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SECTION 1 : PRÉPARATION DU SECOURISTE (PRÉREQUIS)

1.1 RÔLE DU SECOURISTE :


Effectuer les gestes essentiels pour….
 Alerter les services pré-hospitaliers
 Maintenir la personne blessée en vie
 Empêcher l’aggravation des blessures
 Réconforter
 Le relais à un autre palier d’intervention doit se faire aussitôt que possible

1.2 CHAÎNE D’INTERVENTION PRÉHOSPITALIÈRE

Premiers Intervenants
(Secouristes)

Centre d’appel 911

Encadrement médical

Centrale de coordination des


Premiers répondants Services ambulanciers
appels d’urgence

Établissement receveur (Hôpital)

1.3 LOIS ET RÈGLEMENTATION

L’action du secouriste est régie par des lois et des règles qui encadrent son action et définissent de ce fait ses droits et
ses responsabilités.

Charte québécoise des droits et libertés


Dans quel document
« Tout être humain dont la vie est en péril a droit au secours. Toute personne doit porter
retrouve-t-on
secours à celui dont la vie est en péril, personnellement ou en obtenant du secours, en
l’obligation de porter
lui apportant l'aide physique nécessaire et immédiate, à moins d'un risque pour elle ou
secours ?
pour les tiers ou d'un autre motif raisonnable »
(La Chartre des droits et libertés de la personne, LRQ c. C-12, article 2).

Code civil
Peut-on poursuivre un «La personne qui porte secours à autrui ou qui, dans un but désintéressé, dispose
secouriste qui aurait gratuitement de biens au profit d’autrui est exonérée de toute responsabilité pour le
commis une faute et préjudice qui peut en résulter à moins modifiant le Code des professions et d’autres
aggravé la situation? dispositions législatives dans le domaine de la santé (L.R.Q., chapitre C-26, art. 1471).
« Selon la règle du bon Samaritain, une personne ne peut pas être tenue responsable des blessures et des dommages
qu'elle peut causer en portant secours à un individu si elle est de bonne foi. Par contre, elle peut être poursuivie si elle
a commis :

 une faute intentionnelle, c'est-à-dire qu'elle a volontairement voulu nuire à l’individu ou le blesser;
 une faute lourde, c'est-à-dire que sa conduite a dénoté une insouciance, une imprudence ou une négligence
grossière qui ne tient pas compte des intérêts de l’individu.
 Une indemnité peut être versée :
o à la personne qui a porté secours si elle s’est blessée lors de son intervention;
o aux proches de la personne qui a porté secours si elle est décédée à la suite de son intervention. »
(http://www4.gouv.qc.ca/fr/Portail/citoyens/programme-service/Pages/Info.aspx?sqctype=sujet&sqcid=480)

Code civil du Québec chapitre 16 (art. 11-13-14-15)


Peut-on obliger une Consentement de la victime :
personne à recevoir des 11. Nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu’en soit la
premiers secours? nature, qu’il s’agisse d’examens, de prélèvements, de traitements ou de toute autre
intervention. Sauf disposition contraire de la loi, le consentement n’est assujetti à aucune
forme particulière et peut être révoqué à tout moment, même verbalement.
Victime inconsciente
13. En cas d’urgence, le consentement aux soins médicaux n’est pas nécessaire lorsque la vie de la personne est en
danger ou son intégrité menacée et que son consentement ne peut être obtenu en temps utile.
Victime mineure 14 ans et plus
14. Le consentement aux soins requis par l’état de santé du mineur est donné par le titulaire de l’autorité parentale ou
par le tuteur.

Le mineur de 14 ans et plus peut, néanmoins, consentir seul à ces soins. Si son état exige qu’il demeure dans un
établissement de santé ou de services sociaux pendant plus de 12 heures, le titulaire de l’autorité parentale ou le
tuteur doit être informé de ce fait.

Victime majeure inapte


15. Lorsque l’inaptitude d’un majeur à consentir aux soins requis par son état de santé est constatée et en l’absence de
directives médicales anticipées, le consentement est donné par le mandataire, le tuteur ou le curateur. Si le majeur
n’est pas ainsi représenté, le consentement est donné par le conjoint, qu’il soit marié, en union civile ou en union de
fait, ou, à défaut de conjoint ou en cas d’empêchement de celui-ci, par un proche parent ou par une personne qui
démontre pour le majeur un intérêt particulier.
(Code civil Québec art. 11-13-14-15 :1991, c. 64, a. 15; 2002, c. 6, a. 1; 2014, c. 2, a. 67.)
N.B. Si un patient apte exprime ne pas vouloir être transporté en ambulance, le secouriste ne peut accepter le refus de transport.

Code des professions ou Règlement sur les activités professionnelles


Art. 2 « En l’absence d’un premier répondant ou d’un technicien ambulancier, toute personne peut utiliser un
défibrillateur externe automatisé lors d’une réanimation cardiorespiratoire. »

Art. 3 En l’absence d’un premier répondant ou d’un technicien ambulancier, toute personne
Est-ce qu’un
peut administrer:
secouriste peut
1° de l’adrénaline lors d’une réaction allergique sévère de type anaphylactique à l’aide d’un
administrer des
dispositif auto-injecteur;
médicaments?
2° de la naloxone, par voie intranasale ou intramusculaire, à une personne présentant une
dépression
respiratoire et une altération importante du niveau de conscience secondaires à l’administration
d’opioïdes.
(Code des professions D. 26-2012, a. 2; D. 164-2013, a. 1.)
Assistance à la prise de médicaments : Épinéphrine
« Malgré l’existence du Règlement sur les services de garde éducatif à l’enfance qui est plus restrictif que le Règlement
sur les activités professionnelles pouvant être exercées dans le cadre des services et soins préhospitaliers d’urgence,
nous croyons que les gestes permis par ce dernier pourraient être posés par un intervenant de CPE pour sauver une
vie. »
6 avril 2016
(https://www.urgences-sante.qc.ca/direction-medicale-nationalespu/questions-et-reponses/)
A qui revient la responsabilité….
Employeur ou secouriste?

Règlement sur les normes minimales de premiers secours et de premiers soins (A-3.001, r. 10)
Employeur Secouriste

 Assurer la présence de secouristes en tout temps  Appliquer les premiers secours


 Munir l’établissement d’un nombre suffisant de  Appeler les services préhospitaliers d’urgence
trousse de premiers soins  Remplir un registre d’accidents, d’incidents et de
 Munir les véhicules destinés au travail si aucun premiers secours.
établissement n’est accessible
 S’assurer que l’emplacement des trousses de
premiers soins est connu de tous les travailleurs
 Assurer que la trousse est propre, complète et en
bon état
 Identifier les secouristes au sein de l’entreprise :
 Affiche (établissement) ou
 Autocollant (chantier)

1.4 SÉCURITÉ DU SECOURISTE

Le secouriste doit assurer sa sécurité d’abord.


Repérer les dangers de l’environnement potentiels et sécuriser les lieux :
 Incendie ou Explosion
Les dangers Équipe d’intervention d’urgence sur place? Attente des pompiers?
peuvent être  Matières dangereuses
d’ordre : Identification possible? FDS?
 Physique  Électricité
 Infectieux Électriciens de l’entreprise sur place? Hydro-Québec?
 Psychologique  Température
Chaleur? Froid?
 Véhicules en mouvement
Immobilisation des voitures dans le stationnement ou rue adjacente possible?
Repérer les dangers dans l’espace de travail :
 Mobilier ou machinerie/outils
 Espace restreint
 Sol (débris, glace)
 Comportement de la victime

Utiliser des mesures de préventions de contamination :

N’importe qui peut être  Lavage des mains


porteur de maladie  Port des gants
transmissible… Donc  Utilisation du masque de poche
traiter chaque victime  Port de la blouse ou masque ou lunette (éclaboussure)
comme si elle était  Manipulation d’objet piquant ou tranchant
contaminée.  Nettoyage et désinfection du matériel et des lieux (sang et liquides biologiques)

1.5 REGISTRE D’ACCIDENTS, D’INCIDENTS ET DE PREMIERS SECOURS :

Loi sur les accidents du travail et les accidents professionnels (RLRQ Chapitre A-3.001
Doit-on remplir un article 280)
rapport d’accident « L’employeur inscrit dans un registre les accidents du travail qui surviennent dans son
même si la situation établissement et qui ne rendent pas le travailleur incapable d’exercer son emploi au-delà
ne requiert aucun de la journée au cours de laquelle s’est manifestée sa lésion professionnelle; il présente ce
soin hospitalier? registre au travailleur afin que celui-ci y appose sa signature pour confirmer qu’il a été
victime de l’accident et la date de celui-ci. »

N.B. Il est recommandé par la CNESST d’inscrire tous les incidents à des fins de prévention d’accidents.
PRINCIPES D’INTERVENTION

Évaluation de la situation
Sécuriser les lieux
Contexte de la situation
Équipement de protection et trousse
Assistance/ressources sur place

Appréciation primaire (L’ABC)


L’État de conscience
Airways- Voies respiratoires
Breathing- Respiration
Circulation

Appréciation primaire Appréciation primaire


Médical Traumatique

Appréciation secondaire

S: Signes et symptômes? Douleur? Enflure? Coloration?


A: Allergie? Déformation? Saignement?
M: Médicament?
Tête Abdomen
P: Passé médical? Cou Bassin
L: Le dernier repas? Thorax Jambes
E: Événement déclencheur? Dos Bras

Évaluation continue
Surveillance de L’ABC
Surveillance apparition de nouveaux signes et symptômes
SECTION 2 : GESTION D’UNE SITUATION
L’approche clinique pré-hospitalière est une démarche utilisée dans toute intervention. C’est l’outil de base du
secouriste;
 Elle propose une méthode de travail qui tient compte de sa sécurité.
 Elle permet de repérer les problèmes dans un ordre de priorité afin d’appliquer le protocole approprié.
 Elle aide à déterminer le niveau de gravité d’une situation en vue de l’appel à des secours avancés.

La séquence d’intervention comprend 4 étapes :


1. L’évaluation de la situation
2. L’appréciation primaire
3. L’appréciation secondaire
4. L’évaluation continue

1. L’évaluation de la situation :
 Sécuriser les lieux
 S’informer du contexte de la situation (nb victimes, résumé de l’événement)
 Nombre de victimes impliquées
 Sécuriser les espaces
 Demander des ressources sur place (agent de sécurité, brigade d’urgence, électricien, autres secouristes,
ressources spécialisées)
 Équipements de protection, la trousse et le DEA

2. Appréciation Primaire : L’ABC


L’ABC consiste à suivre le parcours de l’O2 (carburant le plus important du corps)

 L’état de conscience?
Un cerveau privé d’O2 peut subir des dommages entre 4-6 minutes. Saviez-vous que c’est en
 Airways? (Voies respiratoires) 1957 que le Dr Peter
Il ne doit y avoir rien qui empêche l’air d’entrer. Safar, médecin américain
 Breathing? (Respiration) d’origine autrichienne, a
Le volume d’air respiré à chaque souffle doit être adéquat pour fournir l’organisme. développé les bases de la
L’O2 traverse les parois des poumons pour entrer dans le sang. réanimation cardio
 Circulation? respiratoire et l’acronyme
Le cœur doit pomper le sang efficacement. « ABC ».
Le sang doit transporter l’O2 à toutes les parties du corps.

3. Appréciation secondaire :
 Signes vitaux? Pouls; Fréquence respiratoire; Fréquence circulatoire; Température du corps; (Saturation O2)
 Problème médical? SAMPLE (Historique médical)
 Problème traumatique ? Examen physique de la tête aux pieds

4. Évaluation continue
 Évaluer l’état de la victime à toutes les 5 minutes
Se préparer à transférer les informations recueillies aux PR ou Paramédics
APPRÉCIATION CLINIQUE : MÉDICAL

Évaluation de la situation

Sécuriser les lieux


Contexte de la situation
Équipement de protection et trousse
Assistance/ressources sur place

L' A B C
État de conscience
Airways Breathing Circulation
Conscient?
(Voies (Respiration) Peau pâle? Sueurs?
Cohérent? respiratoires) Douleur?
Alerte? Gomme? Bruit?
Faible? Pastille? Efforts?
Sécrétions?

S A M P L E
Signes et symptômes Passé Le dernier Événement
Douleur? Allergie repas
Médication médical déclencheur
Décrire la douleur….. Identification? 1ère fois? À quelle Efforts?
Localiser la douleur…. À quoi? Doses? Quand? Diabète? heure?
A mangé?
Intensité de la Doute de Changement de Cholestérol? A mangé Virus?
douleur…. Échelle de1 contact? médication? Hypertension? quoi? Sommeil?
à 10 Surcharge de
travail?
Depuis quand?
Manipulation
Étourdi? de produits?
Nausées?
Vomissements?
Tremblement?
Chaud? Froid?

Appréciation continue

Vérification de L'ABC aux 5 minutes


Apparition de nouveaux signes et symptômes
ÉVALUATION DE LA SITUATION

 S’assurer qu’il n’y a aucun danger  Danger?


 Collecter des informations sur ce qui s’est passé  Contexte?
 Se faire assister  Aide?
 Apporter son équipement  Trousse, DEA, masque, gants?
 Se présenter comme secouriste  Consentement de la victime?

APPRÉCIATION PRIMAIRE

 Établir le niveau de conscience de la victime :


 Consciente?
 Cohérente?
Alerte : Réponses claires aux questions
L’État de  Alerte?
Verbal : Réagit à la voix
conscience Douleur : Réagit seulement à la douleur  Agitée?
Inconscient : Aucune réaction  Faible?
 Confuse?
 Inconsciente?
 Gomme?
Airways (Voies  S’assurer de vider la bouche
 Pastilles?
respiratoires)  Éliminer ce qui pourrait obstruer
 Sécrétions?
 Douleur?
 Regarder le mouvement du thorax
Breathing  Efforts?
 Observer la respiration
(Respiration)  Bruits?
 Faire parler la victime
 Essoufflement?
 Pâleur?
 Cyanoses?
Circulation  Observer la circulation  Sueurs?
 Froide?

APPRÉCIATION SECONDAIRE :
Signes vitaux

 Combien de mouvements
Observer la qualité de la respiration
respiratoires sur 30 secondes?
Adulte (8 ans et plus) : 12-20 respirations / min
Respiration  Rapide ou lente?
Enfant (1-8 ans): 16-24 respirations / min
 Superficielle ou profonde?
Nourrisson (1-12 mois) : 30-40 respirations / min
 Régulière ou Irrégulière?

 Combien de pulsations sur 15


Observer la qualité de la circulation (peau)
secondes?
Adulte (8 ans et plus) : 60-100 pulsation / min
 Rapide ou lent?
Circulation Enfant (1-8 ans) : 80-120 pulsations / min
 Superficiel ou fuyant?
Nourrisson (1-12 mois): 100-120 pulsations / min
 Fort ou faible?
Pression artérielle
 Régulier ou irrégulier?
APPRÉCIATION SECONDAIRE :
S.A.M.P.L.E.

 Douleur?
 Décrire la douleur…..
Signes :  Localiser la douleur….
 Ce que le secouriste observe  Intensité de la douleur…. Échelle
Signes et de1 à 10
Symptômes Symptômes :  Depuis quand?
 Ce que la victime ressent  Étourdi?
 Nausées? Vomissements?
 Tremblement?

 Connue?
Allergie  Allergie grave (auto-injecteur)  À quoi?
 Doute de contact?

 Identification?
 Vérifier si bracelet Medic-Alert  Doses prises?
Médicament  Demander la liste de médicaments imprimée  Quand?
par la pharmacie  Combien?
 Changement de médication?

 Est-ce le premier épisode?


 Cholestérol
 Êtes-vous connu pour des
 Haute pression
problèmes de santé?
Passé médical  Problèmes cardio-vasculaires
 Y a-t-il d’autres problèmes de santé
 Diabète/Hypoglycémie
ne nécessitant pas de
 Problèmes pulmonaires
médicaments?

 Quand avez-vous mangé?


 Collation?
Le dernier repas  Ingestion solide ou liquide
 Repas?
 Breuvage?

 Effort?
 Stress?
Événement  Chercher une piste qui pourrait expliquer la  Repas?
déclencheur situation  Mauvais mouvement?
 Sommeil?
 Événement inhabituel?
SÉQUENCE D’INTERVENTION MÉDICAL
ÉVALUATION DE LA SITUATION
Sécuritaire?
Histoire/Scénario?
Nombre de victimes?
Trousse? Gants?
APPRÉCIATION PRIMAIRE
L’état de conscience?
Conscient? Cohérent? Confus? Faible?
Airways : Voies respiratoires
Quelque chose dans la bouche?
Breathing : Respiration?
Difficile? Efforts? Bruits?
Circulation? : Peau
Pâle? Froide? Sueurs?
APPRÉCIATION SECONDAIRE :

Signes et symptômes?
Douleur?
 Décrire la douleur…..
 Localiser la douleur….
 Intensité de la douleur…. Échelle de1 à 10
Depuis quand?
Étourdi?
Nausées? Vomissements?
Tremblement?
Chaud? Froid?

Allergie?
À quoi? Contact récent?

Médication?
Identification? Doses? Quand? Changement de
médication?

Passé médical?
Diabète? Cholestérol? Hypertension?

Le dernier repas?
À quelle heure? A mangé quoi?

Événements précédents?
Efforts? A mangé? Virus? Sommeil? Surcharge de travail?
Manipulation de produits?
INTERVENTION DES SECOURISTES
Premiers secours?
APPRÉCIATION CLINIQUE : TRAUMATIQUE

Évaluation de la situation

Sécuriser les lieux


Contexte de la situation
Équipement de protection et trousse
Assistance/ressources sur place

L' A B C
État de Airways Breathing Circulation
conscience (Voies (Respiration) Peau pâle?
Conscient? respiratoires) Sueurs?
Douleur?
Cohérent? Gomme? Hémorragie
Bruit?
Pastille? grave (interne)
Alerte? Efforts?
Sécrétions? Crâne? Thorax?
Faible? Blessure à la cage Abdomen?
Blessure à la tête Position de la thoracique?
ou colonne? tête? Langue?

Appréciation secondaire
Bras Tête

Saignement?
Jambes Douleur? Cou
Enflure?
Coloration?
Déformation?

Bassin Thorax

Abdomen Dos

Appréciation continue
Vérification de L'ABC aux 5 minutes
Apparition de nouveaux signes et symptômes
ÉVALUATION DE LA SITUATION

 Danger?
 S’assurer qu’il n’y a aucun danger  Contexte?
 Collecter des informations sur ce qui s’est passé  Aide?
 Se faire assister  Trousse, DEA, masque,
 Apporter son équipement gants?
 Se présenter comme secouriste  Consentement de la
victime?

APPRÉCIATION PRIMAIRE

Établir le niveau de CONSCIENCE de la victime :


Complication initiale : Le cerveau a frappé les parois du crâne et ses
fonctions en sont altérées.
L’État de conscience
Alerte : Réponses claires aux questions  Inconsciente?
Traumatisme à la Verbal : Réagit à la voix  Confuse?
tête Douleur : Réagit seulement à la douleur  Faible?
(Système nerveux) Inconscient : Aucune réaction  Consciente?
 Faire raconter à la victime comment l’incident s’est produit.  Cohérente?
 Le secouriste met l’emphase sur la mémoire récente.  Alerte?
 Il faut poser des questions dont on connaît les réponses pour
confirmer.
 Gomme?
 Pastilles?
Airways (Voies  S’assurer de vider la bouche
 Sécrétions?
respiratoires)  Éliminer ce qui pourrait obstruer
 Sang?
 Dents cassées?
Observer la RESPIRATION
Complication initiale : Les poumons ont été perforés
Breathing
(Respiration)
Regarder le mouvement du thorax :
Faire prendre une grande respiration  Douleur?
Traumatisme aux
 En faisant bouger la cage thoracique, le secouriste vérifie le  Efforts?
poumons
(Système
mouvement des côtes et la possibilité de blessure pouvant  Bruits?
respiratoire)
nuire à une respiration efficace.  Essoufflement?
 Par la même occasion, il est possible de vérifier s’il y a un
problème avec le dos.
Observer la CIRCULATION (peau)
Complication initiale : Hémorragie interne

Au cerveau : n’ayant pas d’espace pour s’accumuler, l’épanchement


de sang pourrait sortir par les orifices du crâne i.e. les yeux, les  Pâleur?
oreilles et le nez.  Cyanoses?
Circulation
Aux poumons; les poumons ne toléreront pas l’accumulation de  Sueurs?
(Système
sang et voudront l’expulser par la toux. Il pourrait y avoir du sang  Froide?
dans la bouche
circulatoire)
À l’abdomen; impossible à détecter pour un secouriste si non, par
déduction…
Quelle partie du corps de la victime a subi l’impact?
Les signes de l’état de choc (compensation du cerveau qui voit son
apport en oxygène diminuer par la chute de la pression sanguine).
APPRÉCIATION SECONDAIRE :
Signes vitaux

 Combien de
mouvements
respiratoires sur 30
Observer la qualité de la respiration :
secondes?
Adulte (8 ans et plus) : 12-20 respirations / min
Respiration  Rapide ou lente?
Enfant (1-8 ans): 16-24 respirations / min
 Superficielle ou
Nourrisson (1-12 mois) : 30-40 respirations / min
profonde?
 Régulière ou
Irrégulière?
 Combien de pulsations
Observer la qualité de la circulation :
sur 15 secondes?
Adulte : 60-100 pulsation / min
 Rapide ou lent?
Circulation Enfant (1-8 ans) : 80-120 pulsations / min
 Superficiel ou fuyant?
Nourrisson (1-12 mois): 100-120 pulsations / min
 Fort ou faible?
Pression artérielle
 Régulier ou irrégulier?

APPRÉCIATION SECONDAIRE :
DE LA TÊTE AUX PIEDS (1 minute)

 Saignement?
Les blessures aux visages peuvent laisser suspecter un
 Douleur?
traumatisme à la tête :
 Étourdi?
 Crâne enfoncé?
Tête et visage  Nausées?
 Lacération au cuir chevelu?
Vomissements?
 Mâchoire blessée?
 Contusion?
 Dents cassées?
 Enflure?
 Observer la position du corps.
Cou Complication no 1 : Si la moelle épinière est sectionnée, paralysie  Douleur?
de tout ce qui se retrouve en dessous de la blessure.  Engourdissement?
(moelle épinière Complication no2 : Sous l’effet des vertèbres comprimées, les  Fourmillement?
et nerfs) nerfs coincés vont provoquer de fortes douleurs (impression de  Perte de sensation?
décharge électrique)
 Douleur? (Surtout lors
de la palpation)
 Diviser l’abdomen en 9
Les organes regroupés dans l’abdomen ressemblent à un casse-
sections dont le
tête dont les parties s’emboîtent les unes avec les autres. Ils sont
nombril est le centre
très vascularisés et un impact significatif pourrait provoquer de
Abdomen graves blessures.
pour localiser la
douleur
 Hémorragie?
 Chaleur?
 Rupture d’organes?
 Contusion?
 Lacération? (organes
visibles?)
Demander à la victime de bouger les extrémités du membre et  Douleur?
remonter;  Engourdissement?
Membres … Des doigts à l’épaule (cou)  Fourmillement?
… De la cheville au bas du dos  Perte de sensation?
inférieurs et  Lésions aux nerfs?  Saignement?
supérieurs  Lésions aux vaisseaux sanguins?  Déformation?
 Lésions aux muscles?  Contusion?
 Lésions aux os et articulations?  Enflure?
SÉQUENCE D’INTERVENTION TRAUMATIQUE
ÉVALUATION DE LA SITUATION
Sécuritaire?
Histoire/Scénario?
Nombre de victimes?
Trousse? Gants?
APPRÉCIATION PRIMAIRE
 Blessure à la tête ou
L’état de conscience? colonne
Consigne à donner à la victime : Demander à la victime de
raconter l’incident.
 Conscient?  Cohérent?
 Ne pas répondre par des signes de
tête mais par des phrases Quelle est la dernière chose que  Confus?  Faible?
 Maîtriser la tête pour éviter tout la victime se souvient?
mouvement

Airways : Voies respiratoires Breathing : Respiration? Circulation? : Peau


 Position de la tête et/ou la langue  Blessure au thorax et dos  Hémorragie grave (interne)
Faire prendre une grande Observer des signes d’écoulement
Quelque chose dans la bouche?
respiration à la victime : sanguins aux yeux, aux oreilles, au nez
 Sécrétions?  Sang? Observer la cage thoracique Observer si présence de toux avec sang
 Dents cassées?  Gomme?  Difficile?  Efforts?   Pâle?  Froide? Sueurs?
Bruits?

APPRÉCIATION SECONDAIRE :  Encercler les zones blessées sur


1 minute le schéma

Tête & Visage :  Normal? Membres supérieurs  Normal?


 Douleur?  Saignement? Demander à la victime de faire
bouger :
 Contusion?  Enflure? Les doigts, les poignets, les coudes,
hausser une épaule à la fois.
Cou : moelle épinière et nerfs :  Normal?  Douleur?  Saignement?
 Douleur?  Enflure?  Enflure?  Déformation?
 Engourdissement ou sensation  Contusion
« de choc électrique » au bout des doigts
ou des orteils?
Membres inférieurs  Normal?
Demander à la victime de faire
Abdomen :  Normal?
bouger :
Faire palper le ventre par la victime si elle Les chevilles, les genoux
peut bouger :
 Douleur?  Saignement?  Contusion?  Douleur?  Saignement?
 Enflure?  Déformation?  Enflure?  Déformation?
 Contusion
INTERVENTION DES SECOURISTES
Premiers secours?
DÉSOBSTRUCTION DES VOIES RESPIRATOIRES

ENFANT/ADULTE

Se placer derrière la victime en lui


entourant la taille

Former un poing avec une main

Placer le côté pouce de votre poing


légèrement au-dessus du nombril

Saisir le poing avec l’autre main et


faire des poussées vers le haut
(Une à la seconde)

Continuer jusqu’à ce que l’objet soit


expulsé ou que la victime puisse
Respirer, tousser, parler ou pleurer

NOURRISSON

Tenir le bébé face vers le bas en


soutenant la tête et la mâchoire
l’avant-bras appuyé sur la cuisse ou le genou

Donner 5 tapes dans le dos entre les


omoplates (avec le talon de la main)

Si aucun résultat, retourner le bébé sur le dos


(dévêtir le thorax)

Faire 5 poussées thoraciques sous la ligne


mammaire avec 2 doigts (une à la seconde)

Continuer en alternance jusqu’à ce que l’objet


Soit expulsé et que le bébé puisse respirer,
tousser ou pleurer
RCR – NOURRISSON (0 À 1 AN)

 Sécurité des lieux?  Contrôler les dangers potentiels

 Histoire du contexte?  Collecter de l’information :


ÉVALUATION DE LA
SITUATION
 Assistance au secouriste?  Collègue(s)- moyen de communication

 Équipement?  Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
APPRÉCIATION DE V : Réagit aux stimuli verbaux
L’ÉTAT DE D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE I : Inconscient

911

Voies respiratoires?
Respiration?  Observer l’abdomen 5 à 10 secondes
 Aucun signe de respiration évidente et
normale

Circulation?  Allonger la victime sur une surface plane et


 Peau pâle, grise, cyanoses dure

Effectuer 30 compressions avec deux


doigts (sous la ligne mammaire)

Rythme entre 100-120


APPRÉCIATION compressions/min
PRIMAIRE (ABC)
Abaisser le thorax de 4cm (le tiers de la
profondeur du thorax)
30
Poursuivre les cycles de
30 compressions/2 ventilations jusqu’à
l’arrivée des secours ou si l’état de la
victime change

APPRÉCIATION  Surveiller tout changement de l’état de la


CONTINUE victime
RCR – ENFANT (1 an à la puberté)

 Sécurité des lieux?  Contrôler les dangers potentiels

 Histoire du contexte?  Collecter de l’information : Contact


ÉVALUATION DE LA
SITUATION
 Assistance au secouriste?  Collègue(s)- moyen de communication

 Équipement?  Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient

911

Voies respiratoires?
Respiration?  Observer l’abdomen 5 à 10 secondes
 Aucun signe de respiration évidente et
normale

Circulation?  Allonger la victime sur une surface plane et


 Peau pâle, grise, cyanoses dure

Effectuer 30 compressions avec 1 main


ou 2 mains

Rythme entre 100-120


APPRÉCIATION compressions/min
PRIMAIRE (ABC)
Abaisser le thorax de 5cm (le tiers de la
profondeur du thorax)
30
Poursuivre les cycles de
30 compressions/2 ventilations jusqu’à
l’arrivée des secours ou si l’état de la
victime change

APPRÉCIATION  Surveiller tout changement de l’état de la


CONTINUE victime
Causes de l’arrêt cardio-respiratoire
Adulte : La majorité des arrêts cardio-respiratoires découlent d’un problème cardiaque. Le cœur a cessé de battre
(ex : infarctus du myocarde) et la respiration arrêtera immédiatement après ou présentera quelques réflexes
respiratoires (respiration agonale) au maximum 2 minutes plus tard.
Enfant : Dans d’autres situations, les victimes vont arrêter de respirer d’abord (ex : intoxication, noyade, obstructions
des voies respiratoires). Un cœur peut continuer de battre environ 4 minutes après l’interruption de la respiration.

Les 4 éléments de la réanimation :


Saviez-vous que…
Les compressions thoraciques sont considérées comme la Le sternum du nourrisson est plus bas que sa
partie la plus importante des manœuvres de réanimation. Elles ligne mammaire. Il faudra 1 an à sa cage
permettent d’assurer la circulation sanguine et de maintenir thoracique pour s’orienter dans une position
un minimum de perfusion des cellules au cerveau. Elles ne inclinée.
remplacent pas le travail du cœur dont le débit est 4 fois plus
puissant. Elles peuvent cependant retarder les dommages
irréversibles aux cellules du cerveau mais ne les préviennent
pas.
* Critères d’une RCR de haute qualité :
 Comprimer le thorax de 5-6 cm;
 Pousser fort et vite sur le thorax;
 Permettre une relaxation complète après chaque
compression;
 Moins de 10 secondes d’interruption des compressions;
 Éviter les ventilations trop fortes;
 Changer de secouriste à chaque 2 minutes.

.
Saviez-vous que…
Le cou du nourrisson est plus court que celui de l’adulte et les voies
respiratoires plus souples. Une hyper-extension de la tête risque de
voir « se plier » les conduits respiratoires et bloquer le passage de
l’air.

Les voies respiratoires risquent de s’obstruer si la victime régurgite.


En processus de décès, les muscles se relâchent ainsi que les valves qui
retiennent le contenu des organes (vessie, intestins, poumons, estomac).
L’intervenant se doit d’être prêt à toute éventualité de régurgitation
conduisant à l’obstruction.

La respiration fournit l’O2 que le sang transporte au corps. Une respiration normale n’expire et n’inspire que 1/6 du volume
total des poumons. Un certain volume d’air est maintenu en permanence dans les poumons pour en garder la forme. Lors de
la respiration artificielle, la ventilation doit se donner en 1 seconde. Dès que le thorax de la victime se soulève, le volume d’air
administré est atteint. Les ventilations ne doivent pas prendre plus de 10 secondes pour éviter de perdre la pression sanguine
bâtie par les compressions thoraciques.

La défibrillation a priorité sur les compressions thoraciques. Dès que le


Saviez-vous que…
défibrillateur est disponible, il doit être installé aussitôt. Le rythme électrique du
Chaque minute qui s’écoule sans
cœur étant désorganisé, seul un choc peut l’arrêter. La fenêtre de temps
choc réduit les chances de 7%-
disponible pour rétablir un retour de battement régulier est courte (quelques
10% de réanimer une victime.
minutes seulement).
RCR – ADULTE (À partir de la puberté)

 Sécurité des lieux?  Contrôler les dangers potentiels

 Histoire du contexte?  Collecter de l’information : Contact


ÉVALUATION DE LA
SITUATION
 Assistance au secouriste?  Collègue(s)- moyen de communication

 Équipement?  Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient

911

Voies respiratoires?
Respiration?  Observer l’abdomen 5 à 10 secondes
 Aucun signe de respiration évidente et
normale

 Allonger la victime sur une surface plane et


Circulation? dure
 Peau pâle, grise, cyanoses

Effectuer 30 compressions à 2 mains

Rythme entre 100-120


APPRÉCIATION compressions/min
PRIMAIRE (ABC)
Abaisser le thorax de 5-6 cm (le tiers de
30
la profondeur du thorax)

Poursuivre les cycles de


30 compressions/2 ventilations jusqu’à
l’arrivée des secours ou si l’état de la
victime change

APPRÉCIATION  Surveiller tout changement de l’état de la


CONTINUE victime
DÉFIBRILLATEUR EXTERNE AUTOMATISÉ (DEA)

METTRE EN MARCHE LE DEA


Appuyer sur le bouton de mise en
marche ou ouvrir le couvercle
Suivre les commandes vocales ou/et
visuelles

FIXER LES ÉLECTRODES


Préparer le thorax en éliminant tout
obstacle sur la zone prévue à l’électrode
(vêtements, poils, sueur, timbre médicamenteux,
stimulateur cardiaque)
Choisir les électrodes appropriées et ouvrir
(adulte ou pédiatrique 25kg ou moins)
Manipuler et appliquer les électrodes un seul
à la fois exactement comme sur l’image

LAISSER LE DEA ANALYSER LE


RYTHME CARDIAQUE
S’éloigner légèrement de la victime
Éviter de toucher à la victime pendant
l’analyse
Le DEA dira si le choc est recommandé

ENFONCER LE BOUTON CHOC


S’assurer que personne ne touche à la victime
Enfoncer le bouton « CHOC »
Commencer les manœuvres de la RCR
immédiatement une fois le choc délivré
À toutes les 2 minutes, le DEA refait une nouvelle
analyse mais le secouriste se doit de maintenir les
manœuvres de RCR entre ces analyses
Suivre les indications jusqu’à l’arrivée des SPU
La conduction du cœur
Le cœur est une pompe activée par un muscle; le myocarde. Le sang circule efficacement dans le corps quand
toutes les parties du myocarde se contractent ensemble. C’est le système nerveux du cœur qui commande la
contraction des fibres musculaires par une impulsion électrique.

Lors de certaines situations, les impulsions électriques vont perdre leur synchronisation. Les fibres de la section
du cœur qui est touchée vont se contracter de façon désordonnée et inefficace, et cette partie va cesser de
contribuer à la circulation du sang. Plus la section affectée est étendue, plus les conséquences sont graves, allant
d’un malaise à la mort subite par arrêt cardiaque.

Fibrillation
La fibrillation est un trouble grave du rythme cardiaque. Au lieu de se contracter, le cœur se met à trépider de
façon irrégulière. Il ne propulse plus le sang dans les artères. Cette situation évolue rapidement vers le décès
d’un individu ou des complications neurologiques irréversibles.

Défibrillateur
Le défibrillateur consiste donc à faire passer un courant électrique au cœur dans les plus brefs délais pour
interrompre les troubles du rythme cardiaque. On doit absolument l’appliquer avant l’asystolie.
 L’appareil fonctionne sur piles afin d’être mobile
 Il est constitué d’un bloc électrique délivrant un courant calibré en intensité
 Il est muni de 2 électrodes conductrices reliées au bloc électrique que l’on colle à des endroits précis sur le
thorax du patient.

Notons que seul le défibrillateur externe automatisé (DEA) peut détecter une fibrillation et accorder le choc.
PROFESSIONNEL(LES) DE LA SANTÉ
RCR – NOURRISSON (0 à 1 an)

 Sécurité des lieux?  Contrôler les dangers potentiels

 Histoire du contexte?  Collecter de l’information :


ÉVALUATION DE LA
SITUATION
 Assistance au secouriste?  Collègue(s)- moyen de communication

 Équipement?  Trousse-masque-gants-DEA

APPRÉCIATION DE A : Alerte
L’ÉTAT DE V : Réagit aux stimuli verbaux
CONSCIENCE D : Réagit aux stimuli douloureux
I : Inconscient

911 *** Après 2 min si un seul intervenant sans


accès à un moyen de communication proche
(cellulaire)

 Observer l’abdomen
Voies respiratoires? et le pouls brachial
Respiration? 5 à 10 secondes
 Aucun signe de respiration évidente et
normale mais présence de pouls

 Respiration artificielle:
1 insufflation aux 3-5 secondes
Couvrir le nez et la bouche ou masque de
poche
Pouls aux 2 minutes

APPRÉCIATION Circulation?
PRIMAIRE (ABC)  Peau pâle, grise, cyanoses?
 Absence de pouls ?
 Allonger la victime sur une surface plane
Effectuer les compressions avec deux et dure
doigts (sous la ligne mammaire)
1 secouriste 2 secouristes
Rythme entre 100-120 compressions/min

Abaisser le thorax de 4cm (le tiers de la


profondeur du thorax)

Poursuivre les cycles de 30 compressions 15 compressions


30 ou 15 compressions/2 ventilations + +
jusqu’à l’arrivée des secours ou si l’état de 2 ventilations 2 ventilations
la victime change

APPRÉCIATION  Surveiller tout changement de l’état de


CONTINUE la victime
PROFESSIONNEL(LES) DE LA SANTÉ
RCR – ENFANT (1 an à la puberté)

 Sécurité des lieux?  Contrôler les dangers potentiels

 Histoire du contexte?  Collecter de l’information : Contact


ÉVALUATION DE LA
SITUATION
 Assistance au secouriste?  Collègue(s)- moyen de communication

 Équipement?  Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient

*** Après 2 min si un seul intervenant sans


911 accès à un moyen de communication proche
(cellulaire)

Voies respiratoires?  Observer l’abdomen


Respiration? et le pouls 5 à 10
 Aucun signe de respiration évidente et secondes à la carotide
normale mais présence de pouls
 Respiration artificielle:
1 insufflation aux 5 secondes
Pincer le nez et couvrir la bouche ou
masque de poche ou ballon-masque)
Pouls aux 2 minutes

Circulation?
APPRÉCIATION  Peau pâle, grise, cyanoses
PRIMAIRE (ABC)  Absence de pouls  Allonger la victime sur une surface plane et
dure
Effectuer les compressions avec 1 main
ou 2 mains 1 secouriste 2 secouristes

Rythme entre 100-120


compressions/min

Abaisser le thorax au maximum 5 cm


(le tiers de la profondeur du thorax)

Poursuivre les cycles de 30 compressions 15 compressions


30 ou 15 compressions/2 ventilations + +
jusqu’à l’arrivée des secours ou si l’état 2 ventilations 2 ventilations
de la victime change

APPRÉCIATION  Surveiller tout changement de l’état de la


CONTINUE victime
PROFESSIONNEL(LES) DE LA SANTÉ
RCR – ADULTE (À partir de la puberté)

 Sécurité des lieux?  Contrôler les dangers potentiels

 Histoire du contexte?  Collecter de l’information : Contact


ÉVALUATION DE
LA SITUATION
 Assistance au secouriste?  Collègue(s)- moyen de communication

 Équipement?  Trousse-masque-gants-DEA

APPRÉCIATION DE A : Alerte
L’ÉTAT DE V : Réagit aux stimuli verbaux
CONSCIENCE D : Réagit aux stimuli douloureux
I : Inconscient

911

Voies respiratoires?  Observer l’abdomen et prise de pouls 5 à 10


Respiration? secondes
 Aucun signe de respiration évidente
et normale mais présence de pouls

 Respiration artificielle:
1 insufflation aux 5-6 secondes
Pouls aux 2 minutes
Surdose d’opioïdes (administrer
Naloxone)

Circulation?
 Peau pâle, grise, cyanoses  Allonger la victime sur une surface plane et dure
APPRÉCIATION 1 intervenant : 30 compressions/ 2 ventilations
 Absence de pouls
PRIMAIRE (ABC)

Effectuer 30 compressions à 2 mains

Rythme entre 100-120


compressions/min 2 Intervenants : 30 compressions/ 2 ventilations

Abaisser le thorax de 5-6 cm (le tiers


de la profondeur du thorax)

Poursuivre les cycles de


30 compressions/2 ventilations
jusqu’à l’arrivée des secours ou si
l’état de la victime change

APPRÉCIATION  Surveiller tout changement de l’état de la


CONTINUE victime
PROFESSIONNEL(LES) DE LA SANTÉ
DÉFIBRILLATEUR EXTERNE AUTOMATISÉ (DEA)

METTRE EN MARCHE LE DEA


Appuyer sur le bouton de mise en
marche ou ouvrir le couvercle
Suivre les commandes vocales ou/et
visuelles

FIXER LES ÉLECTRODES


Préparer le thorax en éliminant tout
obstacle sur la zone prévue à l’électrode
(vêtements, poils, sueur, timbre médicamenteux,
stimulateur cardiaque)
Choisir les électrodes appropriées et ouvrir
(adulte ou pédiatrique 25kg ou moins)
Manipuler et appliquer les électrodes un seul
à la fois exactement comme sur l’image

LAISSER LE DEA ANALYSER LE


RYTHME CARDIAQUE
S’éloigner légèrement de la victime
Éviter de toucher à la victime pendant
l’analyse
Le DEA dira si le choc est recommandé

ENFONCER LE BOUTON CHOC


S’assurer que personne ne touche à la victime
Enfoncer le bouton « CHOC »
Commencer les manœuvres de la RCR
immédiatement une fois le choc délivré
À toutes les 2 minutes, le DEA refait une nouvelle
analyse mais le secouriste se doit de maintenir les
manœuvres de RCR entre ces analyses
Suivre les indications jusqu’à l’arrivée des SPU
ALLERGIE / ANAPHYLAXIE
ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


Histoire du contexte? Collecter de l’information : Contact
 Alimentaire?
ÉVALUATION DE LA  Insecte?
SITUATION  Médicament?

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication


Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Faire asseoir la victime


APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Vider la bouche


PRIMAIRE (ABC)
Respiration?  Position confortable
 Difficulté ou Détresse

Circulation?  Allonger au sol


 Défaillance

S : Enflure du visage? Urticaire? Auto-injecteur : Épinéphrine


Difficulté respiratoire? Langue?
Crampes/Vomissements? Choix de la bonne dose
Faiblesse généralisée? Retirer le bouchon bleu
… 2/4 systèmes en réaction….. et tenir le dispositif vers
le bas
APPRÉCIATION
A : Connu allergique?
SECONDAIRE
M : Épinéphrine (Auto-injecteur)? Appliquer l’extrémité
(S.A.M.P.L.E.)
P : Passé médical? orange sur la face
L : Le dernier repas? externe de la cuisse.
E : Événement déclencheur? Pousser fermement
Doute de contact? Dernières 4h? jusqu’au clic.
Tenir fermement plusieurs
secondes

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état
de la victime
Réaction de type anaphylactique

Qu’est-ce qu’une réaction Réaction allergique exagérée et


anaphylactique? . démesurée

Aliments
Quelles sont les facteurs déclencheurs qui causent le plus souvent les
Insectes
réactions anaphylactiques?
Médicaments

 Respiratoire
Quels sont les systèmes (Difficulté, détresse, sensation d’étouffement, arrêt respiratoire)
impliqués dans une  Cardiovasculaire
réaction anaphylactiques? (Pouls rapide et faible, pâleur, sueurs froides, altération de l’état de conscience)
 Gastro-intestinal
(Nausées, vomissements, diarrhées, douleur abdominale)
 Peau
(Urticaire, enflure (angio-œdème), rougeurs)

Quel médicament doit être utilisé lors d’une L’épinéphrine est le médicament de première
réaction anaphylactique? ligne (Epipen, Allerject/Auvi)

Adulte = 0,30mg
Quelles sont les doses?
(poids = si ˃ 25 kg)

Pédiatrique=0,15mg
(poids = si ˂ 25kg

Victime connue….
Quels sont les critères justifiant l’utilisation de
Doute de contact dans les 4 dernières heures à l’allergène
l’auto-injecteur épinéphrine?
Une des 2 situations suivantes :
1 signe majeur
Détresse respiratoire
Aucun critère d’exclusion Défaillance circulatoire (signe du choc)
dans le cas d’une réaction 2/4 signes mineurs (2 systèmes différents)
grave de type anaphylactique. Urticaire ou angio-œdème
Difficulté respiratoire
Défaillance circulatoire (faiblesse)
Symptôme gastro-intestinal

Réaction biphasique dans La réaction peut revenir quelques heures plus tard même sans aucun contact. Ce
5%-23% des cas phénomène est appelé « effet rebond »
ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Intoxication
 Convulsions
 Problème de glycémie
ÉVALUATION DE LA
 AVC
SITUATION
 Infection
 Santé mentale

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Faire asseoir la victime


APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Vider la bouche


PRIMAIRE (ABC)
Respiration?  Position confortable

Circulation?

APPRÉCIATION  Faiblesses Échelle de Cincinnati (Selon le contexte)


SECONDAIRE  Maux de tête Visage affaissé
(S.A.M.P.L.E.)  Difficulté à parler Incapacité à lever les 2 bras
 Engourdissement Trouble de la parole
 Nausées/Vomissements Extrême urgence 911
 Tremblements

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de
la victime
AVC:
L’accident vasculaire cérébral (AVC) survient à la suite d’une obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin
(hémorragie cérébrale). Cet incident prive certaines cellules cérébrales de leur apport en oxygène conduisant à leur
destruction. Selon la zone concernée, les fonctions du cerveau y étant associés cesseront de fonctionner.
AIT :
L’accident ischémique transitoire (appelé « mini AVC »), survient à la suite de l’interruption temporaire de la
circulation sanguine dans le cerveau. Il peut ne durer que quelques minutes mais il ne faut pas sous-estimer le niveau
de gravité car 15% des victimes en feront un deuxième dans l’année.
Plus vite une victime est prise en charge, plus elle a de chances de s’en sortir sans séquelle.
Objectif : Sauver les dommages réversibles au cerveau.

« ÉCHELLE DE CINCINNATI »

Demander à la victime de sourire.


V isage
Est-il affaissé? Demander à la victime de fermer les yeux et de
lever les bras devant elle, paume des mains vers le
I ncapacité haut. La position doit être maintenue pendant au
Pouvez-vous lever les deux moins 10 secondes.
bras normalement?
T rouble de la parole Demander à la victime de répéter la phrase suivante
Trouble de prononciation? : « Le ciel est bleu à Cincinnati ».

E xtrême urgence
Composez le 9-1-1.

Vertiges (positionnels)
Responsables de 90% des cas de vertiges. Les vertiges positionnels ne durent pas plus d’une minute mais peuvent être
intenses. Ils se déclenchent lors d’un mouvement brusque de la tête et donnent l’impression que tout le décor
tourne.
Cause : Dérèglement des cristaux responsables de l’équilibre situés dans l’oreille interne.
Conséquences : Panique, nausées, risque de chute

Malaise vagal (Faiblesse/Évanouissement)


Le malaise vagal vient du nerf vague dont l’un des rôles est d’empêcher le cœur de battre trop vite. Un cœur qui
ralentit envoie moins de sang dans les artères ce qui entraîne une chute de tension. Il peut être dû à une émotion
forte (stress, vue du sang) ou à une douleur forte, la chaleur, un effort intense…. Il ne dure rarement plus de quelques
secondes.
Cause : Chute de tension entraîne une diminution de l’apport en oxygène au cerveau.
Danger : Blessures lors de la perte de conscience
CONVULSIONS

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


Histoire du contexte? Collecter de l’information
 Épilepsie
 Intoxication
 Problème de glycémie
ÉVALUATION DE LA  AVC
SITUATION  Infection
 Environnement (Chaleur)
 Tumeur
 Traumatisme à la tête
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication
Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

Pendant la convulsion :  Protéger la tête


Victime peut continuer d’entendre  Éloigner les objets qui pourraient
blesser
APPRÉCIATION DE
 Parler à la victime
L’ÉTAT DE
Après la convulsion :  Ne rien mettre dans la bouche
CONSCIENCE
A : Alerte
V : Réagit aux stimuli verbaux
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
I : Inconscient sécurité sauf si doute de traumatismes

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Vider la bouche


PRIMAIRE (ABC)  Sécrétions, sang
Respiration?  Position confortable
 Rapide, absente  Desserrer les vêtements trop serrés
Circulation?
 Cyanoses (lèvres bleues)

APPRÉCIATION Pendant la convulsion :  Estimé de la durée de la crise


SECONDAIRE  Raidissement du corps  Manifestation du corps
(S.A.M.P.L.E.)  Spasmes musculaire
 Mouvement involontaires

Après la convulsion :  Maîtriser les saignements


 Blessures physiques  Ecchymoses, œdème : Compresses
 SAMPLE froides
 Questionner les collègues

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de
la victime
Les crises convulsives
Les crises convulsives sont un dérèglement brutal de l’activité électrique du cerveau. Elles se caractérisent par une
perte de conscience suivie du raidissement du corps, de spasmes musculaires et de mouvements involontaires
désordonnés du corps.
Les causes sont variées : épilepsie, intoxication, baisse de glycémie, traumatisme à la tête, malaise vagal,
tumeur….Chez les enfants particulièrement : fièvre, colère, pleurs, vomissements, vaccins, obstruction des voies
respiratoires, etc… Le système nerveux central (cerveau) étant impliqué, il faut agir immédiatement pour éviter de
faire courir des risques aux fonctions vitales.

L’épilepsie : cause connue


L’épilepsie est une condition médicale qui peut paraître spectaculaire.
Phase 1 : « tonique »; perte de conscience suivi d’un raidissement du corps. La contraction des muscles gêne la
respiration d’où les cyanoses (peau bleue ou grise);
Phase 2 : « clonique » ; c’est la plus spectaculaire car il y a apparition de secousses, de contractions musculaires
généralisées, d’écume à la bouche, de possibilité de se mordre la langue et de mouvements involontaires du corps.
Phase 3 : « récupération »; reprise de la respiration, ronflement et le corps se relâche (perte d’urine). Il y a reprise
graduelle de conscience mais avec confusion. Plus l’épisode a été long, plus la récupération prend du temps (1 à 15
minutes).
Quand faut-il appeler une ambulance?
 Lorsqu’une crise avec convulsion dure plus de 5 minutes;
 Lorsque la personne ne reprend pas connaissance ou que la confusion ne s’améliore pas de 15 minutes en 15
minutes après la crise;
 Lorsqu’une deuxième crise survient sans qu’il n’y ait eu retour à la normale après la première crise;
 Lorsque la personne est enceinte ou diabétique;
 Lorsque la crise cause des blessures;
(*Selon les recommandations du département de neurologie du CHU de Québec, Université de Laval)

Autres crises convulsives : cause inconnue


Quand faut-il appeler une ambulance?
 Il faut toujours appeler l’ambulance si l’origine des convulsions est autre qu’épileptique.
Il peut arriver qu’une personne présente des signes de crise convulsive pour la première fois suite à une atteinte au
cerveau (AVC, traumatisme à la tête, hypoglycémie, élévation de température du corps). Une intervention médicale
sera alors nécessaire afin d’en trouver la cause.

La convulsion fébrile
Elle est associée à la fièvre chez les jeunes enfants de 3 mois à 5 ans. C’est la rapidité de la montée de la température
plutôt que son degré qui en est la cause. Une consultation médicale est fortement recommandée car la priorité est de
vérifier qu’il ne s’agit pas d’une infection du système nerveux (méningite, encéphalite,…)

Le « spasme du sanglot »
Il ne s’agit que d’un malaise vagal chez les enfants de 6 mois à 3-4 ans (rare après 6 ans). L’enfant est contrarié, se
met en colère et ses pleurs l’empêchent de contrôler sa respiration. Il perd conscience, peut montrer des cyanoses ou
pâleur et parfois, quelques spasmes musculaires. Les yeux qui révulsent font penser à une crise d’épilepsie.
DIABÈTE/HYPOGLYCÉMIE ET HYPERGLYCÉMIE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


Collecter de l’information
Histoire du contexte?  Alimentation
ÉVALUATION DE LA  Exercice
SITUATION  Stress
 Prise de médicament (Insuline)
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA
A : Alerte
Faiblesses, étourdissements, fatigue,  Faire asseoir la victime
lassitude, perte de coordination ou de  Stimuler la victime/Parler à la victime
APPRÉCIATION DE
concentration
L’ÉTAT DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
Confusion, troubles d’élocution sécurité
D : Réagit aux stimuli douloureux
I : Inconscient

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?


PRIMAIRE (ABC)  Haleine avec odeur d’acétone
Respiration?  Position confortable
 Rapide et superficielle

Circulation?
 Peau pâle et moite?

Hypoglycémie : Hypoglycémie :
APPRÉCIATION  Tremblements  Taux de sucre trop bas affecte le
SECONDAIRE  Soif intense cerveau
(S.A.M.P.L.E.)  Faim exagérée Si la victime est assez alerte pour manger :
 Changement de caractère Donner du sucre immédiatement
 Vue trouble et vertige  ½ tasse de jus
 Choc insulinique  2 à 4 comprimés de glucose
Ensuite, donner les aliments protéinés
Hyperglycémie :  Fromage, noix, barres énergétiques
 Bouche sèche, soif intense
 Besoin d’uriner fréquemment Hyperglycémie :
 Somnolence  Taux de sucre trop haut affecte le corps
 Fatigue extrême et pâleur
 Coma diabétique

 Réconforter
APPRÉCIATION  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
CONTINUE  Surveiller tout changement de l’état de
la victime
Les urgences diabétiques

La glycémie
Saviez-vous que… La glycémie représente le taux de glucose dans le sang (sucre absorbé et
Le cerveau consomme transformé pour être utilisé par l’organisme comme source d’énergie par les
au minimum 60% du cellules)
glucose total du corps. L’insuline :
L’insuline est une hormone qui permet au glucose de passer du sang aux
cellules de l’organisme.

Hypoglycémie Diabète Type 1 = 10% des cas Diabète Type 2 = 90% des cas
Définition Définition Définition

Mauvaise utilisation de l’insuline par


Absence de sécrétion d’insuline par
les cellules. Contrôlé par :
Baisse de taux de sucre dans le sang le pancréas. Contrôlé par :
 Diète
 Injection d’insuline
 Médicament
 Injection d’insuline

Effets Effets Effets

 Le cerveau déclenche ses  Le corps puise dans ses réserves  En éliminant les surplus de
mécanismes de compensation : de graisse (lipides) s’il n’y a pas sucre dans le sang, les reins
« La sécrétion d’adrénaline » d’insuline pour lui fournir le éliminent les liquides de
 Par manque de glucose, les glucose comme substitut de l’organisme pouvant conduire à
fonctions du cerveau vont source d’énergie. une déshydratation.
s’altérer.

Signes et symptômes Signes et symptômes Signes et symptômes

Effets de l’adrénaline : Présence de corps cétoniques : Effet de l’activité des reins :


 Tremblements  Respiration profonde et rapide  Urines fréquentes et
 Palpitations  Haleine fruitée (odeur abondantes
 Transpiration cétonique)  Soif intense
 Anxiété  Nausées, vomissements  Grande fatigue
 Faim  Douleurs abdominales  Signes de déshydratation tels
 Nausées  Changement de l’état de que la bouche sèche, les yeux
 Picotements conscience, confusion, creux, la peau moins élastique
Baisse de glucose au cerveau : agitation, comportement
 Troubles de concentration inhabituel
 Changement d’humeur
 Confusion
 Faiblesse
 Somnolence
 Vision embrouillée * Il n’y a pas de présence de corps
 Troubles de la parole cétonique car l’insuline n’est jamais
 Maux de tête totalement absence chez le Type 2,
 Étourdissements Donc pas d’odeur d’acétone.
DIFFICULTÉ RESPIRATOIRE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


Collecter de l’information
Histoire du contexte?  Problème de santé
 Effort
 Température extrême
ÉVALUATION DE LA
 Pollen
SITUATION
 Stress
 Inhalation produit
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte

APPRÉCIATION DE V : Réagit aux stimuli verbaux  Allonger en position latérale de sécurité


L’ÉTAT DE Confusion, somnolence  Stimuler, parler à la victime
CONSCIENCE D : Réagit aux stimuli douloureux
I : Inconscient
Convulsions

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Vider la bouche


PRIMAIRE (ABC) Respiration?
 Rapide et superficielle  Position confortable
 Bruyante ou sifflante  Essayer de calmer la victime
 Toux, expectorations  Essayer de l’aider à contrôler sa
 Incapacité à faire des phrases complètes respiration
Circulation?
 Peau pâle, cyanoses

APPRÉCIATION  Problème de santé connu  Prise de médicament selon


SECONDAIRE  Accompagné de douleur thoracique l’ordonnance du médecin (inhalateur)
(S.A.M.P.L.E.)  Respirer de l’air frais et humide

 Réconforter
APPRÉCIATION  Anxiété  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
CONTINUE  Surveiller tout changement de l’état de
la victime
La Respiration
La respiration est l’ensemble des phénomènes qui permettent les échanges gazeux entre les cellules de l’organisme et
l’air extérieur. L’air inspiré, contenant normalement 21% d’O 2, est conduit à travers les voies aériennes dans les
alvéoles pulmonaires où se produisent les échanges entre les gaz contenus dans le sang et l’air. Le sang transporte
ensuite l’O2 vers les cellules qui l’utilisent comme source d’énergie en rejetant le CO 2. Ce déchet respiratoire est
ramené par voie sanguine vers les poumons et est éliminé lors de l’expiration.

Insuffisance respiratoire
On parle d’insuffisance respiratoire aiguë ou de détresse respiratoire lorsque les échanges gazeux deviennent
brutalement insuffisants pour couvrir les besoins de base de l’organisme. Sans apport rapide d’oxygène, les cellules
nerveuses sont incapables de fonctionner et la mort est inévitable dans les minutes qui suivent…

MPOC (Maladie pulmonaire obstructive chronique)


Les MPOC sont un ensemble de problèmes respiratoires graves résultant surtout du tabagisme (80-90%) dont les
symptômes se manifestent rarement avant l’âge de 40 ans. Les deux plus connus sont la bronchite chronique
(inflammation des bronches) et l’emphysème (destruction du tissu pulmonaire).

L’asthme
L’asthme est une inflammation des voies respiratoire chez certains individus plus sensibles. Exposés à des irritants,
l’asthme se manifestera sous forme de crise de différents degrés de sévérité. La respiration sera normale en dehors
de ces épisodes mais quelques-uns auront des problèmes respiratoires permanents.

Saviez-vous que….
Au Québec, on estime à plus
de 600,000 le nombre de
personnes atteintes, dont
plus de 350,000 enfants et
adolescents.

L’enfant doit être âgé de plus de 18 mois pour qu’on puisse établir un diagnostic d’asthme. Une infection (bactérienne
ou virale) est l’un des facteurs déclencheurs possibles, mais aussi une sensibilité aux allergènes, à la fumée, à l’air
froid, au stress, etc. Il doit y avoir plus de 2 épisodes de bronchiolite dans la même année; des antécédents familiaux
(parents asthmatiques ou allergiques). La crise répond aux corticoïdes et aux bronchodilatateurs.
Bronchiolite
Elle se présente comme une crise d’asthme et affecte les enfants de moins de 2 ans. Elle est causée par une infection
virale ; ne répond pas aux corticoïdes et démontre une faible efficacité aux bronchodilatateurs (pompes).
Respiration chez les tout-petits
Les poumons sont moins élastiques (compliance pulmonaire); le nombre d’alvéoles et de bronchioles est moins
abondant et leur tissu est moins extensible. Même après la naissance les poumons continuent de se développer pour
atteindre leur maturité vers l’âge de 8 ans
DOULEUR THORACIQUE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Problème de santé, antécédents
 Effort
 Température extrême
ÉVALUATION DE LA
 Stress
SITUATION
 Repas copieux
 Aucun élément déclencheur

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Faire asseoir
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Vider la bouche


PRIMAIRE (ABC) Respiration?  Position confortable
 Impression d’étouffement  Éviter tout effort
Circulation?
 Peau pâle, cyanoses

APPRÉCIATION  Douleur (serrement/pression)  Prise de médicament selon


SECONDAIRE  Douleur qui irradie l’ordonnance du médecin
(S.A.M.P.L.E.) (épaule/bras/mâchoire)
 Nausées/vomissements
 Transpiration abondante

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de
la victime
Douleur thoracique
L’explication la plus fréquente à une douleur à la poitrine est une cause
cardio-vasculaire pouvant conduire à l’arrêt cardiaque si elle n’est pas prise
en charge dans des délais courts. Le cœur est un muscle qui fait circuler le
sang oxygéné dans tout l’organisme. Il a lui aussi besoin d’un apport en
circulation sanguine pour bien fonctionner. Sa performance est menacée
lorsque ses artères rétrécissent ou s’obstruent.

Infarctus du myocarde
L’infarctus du myocarde survient lorsqu’une partie du muscle est privée d’oxygène suite à l’obstruction complète ou
la rupture d’une artère. La nécrose des cellules détruit une section du cœur qui selon l’étendue des dégâts peut
conduire à l’arrêt cardiaque.

Insuffisance cardiaque
L’insuffisance cardiaque se produit quand le cœur ne réussit pas à pomper un volume sanguin suffisant pour répondre
aux besoins de l’organisme. Elle peut faire suite à un infarctus mais aussi à des maladies coronariennes
(artériosclérose) ou des problèmes de valves, d’hypertension, de diabète.

Angine de poitrine
L’angine de poitrine est une condition médicale (diagnostic médical) suite à
l’obstruction partielle des artères coronaires découlant souvent d’une
accumulation de cholestérol. Elle peut être déclenchée par un effort physique, le
froid, un repas chargé.

La douleur dure environ 3 à 5 minutes mais ne doit pas excéder 15 minutes. Elle aura
disparu au repos ou suite à la prise de médicaments. La nitroglycérine peut se présenter
sous forme d’aérosol qui sera immédiatement absorbé par les vaisseaux sanguins sous la
langue. C’est un vaso-dilatateur qui agit normalement dans la première minute. Si les
douleurs persistent cela peut annoncer un problème plus sérieux. Il faut appeler les
secours avancés et suivre les recommandations médicales.

Autres causes
Les douleurs thoraciques peuvent aussi avoir d’autres origines.
 Origine pulmonaire : embolie pulmonaire, pneumothorax, infection
 Origine digestive : Reflux gastrique, colique, ulcère
 Origine psychologique : anxiété, crise d’angoisse
 Origine douleurs diverses : musculaire, arthrose de la colonne, zona

Difficulté respiratoire ou douleur thoracique?


Il est normal que la victime présente des signes de problèmes respiratoires puisque le corps tente de compenser le
manque d’oxygène en circulation suite à cœur défaillant. En présence des deux problèmes, il faut s’orienter vers la
douleur thoracique. Bien qu’il existe plusieurs raisons, une douleur thoracique doit toujours laisser soupçonner la
possibilité d’un malaise cardiaque (angine, infarctus du myocarde). La plus grande perte de temps est le déni du
patient.

Toute douleur thoracique est d’origine cardiaque jusqu’à preuve du contraire!


ÉTAT DE CHOC

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Traumatismes (hémorragie, brûlure,
fracture)
ÉVALUATION DE LA  Chaleur (transpiration abondante)
SITUATION  Hypoglycémie
 Intoxication
 Gastro-entérite
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
V : Réagit aux stimuli verbaux  Allonger en position latérale de sécurité
APPRÉCIATION DE
Confusion, somnolence  Stimuler, parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient
Convulsions

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Vider la bouche


PRIMAIRE (ABC) Respiration?
 Rapide et superficielle  Position confortable

Circulation?
 Peau pâle, froide et moite?

APPRÉCIATION  Tremblements  Garder la victime au chaud


SECONDAIRE  Soif intense
(S.A.M.P.L.E.)

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de
la victime
La circulation sanguine
La circulation sanguine tient un rôle capital dans l’organisme, car elle transporte l’oxygène, élément vital pour le
corps. L’état de choc est le résultat d‘une diminution importante de la pression artérielle qui a pour effet d’entraîner
une baisse du débit sanguin. Si la situation persiste, tous les tissus, y compris les organes vitaux, se trouvent privés
d’un apport important en oxygène et en aliments nutritifs, subissant du même coup des dommages irréversibles et
même la mort s’ils ne sont pas pris en charge à temps.

Mécanisme de l’état de choc :

CERVEAU / POUMONS / CŒUR


Fonctionnent grâce à l’O2 qui circule dans le sang

Chute de liquide dans le corps (sang, brûlure, vomissement, sueur) ou


Dérèglement de l’équilibre du cerveau (hypoglycémie, septicémie, hyperthermie, anaphylaxie)
Entraine une chute de pression

Mode de compensation
Les réflexes de survie prendront en charge la situation

ADRÉNALINE POUMONS REINS


Dirige le sang des systèmes non- ET CŒUR Cessent de filtrer le sang pour
vitaux (cutané/digestif) vers les S’activent pour augmenter la éviter l’élimination des liquides en
organes vitaux production d’O2 insuffisance
(cerveau/cœur/poumons)

Si la chute de pression artérielle persiste


Il y aura mode de décompensation (respiration rapide/pouls rapide mais fuyant)

ÉTAT DE CHOC
Les 3 systèmes vitaux s’effondrent s’ils ne sont pas stabilisés à temps
(cerveau / poumons / cœur)

Le choc et les jeunes enfants :


Le choc hypovolémique est le plus courant chez les jeunes enfants. Il se manifeste plus vite et est plus grave que chez
l’adulte car les mécanismes de compensation ne sont pas encore matures.
 Le nourrisson est constitué de 70%-80% d’eau alors que le taux tombe à 55% (aînés)- 65% chez l’adulte.
Contrairement à l’adulte, l’organisme des enfants ne garde pas de liquide en réserve.
 Les reins sont encore immatures à 60% à la naissance jusqu’à plusieurs semaines plus tard (faible capacité lors de
déshydratation et faible capacité à éliminer les toxines).
 Le volume total en liquide est moindre, le corps étant plus petit.
 La gastro-entérite est la principale cause de choc chez les moins de 5 ans (85% des cas).
SANTÉ MENTALE
ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


 Agité(e)/Violent(e)
 Possibilité d’agression physique
*Se garder une porte de sortie
ÉVALUATION DE LA
Histoire du contexte? Collecter de l’information
SITUATION
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient

911  Comportement agressif


 Dangereux pour eux-mêmes ou les autres
 Se fait mal intentionnellement

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Position confortable


PRIMAIRE (ABC) Respiration?  Calmer, réconforter
Circulation?

Avant un épisode  Trouver des stratégies avec la personne


pendant qu’elle se sent bien

 Analyser le risque de suicide ou de


blessure,
APPRÉCIATION Pendant un épisode  Écouter sans porter de jugement;
SECONDAIRE (Pas nécessairement dans cet ordre)  Rassurer et donner de l’information;
(S.A.M.P.L.E.)  Inciter la personne à obtenir de l’aide
professionnelle
 Encourager la recherche de soutien
supplémentaire
Signaux d’alerte: Changements de
comportements
 Douter de ses capacités  Divulgation à un supérieur?
 Manque de confiance  Avantage : Accommodements pour
 Difficultés à se concentrer, à apprendre, à améliorer les conditions au travail
prendre des décisions  Risque : Stigmatisation
 S’isoler (stéréotype)
 Augmentation de consommation d’alcool,  Discuter de possibilité d’aide si la
drogue, médicaments relation avec la personne le permet

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de
la victime
Le cerveau
« Le cerveau a besoin d’amour pour bien fonctionner et se développer. Le cerveau a besoin d’amour pour partager et
tisser des liens. Le cerveau a besoin d’amour pour surmonter une maladie mentale ou bien vivre avec elle. Nous
prenons soin de notre cœur, de nos os et de nos muscles, mais négligeons parfois notre cerveau. »
http://www.douglas.qc.ca/info/le-cerveau-aussi-a-besoin-d-amour

Que sont les maladies mentales? Saviez-vous que….


Les maladies mentales sont des problèmes qui affectent l’image de soi et Un canadien sur cinq éprouve
les rapports avec les autres. Elles influencent les pensées, les sentiments un problème de santé mentale
et les comportements. La plupart sont épisodiques. chaque année mais la majorité
Stéréotype : « Les troubles psychique génèrent de la violence » ne sait pas reconnaître les
Réalité : Lorsque les personnes ne vont pas bien, elles ont plutôt tendance signes.
à s’isoler et à s’absenter.

1. Les troubles de l’humeur


 Épuisement professionnel (« burn out ») ou dépression ?
L’épuisement professionnel n’est pas un diagnostic en santé mentale. Il a été inventé pour décrire un état de
fatigue intense suite à une accumulation de travail dépassant les capacités d’un individu.
La dépression commence à être considérée quand des symptômes persistent plus de deux semaines et
empêchent de fonctionner normalement. Cependant, les deux sont souvent reliés.
 Bipolarité
Les troubles bipolaires se définissent par un changement du fonctionnement du cerveau qui atteint des
proportions hors normes. L’intensité des émotions rejoint la démesure. Les premiers symptômes se déclenchent
généralement entre 15-25 ans. Avec un traitement approprié (médication et thérapie), les personnes atteintes
de troubles bipolaires fonctionnent bien à la maison comme au travail.

2. Les troubles anxieux :


Saviez-vous que…. L’anxiété :
Les problèmes en santé mentale L’anxiété est bénéfique aussi longtemps qu’elle garde sa fonction
représentent 30% des réclamations de nous protéger de situations dangereuses. Elle devient un
de prestations en milieu de travail. problème quand elle affecte notre capacité à fonctionner. Elle se
définit souvent comme la peur de perdre le contrôle.
 les crises de panique
 le trouble d'anxiété généralisée
 le syndrome de stress post-traumatique (peur à la suite
d'un événement traumatisant)

3. Les troubles psychotiques


La psychose est un ensemble de symptômes associé à des troubles (schizophrénie, Alzheimer, bipolarité) comme
la fièvre peut être le symptôme de n’importe quel virus. Elle se présente comme une perte temporaire de
contact avec la réalité mais ne dure pas.
 Perturbation de la perception et hallucinations (ex : entendre des voix)
 Croyances injustifiées, délire (ex : s’imaginer qu’on peut lire dans nos pensées)
 Pensées désorganisées
« Un épisode psychotique se soigne et il est possible d’en guérir complètement. »
http://www.douglas.qc.ca/info/psychose
ABDOMEN

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Chute ?
ÉVALUATION DE LA
 Écrasement?
SITUATION
 Force d’impact?

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Réconforter
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?
Respiration?  Position confortable
APPRÉCIATION  Rapide
PRIMAIRE (ABC)  Superficielle  Calmer
Circulation?
 Pâle, sueurs

Plaie abdominale fermée


 Douleur
APPRÉCIATION  Contusion (rougeur locale)
SECONDAIRE
(EXAMEN PHYSIQUE Plaie abdominale ouverte  Pansement humides
DE LA TÊTE AUX  Plaie  Pellicule plastique
PIEDS)  Éraflure  Couverture aluminium
 Éviscération

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de
la victime
Blessures à l’abdomen
La cavité abdominale regroupe les organes de la digestion, les
reins, la vessie, et des gros vaisseaux. N’étant pas protégés par
des structures osseuses, ils sont plus vulnérables. Une lésion du
foie et de la rate en particulier (juste derrière les côtes
flottantes) pourrait conduire à des hémorragies internes
sévères. N’importe quel organe creux peut être perforé lors
d’un accident et libérer son contenu. Ces matières sont
irritantes et contiennent des bactéries qui peuvent déclencher
des infections sévères

Les blessures abdominales fermées


Les blessures abdominales fermées sont le résultat d’un impact d’une chute ou
d’un écrasement. Il est fréquent que le secouriste ne voit aucune marque ce qui
rend l’appréciation de la blessure peu évidente. On divise l’abdomen en 4
cadrans pour localiser la douleur. Le mécanisme d’accident est important pour
soupçonner un problème.

 La victime adoptera une position « jambes repliées » à cause


de la douleur;
 Il peut y avoir des rougeurs où l’abdomen a reçu le coup;
 Une hémorragie interne pourrait distendre l’abdomen; les
organes sont très vascularisés et les vaisseaux qui les alimentent
peuvent se rompre.
 Les signes du choc apparaîtront selon le niveau de gravité;

Les blessures abdominales ouvertes


Les blessures abdominales ouvertes peuvent sembler spectaculaires mais moins dangereuses pour la vie de la victime.
 Une lacération sans éviscération doit être couverte d’un pansement sec;
 S’il y a éviscération;
 Il faut s’abstenir de toute pression et ne pas les replacer
dans l’abdomen
 il faut éviter que les organes s’assèchent; appliquer des
pansements humides assez grands pour couvrir la plaie au
complet;
 Il faut allonger la victime les jambes repliées
BRÛLURES THERMIQUES / CHIMIQUES

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Profondeur
ÉVALUATION DE LA  Étendue
SITUATION  Partie du corps atteinte
 Thermique ou chimique
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Réconforter
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?
 Enflure (œdème)  Position assise
APPRÉCIATION Respiration? Inhalation  Calmer
PRIMAIRE (ABC)  Bruyante, toux  Respirer de l’air frais et humide
 Poils des muqueuses brûlés (nez)
Circulation?

 Eau fraîche sur la partie brûlée


 Peau rouge  Couvrir d’un pansement stérile pour
APPRÉCIATION  Apparition de cloques couper l’air
SECONDAIRE  Plaie  Retirer les vêtements sauf ceux collés à
(EXAMEN PHYSIQUE  Douleur/absence de douleur la peau
DE LA TÊTE AUX  Présence de liquides sur les vêtements  Rincer 30 minutes s’il s’agit d’un produit
PIEDS) chimique
 Appeler le Centre Antipoison et FDS
(Fiche de données de sécurité)
 Pas de crème, d’onguent ou de corps
gras
 Ne pas crever les cloques

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de
la victime
La peau
La peau est un organe effectuant 2 fonctions principales : protection contre l’infection et maintien de la température
du corps. Si elle est atteinte, elle ne peut remplir ses fonctions.

La peau de l’enfant étant plus mince et plus fragile, elle brûle 4 fois plus vite que celle de l’adulte (à même
température). Si elle est totalement détruite, elle ne peut plus se reconstituer normalement. Or, la surface de la peau
de l’enfant grandit avec lui.

Comment évaluer la gravité d’une brûlure


La profondeur
er
 1 degré : superficielle avec rougeur mais très douloureuse
e
 2 degré : apparition de cloques et très douloureuse
e
 3 degré : ulcération avec atteinte des terminaisons nerveuses, selon le cas d’apparence blanchâtre, cireuse,
insensible et même calcinée (noire)
Les parties du corps les plus à risques
 L’intérieur des mains car c’est l’endroit où les nerfs sont le plus en surface;
 Le visage à cause des yeux et des voies respiratoires;
 Les articulations car la peau perdra sont élasticité et sera moins flexible;
 Les parties génitales;
La source
 Liquide bouillant, objet très chaud, soleil
 Produit chimique
 Électricité
La superficie
Les brûlures graves peuvent être mortelles car elles entraînent une perte alarmante de liquides contenant des
protéines et des électrolytes. Ce déséquilibre peut aller jusqu’à l’état de choc.
On parle d’urgence vitale quand la victime est brûlée :
 15% de la surface du corps : Adulte
 10% de la surface du corps : Enfant (1an-6ans)
 5% de la surface du corps : Nourrisson (1 an et -)

La paume de main de la victime La règle des 9% est


représente 1% de la surface aussi utilisée pour
corporelle totale. À partir de évaluer la perte de
cette surface, la victime devrait liquide.
être dirigée vers de l’aide
médicale.

Saviez-vous que…
Une peau brûlée est stérile pendant
24 heures car tout a été cautérisé.

Les 3 principales complications d’une brûlure :


 Infection
 Déshydratation
 Hypothermie
C’est l’infection qui représente le plus grand danger chez les grands brûlés. La peau n’a pas eu le temps de se
reconstituer et former une barrière contre les bactéries et les champignons qui vont envahir les zones brûlées.
Les agents pathogènes se multiplient facilement dans ce milieu de tissus morts.
Aussi longtemps que les cloques restent en place, la barrière de protection est maintenue.
COLONNE VERTÉBRALE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Force d’impact
 Direction de l’impact
ÉVALUATION DE LA
 Surface d’impact
SITUATION
 Tête protégée

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Maintenir la victime en position trouvée


APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stabiliser la tête
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Stimuler la victime/Parler à la victime
CONSCIENCE
I : Inconscient

911

APPRÉCIATION Voies respiratoires?  Vider la bouche


PRIMAIRE (ABC) Respiration?  Subluxation de la mâchoire
 Rapide  Calmer, contrôler par encouragement
Circulation?
 Pâleur, pouls faible

APPRÉCIATION  Douleur  Ne pas bouger, stabiliser


SECONDAIRE  Engourdissement des extrémités  Contrôler les saignements
(EXAMEN PHYSIQUE  Sensation de choc électrique  Appliquer des pansements sur les plaies
DE LA TÊTE AUX  Faiblesse des membres ouvertes
PIEDS)  Appliquer des compresses froides si
douleur et enflure

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
La colonne vertébrale
La colonne vertébrale protège la moelle épinière et les nerfs. Le
système nerveux peut se comparer au réseau électrique d’une maison;
la boîte de contrôle étant le cerveau et la moelle épinière, le principal
câble transmettant les informations entre ce dernier et le reste du
corps. Tout sectionnement d’un nerf occasionnera l’interruption de
communication entre le cerveau et les parties au-delà de la lésion. La
moelle épinière a la texture de la pâte à dents donc très fragile. Les
parties les plus vulnérables se situent au niveau de la zone cervicale et
lombaire à cause de leur caractère mobile.

Le mécanisme d’accident
Le mécanisme d’accident est important lorsqu’on soupçonne une blessure à la colonne :

La force d’impact :
 À quelle vitesse? (en véhicule)
 De quelle hauteur? (chute)
La direction de l’impact :
 Le mouvement le moins naturel du cou est le
mouvement latéral.
La surface d’impact :
 La neige? La glace? L’asphalte? Le gazon?
 Est-ce que la chute a été amortie? (obstacles
pendant la chute)

L’appréciation clinique physique de la tête aux pieds


L’appréciation clinique physique de la tête aux pieds permet de repérer sommairement quelques indices. La colonne
vertébrale présente une série de vertèbres emboîtées les unes aux autres. Elles sont numérotées pour les distinguer.
À chaque niveau, des nerfs partent rejoindre une région spécifique de l’organisme. En détectant des faiblesses, une
paralysie, une diminution de sensation ou un engourdissement, le secouriste sera à même de transmettre
l’information aux intervenants qui prendront en charge la victime.
En tout temps, la tête de la victime doit être maintenue stable
(dans la position trouvée) à moins que la position de la tête
nuise à la respiration. Saviez-vous que…
Les nerfs qui relient le cerveau aux
muscles respiratoires se trouvent au
niveau du cou. Il y a risque d’arrêt
respiratoire en cas de rupture de
ces nerfs.

Blessure à la colonne chez l’enfant


Les enfants ont les os et les articulations plus souples que les adultes. La flexibilité de la colonne vertébrale lui confère
une plus grande amplitude des articulations des vertèbres mais sans lésion osseuse détectable lors d’un accident. Les
enfants présenteront des picotements, une faiblesse ou une douleur le long de la colonne. Dans 25 % des cas,
l’apparition de signes peut se produire 30 minutes à 4 jours après la lésion. Il devient plus compliquer pour les
médecins de faire le diagnostic.
ENGELURE /GELURE/PIED DE TRANCHÉE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Exposition au froid
ÉVALUATION DE LA  Contact avec un objet froid
SITUATION  Produit chimique (azote, propane)
 Vêtements/Chaussures trop serrées
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Réconforter
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?
APPRÉCIATION Respiration?  Réconforter
PRIMAIRE (ABC)  Rapide
Circulation?

 Peau froide  Enlever tout vêtement mouillé ou humide


APPRÉCIATION  Peau blanche, cireuse (nez-oreilles-joues-  Réchauffer par le contact peau/peau
SECONDAIRE mains-pieds)  Envelopper dans des couvertures
(EXAMEN PHYSIQUE  Cloques préchauffées
DE LA TÊTE AUX  Engourdissement/Insensibilité  Ne jamais immerger dans l’eau chaude ou
PIEDS) un bain chaud
 Ne jamais frictionner ou masser

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
La peau et le froid
La gelure est une lésion de la peau ou des tissus sous-cutanés occasionnée par le froid. Lorsque la peau est exposée à
un grand froid, les vaisseaux sanguins situés dans les extrémités se contractent. C’est la réaction naturelle du corps
pour lutter contre un refroidissement général. La réduction du sang prive les mains, les pieds, le nez, les oreilles et le
visage de leur source de chaleur. Le liquide contenu dans les cellules et les tissus commencent à geler et à former des
cristaux de glace. Une fois gelé, ce liquide prend plus d’espace et, en gonflant, entraîne la rupture des cellules.

Engelure
La peau devient engourdie, blanche et légèrement rigide au toucher. Il
n’y a pas de conséquence.

Gelure
La peau est blanche ou bleue, dure, gelée et peut présenter des cloques.
Dans les cas les plus graves, les tissus sous-jacents sont aussi atteints et
les cellules meurent. En situation extrême, on peut avoir recours à
l’amputation.

Le pied d’immersion
Le pied d’immersion (ou pied de tranchée) est une autre affection par le
froid mais se distingue de la gelure parce qu’il ne gèle pas. Il se
développe quand les pieds stagnent après 1 ou 2 jours dans des
chaussettes et chaussures humides et froides. Le pied prend un aspect
pâle, moite, enflé, insensible et froid. Des cloques peuvent se
développer, éclater et s’infecter. Même après réchauffement, il reste
rouge et douloureux au toucher. La sensibilité au changement de
température peut durer des semaines. Étant plus souvent confiné dans
un espace fermé, le pied est sujet aux infections.
HÉMORRAGIE / MEMBRE SECTIONNÉ

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Profondeur
ÉVALUATION DE LA
 Longueur
SITUATION
 Partie du corps atteinte
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Réconforter
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?
Respiration?  Position assise
APPRÉCIATION  Rapide  Calmer
PRIMAIRE (ABC) Circulation?
 Pâle

 Saignement peu abondant  Repérer la blessure (couper les


vêtements)
APPRÉCIATION  Appliquer une pression directe
SECONDAIRE (pansement)
(EXAMEN PHYSIQUE  Maintenir la pression 10 minutes
DE LA TÊTE AUX  Saignement abondant  Ne jamais retirer le premier pansement
PIEDS)  Ajouter un pansement compressif en cas
de besoin
 Membre sectionné
 Envelopper le membre dans un
pansement stérile humide
 Isoler le membre dans un sac
 Conserver dans la glace

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
Le sang
Le sang est expulsé du cœur à travers un réseau constitué d’artères et
de veines. On qualifie d’hémorragie toute rupture de vaisseau sanguin Saviez-vous que…
entraînant un saignement à l’extérieur de ce circuit. Les artères  La quantité de sang lors
transportant le sang propulsé par le cœur présentent une pression plus d’un don est de 450ml.
forte que les veines ramenant le même sang utilisé par le corps.  Il faut 56 jours pour que le
Composition du sang : corps régénère le sang
 Globules rouges : transportent l’oxygène prélevé.
 Globules blancs : assurent la défense immunitaire
 Plaquettes sanguines : favorisent la coagulation du sang
 Plasma sanguin : partie liquide du sang

L’hémorragie interne
L’hémorragie interne est la plus grave. Le premier réflexe serait de s’informer sur le mécanisme d’accident qui
pourrait apporter des indices; quelle partie du corps a été heurtée. Plus le volume de sang perdu est important, plus il
menace l’équilibre de la pression artérielle de l’organisme et plus il risque d’entraîner la victime vers un état de choc.
 Le traumatisme à la tête peut présenter un écoulement aux oreilles, au nez, aux yeux.
 Le traumatisme au thorax peut présenter une expulsion de sang par la bouche sous forme de toux.
 Le traumatisme à l’abdomen peut présenter une douleur lors de la palpation ou une ecchymose mais demeure
difficile à détecter et presque impossible. Néanmoins, il faut se rappeler que les organes de l’abdomen sont aussi
très vascularisés. Un impact à lui seul peut faire beaucoup de dommages.
Chez les jeunes enfants, les organes sont confinés dans un espace restreint. Plus un enfant est jeune, plus grand est le
risque de voir plusieurs organes d’impliqués.

Hémorragie externe
Saignement abondant
Les plaquettes sanguines vont « colmater la brèche» et le sang va coaguler dès qu’il sera en contact avec la plaie. Les
artères sont dotées d’une couche de muscles qui peuvent se contracter si elles sont sectionnées. C’est une réponse
de l’organisme face à une hémorragie.
L’artère principale d’un membre se trouvant toujours le long d’un os, il faut une lacération profonde pour provoquer
des dégâts importants. Si tel est le cas :
 Appliquer une pression directe jusqu’à la limite de la douleur;
 Si le saignement persiste, ajouter des pansements compressifs sans enlever les premiers avec lesquels les caillots
ont commencé à se former.

Lacérations
 Calmer la victime aide à réduire les battements cardiaques.
 Appliquer une pression
 Les points de suture ou de rapprochement seront nécessaires si
les lèvres de la plaie ne restent pas fermée.

Sectionnement d’un membre


 Envelopper la partie sectionnée dans un pansement humide;
 Isoler la partie sectionnée enveloppée dans un sac de plastique;
 Déposer le sac contenant le membre dans un autre sac avec glace;
 Noter l’heure de l’accident
PLAIES MINEURES/CORPS ÉTRANGER
ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Rouille, sable, poussière
ÉVALUATION DE LA  Morsure (animal ou humain)
SITUATION  Si corps étranger; forme de l’objet,
profondeur, trajectoire
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Réconforter
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?
Respiration?  Position assise
APPRÉCIATION  Rapide  Calmer
PRIMAIRE (ABC) Circulation?
 Pâle

 Saignement des capillaires (superficiel)  Repérer la blessure (couper les


 Saletés vêtements)
APPRÉCIATION  Nettoyer avec de l’eau (ou solution
SECONDAIRE saline)
(EXAMEN PHYSIQUE  Retirer tous les petits débris avec une
DE LA TÊTE AUX pince ou une brosse ou une compresse
PIEDS) stérile
 Corps étranger
 Ne jamais retirer un corps étranger qui
résiste
 Immobiliser le corps étranger

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
L’éraflure
L’éraflure est la plaie la plus sujette aux infections car elle ne saigne pas. Le saignement va repousser les microbes
mais lors d’une éraflure, toute saleté va adhérer à la plaie.
 Nettoyer la plaie avec de l’eau;
 Enlever toute petite particule;
 Sécher et couvrir avec un pansement sec;
 Surveiller l’infection (rougeur, chaleur, enflure, pus ou lignes rouges qui remontent de la plaie vers le cœur).

Les infections
Le tétanos
Le tétanos est déclenché par une bactérie qui vit dans le sable, la poussière ou le fumier. Elle produit une neurotoxine
qui s’attaque au système musculaire. Une fois la plaie contaminée, le bacille produira une toxine après 3 à 60 jours
d’incubation se manifestant par des crampes extrêmement douloureuses et des signes de paralysie. La rigidité
affectera les muscles du visage en premier (mâchoire paralyse) et s’étendra au corps. Dans les cas avancés, les
victimes présenteront des spasmes musculaires assez intenses pour maintenir le corps en position arquée mettant en
danger les muscles respiratoires et cardiaque. Il n’existe aucun remède au tétanos une fois contracté mais il peut être
évité par la vaccination. Au Canada, une moyenne de 3 cas par année a été signalée entre 2000-2013.
www.canada.ca/fr/sante-publique/services/immunisation/maladies-pouvant-etre-prevenues-vaccination/tetanos/ professionels.html

La maladie de Lyme
La maladie de Lyme est causée par une bactérie transmise par la piqûre d’une tique infectée. Les premiers
symptômes apparaissent de 3 à 30 jours après la piqûre. Le signe le plus courant consiste en l’apparition de rougeur
en forme d’anneau ou de cible qui s’élargit de jour en jour et peut dépasser 5 cm. Si la tique reste accrochée à la peau
plus de 24 heures, le risque de contamination est plus élevé. Sans traitement, il peut y avoir complications; problèmes
neurologiques, cardiaques et aux articulations.

Infections nécrosantes de la peau


Les infections nécrosantes de la peau sont le résultat de combinaison de
bactéries de la famille des Streptocoques (transmis par la respiration) dont
l’élément déclencheur peut être une plaie, une piqûre, une lacération, une
brûlure ou un coup. Quand l’infection nécrosante se limite aux couches
superficielles de la peau, on l’appelle « Cellulite nécrosante ». Si l’infection
nécrosante se propage plus profondément (muscles), on l’appelle « Fasciite
nécrosante » ou « mangeuse de chair ». Une fois déclenché, les toxines
produites par les bactéries peuvent détruire les tissus jusqu’à 3 cm à l’heure. La
zone commence par devenir rouge et tourne rapidement au violet. Il y aura
enflure et la partie infectée sera extrêmement douloureuse. Si la peau meurt,
elle tournera au noir (gangrène).

Corps étranger
Un corps étranger ne devrait jamais être retiré mais plutôt fixé
par des bandages ou maintenu à la main s’il est trop
volumineux. C’est à l’urgence qu’il faudra déterminer :
 La forme de l’objet empalée dans la chair;
 La profondeur pour anticiper quels sont les tissus affectés;
 L’objet s’est peut-être brisé ou a dévié sur un os;
 Comment le sortir sans détruire d’autres tissus
OS ET ARTICULATIONS

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Mécanisme de l’accident
 Force d’impact
ÉVALUATION DE LA
 Sur quelle surface
SITUATION
 Hauteur
 Partie du corps blessée
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Maintenir la victime en position trouvée


APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient

911

Voies respiratoires?  Vider la bouche


APPRÉCIATION Respiration?
PRIMAIRE (ABC)  Rapide, haletante  Réconforter
Circulation?
 Pâleur

Ne pas tenter de remettre le membre en place


APPRÉCIATION  Ne pas bouger, stabiliser
SECONDAIRE  Bruit de craquement lors de l’impact  Immobiliser dans la position trouvée
(EXAMEN PHYSIQUE  Déformation (si la victime doit être déplacée)
DE LA TÊTE AUX  Incapacité à bouger  Contrôler les saignements
PIEDS)  Douleur ou Insensibilité  Appliquer des pansements sur les plaies
 Œdème (enflure) ouvertes
 Coloration  Appliquer des compresses froides
(10-15 minutes par heure)

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
Les fonctions du squelette
La première fonction est de soutenir le corps. Saviez-vous que…
La deuxième fonction est de protéger les organes internes. Chaque os long du
La troisième fonction est de protéger les artères principales des membres. corps protège son
La quatrième fonction est de permettre le mouvement car il sert de support aux muscles. artère principale, d’où
le danger de déplacer
un blessé dont on
3 possibilités lors de blessures aux os et aux articulations
soupçonne une
Les muscles : claquage, élongation
fracture.
Les articulations : entorse, luxation
Les os : fracture ouverte, fracture fermée
Dans tous les cas, il faut toujours considérer comme s’il s’agissait d’une fracture.

Pourquoi stabiliser?
Un os brisé devient extrêmement coupant et peut endommager les tissus autour du site de la blessure : nerfs,
vaisseaux sanguins, organes, muscles, tendons, peau.
Il ne s’agit que d’empêcher la partie blessée de bouger en attendant les secours avancés.
Pourquoi immobiliser?
Le secouriste doit immobiliser la fracture lorsqu’il faut absolument déplacer la victime. Une attelle permet
de réduire la douleur s’il y a mouvement et empêche l’os fracturé de provoquer des lésions
supplémentaires.
Principes d’immobilisation :
 Choisir la bonne attelle (longueur et solidité) : il faut inclure la partie blessée mais aussi les 2 articulations
adjacentes à la blessure.
 Paquetage : il faut rembourrer les espaces vides entre l’attelle et le membre blessé.
 Vérifier la circulation régulièrement avant et après la pose de l’attelle(couleur de l’extrémité du membre) : il y a
possibilité d’enflure et l’attelle peut comprimer la circulation sanguine du membre blessé.

1 2 3

La structure du squelette chez les enfants


 L’os de l’enfant est moins résistant que celui de l’adulte.
 Les os sont moins calcifiés et risquent plutôt de se
déformer avant de casser.
 Les extrémités des os longs sont le site des cartilages de
croissance. S’il y a fracture, l’os peut cesser de croître ou
 peut croître avec une difformité.

Saviez-vous que…
Comparé à 206 os chez l’adulte, le
Le squelette de l’enfant est en croissance continue. Lorsqu’il se blesse, il
bébé possède 350 os à la
naissance, dont une grande partie doit procéder au processus de guérison en plus de continuer à se
va se souder au cours de la développer.
croissance.
ÉCHARPE À 90°

Appliquer le triangle sur la poitrine,


la pointe courte dépassant au coude;

Couvrir le coude avec la pointe du bandage;

Remonter la pointe qui pend. Passer derrière le cou


pour fixer le nœud sous la clavicule;

Fixer un deuxième bandage triangulaire


à l’horizontal pour empêcher le bras blessé de bouger
ÉCHARPE AVEC MAIN SURÉLEVÉE

Appliquer le bandage triangulaire sur la poitrine;

Rabattre la section du bas pour couvrir l’avant-bras


(comme s’il était dans un hamac);

Faire 3 tours vers l’avant avec la section du bandage


qui pend au coude;

Le bandage doit passer dans le dos et s’attacher


à l’épaule ou dans le dos;

Fixer un deuxième bandage triangulaire à l’horizontal


pour empêcher le bras blessé de bouger;
TÊTE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Force d’impact
ÉVALUATION DE LA  Direction de l’impact
SITUATION  Surface d’impact
 Tête protégée
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Maintenir la victime en position trouvée


 Possibilité de perte de mémoire  Stabiliser la tête
(Mémoire récente)
APPRÉCIATION DE V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE  Confusion  Ne pas bouger la victime sauf si sa vie est
CONSCIENCE  Somnolence menacée
D : Réagit aux stimuli douloureux
I : Inconscient
 Convulsions

911

Voies respiratoires?  Vider la bouche


Respiration?
APPRÉCIATION  Rapide  Calmer, contrôler par encouragement
PRIMAIRE (ABC) Circulation?
 Pâleur, pouls faible  Contrôler les hémorragies graves
 Liquide ou sang (oreilles, nez, yeux)

 Lacération superficielle
APPRÉCIATION  Œdème (enflure)  Contrôler les saignements
SECONDAIRE  Renfoncement (dépression)  Appliquer des pansements sur les plaies
(EXAMEN PHYSIQUE  Blessures au visage ouvertes
DE LA TÊTE AUX  Maux de tête (Éviter une pression trop forte)
PIEDS)  Perte de mémoire  Appliquer des compresses froides si
 Nausées/vomissements douleur et enflure
 Pupilles inégales

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
La structure d’une tête
Le cerveau est une substance gélatineuse protégé par le crâne et les os du visage.
Malgré qu’il occupe tout l’espace de la boite crânienne, il n’a aucun point d’attache. La
tête constitue 10% du poids total du corps humain chez l’adulte mais 25% à la
naissance.

Traumatisme à la tête;
Lors d’un impact, il peut y avoir 3 types de blessures :
COMMOTION
 La tête frappe un objet mais le cerveau continue dans son élan et va percuter la
paroi interne du crâne. Il va ensuite rebondir pour frapper le côté opposé. Une
secousse significative peut conduire à une altération des fonctions cérébrales.
COMPRESSION
 Œdème : Suite à l’impact, les tissus contusionnés peuvent déclencher un
processus d’enflure et l’espace manque. La compression des vaisseaux sanguins
diminue l’irrigation des zones touchées et les cellules nerveuses vont souffrir d’un
manque d’O2 apporté par le sang.
 Hémorragie interne : Un fragment d’os peut se détacher et créer des lésions. Le
mouvement du cerveau peut entraîner l’étirement des vaisseaux sanguins et la
rupture de ces derniers s’en suit.
FRACTURE DU CRÂNE
 La gravité dépend du type et de l’emplacement de la fracture :
 Fracture fermée : pas d’atteinte au cerveau
 Fracture ouverte : risque de laisser entrer des bactéries et infecter le cerveau
 Fracture avec dépression : pourrait endommager certaines structures du
cerveau

Plaie au cuir chevelu


Une lacération au cuir chevelu présente un saignement plus abondant car la tête est très vascularisée. L’hémorragie
se contrôle avec une pression directe après avoir vérifié qu’il n’y a pas de trace de déformation.
Attention à l’infection car les cheveux constituent un milieu qui accumule tout ce qui circule dans l’air, d’où le rôle des
points de sutures qui garderont la plaie fermée.

Risque plus élevé chez les jeunes enfants

 Les blessures à la tête représentent 20% du total des blessures chez les enfants.
Saviez-vous que…
Le volume du cerveau de  La tête d’un jeune enfant est plus grosse en proportion que chez l’adulte
l’enfant aura doublé dans Bébé : cerveau constitue 13% du poids du corps
les 6 premiers mois, triplé Adulte : cerveau constitue 2% du poids du corps
à 2 ans et à 3 ans, il  À la naissance, le crâne est en cartilage et constitué de plaques séparées. Il offre très peu
représente 80% de son de protection au cerveau.
volume définitif.  De 0-2 ans, les os du crâne vont se souder et durcir mais demeurent minces.
 De 2-6 ans, les os du crâne s’épaississent
 Le cerveau a une faible myélinisation (gaine protectrice des fibres qui relient les
neurones les unes aux autres). Le processus se termine vers 12 ans.
THORAX

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Chute ?
ÉVALUATION DE LA  Écrasement?
SITUATION  Force d’impact?

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Réconforter
APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?
 Crache du sang  Vider la bouche
APPRÉCIATION Respiration?
PRIMAIRE (ABC)  Rapide  Position assise
 Superficielle
Circulation?  Calmer
 Pâle, sueurs

Plaie thoracique fermée


 Douleur  Position confortable
APPRÉCIATION  Contusion (rougeur locale)  Réduire tout mouvement
SECONDAIRE
(EXAMEN PHYSIQUE Plaie thoracique ouverte  Pansement occlusif sur 3 côtés
DE LA TÊTE AUX  Saignement  Côté ouvert vers le bas
PIEDS)  Bruit de succion / bulles d’air

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
Blessures au thorax
Lors de blessures au thorax, il y a toujours risque que des structures internes soient impliquées. La cage thoracique
protège les poumons, les voies respiratoires, le cœur et les gros vaisseaux. Il est difficile pour un secouriste d’évaluer
avec précision les lésions thoraciques. En faisant preuve d’observation et de discernement, il est possible de détecter
des signes de problèmes graves.

La blessure thoracique fermée


La blessure thoracique fermée est le résultat d’un écrasement ou d’un
impact: une chute, un véhicule reculant sur un travailleur, un
conducteur écrasé sous son chariot élévateur, l’effondrement d’une
structure, un accident de la route. Plusieurs éventualités peuvent se
présenter :
 Les fractures des côtes et/ou du sternum; la douleur provoquée
par la fracture peut modifier la respiration de la victime qui
réduira la quantité d’air inspiré.
 Le pneumothorax est une accumulation d’air dans les espaces non réservés à cet effet; de l’air peut s’infiltrer
entre la membrane qui enveloppe les poumons (plèvre) et la paroi thoracique. Cet air empêche le poumon de
prendre de l’expansion lors de la respiration.
 L’hémothorax est une accumulation de sang dans le thorax; l’hémorragie peut provenir de la rupture d’un gros
vaisseau. Même s’il y a une quantité de sang importante, le secouriste ne détectera que la difficulté respiratoire
et des signes de choc.
.

La blessure thoracique ouverte


La blessure thoracique ouverte est le résultat d’objets perforants. Lors d’une
blessure thoracique ouverte, la victime inspire de l’air par la trachée mais une
certaine quantité d’air peut aussi s’infiltrer par la plaie. Selon la grandeur de
l’ouverture de plaie, l’air qui s’introduit par ce nouveau passage peut se loger
entre les différentes zones à l’intérieur de la cage thoracique et créer une
pression négative sur le poumon du côté touché. Une détresse respiratoire va
se manifester et il sera possible dans certains cas d’entendre un bruit de
succion. Des bulles pourraient se former dans le sang de la plaie suivant le
mouvement respiratoire.

Le pansement sur 3 côtés :


Le pansement sur 3 côtés consiste à empêcher l’air extérieur
d’entrer car chaque mouvement respiratoire crée une pression
négative sur le poumon mais, laissera l’air s’échapper.
 Le pansement doit être plastifié (ex : enveloppe d’une
compresse de gaze).
 L’un des quatre coins doit offrir une ouverture afin de
favoriser la sortie d’air et de sang.
 Le secouriste doit constamment observer une succion quand
l’air veut entrer mais un soulèvement de la pellicule quand
l’air veut sortir.
 Il arrive que l’occlusion totale se produise après quelques
minutes; le sang fait coller la pellicule en séchant. Il faut
détacher le pansement et (nettoyer/éliminer le caillot en
formation) le replacer à nouveau.
VISAGE

Saignement de nez
 Faire asseoir la victime, le corps légèrement penché vers l’avant
 Pincer le nez fermement juste sous l’os
 Maintenir la pression pendant au moins 10 minutes
 Si le saignement persiste, consulter un médecin

Langue ou lèvre mordue


 Nettoyer doucement le sang avec un linge propre et sec.
 Appliquer une pression directe sur la plaie s’il y a saignement.
 Une débarbouillette d’eau très froide préviendra l’enflure.
 Si la blessure est profonde et continue de saigner, consulter un médecin
 Afin de vérifier la nécessité de procéder à des points de suture.

Dent délogée
 Ne pas remettre la dent en place mais elle doit être replacée dans les
30 minutes suivant l’incident.
 Placer la dent dans du lait froid ou de l’eau.
 Se rendre immédiatement chez un dentiste.
N.B. Les dents de lait (primaires) ne se replacent pas

Coup sur la dent


 Après une chute ou un coup, la dent d’un jeune enfant peut devenir grisâtre
même plusieurs mois après l’incident.
 Consulter un dentiste.

Corps étranger dans le nez


 Si l’enfant a moins de 6 mois, ne pas essayer d’enlever le corps étranger
car il y a risque de l’enfoncer davantage.
 Si l’enfant a plus de 6 mois, utiliser les doigts pour tenter de le retirer.
 S’il est impossible de retirer l’objet, amener l’enfant à l’urgence.
Yeux

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Force d’impact
ÉVALUATION DE LA  Produit chimique
SITUATION  Paupière ou globe oculaire
 Particules dans l’œil
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Position assise


APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient

911

Voies respiratoires?  Vider la bouche


APPRÉCIATION Respiration?
PRIMAIRE (ABC)  Rapide  Calmer, Contrôler par encouragement
Circulation?

APPRÉCIATION  Contusion  Compresses froides


SECONDAIRE  Soleil ou Flash de soudure  Compresse froide et éviter la lumière
(EXAMEN PHYSIQUE  Lacération  Pansement sans pression
DE LA TÊTE AUX  Particules ou produit chimique  Irriguer l’œil selon FDS
PIEDS)  Corps étranger  Immobiliser le corps étranger (gobelet en
carton
e
 Couvrir le 2 œil si nécessaire afin
d’empêcher tout mouvement

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
YEUX

Coupure à la paupière ou l’œil


La majorité des coupures affecte plutôt la paupière que l’œil lui-même.
L’intervention d’un ophtalmologiste sera nécessaire pour effectuer les
points de suture.
Panser la paupière lacérée sans exercer de pression, puis consulter
Si un liquide s’écoule de l’œil, le globe oculaire est lacéré et il y a danger
de perdre en partie ou totalement la vision.

Contusions

Appliquer pendant 15 minutes une compresse d’eau froide pour diminuer


la douleur et réduire l’enflure
Une vision brouillée, un œil rouge, une ecchymose des paupières, un
saignement de nez peuvent être signe d’une blessure profonde; aller à
l’urgence dès que possible dans ce cas.

Projections de poussières ou de particules


Ne pas se frotter les yeux;
Rincer abondamment l’œil avec de l’eau;
Cligner des yeux à plusieurs reprises sous l’eau;
Si la gêne persiste, consulter un médecin; le corps étranger peut s’être
incrusté dans la cornée ou avoir pénétré plus profondément

Corps étranger
Ne pas tenter de retirer l’objet (fixer le corps étranger);
Il faudra immobiliser l’œil blessé : couvrir avec un gobelet en carton;
Couvrir l’œil non-blessé; parce que les yeux bougent de façon
symétrique, celui non couvert fera automatiquement bouger l’œil blessé.

Brûlure chimique
Rincer abondamment en maintenant l’œil ouvert sous la
douche oculaire ou en versant de l’eau sans arrêt pendant
15-30 minutes selon la fiche de donnée de sécurité. Le centre
antipoison peut assister dans ces circonstances.

Cécité des neiges ou « flash de soudure »


Le soleil et l’arc de soudure émettent tous les deux des
rayons ultraviolets.
La neige reflète 85% des rayons ultraviolets alors que le sable
20% et l’eau 5-10%.
Appliquer des compresses d’eau froide pour soulager la douleur
et la sensation de brûlure (La douleur se résorbe en 24-48 heures)
Consulter un spécialiste
CHALEUR (PROBLÈMES)

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


 Transporter dans un endroit frais
(si possible)
Histoire du contexte? Collecter de l’information
 Contexte de chaleur
ÉVALUATION DE LA  Travail intense
SITUATION  Effort physique
 Durée de l’exposition à la chaleur

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Faire asseoir la victime


APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?  Vider la bouche


Respiration?  Position confortable
APPRÉCIATION
PRIMAIRE (ABC) Circulation? Grave :
 Peau rouge, chaude et sèche  Retirer les vêtements de la victime
 Température du corps : 41°C et plus  Refroidir le corps (tête et thorax) avec de
l’eau fraîche

 Faiblesses  Déplacer la victime vers de l’air climatisée


 Maux de tête  Rafraîchir le corps (tête surtout) avec de
APPRÉCIATION  Nausées/Vomissements l’eau légèrement plus froide que la peau
SECONDAIRE  Tremblements  Utiliser un ventilateur
(S.A.M.P.L.E.)  Température du corps : 40°C et moins  Prendre la température régulièrement
(chez les jeunes enfants)

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
La chaleur et ses complications
Le cerveau est sensible aux changements de température interne du corps. L’organisme possède donc ses propres
mécanismes pour gérer cette thermorégulation. Le cerveau ne tolère pas un excès de température et ses fonctions
s’en trouvent altérées comme des circuits électriques en surchauffe. La cause peut être due à l’environnement (milieu
chaud, canicule, voiture fermée) ou elle peut avoir une origine interne (travail intense ou effort physique).

Coup de chaleur/Insolation
On parle de coup de chaleur quand la température interne du corps dépasse 40°C. À ce stade, le corps perd sa
capacité à évacuer sa chaleur. Il y a risque que les tissus nerveux soient endommagés et conduisent au décès de la
victime.
De par leur fragilité, les aînés sont plus susceptibles d’être affectés par la chaleur (médicaments et métabolisme plus
lents) et les jeunes enfants dont le système de régulation de chaleur est immature.

Boutons de chaleur
Les glandes sudoripares n’arrivent pas à excréter toute la sueur. Il y a apparition de micro-cloques qui disparaissent
après 24 à 48 heures.

Fièvre chez les jeunes enfants


La fièvre est un phénomène différent de l’hyperthermie car elle constitue un mécanisme de défense du corps contre
une infection. Cette réaction permet aux globules blancs d’être plus efficaces.

La température normale du corps est de ± 37°C chez l’humain, mais peut monter à ±37,5°C le soir. Chez les jeunes
enfants, elle peut varier jusqu’à ±38°C car le corps produit de la chaleur toute la journée si l’enfant est actif (en plus
de l’activité métabolique). Plus il est jeune, plus le système de régulation de chaleur de l’enfant est instable.

La température n’est pas un signe fiable de la gravité d’une infection chez les jeunes enfants. Le comportement est le
meilleur indicateur. La situation est plus inquiétante si :
 La fièvre dure plus de 48 heures;
 L’enfant est excessivement capricieux, grincheux ou irritable;
 L’enfant a une respiration sifflante ou une toux persistante;
 L’enfant a de la fièvre et une éruption cutanée ou tout autre signe d’infection inquiétante;

Les 2 complications à craindre : la déshydratation et les convulsions.


CHOC ÉLECTRIQUE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


 Couper le courant à la source

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Intensité du courant
 Trajet : Points d’entrée et de sortie
ÉVALUATION DE LA
 Contexte humide ou sec (peau)
SITUATION
 Durée : Collé à la source
 Projeté : Impact du corps

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Maintenir la victime en position trouvée


APPRÉCIATION DE V : Réagit aux stimuli verbaux  Stabiliser la tête
L’ÉTAT DE D : Réagit aux stimuli douloureux  Stimuler la victime/Parler à la victime
CONSCIENCE I : Inconscient  Allonger la victime-Position latérale de
(convulsions) sécurité

911

Voies respiratoires?  Vider la bouche


Respiration?
 Rapide, douloureuse  Contrôler par encouragement
APPRÉCIATION  Arrêt  Commencer les manœuvres RCR
PRIMAIRE (ABC)
Circulation?
 Régulier ou irrégulier
 Absence de pouls  Commencer les manœuvres de RCR

 Tête et colonne : Douleur, saignement,  Ne pas bouger, stabiliser


enflure
APPRÉCIATION  Cage thoracique : Douleur
SECONDAIRE  Nerfs : Engourdissements, perte de  Contrôler les saignements
(EXAMEN PHYSIQUE sensations  Appliquer des pansements sur les plaies
DE LA TÊTE AUX  Muscles : Déchirure ou claquage ouvertes
PIEDS) musculaire (Hématome sous la peau)
 Os : Déformation, douleur  Appliquer des compresses froides si
 Peau : rougeurs ou brûlures douleur et enflure

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
Électrocution ou électrisation?
Saviez-vous que….
L’électrocution : Brûlure électrique ayant causé la mort. Le corps humain est composé
L’électrisation : Brûlure électrique à laquelle la victime a survécu. à 65% de liquides ce qui en
fait un bon conducteur
électrique.

Effets de l’électricité sur le corps humain :

1. Système nerveux (tétanisation)


Le cerveau envoie des signaux au corps comme un réseau électrique.
Une certaine intensité de courant peut stimuler les muscles aux
dépends du cerveau. Si les muscles fléchisseurs sont activés en
premier, il y aura tétanisation (ex : la main se ferme et ne peut lâcher
prise). Si ce sont les muscles extenseurs, ces derniers produiront une
contraction assez forte pour éloigner ou projeter une personne.

2. Brûlures
Repérer les points d’entrée et de sortie, permet de présumer le trajet du courant dans le corps et d’anticiper les
brûlures internes causées par la chaleur produite par l’électricité (effet joule).
Les 3 régions vulnérables sont le cœur, les centres de contrôle de la respiration (cervical) et le diaphragme; il y aura
risque d’arrêt respiratoire ou d’arrêt cardiaque.
Le courant alternatif est plus dangereux car il provoque la contraction des muscles et le phénomène de « non lâcher
prise ». Plus le courant voyage dans le corps, plus il brûle les tissus sur son passage.

3. Chutes
Le courant continu n’entraîne souvent qu’une seule contraction musculaire mais qui peut projeter la victime et
occasionner des blessures diverses lors de l’impact.

SITE MODE D’ACTION CONSÉQUENCE


Impact à la tête
Commotion
Cerveau Désorganisation de la transmission des
Perte de conscience
messages
Convulsions
Tétanisation :
Poumons Augmente la pression dans les poumons Asphyxie
Spasme épiglotte Arrêt respiratoire

Cœur Troubles de rythme


Fibrillation
Température du cœur augmente
Nerfs
Brûlures Perte de sensibilité
Destruction des parois Hémorragie (interne)
Vaisseaux sanguins Contraction des vaisseaux Thrombose; blocage d’artères par les
Formation de caillots caillots
Tétanisation : Engourdissements
Muscles
 Contraction intense Déchirure ou claquage
 Fléchisseurs
 Projection, chute Fracture, luxation
 Extenseurs
Brûlure Œdème (enflure)
Rougeur
Peau Brûlure Tissus carbonisés
Points d’entrée et de sortie Lésions profondes
DÉSHYDRATATION/ÉPUISEMENT DE CHALEUR

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


 Transporter dans un endroit frais
Histoire du contexte? Collecter de l’information
 Température chaude ou froide
ÉVALUATION DE LA  Effort soutenu
SITUATION  Gastro
 Diabète
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Faire asseoir la victime


APPRÉCIATION DE
V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler la victime/Parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux  Allonger la victime-Position latérale de
CONSCIENCE
I : Inconscient sécurité

911

Voies respiratoires?  Vider la bouche


Respiration?  Position confortable
APPRÉCIATION
PRIMAIRE (ABC) Circulation?  Retirer les vêtements de la victime
 Peau pâle et sueurs abondantes?  Refroidir le corps (tête et thorax) avec de
l’eau fraîche

 Faiblesses  Rafraîchir le corps (tête surtout) avec de


APPRÉCIATION  Maux de tête l’eau 2°C plus froid que la peau
SECONDAIRE  Nausées/Vomissements  Utiliser un ventilateur
(S.A.M.P.L.E.)  Tremblements  Faire boire une boisson avec électrolytes
 Crampes intenses (ventre, cuisses, doigts) à petite gorgée

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
La déshydratation

Le corps humain maintient son métabolisme par différents


Saviez-vous que…
mécanismes chimiques. Le cerveau utilise le sodium entre
 Le sang contient 85% d’eau autre comme électrolyte qu’on peut comparer à un
 Les muscles contiennent 80% système électrique, pour communiquer ses messages à
d’eau tout le corps. Le sodium sert aussi à retenir les liquides dans
 Le cerveau contient 75% d’eau les tissus de l’organisme. Suite à une baisse substantielle de
sodium et de liquide, des complications se manifesteront.

La sudation
L’évaporation de la transpiration est l’un des mécanismes qui permet à l’organisme d’éliminer sa chaleur. Un travail
intense ou une exposition à des températures élevées peuvent mettre en jeu l’équilibre de ce mécanisme.

La gastro-entérite
Une gastro-entérite cause des diarrhées et vomissements. Ce processus est la réponse de l’organisme pour éliminer
les microbes logés dans les intestins d’où l’importance de bien hydrater la victime avec des solutions pédyalites quand
il est enclenché.

Les brûlures
Une brûlure sur plus de 15% du corps menace la vie d’une Saviez-vous qu’une brûlure (cloques)
victime. Une chute catastrophique de liquide lymphatique en devient une urgence vitale …
surface de peau entraîne une déshydratation et un déséquilibre  Adulte:15% du corps
électrolyte. Ce dérèglement entraîne à son tour une insuffisance
 6 ans et moins : 10% du corps
de la circulation sanguine causée par une réduction du volume
sanguin.  1 an et moins: 5% du corps

.
Le froid
L’air froid étant plus sec, il contribue à déshydrater le corps au niveau de la peau.
Les vaisseaux sanguins en surface de peau se contactent pour être moins exposés au froid augmentant le volume
sanguin que les reins doivent filtrer et ainsi produire plus d’urine. Ces deux réactions conduisent à une baisse de
liquide.
La respiration constitue la plus grande perte de liquide du corps. Elle s’accélère lorsque l’organisme est exposé au
froid pour aller chercher de l’O2 qui fournira l’énergie à la production de chaleur.

La déshydratation et les jeunes enfants


La déshydratation est une perte partielle de sels minéraux et de liquides. Les tout-petits, c’est-à-dire les nourrissons
et les bébés, sont très sensibles au problème de la déshydratation.
Un nourrisson respire 2 à 4 fois plus vite à cause de son métabolisme toujours actif.
Le nouveau-né doit boire 5 fois plus par rapport à son poids comparativement à un enfant plus grand. Plus il est
jeune, plus les réserves de liquides de l’enfant sont fragiles.
Il faut plusieurs semaines aux reins (maintien de l’équilibre hydrique et des minéraux) du nouveau-né pour atteindre
une certaine maturité.
FROID / HYPOTHERMIE

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels


 Transporter dans un abri
Histoire du contexte? Collecter de l’information
 Activité extérieure
 Facteur éolien
ÉVALUATION DE LA
 Milieu humide
SITUATION
 Durée exposition

Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte  Allonger en position latérale de sécurité


APPRÉCIATION DE V : Réagit aux stimuli verbaux  Stimuler, parler à la victime
L’ÉTAT DE Confusion, somnolence
CONSCIENCE D : Réagit aux stimuli douloureux
I : Inconscient

911

Voies respiratoires?  Vider la bouche


Respiration?
APPRÉCIATION  Rapide et superficielle
PRIMAIRE (ABC)
Circulation?  Position confortable
 Peau pâle, froide, cyanose?

 Retirer les vêtements humides


 Envelopper dans des couvertures
APPRÉCIATION  Tremblements préchauffées
SECONDAIRE  Grelottements  Couvrir la tête (25% de perte de chaleur)
(S.A.M.P.L.E.)  Faire boire un liquide tiède (apporte
chaleur et calorie)

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
La température du corps
La température idéal pour que les systèmes de l’organisme fonctionnent adéquatement est 37°C. La peau est dotée
de détecteur avisant le cerveau de tout changement de température. Elle reçoit l’ordre d’activer de petits muscles en
surface; le frisson. La température centrale du corps doit être réglée avec précision. C’est le sang qui sert de principal
agent d’échange de chaleur entre l’intérieur du corps et la surface. On parle d’hypothermie quand la température du
corps s’abaisse en dessous de 35°C.

Effet du froid sur le corps :


Plus le corps tourne le « bouton de son thermostat », plus sa facture énergétique sera élevée!
 Pour maintenir sa chaleur interne, l’organisme va accélérer son rythme cardiaque et rétrécir le diamètre des
vaisseaux pouvant conduire à un plus haut risque de malaise cardiaque (thrombose).
 En dessous de 35°C, on parle d’hypothermie. Tous les systèmes du corps vont ralentir leur métabolisme dans le
but de sauver le cerveau d’un manque d’O2.
Conséquences chez les travailleurs : perte de concentration, somnolence, troubles dans l’exécution de tâches
manuelles (gelure) et diminution de la force musculaire.

Période critique : Printemps et automne


C’est au printemps et en automne, c’est-à-dire quand la température varie entre -1°C et 10°C qu’il se produit le plus
souvent de situations d’hypothermie. Les facteurs qui favorisent la perte de chaleur;
 Les vêtements mouillés par la pluie et la sueur
 Les surfaces ambiantes froides
 Les vents forts (facteur éolien)

La production de chaleur et les jeunes enfants : Saviez-vous qu’un nouveau-né


Le corps possède 3 mécanismes pour produire sa chaleur : placé nu dans une pièce à 24°C
1. L’activité physique ; plus l’enfant est jeune, moins il bouge. se trouve dans la même
2. Le frisson ; absent chez les nourrissons jusqu’à 3 mois, mais situation qu’un adulte exposé
le mécanisme atteint sa maturité vers 6 ans. nu à 1°C.
3. La thermogénèse ; le corps humain maintient sa chaleur
grâce à l’activation de sa circulation et de son taux de graisse sous-cutané.

Le nourrisson ne possède pas de tissu graisseux comme tel, mais « une graisse brune » très vascularisée située en
grande partie entre les omoplates et dans la zone du cou. C’est son principal moyen de se réchauffer. … Mais c’est un
handicap

 La graisse brune produit beaucoup de chaleur mais demande 25% de la


circulation totale du corps (donc 25% d’O2)
 Ce mécanisme exige un effort respiratoire supplémentaire
 La surface corporelle est 3 fois plus élevée que celle d’un adulte par
rapport au poids.
 La peau est mince et ne protège pas encore les organes du froid.
 Son métabolisme est beaucoup plus actif (croissance constante du corps)
donc, brûle plus de calorie que l’adulte.
INTOXICATION

ÉVALUATION ACTION

Sécurité des lieux? Contrôler les dangers potentiels

Histoire du contexte? Collecter de l’information


 Identifier la substance
 Type de contact
ÉVALUATION DE LA
 FDS
SITUATION
Assistance au secouriste? Collègue(s)- moyen de communication

Équipement? Appareils de protection respiratoire


Trousse-masque-gants-DEA

A : Alerte
V : Réagit aux stimuli verbaux  Allonger en position latérale de sécurité
APPRÉCIATION DE
Confusion, somnolence  Stimuler, parler à la victime
L’ÉTAT DE
D : Réagit aux stimuli douloureux
CONSCIENCE
I : Inconscient
Convulsions

911  CENTRE ANTIPOISON : 1-800-463-5060

Voies respiratoires?  Vider la bouche


Respiration?
APPRÉCIATION  Rapide et superficielle?  Position confortable
PRIMAIRE (ABC)  Douleur (irritation)?
 Toux?

Circulation?
Peau pâle, froide et moite?

 Se reporter à la FDS
Ingestion  Ne pas faire vomir
 Nausées, vomissements, crampes  Ne pas donner de l’eau, du lait,
APPRÉCIATION  Brûlures dans la bouche  Ne pas donner de solution
SECONDAIRE Inhalation
(S.A.M.P.L.E.)  Toux  Position confortable
 Difficulté à respirer  Faire respirer de l’air frais
 Peau et yeux
 Irritations  Rincer abondamment avec de l’eau
 Rougeurs, cloques, lésions courante

APPRÉCIATION  Réconforter
CONTINUE  Vérifier L’ABC aux 5 minutes
 Surveiller tout changement de l’état de la
victime
L’intoxication
Un toxique est une substance susceptible de nuire au bon fonctionnement
de l’organisme. Dans notre quotidien, nous sommes exposés à une
diversité de produits chimiques sous toutes sortes de formes.

Informations pertinentes à donner:

Il est primordial d’avoir l’information sur le produit :


Identification du produit? Fiche de données de sécurité (FDS), étiquette
Son aspect: vapeur, liquide, gel, poudre, solide
Sa concentration

Inhalation : Le plus fréquent.


Plus un gaz est soluble à l’eau, plus il sera détecté par les muqueuses du nez, la bouche et la
gorge (ex : chlore, ammoniac). Il déclenche une irritation immédiate qui alerte la victime.
Moins un gaz est soluble à l’eau, plus il pénétrera profondément dans les poumons et
déclenche une inflammation (bronchiolite) ou une accumulation de liquide dans les poumons
dans les 12 heures à 14 jours suivants. Certains gaz seront absorbés par le sang (monoxyde
Par quelle voie de carbone) mettant en danger les organes vitaux.
le produit est-il
entré dans
l’organisme? Absorption cutanée (peau et yeux) : Va provoquer de l’irritation ou des brûlures. Le contact
peut se faire indirectement (traces sur les vêtements ou des surfaces de travail).
Injection : Rare en milieu de travail (manipulation de seringues)

Ingestion (Quoi? Combien? Quand?)


Une fois absorbée, le toxique cause généralement des symptômes dans tout l’organisme. Il
peut affecter le niveau de conscience, de la température corporelle, de la fréquence
cardiaque et de la respiration, et bien d’autres encore, selon les organes touchés.

Quel est l’état de la victime? Conscience? Respiration? Pâleur? Nausées? Vomissements? Crampes?

À combien de temps estime-t-on l’exposition au produit?


Depuis combien de temps?
À quelle heure le contact avec le produit a-t-il eu lieu?

L’âge et le poids de la victime? Plus la victime est petite, plus son volume sanguin est réduit ce qui augmente la
concentration d’un produit dans le sang.

. Quels sont les premiers secours


donnés ?

Saviez-vous que…..
 Les bébés et les jeunes enfants peuvent avaler des choses qui ont un goût ou une odeur
désagréable pour les adultes.
 Les médicaments sont la cause la plus fréquente d’intoxication chez les jeunes enfants.
 Les jeunes enfants de 0-5 ans représentent 42% des cas signalés au Centre antipoison.
 Si un médecin a prescrit un médicament à l’enfant, lisez l’étiquette et mesurer le médicament à
chaque administration.
DÉPLACEMENT DE VICTIMES

Déplacer une victime demande réflexion car il y a toujours possibilité d’aggraver la situation et le risque que le
secouriste se blesse par une mauvaise manœuvre. Le secouriste doit considérer certains facteurs ;
Quelle est la sécurité et la stabilité de l’environnement?
L’accès aux secours avancés est-elle impossible?
Faut-il déplacer la victime car son état va se détériorer?
Combien de secouristes sont disponibles pour le déplacement?
Quel est la taille et l’état de la victime?
Sur quelle distance doit-on transporter la victime?

Déplacement à 1 secouriste

Assistance à la marche
Lors de blessures mineures, la victime peut n’avoir besoin
que d’un minimum d’assistance. Le secouriste supporte à
peine la victime.
Se place du côté de la blessure;
Le bras de la victime autour du cou du secouriste qui lui
tient le poignet;
Supporter la taille de la victime;

Transport sur le dos


Cette méthode est rapide et commode. La victime est
consciente alors pour éviter l’inconfort, il faut appliquer
la technique correctement.
Se placer devant la victime et déposer les bras de
celle-ci sur ses épaules;
Croiser les bras de la victime et tenir ses poignets;
Fléchir les genoux, se pencher légèrement afin
d’appuyer le poids de la victime à la hauteur du
bassin;

Transport sous les aisselles avec sangles


Il est plus facile pour un secouriste d’utiliser une
pièce de tissu pour déplacer une victime car elle
offre une meilleure prise.
Tirer à l’aide d’une couverture
Le déplacement avec couverture peut être réalisé
avec une couverture, un drap, des rideaux, une serviette,
une bâche ou tout autre objet permettant d’atteindre le
même objectif.
Rouler la victime sur le côté pour en ajuster une
section sous elle;
Rouler la victime sur l’autre côté pour dégager
la section opposée de la couverture;
Centrer la victime;
Avec une bonne prise, tirer la couverture;

Transport sous les aisselles


C’est la technique la plus utilisée car elle est relativement
simple. Elle fonctionne pour une victime consciente ou
inconsciente.
Installer la victime en position assise pour se placer
à genou derrière elle;
Glisser les bras sous les aisselles afin de saisir les
poignets;
Serrer la victime contre soi en appuyant les poignets
sur son sternum pour éviter qu’elle glisse;
Le secouriste glisse la victime sur le sol au lieu de
supporter tout le poids;

Déplacement à 2 secouristes
Le moyen le plus sûr et le plus efficace de transporter une victime est à deux secouristes. Il est possible de répartir le
poids de celle-ci dans le but de réduire les efforts et les risques de blessures.

Transport sous les aisselles


Cette technique fait suite à celle à un secouriste mais elle
permet de transporter la victime en la soulevant.
Le premier secouriste se place accroupi derrière
la victime et tient les poignets;
Le deuxième secouriste s’accroupit entre les jambes de la
victime pour trouver une prise derrière les genoux;
Avec une bonne coordination, les secouristes se placent
debout en même temps;
Se concentrer sur l’utilisation des jambes et non du dos;
Chaise à quatre main
Le portage à deux mains ne devrait être effectué que sur
des victimes conscientes. Les secouristes utiliseront leurs
bras pour créer une chaise et la victime devra être en
mesure de garder l'équilibre et la stabilité.
S’agenouiller de chaque côté de la victime assise;
Joindre les bras derrière le dos de la victime;
Placer les bras libres sous les genoux de la victime
et les joindre;
Placer les bras de la victime autour des épaules des
secouristes et restez côte à côte;

Civières improvisées
Couverture

Couverture/bâche

Ruban adhésif (« Duct tape ») Chandails / manteaux


TRIAGE DE VICTIMES : Méthode START

Simple Triage And Rapid Treatment

Quand le nombre de victimes dépasse le nombre d’intervenants

Aucun premiers secours pendant le triage


30 secondes sont allouées par victimes

Transport
différé
Triage de victimes ; méthode START
Start est un plan d’intervention qui a été développé dans les années 1980 en Californie. Le triage est appliqué quand
le nombre de victimes excède le nombre d’intervenants. Le but est de permettre au maximum de victimes, l’accès le
plus rapide à des soins avancés. En identifiant les besoins on peut coordonner le transport vers le bon établissement.
L’hôpital le plus proche accueillera probablement les blessés légers venus par leurs propres moyens conduisant à
l’encombrement de toute la structure.

START a l’avantage de ne demander qu’un minimum de connaissances pour être appliqué. Il propose de séparer le
niveau de gravité des blessés par 4 groupes de couleur.

Les victimes capables de marcher sont prises en charge en


Vert premier pour être diriger vers une zone sûre.

Les victimes qui seront transportées dans l’immédiat car leur vie
Rouge est menacée mais ont des chances de survie.

Les victimes qui peuvent tolérer d’attendre avant d’être évacuées


Jaune mais ne peuvent marcher.

Noir Les victimes sont décédées ou n’ont aucune chance de survie.

Démarche de START
Le trieur commence par la victime le plus près de lui. Il doit prendre un maximum de 30
secondes par victime pour en faire l’évaluation.

Respiration
Rouge : si respiration
Rouge : si respiration avec ouverture des voies respiratoires
Noir : si absence de respiration
***Il n’y a pas de précaution spéciale à la protection cervicale lors d’une démarche
de triage de victimes.

Circulation
Rouge : si pouls radial absent
Rouge : si hémorragie grave (mais doit être contrôlée)

État de conscience
Rouge : si ne peut répondre à des consignes simples
Jaune : si peut répondre à des consignes simples

Étiquette
Chaque victime est identifiée d’une étiquette de couleur correspondant à son état.
ANNEXE 1
CONTENU DE TROUSSES DE PREMIERS SOINS

1.4 ÉQUIPEMENT DU SECOURISTE : CONTENU D’UNE TROUSSE

Règlement sur les normes minimales de premiers secours et de premiers soins (Chapitre A-3.001, r. 10)
QUÉBEC (PROVINCIAL) Établissement Véhicule
Manuel de secourisme 1 1
Ciseaux à bandage 1 1
Pince à écharde 1 1
Épingles de sûreté 12 12
Rouleau de diachylon (25mm X 9m) 1 1
Tampons antiseptiques enveloppés séparément 25 5

Pansements adhésifs stériles enveloppés séparément (25mm X 75mm) 25 5


Compresses de gaze stériles enveloppées séparément (101,6mm X 101,6mm) 25 5
Rouleaux de bandage de gaze stérile (50mm X 9m) 4 1
Rouleaux de bandage de gaze stérile (101,6mm X 9m) 4 1
Bandages triangulaires 6 2
Pansements compressifs stériles enveloppés séparément (101,6mm X 101,6mm) 4 2

Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail (DORS/86-304) ANNEXE II (paragraphes 16.7(2) et (4))
A B C
2à5 6 à 19 20 et +
CANADA (FÉDÉRAL) employés employés employés
Ciseaux à bandage 1 1 -
Ciseaux (cisailles) 1
Pince à écharde 1 1 1
Ensemble d’attelles 1 1
Rouleau de diachylon (2,5 cm X 4,5 m) 1 2 4
Tampons antiseptiques enveloppés séparément 10 10 40

Pansements adhésifs stériles enveloppés séparément (25mm X 75mm) 12 48 100


Compresses de gaze stériles enveloppées séparément (10,4cm X 10,4cm) 4 12 24
Compresses de gaze non stérile (10,4cm X 10,4 cm) 10 40 200
Rouleaux de bandage de gaze stérile (7,5 cm X 4,5m) 2 6 24
Bandages triangulaires 2 6 8
Pansements compressifs stériles enveloppés séparément (76,2mm /3po) 1 2 -
Pansements combinés 12,7cm X 20,3 cm - - 6
Paires de gants 4 8 40
Masque de réanimation avec valve anti-reflux 1 1 1
Registre de premiers soins 1 1 1

Sacs de plastique (imperméables et scellables) - - 2


Couverture d’urgence 1
Couverture de lit - 2 -
Civière - - 1
Règlement sur les services de garde éducatifs à l’enfance (S-4.1.1, r. 2 a.34)
SERVICE DE GARDE
Un manuel de secourisme
Plusieurs paires de ciseaux à bandage
Au moins une pince à écharde
Épingles de sûreté
Au moins une paire de gants
Un dispositif de protection jetable servant à la réanimation cardiorespiratoire
Du diachylon hypo-allergène (25mm X 9m)
Des tampons antiseptiques enveloppés séparément servant à désinfecter les mains
Des tampons alcoolisés servant à désinfecter les instruments
Un thermomètre électronique avec des embouts jetables

Des pansements adhésif stériles enveloppés séparément (25mm X 75mm)


Des compresses de gaze stériles enveloppées séparément (102mm X 102mm)
Des rouleaux de bandage de gaze stérile (50mm X 9m)
Des rouleaux de bandage de gaze stérile (102mm X 9m)
Des bandages triangulaires
Des pansements compressifs stériles enveloppés séparément
Des pansements pour les yeux
Des sacs de plastiques qui ferment pour recueillir les objets contaminés
ANNEXE 2
REGISTRE D’ACCIDENTS, D’INCIDENTS ET DE PREMIERS SECOURS
e
* « Secourisme en milieu de travail » 8 édition, p. 280
ANNEXE 3
ADMINISTRATION D’ÉPINÉPHRINE SELON MSSS
ANNEXE 4
TABLEAU SYNTHÈSE RCR

Adulte Enfant Nourrisson


Deux mains sur le Une ou deux mains Deux doigts sur le
Position des mains
sternum sur le sternum sternum
5-6 cm 5 cm 4 cm
Profondeur des
(1/3 de la profondeur (1/3 de la profondeur (1/3 de la profondeur
compressions
de la poitrine) de la poitrine) de la poitrine)
Cycle à 1 30 compressions 30 compressions 30 compressions
intervenant 2 ventilations 2 ventilations 2 ventilations
Cycle à 2 30 compressions 15 compressions 15 compressions
intervenants 2 ventilations 2 ventilations 2 ventilations
Fréquence des 100 à 120 100 à 120 100 à 120
compressions compressions/minutes compressions/minutes compressions/minutes

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