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Introduction à l’ingénierie

maritime et côtière
Leçon N°04 : Les ouvrages interportuaires – Les quais

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1- Définition

Ce sont des chaussées aménagées au bord de l’eau dans un port, le long des
quels viennent accoster les navires pour procéder a des opérations de
chargements et de déchargements des marchandises, embarquement et
débarquement de voyageurs ou procéder aux opérations de réparations des
navires.

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2- Charges et efforts Les quais doivent résister :
• Aux efforts horizontaux :

-D'accostage (1) : Un navire approche du quai à une certaine vitesse qui lui
confère une énergie cinétique. L’accostage s’effectue donc avec un choc qui
impose de violents efforts aux ouvrages.
-D'amarrage (2) : Les amarres fixées sur le quai, imposent des efforts qui
dépendent :
i. Du vent sur le navire, effet de voile,
ii. De l’action du courant sur les œuvres morts,
iii. De l’agitation du plan d’eau (passage de navire…)
-La poussée des remblais (2') : Les terres (ou remblai) retenues par les
ouvrages d’accostage sont caractérisé par les grandeurs suivantes :
i. Angle de frottement interne,
ii. Cohésion du sol
iii. Poids volumique du sol à différent niveau
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• Aux efforts verticaux
- De son poids propre (3)
- Des engins de manutention (4)
- Des charges sur le terre-plein (5)

• Autre charges :
- La surpression hydrostatique : Une force occasionnée par un niveau d’eau
relativement différent du niveau d’eau moyen.
- Les efforts sismiques : Les ouvrages construits dans des zones soumises à
des séismes fréquents doivent être conçus pour résister aux effets des
tremblements de terre.

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3- Différents types de quais
3.1 - Quais à blocs en béton

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3.1 - Quais à blocs en béton
Les quais en blocs de béton sont des ouvrages massifs et lourds, qui exigent
une fondation offrant une portance élevée sous la base même du mur, ils
permettent par contre, d'assurer une assez bonne répartition des charges sur
1a fondation, et de ce fait, peuvent être utilisés en terrains de qualité
médiocre, à la condition d'améliorer la portance du sol dans sa partie
supérieure proche de la base.

Ces quais peuvent être constitués par un mur en blocs de béton préfabriqués,
empilés les uns sur les autres.

Les blocs sont le plus souvent de forme parallélépipédique sauf ceux de


certaines assises qui comportent des chanfreins du côté du remblai.

Quelles que soient les caractéristiques du terrain de fondation, les ouvrages


en béton sont toujours fondés sur une assise en enrochements tout-venant, ou
en sacs de béton immergés. 6
3.1 - Quais à blocs en béton

Cette assise a pour but d'offrir une surface régulière à la base du mur, elle
permet de supporter au niveau même de la base des contraintes localement
élevées.
L’assise doit être prolongée sur quelques mètres en avant et en arrière du mur
de façon à améliorer la répartition des contraintes sur le sol de fondation. En
outre, cette disposition évite ou réduit le risque d’affouillement du mur par
un dragage accidentellement bas ou par les remous dus aux hélices des
navires.

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3.1 - Quais à blocs en béton

Le remblai immédiatement en arrière du mur est constitué par des matériaux


ayant un angle de frottement élevé, en même temps qu’un pourcentage de
vide donnant une bonne perméabilité. Pratiquement, le remblai est toujours
constitué par des enrochements, au contraire, au-delà du filtre, le remblai est
souvent constitué de matériaux de caractéristiques moindres, par exemple du
sable ou de l’argile, mis en place par voie terrestre ou par refoulement
hydraulique.
Un filtre en enrochements ou en géotextile est placé sur le remblai sableux
pour empêcher l'entraînement des éléments fins vers le bassin sous l'effet des
variations du niveau d'eau à l'intérieur du remblai.
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3.1 - Quais à blocs en béton
Un tapis en enrochement doit être réalisé au pied du quai, côté bassin, quand
le sol de fondation (par exemple fond sableux) risque d'être affouillé par les
mouvements de l'eau provoqués par les hélices du navire lors des
manœuvres.

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3.1 - Quais à blocs en béton

Avantages :
•Excellente durabilité due à la conception robuste des blocs ;
•Simplicité de la construction ;
•Utilisation des matériaux facilement disponible ;
•Contrôle d’exécution relativement facile ;
•Bonne réponse aux différents chocs de navire.

Inconvénients :
•Sensibles aux déformations de leur assise.

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3.1 - Quais à blocs en béton

Phasage d’exécution
- Fabrication des blocs.
- Dragage de la souille.
- Remplissage de la souille par des enrochements 10/50 kg.
- Réglage de la souille.
- Pose des blocs par des engins de levage terrestres ou flottants.
- Construction de la poutre de couronnement en BA qui doit être équipée par les
défenses et les dispositifs d’amarrage.
- Remblaiement en arrière des quais.
- Construction de l’épaulement et du filtre (empêcher l'entraînement des éléments
fins vers le bassin).
- Remblayage du terre plein.
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3.2 - Quais en caissons
Les caissons sont utilisés pour constituer des quais continus ou des ouvrages à
appuis discontinus et peuvent assurer le rôle de soutien des terres dans le cas des
ouvrages continus.

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3.2 - Quais en caissons

Les caissons constituent des cellules de section circulaire ou rectangulaire, et sont


remplis de remblais ou parfois, partiellement de béton.
Ces caissons peuvent présenter un fond et reposer directement sur la fondation.
La présence du fond permet de les faire flotter et donc de les pré-fabriquer à sec et
de les transporter ensuite à pied par flottaison.
Ils sont échoués sur le fond (fondation sur des enrochements ou sur des sacs de
béton) par l’intermédiaire des vannes placées au fond des alvéoles.
Ils peuvent être sans fond, ce qui permet de les ficher dans le terrain sur une
certaine hauteur en procédant au havage à l’intérieur des alvéoles.

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3.2 - Quais en caissons

14
3.2 - Quais en caissons
Les caissons échoués directement sur le fond sont construits dans des cales sèches
ou à terre et mis à l’eau par lancement. Ils doivent être les plus longs et les plus
hauts possible pour réduire le nombre de manœuvres de pose.

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3.2 - Quais en caissons
Les caissons havés sont en général préfabriqués, en totalité ou par éléments qui se
superposent, les éléments sont amenés par flottaison ou suspendus à un engin de
levage flottant (dont la force de levage limite les dimensions et le poids des
éléments transportés).

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3.2 - Quais en caissons

Avantages :
•La technique d’exécution est rapide ;
•Caissons avec fond : répartissent mieux la charge sous le fond ;
•Caissons sans fond : exercent une contrainte plus forte sur le sol de
fondation,
•Assure une meilleure résistance au glissement.

Inconvénients :
•L’ouvrage est plus sensible aux tassements différentiels ;
•La fuite des matériaux de remblai dans le cas d’éléments superposés;
•Tendance au déplacement sous l’effet des poussées du remblai arrière.
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3.2 - Quais en caissons

Phasage d’exécution
Pour les caissons avec fond :
- Dragage de la souille
- Construction de la souille
- Préfabrication partielle ou totale du caisson dans une cale de travaux amené sur
le site en flottaison puis échouée sur l’assise soigneusement préparée.

Pour les caissons sans fond


- Construction du caisson à sec, soit à l’abri d’un batardeau dans une souille
asséchée, soit havée directement à partir de la plate-forme existante.
- Construction de la poutre de couronnement en BA
- Remblaiement en arrière des quais
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3.3 – Autres types de quais

Quai en palplanches Quai mixte (danois)

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3.3 – Autres types de quais
Quai en palplanches Quai mixte (danois)

Avantages : Avantages :
•Meilleur comportement charge- •Supporte d’importants efforts
déplacement et tassement réduit ; horizontaux.
•Transmission optimale de la poussée Inconvénients :
des terres et de la pression hydrostatique •Pieux en béton peuvent pas atteindre
•Une grande résistance à la flexion. des grandes longueurs ;
Inconvénients : •Pieux en acier risquent la corrosion ;
•Risque de fuite des matériaux fin du sol •Risque de flambement et de
derrière la plate-forme ; tassement ;
•Sensibilité à la corrosion ;
•Risque de flambement 20
3.3 – Autres types de quais
Quai en palplanches Quai mixte (danois)

Avantages : Avantages :
•Meilleur comportement charge- •Supporte d’importants efforts
déplacement et tassement réduit ; horizontaux.
•Transmission optimale de la poussée Inconvénients :
des terres et de la pression hydrostatique •Pieux en béton peuvent pas atteindre
•Une grande résistance à la flexion. des grandes longueurs ;
Inconvénients : •Pieux en acier risquent la corrosion ;
•Risque de fuite des matériaux fin du sol •Risque de flambement et de
derrière la plate-forme ; tassement ;
•Sensibilité à la corrosion ;
•Risque de flambement 21
4- Etude de stabilité d’un mur de quai
Pour vérifier la stabilité de l’ouvrage, on considère différents modes de
rupture qui sont relatifs à l’instabilité externe de l’ouvrage. Ces modes de
rupture sont principalement :

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4- Etude de stabilité d’un mur de quai
Rupture par glissement (A)
La vérification de la stabilité du mur vis-à-vis du glissement
consiste à comparer la composante T de la résultante R de toutes les actions
dans le plan de la fondation, et de résistance que le terrain est capable
d'opposer au glissement.

Le mur est stable vis-à-vis du glissement, si ce


coefficient de sécurité est supérieur ou égal à 1,5

𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒


> 1,5
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑔𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑙 ′ 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒

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4- Etude de stabilité d’un mur de quai
Rupture par renversement (B)
Cette vérification se fait par rapport à l'axe de rotation du mur
(généralement l'arrête inferieur de l'aval de la fondation). On compare la
somme des moments des forces qui tendent à renverser le mur et la somme
des moments des forces stabilisantes. Le rapport de ces deux sommes est le
coefficient de stabilisé au renversement. Le mur est stable vis-à-vis du
renversement, si ce coefficient de stabilité (sécurité) est supérieur ou égal à 1.

Le mur est stable vis-à-vis du renversement, si ce


coefficient de sécurité est supérieur ou égal à 1.

𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠/𝑂
>1
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 /𝑂
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4- Etude de stabilité d’un mur de quai
Rupture par poinçonnement (C)
Dans le cadre de mur poids, une rupture par poinçonnement est possible. Pour
vérifier la stabilité vis-à-vis de ce type de ruine, on utilise les formules utilisées
pour le calcul de fondations superficielles.
On peut définir un coefficient de sécurité au poinçonnement :
𝑷𝒎𝒂𝒙
>𝟑
ϭ𝒎𝒂𝒙
avec pmax, la capacité portante du sol (obtenue à partir des
caractéristiques pressiométriques ou pénétrométriques du sol)
et ϭmax la contrainte verticale maximum sous la base
(déterminée à partir de l’évaluation des sollicitations).

Le mur est stable vis-à-vis du poinçonnement, si ce coefficient


de sécurité est supérieur ou égal à 3.
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5- Déroulement de l’étude de stabilité

Stabilité du sous ensemble S1 formé


par la poutre de couronnement
Stabilité du sous ensemble S2 formé
par la poutre de couronnement et le
bloc sous-jacent.

Stabilité du sous ensemble S3 formé


par la poutre de couronnement et le
bloc sous-jacent et le bloc qui lui est
inférieur.
Stabilité du sous ensemble S4 formé
par tout le mur.

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6- Exercice d’application
Vérifier la résistance au glissement et au renversement de la poutre de
couronnement ci-contre.
On donne :
- Dimensions de la poutre de couronnement : 1,20 x 1,50
- Force exercée par le bollard = 20 tonnes
- Espacement des bollards = 10 ml
- Charge d’exploitation sur quai = 1T/m²
- Masse volumique du remblai derrière poutre de couronnement = 2 T/m3
- Coefficient de la terre au repos (K0) = 0,5
- Angle de frottement béton/béton = 45°

Distinguer le cas où la poutre de


Couronnement est chargée ou non
Chargée

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Poutre de couronnement non chargée :
Stabilité au glissement
Poids de la poutre de couronnement = 1,50x1,20x1,00x25000 = 45000 N/ml.
P = 45 KN/ml
Poussée des terres
P0 = 0 Pa = 0 KPa
P1 = ρ x g x H = 2000 x 10 x 1,20 = 24000 Pa = 24 Kpa
Poussée des terres = (P0+P1)/2 x H = 24000 x 1,2/2 = 14400 N/ml = 14,4 KN/ml
F = 14,4 KN/ml
Traction du bollard
T = 20/10 = 2T/ml = 20000 N/ml = 20 KN/ml

Poussée de la surcharge d’exploitation


T = K0 x q = 0,5 x 10 x 1,2 = 6 KN/ml

28
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒
=
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑔𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑙 ′ 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒
45 𝑡𝑔45° 45
= 40,4 = 1,11 < 1,5 Poutre de couronnement non stable vis-à-vis du glissement
14,4+6+20
Stabilité au renversement
Moment engendré par le Poids de la poutre de couronnement = P x BL1 = 45 KN/ml x 1,50/2 = 33,75 KN.m/ml
Moment engendrée par la Poussée des terres = F x BL2 = 14,4 KN/ml x 1,20/3 = 5,76 KN.m/ml
Moment engendrée par la Traction du bollard
= T x BL3 = 20 KN/ml x (1,20+0,20) = 28 KN.m/ml
Moment engendrée par la Poussée de la surcharge
d’exploitation = T x BL4 = 6 KN/ml x 1,20/2 = 3,6 KN.m/ml

𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠/𝐴1 33,75


= = 0,9 < 1
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 /𝐴1 5,76+28+3,6

Poutre de couronnement non stable vis-à-vis du


renversement 29
Poutre de couronnement chargée :
Stabilité au glissement
Poids de la poutre de couronnement = 1,50x1,20x1,00x25000 = 45000 N/ml : P = 45 KN/ml
Poids de la surcharge q sur la poutre de couronnement = 10000 x 1,5 = 15000 N/ml =
Q = 15 KN/ml
Poussée des terres
P0 = 0 Pa = 0 KPa
P1 = ρ x g x H = 2000 x 10 x 1,20 = 24000 Pa = 24 Kpa
Poussée des terres = (P0+P1)/2 x H = 24000 x 1,2/2 = 14400 N/ml = 14,4 KN/ml
F = 14,4 KN/ml
Traction du bollard
T = 20/10 = 2T/ml = 20000 N/ml = 20 KN/ml

Poussée de la surcharge d’exploitation


R = K0 x q = 0,5 x 10 x 1,2 = 6 KN/ml

30
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒
=
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑔𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑙 ′ 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒
(45+15) 𝑡𝑔45° 60
= = 1,48 < 1,5 Poutre de couronnement non stable vis-à-vis du glissement
14,4+6+20 40,4
Stabilité au renversement
Moment engendré par le Poids de la poutre de couronnement = P x BL1 = 45 KN/ml x 1,50/2 = 33,75
KN.m/ml
Moment engendré par la surcharge appliquée sur la poutre de couronnement = Q x BL4 = 15 x 1,50/2 =
11,25 KN.m/ml
Moment engendrée par la Poussée des terres = F x BL2 = 14,4 KN/ml x 1,20/3 = 5,76 KN.m/ml
Moment engendrée par la Traction du bollard
= T x BL3 = 20 KN/ml x (1,20+0,20) = 28 KN.m/ml
Moment engendrée par la Poussée de la surcharge
d’exploitation = R x BL4 = 6 KN/ml x 1,20/2 = 3,6 KN.m/ml
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠/𝐴1 33,75+11,25
= 5,76+28+3,6 = 1,20 > 1
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 /𝐴1
Poutre de couronnement stable vis-à-vis du renversement 31
7- Exercice d’application 2
Refaire les mêmes calculs en prenant en considération que la charge d’exploitation
sur quai = 0,8 T/m² et que la force exercée par bollard est de 10 tonnes.
Vérifier la résistance au glissement et au renversement de la poutre de
couronnement.
On donne :
- Dimensions de la poutre de couronnement : 1,20 x 1,50
- Force exercée par le bollard = 10 tonnes
- Espacement des bollards = 10 ml
- Charge d’exploitation sur quai = 0,8T/m²
- Masse volumique du remblai derrière poutre de couronnement = 2 T/m3
- Coefficient de la terre au repos (K0) = 0,5
- Angle de frottement béton/béton = 45°

Distinguer le cas où la poutre de couronnement est chargée ou non chargée

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8- Exercice d’application 3

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8- Exercice d’application 3
Vérifier la résistance au glissement et au renversement du mur de quai suivant.
On donne :

- Le niveau de l’eau est +0,00 Hydro


- Niveau supérieur de la Poutre de couronnement = +1,90 Hydro
- Dimensions de la poutre de couronnement : 1,40 x 1,00
- Dimensions du bloc N°01 : 1,90 x 1,10
- Dimensions du bloc N°02 : 2,30 x 1,00
- Dimensions du bloc N°03 : 2,80 x 0,80
- Force exercée par le bollard = 10 tonnes
- Espacement des bollards = 10 ml
- Charge d’exploitation sur quai = 1T/m²
- Masse volumique moyenne du remblai derrière quai et poutre de couronnement = 1,8 T/m3
- Coefficient de la terre au repos (K0) = 0,5
- Angle de frottement béton/béton = 45°

Distinguer le cas où la poutre de couronnement est chargée ou non chargée


Fournir les résultats dans un tableau

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8- Exercice d’application 3

Stabilité au glissement Stabilité au renversement


Poutre de PC
couronnement PC + Bloc 1
non chargée PC + Bloc 1 + Bloc 2
PC + Bloc 1, 2 et 3

Stabilité au glissement Stabilité au renversement


Poutre de PC
couronnement PC + Bloc 1
chargée PC + Bloc 1 + Bloc 2
PC + Bloc 1, 2 et 3

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