo-sinusoidale)
Chapitre3:
Commande scalaire
de la machine
asynchrone
Page
27
Introduction :
1. Commande scalaire
Plusieurs commandes scalaires existent selon que l’on agit sur le courant ou sur la
tension. Elles dépendant surtout de l’actionneur Utilisé (onduleur de tension ou de courant).
L’onduleur de tension étant maintenant le plus utilisé en petite et moyenne Puissance, c’est la
commande en V/f (V sur f) qui est la plus utilisée.
Page
28
En maintenant ce rapport constant et en jouant sur la fréquence statorique, on
déplace la courbe du couple électromagnétique (en régime quasi-statique) de la machine
asynchrone figure 7.
Page
29
régime permet de dépasser la vitesse nominale de la machine, on l'appelle donc aussi régime
de survitesse
Page
30
Une famille de caractéristiques Cem= f( ω ) (figure 10).
Dans les zones à faible glissement, les caractéristiques sont pratiquement des
droites.
Figure 10
2. Régulation de la vitesse :
Afin d’asservir la vitesse de rotation, on rajoute une boucle externe qui, à partir
de l’erreur de vitesse, permet d’augmenter la fréquence des tensions statoriques de façon à
annuler l’erreur de vitesse due au glissement
Page
31
2.1. Dimensionnemnt de correcteur
1+τ . s
Cv ( s )=kv
τ .s
km
Ω ( s )= (Cmot−Cres)
1+τm . s
1 1
Ω ( s )= {( 1+τ . s ) Ωref −( τ . s)Cres }
1+ kv . km 1 2 kv
1+ τ . s+ τ . τm . s
kv . km kv . km
( 2 m. ω 0 . τm−1 ) =0.105 s
1 1
kv= ( 2m . ω0 . τm−1 )=0.895 ; τ= 2 ¿
km ω0 . τm
Page
32
2.4. Résultats du simulation en charge
Page
33
b) Représentation du couple électromagnétique en boucle fermée
Conclusion :
Pour obtenir des couples importants à très faible vitesse, voir à vitesse nulle, et bien gérer les
régimes transitoires, il est nécessaire d’utiliser un mode de contrôle différent: le contrôle
vectoriel.
Page
34
Chapitre4:
Commande
vectorielle de la
machine
asynchrone
Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les principes de base de la commande vectorielle. Puis nous
exposons les deux types de contrôle du flux direct et indirect avec un aperçu sur les observateurs de
flux. D’autre part, nous rappelons d’une manière brève les méthodes de commande en courant et en
tension. Ensuite nous ferons le choix des correcteurs classiques et nous terminons par une simulation
suivie d’une interprétation des résultats
Page
35
1. Principe de la commande vectorielle
- Mode d’alimentation
Commande en tension
Commande en courant
- Détermination de la position du flux
Directe nécessite mesure du flux ou observation
Indirecte nécessite le contrôle de la fréquence de glissement
- Acquisition du flux
Fondée sur un modèle du rotor
Fondée sur un modèle du stator
Observation de flux
- Orientation du repère d,q sur
Flux rotorique,
Flux statorique,
Flux d’entrefer
Le contrôle du flux statorique ou du flux d’entrefer n’assure pas un découplage total entre le couple
et celui du flux. Nous nous limitons à étudier le principe de la commande vectorielle avec orientation
de l’axe ‘d’ suivant l’axe du flux rotorique voir figure 3.1. Elle présente de meilleures performances
par rapport aux autres techniques d’orientation.
Page
36
Flux rotorique non orientéFlux rotorique orienté
Si le repère est parfaitement orienté, alors la composante qrest nulle et drr. L’avantage d’utiliser
ce repère est d’avoir des grandeurs constantes en régime permanant. Il est alors plus aisé de faire la
régulation. Dans ces conditions, le modèle de la machine alimentée en tension lié au champ tournant
s’écrit :
Page
37
dΦsd dθs
Vsd=Rs . Isd+ − . Φsq
dt dt
dΦsq dθs
Vsq=Rs . Isq+ + .Φsd
dt dt
dΦr
0=Rr . Ird +
dt
d θs
0=Rr . Irq +( − pΩ). Φr
dt
Msr
C= p . .Φr . Isq
Lr
d Isd Isd
dt [] []
Isq =[ A ] Isq + [ B ]
Iro Iro
Vsd
Vsq [ ]
1 1−σ 1−σ
[ ]
−( + ) ωs
σTs σTr σTr
1 1−σ −1−σ
[ A ]= −ωs −( + ) pΩ
σTs σTr σ
1 −1
0
Tr Tr
1 1 0
[ B ]=
σ Ls [ ]
0 1
0 0
2
Msr
C= p . . Iro . Isq
Lr
Page
38
Φr
Iro=
Msr
Isd
Vsd =[ E ]
[ ]
Vsq []
Isq + [ F ]
Iro
Wsd
Wsq [ ]
1 1−σ −1−σ
[ E ] =σ Ls
[ ( +
σTs σTr
ωs
)
(
−ωs
1 1−σ
+
σTs σTr
)
1−σ
σ
σTr
pΩ ]
[ F ] =σ Ls 1 0
[ 0 1]
d Isd Isd
dt [] [] [ ]
Isq =( [ A ] + [ B ][ E ] ) Isq + [ B ][ F ]
Iro Iro
Wsd
Wsq
Page
39
0 0 0
[ ][
d Isd
][ ] [
Isd 1 0
dt
Isq =
Iro
0
1
Tr
0
0
0
−1
Tr
Isq + 0 1
Iro 0 0
Wsd
Wsq ][ ]
1
Isd= Wsd : Contrôle du flux
s
1
Iro= Wsd : Contrôle du flux
s (1+ s . Tr)
1
Isq= Wsq : Contrôle du couple
s
2
Msr 1
C= p . . Iro . Wsq : Contrôle du couple exigence
Lr s
2
rapidité maximale :m= √
2
1 Tr 1
kf = =9.77 ; ω0 = =96.11; tr=0.03 s
4m 2
Tc 2 mTc
1+ s . Tc
Cc ( s )=kc
s . Tc
Tc
tr=3 =0.03 s ; kc=0.335
0.2925∗7.5∗kc
1+ s . Tr
Cf ( s ) =kf
s .Tr
Cc ( s )=35
1 1
Ω ( s )= {( 1+τ . s ) Ωref −( τ . s)Cres }
1+ kv . km 1 kv
1+ τ . s+ τ . τm . s 2
kv . km kv . km
Page
40
( 2 m. ω 0 . τm−1 ) =0.105 s
1 1
kv= ( 2m . ω0 . τm−1 )=0.895 ; τ= 2 ¿
km ω0 . τm
km
équation mécanique : Ω ( s )= (Cmot−Cres)
1+τm . s
1+τ . s
Cv ( s )=kv
τ .s
Page
41
7. COMMANDE DE LA MAS : ONDULEUR MLI
Page
42
7.1. Relevé des signaux :
Page
43
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la commande vectorielle associée à un onduleur idéal
et MLI triangulo-sinusoidale, La commande à flux orienté associée à un onduleur à MLI
vectorielle présente de bonnes performances. La technique de commande vectorielle
nécessite :
ANNEXES :
Découplage par compensation :
Isd
Vsd =[ E ]
[ ]
Vsq []
Isq + [ F ]
Iro
Wsd
Wsq [ ]
−1−σ
[ E ] =σ Ls
[ 0
ωs
−ωs
0
σTr
1−σ
σ
pΩ ]
Ou bien :
−1−σ
[ E ] =σ Ls
[ 0
ωs
−ωs
−1−σ
σTr
σTr
1−σ
σ
ωs ]
[ F ] =σ Ls 1 0
[ 0 1]
Page
44
1 1−σ
[ ]
−( + ) 0 0
σTs σTr
Isd Isd 1 0
d
dt []
Isq =
Iro
0
1
−(
1 1−σ
0
+
σTs σTr
)
−1
0
[ ] [ ][
Isq + 0 1
Iro 0 0
Wsd
Wsq ]
Tr Tr
1
Isd= Wsd
1+ s . τ
1
Isq= Wsq
1+ s . τ
1
Iro= Isd
1+s .Tr
Msr2
C= p . . I ro . Isq
Lr
1 1 1−σ
=( + )
τ σTs σTr
0
+
σTs σTr
)
−(
0
] [
Isd +
1 1−σ Isq −1−σ
+
σTs σTr
)
σ
σTr
[ ] pΩ
σ
1−σ
σTr
pΩ
Φrd /Msr + σLs
Φrq /Msr
0 ] [ ]
[ ] 1
σLs
0
[Vsd
Vsq ]
−1
1−σ 1−σ 1 1−σ 1
[ Φrd / Msr =
Φrq/ Msr] [ σTr
−1−σ
σ
pΩ
σ
1−σ
σTr
pΩ
]{ [ d Isd
[ ]
dt Isq
−
−(
0
+
σTs σTr
)
−(
0
+
σTs σTr
] [ ][
)
Isd − σLs
[ ]
1 1−σ Isq
0
0
Vsd
1 Vsq
σLs
Page
45
1−σ −1−σ
[ Φrd / Msr =
Φrq/ Msr] 1−σ
( )(
σTr
2
+
1
1−σ
σ
pΩ
2
) [ σTr
1−σ
σ
pΩ
σ
1−σ
σTr
]
pΩ
d Isd
{ [ ](
dt Isq
+
1 1−σ
+
σTs σTr )[ Isd 1 Vsd
Isq ] σ Ls [ Vsq ]}
−
Page
46