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éTAPE 

3  
ANALYSE DES DONNÉES DE L'EXERCICE SPSS
 

Question 1
Question 2
Question 3
Question 4
Question 5
Conclusion

RÉPONSES AUX 5 QUESTIONS :

1a. Quel est le nombre (= effectif) d'hommes et de femmes dans cette recherche ?

La variable observée est : le Sexe.

Quelle analyse devez­vous effectuer pour répondre à cette question ? Une Analyse descriptive des
effectifs.

Voici le tableau SPSS de cette analyse des effectifs :

étape 3
Q1
Q2
Q3
Q4
Q5
Arbre
Aide
Exercice
étape 3
Site
1b. Tracez maintenant le diagramme en bâtons qui illustre le nombre ou la fréquence des hommes et
des femmes de cette recherche.
 

1 QUE PEUT­ON CONCLURE ?

Le nombre des hommes est égale au nombre des femmes; il y a
donc autant d'hommes (n=15) que de femmes (n=15) dans
l'échantillon de cette recherche.

On peut également affirmer que tous les sujets de l'échantillon
(n=30) font partie de l'analyse (= valides).

2a. Le niveau de scolarité des femmes est­il différent de celui des hommes ?

X= Sexe   Y= Scolarité

Il s'agit d'une analyse comparative entre hommes et femmes (VARIABLE QUALITATIVE X) sur le plan de la
scolarité (VARIABLE QUANTITATIVE Y). 
Il faut donc choisir un Test T.

Il s'agit d'un test t avec deux Groupes indépendants : un groupe d'hommes et un groupe de femmes.

Il s'agit d'une hypothèse bilatérale, donc d'un objectif de recherche car on se demande seulement s'il y a
ou non une différence sur le plan de la scolarité entre les hommes et les femmes (A>B et A<B), et non si
les hommes sont plus scolarisés que les femmes (A>B) ou l'inverse (A<B), donc:

Ho : La scolarité moyenne des hommes (A) est égale à la scolarité moyenne des femmes (B), donc il
n'y  a  pas  de  différence  entre  les  deux  groupes;  on  ne  peut  donc  inférer  pour  l'ensemble  de  la
population  l'existence  d'un  lien  ou  d'une  relation  entre  le  sexe  des  usagers  du  métro  (X)  et  leur
scolarité (Y).

H1 : La scolarité moyenne des hommes (A) est différente de la scolarité moyenne des femmes (B); on
peut donc inférer pour l'ensemble de la population l'existence d'un lien ou d'une relation entre le sexe
des usagers du métro (X) et leur scolarité (Y).

Voici les résultats de ce test :
2b.Tracez diagramme en bâtons de la scolarité moyenne des hommes et des femmes.
2 QUE PEUT­ON CONCLURE ?
 

La  probabilité  de  déclarer  différentes  les  scolarités  moyennes


des  hommes  et  des  femmes  du  métro,  alors  qu'elles  sont
égales,  est  de  47  %  (,473),  donc  supérieure  au  seuil  de
signification  de  5  %  (ou  0,05)  des  sciences  humaines  (Voir
tableau  ci­haut  sous  Sig.bilatérale  :  Sig.  =  signification  ou
valeur de p).
Il  faut  donc  accepter  l'hypothèse  nulle  (Ho)  et  conclure
qu'au sein de la population qui utilisent le métro, il n'y a pas
de  différence  significative  entre  les  hommes  et  les
femmes  sur  le  plan  de  la  scolarité  (même  si  dans  notre
échantillon les hommes sont légèrement plus scolarisés que les
femmes, comme le montre la figure ci­dessus).

En  conclusion,  les  femmes  et  les  hommes  ont  un  niveau
de  scolarité  équivalent,  ce  que  postulait  cette  recherche
(voir but de la recherche dans le document Word de l'exercice).
On  peut  donc  inférer  qu'il  n'y  pas  de  lien  ou  de  relation
entre  le  sexe  des  usagers  du  métro  et  leur  niveau  de
scolarité. 

3a. Le revenu moyen des hommes est­il supérieur au revenu moyen des femmes ?

X= Sexe     Y= Revenu

Il  s'agit  d'une  analyse  comparative  entre  les  hommes  et  femmes  (VARIABLE  QUALITATIVE  X)  sur  le  plan
des revenus (VARIABLE QUANTITATIVE Y). Il faut donc choisir un Test T.

Il s'agit d'un test t avec deux Groupes indépendants, un groupe d'hommes et un groupe de femmes.

Il  s'agit  d'une  Hypothèse  unilatérale  ou  bilatérale  car  il  s'agit  de  l'hypothèse  de  cette  recherche,
hypothèse selon laquelle les hommes ont un revenu moyen supérieur à celui des femmes (H>F), donc:

Ho : Le revenu moyen des hommes (A) est égal au revenu moyen des femmes (B), il
n'y a donc pas de différence entre les deux sexes; on ne peut donc inférer pour
l'ensemble de la population l'existence d'un lien ou d'une relation entre le sexe des
usagers du métro (X) et leur salaire (Y).
H1 : La revenu moyen des hommes (A) est supérieur au revenu moyen des femmes
(B), il y a donc une différence entre les deux sexes, à l'avantage des hommes; on
peut donc inférer pour l'ensemble de la population l'existence d'un lien ou d'une
relation entre le sexe des usagers du métro (X) et leur salaire (Y).

Voici les résultats de ce test :

3b. Tracez diagramme en bâtons du revenu moyen des hommes et des femmes.
3 QUE PEUT­ON CONCLURE ?
 

La  probabilité  de  déclarer  différents  les  revenus  moyens  des  hommes  et  des
femmes  qui  utilisent  le  métro,  alors  qu'ils  sont  égaux,  est  de  0,006  (Voir
tableau ci­haut sous Sig.bilatérale : le tableau SPSS indique ,012 mais il faut
diviser ce chiffre par deux car il s'agit d'une hypothèse unilatérale ­­» H1: H>F
­ formulée pour un test bilatéral par défaut).

Ce  résultat  ­  0,006  ­  est  donc  inférieur  au  seuil  de  signification  de  5  %  (ou
0,05/2)  des  sciences  humaines.  En  conséquence,  il  faut  rejeter  l'hypothèse
nulle  (Ho)  et  conclure  qu'au  sein  de  la  population  du  métro,  il  y  a  une
différence significative entre les hommes et les femmes sur le plan des
revenus  (ce  qu'indique  le  graphique  ci­haut  comparant  les  deux  groupes  de
l'échantillon  de  cette  recherche,  même  si  ce  graphique  est  trompeur  car  la
différence  entre  les  colonnes  semble  suggérer  que  les  hommes  gagnent  trois
fois plus $ que les femmes).

Pour  conclure,  on  peut  inférer  que  les  hommes  ont  des  revenus
supérieurs aux revenus des femmes. Il semble donc y avoir une relation
ou  un  lien  entre  le  sexe  des  usagers  du  métro  et  leur  revenu.  Bref,
l'hypothèse  de  cette  recherche  est  confirmée  (voir  objectif  de  la  recherche
dans le document Word de l'exercice).

4a. À la question no 1, «Est­il vrai que, à scolarités égales, les femmes ont des revenus équivalents à
ceux des hommes ? », les réponses des hommes et des femmes sont­elles différentes ?

X= Sexe Y= Les réponse à la question no 1.
Il s'agit d'une analyse comparative entre les hommes et femmes (VARIABLE QUALITATIVE NOMINALE X) et leurs
réponses (oui/non) à la question no 1 (VARIABLE QUALITATIVE NOMINALE Y). Il faut donc choisir un Khi­deux.
L'hypothèse d'un khi carré est toujours bilatérale, donc :

Ho : Les proportions d'hommes (A) et de femmes (B) ayant répondu OUI  (ou
NON) sont identiques, donc les réponses à la question no 1 sont indépendantes
du  sexe;  on  ne  peut  donc  inférer  pour  l'ensemble  de  la  population  l'existence
d'un lien ou d'une relation entre le sexe des usagers du métro (X) et la réponse
à question No 1 (Y).
H1 : Les proportions d'hommes et de femmes du métro ayant répondu OUI (ou
NON) sont différentes, donc les  réponses  à  la  question  no  1  sont  dépendantes
du sexe; on peut donc inférer pour l'ensemble de la population l'existence d'un
lien  ou  d'une  relation  entre  le  sexe  des  usagers  du  métro  (X)  et  la  réponse  à
question No 1 (Y).

Voici les résultats de ce test :

 
4b. Tracez le diagramme en bâtons de la fréquence des réponses (oui/non) des hommes et des
femmes à la question no 1.

5 QUE PEUT­ON CONCLURE ?
 

La probabilité ou le risque de déclarer différentes les réponses des hommes et
des femmes du métro alors qu'elles sont égales est de 69 % (on ne divise pas
0,69 par deux car le test KHI DEUX est toujours unilatéral).

Cette  probabilité  de  commettre  une  erreur  est  donc  supérieure  au  seuil  de
signification  de  5  %  des  sciences  humaines  (Voir  tableau  ci­haut  sous  Sig.
asymptotique  bilatérale).  En  conséquence,  il  faut  accepter  l'hypothèse
nulle  (Ho)  et  conclure  qu'au  sein  de  la  population  qui  utilise  le  métro,  les
proportions de OUI et de NON chez les hommes et les femmes ne sont
pas significativement différentes.

En  conséquence,  on  peut  inférer  qu'il  n'y  a  pas  de  lien  ou  de  relation
entre le sexe des usagers du métro et leur réponse à la question No 1.

5a. Les participants de cette recherche ont­ils répondu + souvent oui que non à la question no 1 ?

X= Il n'y a pas de x dans cette question   Y= Les réponse à la question no 1.

Il s'agit d'une analyse comparative entre les deux niveaux de la variable Y (oui/non).
Il faut donc choisir un Test binomial.

Il s'agit d'une Hypothèse bilatérale (par défaut).

Ho : Dans l'ensemble de la population, les fréquences de OUI (A) et de NON (B) sont équivalentes chez les
usagers du métro, donc elles sont attribuables au hasard.

H1 : Dans l'ensemble de la population, les fréquences de OUI (A) et de NON (B) sont différentes chez les
usagers du métro, donc cette différence ne peut être attribuée au hasard.

Voici les résultats de ce test :
 

5b. Tracez diagramme en bâtons de la fréquence des réponses (oui/non) des participants à la
question No 1.
5 QUE PEUT­ON CONCLURE ?
 

La  probabilité  de  se  tromper  en  affirmant  que  la  fréquence  des  OUI  et  des  NON  est
attribuable au hasard est de 4,3 % (on ne divise pas par deux car il s'agit déjà  d'une
hypothèse bilatérale).
Ce  résultat  est  donc  inférieur  au  seuil  de  signification  de  5  %  des  sciences  humaines
(Voir tableau sous Signification exacte bilatérale).  En  conséquence,  il  faut  rejeter
l'hypothèse  nulle  (Ho)  et  conclure  que  la  fréquence  des  OUI  et  des  NON
s'écarte significativement du hasard (le hasard prédit que OUI = 1/2 et NON = 1/2,
donc 15 oui et 15 non).

En conséquence, on peut inférer que les usagers du métro ne croient pas que les
femmes et les hommes ont des revenus équivalents.

De  fait,  les  résultats  de  cette  recherche  leur  donnent  raison  car  le  revenu  moyen  des
femmes est inférieur de 30 % à celui des hommes, et ce même si elles ont un niveau
de scolarité équivalent à celui des hommes.

Pour compléter cette analyse des données, on pourrait mettre en relation les réponses
des participants avec leur niveau de scolarité ou leurs revenus; c'est ce que l'on appelle
une analyse secondaire.

Conclusion de la présente recherche
 

Tout indique que les chercheurs ont raison : À scolarité égale, les hommes ont
bel et bien des revenus supérieurs aux revenus des femmes. L'hypothèse de
cette recherche est donc confirmée. Les participants semblent conscients de
cette réalité. Cependant, les femmes ne sont pas plus nombreuses que les
hommes à constater ou à admettre cette différence de revenus.

Voilà, vous êtes maintenant fin prêts à analyser vos données
Faire cet exercice Les consignes Consignes/étape 3
Pl@nète Psy/IPMSH/2003/Claude Goulet

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