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Modélisation de Réseau
Année 2023-2024
Réalisé par :
Nom Prénom Note et Observation
TIZIT Loubna
MELOUANE Abir
Introduction :
Dans le contexte de la transition vers une énergie plus propre, divers projets ont été conçus,
parmi lesquels l'implantation de parcs éoliens occupe une place significative. Les objectifs de
ce bureau d'études sont les suivants :
1. Analyser les répercussions et les conséquences de la connexion des parcs éoliens au réseau
de distribution d'énergie.
2. Comprendre les causes du phénomène de scintillement (flicker) au sein du réseau.
3. Étudier les caractéristiques d'un réseau électrique robuste.
𝑋 = 𝐿 ∗ 𝑋linéaiqu𝑒 = 2Ω
Où :
R : Résistance de la ligne en Ω.
L : Longueur de la ligne en km.
𝑹𝐥𝐢𝐧é𝐚𝐢𝐪𝐮𝒆 : Résistance de la ligne en Ω/km.
X : Impédance de la ligne en Ω.
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Pour calculer la chute de tension totale de la ligne, nous avons également besoin des valeurs de
la résistance et de l'impédance du transformateur du côté secondaire. Le calcul de la résistance
se fait lors de l'essai en court-circuit en se basant sur le schéma équivalent simplifié du
transformateur, comme illustré dans les équations.
𝑃 = 3𝑅 ∗ 𝐼
𝑃
𝑅 = = 52 𝑚Ω
3𝐼
𝑋 𝑅 𝑆
𝐼 =𝐼 = = 1039,2 𝐴
√3 ∗ 𝑈
𝑈 𝑈
𝑋 = 𝑍 −𝑅 = 1,387 Ω
Pour vérifier les résultats obtenus dans la partie de calcul, nous passons à la phase de simulation.
Le système comprend les éléments suivants :
- Une alimentation triphasée
- Un Transformateur
- Une impédance de ligne RLC (C=0)
- Une charge RLC (C=0)
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Après avoir effectué ces calculs en utilisant les équations précédentes, nous résumons la chute
de tension qui correspond à chaque valeur de puissance consommée dans le tableau ci-dessous:
Avec : 𝑆 = et 𝑄 = √𝑆 − 𝑃
P(MW) 1 2 7
Q(MVAR) 0,75 1,5 5,25
∆𝑈 0,84 1,617 5,85
% 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒
𝑈
∆𝑈 0,59 1,10 3,79
% 𝑆𝑖𝑚𝑢𝑙é𝑒
𝑈
Analyse :
Selon les résultats des calculs, il est apparent que la chute de tension varie en proportion de la
puissance absorbée par la charge, ainsi que de l'impédance du réseau. Cette chute de tension
augmente lorsque la charge demande plus de puissance, entraînant ainsi un flux de puissance
plus important. En conséquence, les pertes sur la ligne augmentent également en raison de l'effet
Joule.
Ainsi qu’on constate qu'il existe une disparité entre les chutes de tension calculées et celles
obtenues lors de la simulation.
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Dans cette partie, notre objectif est de réaliser le raccordement d'une ferme éolienne au réseau
rural de 20 kV. Nous examinons comment cette ferme influence les variations de tension
potentielles en relation avec l'emplacement de raccordement. Notre intention est de mesurer la
chute de tension dans chaque point du réseau.
Exemple de calcul de chute de tension au niveau du premier nœud :
∆𝑈 𝑅 (𝑃 + 𝑃 + 𝑃 + 𝑃 ) + 𝑋 (𝑄 + 𝑄 + 𝑄 + 𝑄 )
=
𝑈 𝑈
Avec :
𝑅 = 0,15 ∗ 2 = 0,3 Ω
𝑋 = 0,4 ∗ 2 = 0,8 Ω
U= 20KV
P et Q se sont les puissance active et réactive des charges
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Analyse :
La chute de tension dans le réseau dépend fortement de la distance par rapport au
transformateur. Près du transformateur, la chute est faible en raison de l'impédance de ligne
basse. À mesure que la distance augmente, l'impédance plus élevée entraîne des pertes de
tension importantes. La puissance consommée influence davantage la chute de tension aux
endroits éloignés en raison de l'impédance accrue. Il est crucial de positionner les éoliennes
stratégiquement pour minimiser ces pertes et garantir la stabilité du réseau.
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Analyse :
En examinant un système comprenant deux sources de tension avec des flux de puissance
opposés, on observe que la tension imposée par le transformateur gauche reste élevée au
premier nœud en raison de la faible impédance de la ligne. Cependant, la tension diminue aux
deuxièmes et troisièmes nœuds en raison de l'augmentation de l'impédance de la ligne. La
tension du réseau augmente à nouveau aux quatrième et cinquième nœuds grâce à la fourniture
d'énergie par la charge éolienne.
Le premier nœud près du transformateur est le meilleur emplacement en termes de chute de
tension, car l'impédance de la ligne est faible (courte longueur). La tension est générée par
l'enroulement secondaire du transformateur, donc le nœud le plus proche présente la chute de
tension la plus faible en raison de la distance minimale.
Dans une première phase, nous allons la connecter à l'extrémité du réseau et étudier
attentivement ses effets sur l'ensemble du réseau.
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Figure 5: Evolution des chutes de tension (l’éolienne connectée avec profil de vent fluctuant)
Analyse :
Les graphiques révèlent que la manière dont l'éolienne est connectée a considérablement
perturbé le plan de tension, surtout à mesure que l'on s'éloigne du transformateur. Cette
perturbation est attribuable à l'impédance de la ligne :
L'impédance de la ligne augmente à mesure que l'on s'éloigne du transformateur,
entraînant une augmentation de l'ondulation de tension.
En se rapprochant du transformateur, l'impédance commune de la ligne diminue,
stabilisant ainsi la tension.
En conclusion, il est préférable d'éviter ce mode de connexion pour l'éolienne, car il perturbe
significativement notre réseau de transport.
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La figure ci-dessous représente le plan de tension en relation avec la puissance injectée dans
le réseau, en maintenant le même profil de vent.
Analyse :
Suite à l'analyse des résultats, on constate que :
Le plan de tension est moins perturbé par rapport au premier cas.
La chute de tension augmente à mesure que l'on s'éloigne du transformateur, ce qui est
cohérent puisque l'impédance augmente.
Conclusion :
Après avoir examiné les diverses stratégies de connexion du système éolien au réseau, on peut
conclure que la stabilité de la tension diminue à mesure que le point de raccordement s'éloigne
du transformateur. L'ajout d'une éolienne s'avère en effet bénéfique pour compenser ce défaut.
Sur le plan financier, notamment en envisageant l'échelle nationale du réseau, il est crucial de
prendre en compte le coût de la connexion et de l'aménagement. Ainsi, l'optimisation devient
essentielle pour trouver un équilibre entre tous ces paramètres.
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